Questions/Réponses sur la 3ème vidéo de l’atelier

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « Questions/Réponses sur la 3ème vidéo de l’atelier » :

Je démarre la dernière séance de  questions/réponses en live par rapport aux vidéos de l’atelier pour devenir un blogueur…

… en informatique, qui ont l’impression d’être mauvais en informatique, exactement comme si vous vous disiez : je suis nul en mécanique, je ne comprends rien au fonctionnement d’une moteur d’une voiture, donc, je ne peux pas apprendre à conduire.

C’est la même chose, ça n’a juste rien à avoir. Ce n’est pas parce que vous ne comprenez pas comment le moteur fonctionne que vous ne pouvez pas vous servir de l’interface, à savoir le volant et les pédales. Ce sont deux choses qui sont complètement séparées.

Et on peut être un très bon conducteur tout en étant un très mauvais mécano.

Donc, non.

On me dit sur YouTube : être un bon septique, le temps.

Non. Vous n’avez pas vu les vidéos, ce n’est pas bien. Je parle de la vidéo « Les 7 erreurs à ne pas commettre pour devenir un blogueur entrepreneur ».

C’est vraiment une erreur courante et en même temps dramatique parce qu’imaginez ce qui se passerait si vous aviez des gens comme ça qui se disaient : je ne peux pas passer mon permis de conduire parce que vraiment les moteurs, je n’y comprends rien et ce n’est pas mon truc. Il n’y a personne qui conduirait, c’est n’importe quoi.

Il faut juste en prendre conscience et se rendre compte qu’on peut être très mauvais en informatique et être un très bon blogueur entrepreneur. Ce sont des choses qui ne sont complètement pas reliées.

Et si vous voulez des exemples concrets de gens qui se disent nuls en informatique et qui, pourtant, arrivent à gagner de l’argent avec leur blog, vous pouvez aller voir sur ma chaîne YouTube.

Il y a l’étude de cas de Roy Pallas qui est un artiste, qui est un dessinateur, qui l’a dit plein de fois qu’il se trouve nul en plan technique.

Vous avez Carole Baudry du blog Pin-up Bio, pareil, qui se dit nulle en technique.

Vous avez plein d’exemples dans les élèves à succès de Blogueur Pro des gens qui sont nuls en technique et qui cartonnent avec leurs blogs.

Au bout d’un moment, il faut juste y aller.

Je m’en rappellerais toujours, c’était vraiment très intéressant.

Sylvain Carufel avait organisé un atelier à Paris, il y a 3 ans. Il m’avait invité. On avait plus ou moins co-organisé le truc. Et dedans, il y avait notamment des élèves de Blogueur Pro qui s’étaient inscrits via le lien de Sylvain.

Il y avait notamment trois femmes qui étaient dans des situations complètement opposées. C’est-à-dire que deux femmes m’ont dit : écoute Olivier, franchement ta formation est géniale, mais on est nulle en technique, on n’y arrive pas.

Je leur ai dit la même chose que ce que je vous ai dit là : ça va, mais est-ce que vous savez conduire ou pas ?

Elles m’ont dit oui.

Et je leur dis : vous savez dépanner un moteur ou pas ?

Elles m’ont dit : non.

J’ai dit : c’est la même chose, ça n’a rien à voir.

Et ce qui était génial, c’est qu’il y avait une autre femme qui était présente, membre de la formation, qui s’appelle Marie Chantale. Elle avait 55 ans à l’époque et elle a dit à ces femmes : les amies, moi, je suis nulle en technique, je ne suis pas née avec des ordinateurs. L’informatique, ça m’a toujours donné des boutons. Franchement ce que vous dites, ça n’a aucun sens. Même moi, je suis nulle en technique, j’ai juste regardé les cours et j’ai appliqué parce que vous avez juste à regarder comment on se sert de WordPress et puis appliquer. Toute l’interface de WordPress, le logiciel qui sert à bloguer, est en français.

Pareil, là, vous vous rendez compte que quand même je suis en train de faire une multi diffusion sur Instagram, Facebook, YouTube, j’ai touché des milliers de personnes. Je fais ça avec deux smartphones et un appareil photo branché sur mon ordi.

Honnêtement, brancher la caméra GH4 sur l’ordinateur, c’est déjà un peu technique. Là, j’ai mon IPhone 10 et mon ancien iPhone 6S qui sont branchés, franchement, ça fonctionne très bien, c’est ultra-facile à utiliser.

On vit aujourd’hui dans une époque où on peut faire des trucs hallucinants qui, il y a 20 ou 30 ans, demandaient des connaissances techniques mais de Ouf.

Imaginez il y a 20 ou 30 ans de pouvoir faire une diffusion qui touche potentiellement des millions de personne à partir de chez vous, ça demandait une technique de malade.

Finalement, ce que je remarque parmi les gens qui se laissent impressionner par la technique, ce n’est pas qu’ils se laissent impressionner par la technique en fait, ils se laissent impressionner par l’impression qu’ils ont de la technique et l’impression qu’ils ont du fait que la technique va être un élément problématique chez eux, alors que pas du tout.

Est-ce que quelqu’un peut me citer une deuxième erreur dont j’ai parlé dans la vidéo « Les 7 erreurs à ne pas commettre pour réussir avec vos blogs » ?

J’en profite pour préciser que ce live compte pour la vidéo quotidienne.

Avant-hier, j’en ai publié deux. J’ai publié un live et aussi la vidéo quotidienne. Là, je me suis dit que c’est un peu too much pour vous. Donc, une vidéo, c’est déjà pas mal.

Quelqu’un peut-il me citer une deuxième erreur dans cette vidéo ?

Oui, le manque de temps. Effectivement, c’est : je n’ai pas le temps.

C’est vrai que ça peut être une excuse valable, Mais en même temps, ce n’est pas une question de temps, c’est une question de motivation.

C’est ce que je dis toujours aux gens qui me disent : oui, c’est génial, moi aussi, j’aimerais me lancer sur le Web ou j’aimerais écrire un bouquin ou j’aimerais faire un tour du monde, mais je n’ai pas le temps.

Je leur dis toujours : ce n’est pas une question de temps, c’est une question de motivation.

Imaginez que vous êtes un cadre surmené, vous travaillez 80 heures par semaine, vous n’avez même pas de week-end, vous avez juste le temps de bosser,

Vous êtes célibataire. Et là, vous tombez sur l’amour de votre vie, mais vraiment la personne incroyable, il y a une alchimie sexuelle incroyable, vous vous parlez pendant des heures. Vraiment vous avez trouvé l’âme sœur.

Si cette personne vous dit : « ça te dirait qu’on se fasse un resto et qu’on se fasse une soirée tous les deux ? » Vous allez lui dire : non, désolé, tu comprends, je n’ai pas le temps.

Vous allez lui dire « je n’ai pas le temps » ou vous allez trouver du temps dans votre agenda pour voir cette personne ?

Évidemment que vous allez lui trouver du temps.

Même Elon Musk qui travaille je ne sais pas combien d’heure par semaine, qui gère Space X, Tesla, Solarcity et des tas d’autres projets à côté, vous pouvez être certain que s’il tombe sur l’amour, il va lui trouver du temps.

Donc, ce n’est jamais une question de temps, c’est toujours une question de motivation.

Vous pouvez prendre la personne la plus occupée du monde, elle va toujours réussir à trouver du temps pour ce qui l’intéresse, pour ce qui la motive.

Au final, les gens qui disent : « je n’ai pas le temps », ils sont plutôt en train de dire : je n’ai pas l’envie suffisante pour créer le temps nécessaire.

Ou elles disent en général : je n’ai pas encore travaillé sur mes priorités et pour l’instant, j’hésite. Je laisse ça de côté, je ne l’ai pas mis au top de mes priorités.

C’est très insidieux cette manière de penser parce qu’on sait très bien ce qui se passe.

Quand vous dites : « ça a l’air intéressant mais je vais réfléchir, je verrais ça demain », qu’est-ce qui se passe dans 99 % des cas ?

Il ne se passe rien dans 99 % des cas. C’est un rappel qu’on doit se faire en permanence.

Moi aussi, je ne suis pas un surhumain, je suis un être humain comme tout le monde et ça m’arrive de dire : je n’ai pas le temps.

Quelque part, c’est une paresse de la pensée de dire ça parce que soit on n’est pas assez motivé, soit on n’a pas pris le temps de réfléchir à nos priorités.

Ce qu’il faudrait dire plutôt, c’est : « je ne suis pas motivé par ça » ou « j’ai réfléchi et oui, dans l’idéal, ça m’intéresse mais pour l’instant, je préfère faire ceci, ceci et ceci ».

Après, pour la plupart des gens qui se disent « je n’ai pas le temps », en tout cas une partie d’entre eux, c’est plutôt le syndrome du hamster dans sa roue, c’est-à-dire que c’est un peu le serpent qui se mord la queue.

Vous prenez cet exemple du cadre qui travaille 80 heures par semaine. Il a très bien trouvé un truc qui lui permet de se libérer un peu de ses contraintes, de travailler moins. Mais le problème, c’est qu’il n’a pas le temps. Il est tellement pris dans sa roue de hamster qu’il a l’impression qu’il n’a pas le temps et il aimerait bien dans l’idéal faire autre chose.

Mais quelque part, même s’il n’a pas pensé consciemment, il aimerait bien dans l’idéal si ça lui tombe tout cuit dans le bec au coin de la route.

Au bout d’un moment, dès qu’on se dit : « je n’ai pas le temps », c’est un signe qu’il faut réfléchir et se dire : Est-ce que ce truc me motive vraiment ? Si oui, est-ce que vraiment j’ai mis toute l’énergie et la priorité dessus ?

J’ai beaucoup d’études de cas de gens qui ont suivi Blogueur Pro et on voit ici tous ces exemples. J’ai 129 d’études de cas en vidéo, ce n’est quand même pas rien.

Tous ces gens qui ont réussi, qui ont suivi Blogueur Pro et qui ont apprécié, ils n’avaient pas plus de temps que vous. On a d’ailleurs des exemples de gens qui étaient complètement débordés.

On a Nicolas Elzeard du blog « La meilleur cyclosportive de votre vie » qui était surmené parce que c’est un coach sportif qui avait beaucoup de succès, il ne passait que 4 heures par semaine sur le blog mais il le faisait.

Vous avez Olivier Vaunois et sa compagne Camille que vous connaissez peut-être si vous avez des enfants parce qu’aujourd’hui, ils ont le blog leader en parentalité positive en francophonie qui s’appelle « Les Super Parents ».

Ils étaient dans l’hôtellerie quand ils ont démarré, ils étaient tous les deux employés dans l’hôtellerie. L’hôtellerie n’est quand même pas un domaine très facile, il y a des horaires souvent impossibles. Ils avaient 3 enfants. Ils n’avaient pas le temps.

La vérité, c’est que personne n’a de temps, mais tous les gens motivés se créent le temps nécessaire dans leur agenda. Et à partir du moment où vous avez la motivation et vous avez la clarté dans vos priorités, le temps, vous le trouvez.

C’est aussi intéressant. Je vous donne ça comme exercice.

Dans les prochains jours, à partir de maintenant essayer d’identifier, de remarquer les gens qui disent : ça a l’air bien, mais je n’ai pas le temps.

Posez-leur la question : tu n’as pas le temps, c’est-à-dire si demain, tu rencontres l’amoureux de ta vie, tu n’as pas le temps non plus ou quoi ?

Est-ce que tu veux dire que ce n’est pas une priorité pour toi pour l’instant et pourquoi ?

C’est toujours très intéressant de creuser. C’est plus facile de le voir chez les autres que chez soi bien sûr. C’est pour ça que je vous donne cet exercice parce qu’en le voyant chez les autres, ça vous permet de le voir davantage aussi chez vous.

Est-ce que quelqu’un peut me citer une troisième erreur dont je parle dans cette vidéo des 7 erreurs à ne pas commettre pour devenir un blogueur professionnel ?

Mauvaise écriture.

Je parlais de la mauvaise écriture parce que ça me tient à cœur. C’est vrai qu’il y a beaucoup des gens qui bloquent en se disant : démarrer un blog, ça me motive. Devenir un blogueur entrepreneur, c’est génial, mais je suis nul en écriture. Je fais des fautes tout le temps, j’ai toujours été nul en français…

Pour écrire des articles, ce n’est pas un avantage, ce n’est pas un atout, c’est un frein, c’est un inconvenant. On ne va pas se mentir.

Mais ce n’est pas un inconvénient majeur, ce n’est pas un truc qui va faire que vous n’allez pas réussir ou pas, c’est comme la maitrise de l’informatique.

Là, vous êtes en train de me suivre sous quel format ? Sous un format texte ou sous un format différent où votre compétence en écriture n’a absolument aucun rapport ?

Vous pouvez être nul en écriture et faire des vidéos. Déjà, vous pouvez être nul en écriture et faire des podcasts audio, et vous pouvez être nul en écriture et faire des articles.

Il y a plein d’exemples aussi dans mes élèves de Blogueur qui n’étaient pas bons en écriture et qui ont réussi même avec des articles textes.

Un exemple parmi d’autres, encore une fois Nicolas Elzeard du blog «La meilleure cyclosportive de votre vie ». Je vous invite à aller vous abonner à sa newsletter, à aller sur son blog, il fait beaucoup de fautes d’orthographe, de conjugaison, de grammaire dans ses articles et ses emails.

Est-ce que c’est bien ?

Non.

Est-ce que ça lui fait perdre des clients ?

Oui, sans doute.

Est-ce que c’est ça qui fait qu’il n’a pas de succès ?

Non, ça n’a rien à voir. C’est un inconvénient, mais au final, c’est un inconvénient mineur.

Après, si vous faites une faute vraiment fort à chaque mot, oui. Il va falloir travailler dessus. Mais si vous faites comme Nicolas des fautes de temps en temps, et puis même moi, je suis loin d’être parfait, on me répond parfois à mes mails : Olivier, je t’aime bien, mais là, franchement tu as fait une faute, excusez-moi, c’est un peu abusé.

Moi aussi, ça m’arrive de faire des fautes, je vous avoue que j’ai des tas de règles que j’ai appris en primaire dont je ne me rappelle plus parce que c’est tout. En plus, maintenant, je suis à Londres, je parle souvent en anglais, je perds un peu mon français, c’est évident.

Je rigole parfois parce que dès fois, je n’arrive plus à trouver le mot français, il n’y a que l’anglais qui me vient à l’esprit. Je me dis : si ça continue, je vais parler comme Jean-Claude Van Damme.

Je dis en rigolant : la seule ville où je pourrais vivre sans qu’on me jette des tomates sera Montréal parce qu’à Montréal, vous avez beaucoup ce mix français-anglais. Il y a beaucoup de gens qui parlent dans les deux langues en même temps. Vous entendez aussi souvent des personnes qui parlent entre elles, il y en a une qui parle en français, l’autre en anglais.

C’est la seule ville au monde que je connaisse où il y a vraiment ce mix entre les deux langues qui est très fort et qui est normal quelque part.

Moi aussi, je suis loin d’être parfait, il y a des fois où je fais des fautes à l’oral, je fais des fautes à l’écrit malgré le fait que je sois auteur.

Il y a des gens qui m’écrivent en disant : Olivier, je ne comprends pas, tu es un auteur, pourquoi tu fais des fautes comme ça ?

Et je leur dis : on s’en fout, je ne suis pas Bernard Pivot, je ne suis pas là en train de vous faire des dictées. Mon but, ce n’est pas d’obtenir la médaille d’or de la dictée de Bernard Pivot mais de transmettre un message, et parfois il y a des fautes.

Il ne faut pas faire une fixette dessus. C’est évident, parfois il y a des gens qui vont se braquer sur ces trucs-là. Mais en même temps, vous pouvez faire n’importe quoi, il y a toujours des gens qui vont se braquer. Donc au final, il ne faut pas non plus trop se prendre la tête.

Je ne dis pas que ce n’est pas quelque chose qu’il faut travailler, mais ce n’est pas quelque chose sur lequel il faut se prendre la tête. Il y a beaucoup des personnes qui s’en font une montagne alors que ça ne l’est pas tant que ça.

Après, c’est sûr que si vous avez un bon style, ça va aider, c’est évident. Mais encore une fois, ça sera un atout, ce n’est pas quelque chose qui va en soi faire votre succès ou pas.

Est-ce que quelqu’un peut me citer une autre erreur dont j’ai parlé dans cette fameuse vidéo sur les 7 erreurs ?

Le mauvais sceptique, le perfectionniste.

Non, ce n’est pas ça.

Je ne serais pas légitime pour parler de ce sujet.

Exactement.

Ça aussi, c’est une erreur qu’on voit très souvent parmi les blogueurs débutants. Et quand je dis débutants, c’est même souvent des gens qui ne se lancent pas parce qu’ils ont cette image dans la tête.

Ils se disent : je suis passionné de la course de hamster nain du Mexique, mais par contre, je n’y connais rien, je ne suis pas légitime pour parler de ça.

Et le truc, c’est qu’on s’en fout. A part dans certains secteurs réglementés où là, oui, c’est important d’avoir une expertise dans le sujet notamment dans tout ce qui est santé, tout ce qui est loi, ce genre de profession encadré où là, souvent il faut un diplôme pour pouvoir parler de ces trucs-là sur le web. Amis dans 99,9 % des domaines, vous pouvez démarrer en tant que complet débutant et être complètement transparent et éthique sur ce sujet avec votre audience. Et vous pouvez en faire une force.

Votre légitimité, vous n’avez pas besoin de l’avoir au début, vous pouvez la bâtir au fur et à mesure en même temps que votre expertise.

J’aime beaucoup donner cet exemple de Laurent Breillat du blog « Apprendre la photo » parce que Laurent, c’est l’archétype de ça.

À la base, Laurent et moi, on est ami. Quand il a vu que j’ai cartonné avec mes blogs et tout. Dès que je vois un truc qui marche, j’en parle à tout le monde parce que quand je vois un truc qui marche et que je vois plein de gens qui galèrent autour de moi, qui n’utilisent pas de trucs qui fonctionnent bien, je leur dis : les gars, allez-y.

Déjà, c’était en 2010, je voyais que ça marchait pour moi les blogs. J’ai commencé à parler à mes amis à faire des mini workshops pour mes amis, dans le club de développement personnel que j’avais à l’époque.

Laurent faisait partie de ces gens-là. Il est venu me voir et m’a dit : Olivier, tu m’as convaincu, j’ai envie de démarrer un blog, j’ai envie de me lancer dans la photo.

Il m’a dit : j’ai un souci, je n’y connais rien en photo, j’ai acheté mon premier appareil photo il y a deux mois. Est-ce que d’après toi, c’est un problème ?

Et je lui ai dit : Laurent, non, à condition que, un, tu sois complètement transparent et éthique sur ce sujet avec ton audience et que deux, tu en fasses une force.

Comment tu fais ça ?

Je lui dis : c’est simple. Déjà tu ne te positionnes pas comme un expert, c’est important, tu vas te positionner comme un débutant.

Tu vas dire à ton audience : je ne suis pas un expert, je suis un débutant.

Et deux, tu vas en faire une force parce que tu vas leur dire : Moi, je n’ai pas l’expérience de quelqu’un qui a fait de la photo depuis 20 ou 30 ans. Mais par contre, mon avantage, c’est que je vais rencontrer les mêmes problèmes que vous au fur et à mesure. Et ce que je vais faire, c’est qu’à chaque fois que je vais les rencontrer, je vais essayer de trouver la solution et à chaque fois que je trouve une solution, je le partagerais avec vous.

Moi, ce que je vous propose chers amis qui commençaient à me suivre sur mon blog « Apprendre la photo », c’est que nous apprenions ensemble et pas à pas.

Je dis : tu fais ça et tu verras. Ton atout, c’est que tu vas être beaucoup plus proche de ton audience que quelqu’un qui s’y connait à fond en photo, qui est un méga expert, qui a 20 ou 30 ans d’expérience mais qui ne se rappelle absolument pas ce que c’est que d’être un débutant, qui ne se rappelle plus des galères qu’il a rencontré quand il a démarré et qui a sans doute oublié des choses qui lui paraissent aujourd’hui évidentes. Il a oublié à quel point ça peut être un problème pour les débutants.

En plus, quelqu’un qui a démarré il y a 20 ans ou 30 ans n’avait pas du tout le même matériel parce qu’entre temps, il y a eu la transition entre l’analogique vers le numérique…

C’est une vraie force de démarrer en tant que débutant.

Il a suivi mon conseil à la lettre, il a trouvé le slogan lui-même « ensemble et pas à pas » en se basant sur ça et qu’il a déposé. Vous ne pouvez pas l’utiliser, c’est dommage, c’est un excellent slogan.

Il a bâti son expertise au fur et à mesure tout en faisant ça, et aujourd’hui, il a le blog le plus visité en francophonie sur la photo, « Apprendre la photo ».

Tous les ans, il fait une conférence concernant la photo, il fait salle comble. Il a été démarché par Eyrolles pour écrire un bouquin, pour publier un livre chez eux…

C’est un expert reconnu et il a démarré en tant que complet débutant.

Donc, ce n’est pas grave que vous ne soyez pas légitime à condition que vous ne mentiez pas à votre audience par rapport à ça et vous pouvez même faire de cette non-légitimité une force. Mais bien sûr, il faut derrière avoir une démarche de progression et de partage de ce que vous faites au fur et à mesure.

Doit-on déjà avoir un blog pour se lancer dans la formation ?

Non. Le but, c’est que tu crées un blog au fur et à mesure que tu suis la formation.

Est-ce que quelqu’un peut me citer ou me donner une autre erreur que j’ai citée dans cette vidéo ?

On a déjà cité les légitimités, je ne suis pas bon en écriture, je suis nul en technique, on avait parlé du quatrième aussi.

Manque d’idée pour les articles.

La peur de ne pas avoir suffisamment d’idées pour écrire des articles, c’est une peur qui est aussi répandue. On se dit : Je suis passionné par le judo, mais est-ce que vraiment dans 5 ans, je me vois encore écrire des articles dessus ? Les articles et créer des vidéos.

Est-ce qu’il y en a parmi vous qui ont déjà été abonnés à un magazine pendant plus d’un an ? Et si oui, est-ce que vous avez remarqué que parfois, il y a des sujets qui reviennent ?

Ce n’est pas que ces magazines publient les mêmes articles, non. Ils publient des articles différents mais sur des sujets similaires.

Est-ce qu’il y a quelqu’un qui pense à un magazine en particulier par exemple ? Peut-être vous pouvez en parler.

Est-ce que ça vous est déjà arrivé ?

Le journal de Mickey.

Ce n’est pas forcément le meilleur exemple le journal de Mickey, mais je me rappelle il y a longtemps, genre il y a 10 ans, j’étais abonné au magazine L’Entreprise. Tous les ans, il y avait les mêmes sujets qui ressortaient tout le temps, du genre, comment diminuer ses taxes, comment informatiser sa boîte, ce genre de truc.

C’est ce qu’on appelle les marronniers en journalisme.

Déjà, il faut bien comprendre que vous n’avez pas besoin de réinventer la roue tout le temps, vous pouvez aussi recycler le contenu pour des tas de raisons.

Par exemple, la deuxième année ou la troisième année, vous pouvez regarder ce que vous avez publié la première année et prendre les mêmes sujets, en faire des articles différents pour plein de raisons.

Déjà parce que vous avez développé votre audience entre temps, donc, il y a plein de gens qui n’ont pas vu les premiers articles, les premières vidéos…, qui vont être intéressés par le fait que vous traitiez à nouveau ces sujets.

Vous avez les gens qui ont vu ces articles d’il y a un an ou deux et qui ne s’en rappellent plus ou qui ont besoin de rafraichissement. On dit bien qu’une des clés de l’éducation, c’est la répétition. C’est pour ça que je répète beaucoup de choses.

À qui c’est déjà arrivé d’apprendre un truc et de se dire que c’est super intéressant et puis après une bonne nuit de sommeil, tout ce que vous vous rappelez, c’est que oui, vous avez appris un truc intéressant, mais qu’est-ce que c’était déjà ?

On oublie, c’est normal.

Vous avez aussi peut-être évolué dans votre approche du sujet. Donc, c’est intéressant pour vous de revenir sur ce sujet de temps en temps.

Ensuite, vous avez la possibilité de transformer votre contenu en un autre type de contenu.

Par exemple, si vous avez écrit des articles, vous pouvez aussi en faire des vidéos. Et ces vidéos, vous pouvez en faire des podcasts audio.

Si vous avez fait un podcast audio, vous pouvez en faire une vidéo et un article.

Si vous avez fait une vidéo, vous pouvez en faire un podcast et un article.

Vous avez ces trois types de format et vous avez toujours des gens qui vont préférer la vidéo, d’autres qui vont préférer les textes, d’autres qui vont préférer l’audio.

Vous avez toujours des gens l’un plutôt que l’autre, d’autres qui vont préférer certains formats à certains moments. Il faut aussi donner à voter audience l’opportunité de « consommer » votre contenu de différentes manières. Vous pouvez même en faire des infographies.

Il y a toutes ces possibilités.

Du coup, toutes ces possibilités de recyclage non seulement des sujets mais aussi du contenu, du format, fait que vous n’avez pas besoin d’être aussi créatif que ce que vous pensez.

Ensuite, au bout d’un moment, vous pouvez embaucher des rédacteurs, des gens qui vont vous aider à avoir des idées.

Ce qui est génial quand vous avez une audience, c’est que vous avez le joker quand vous dites : j’ai envie d’écrire un article, mais je n’ai pas d’idée de sujet.

D’après vous, qu’est-ce que c’est que ce joker ?

Qu’est-ce que vous pouvez faire quand vous voulez créer du contenu et que vous n’avez pas d’idée de quoi vous voulez parler et que vous avez une audience ?

Vous demandez à votre audience, bien sûr. Ils vont adorer ça.

De temps en temps, vous dites à votre audience : de quoi vous voulez que je vous parle ? J’ai envie de vous faire une vidéo, donnez-moi des idées de sujet.

Ils vont adorer ça et vous, ça vous donne plein d’idées de sujet.

On va le faire en live parce que c’est intéressant.

De quoi vous aimeriez que je vous fasse une vidéo dans les jours, les semaines qui viennent ? Donnez-moi les idées de sujet.

– Comment survivre à la traversée du désert ?

C’est un très bon sujet.

– L’inégalité scolaire en fonction des classes sociales.

On va la mettre dans la boite à idée. Celle-là me semble pas mal.

– Lutter contre la procrastination.

Ok.

– Comment publier des bouquins ?

All right.

– Comment prendre conscience, mais prendre conscience de quoi ?

Ok.

– Offre multilingue.

D’accord.

– Comment devenir entrepreneur ?

– Pas de CDI égal pas de vie

– Comment trouver des sous pour te payer ?

C’est un vaste sujet.

– Une vidéo sur les statuts des groupes, comment se déclarer, comment créer son entreprise ?

Déjà là, en quelques secondes, j’ai bien une bonne dizaine de sujets que je peux traiter en vidéo.

– Comment dépasser ses pensées limitantes ?

– Comment commercialiser ses produits sur le continent africain ?

– La confiance en soi, entreprenons.

– Comment aborder la concurrence des autres blogs ?

– L’intérêt de travailler dehors.

Là déjà, j’en ai 20 sujets différents qui me sont venus en même pas 2 minutes. Vous voyez à quel point c’est impressionnant.

Je peux en faire des articles, des vidéos, des podcasts, des infographies. Je peux même en faire des bouquins. Ce n’est pas les idées qui manquent.

Souvent les gens se disent : je ne vais jamais avoir d’idée, alors que c’est exactement le problème inverse.

À partir du moment où vous avez un blog, une chaîne Youtube qui fonctionne, ce n’est pas d’idée que vous allez manquer, c’est de temps pour les mettre en place.

– Avoir de l’autodiscipline.

Est-ce que quelqu’un peut me citer une autre erreur dont j’ai parlé dans cette vidéo de l’atelier Blogueur Pro ?

Rester dans son coin.

Oui.

On a déjà parlé de tout en fait parce qu’on a parlé de : j’ai peur de ne pas être crédible, j’ai peur de ne pas pouvoir créer de contenu régulièrement, j’ai peur de rester bloqué par manque d’idée, de me laisser impressionné par la technique, de croire qu’on n’a pas le temps.

Il n’en reste qu’un, on a déjà tout traité.

C’est de croire qu’il faut de l’argent pour démarrer un blog.

Ça dépend, ça peut être plus ou moins répandu.

Moi, j’ai créé mon premier blog en 2007 à côté de mon entreprise et ça m’a couté exactement 30 euros à l’époque pour un hébergement d’un an.

Le blog en tant que tel, ça ne coûte rien. Je vous recommande d’investir quelques dizaines d’euros quand même, 30, 40 euros pour un hébergement pro par exemple chez OVH ou chez Infomaniak plutôt que de prendre un hébergement gratuit parce qu’au moins, vous allez être dans un environnement qui est à vous que vous allez pouvoir maitriser.

Et ça vaut l’investissement. 30-40 euros, ce n’est pas non plus un investissement cher, c’est même très raisonnable. Ça va vous motiver à vous lancer dans votre blog, à vraiment y aller.

Vous pouvez réussir avec juste l’investissement, au début bien sûr. Puis après, il vous faudra peut-être un autorépondeur.

Évidemment, si vous investissez dans une formation, c’est incertain. Mais là, on parle quand même de potentiellement créer un business.

Imaginez il y a 25 ans de pouvoir envisager de créer un business qui peut potentiellement vous permettre d’avoir des clients dans plus de 100 pays différents, qui vous permet de diffuser dans des dizaines de pays à partir de chez vous.

On va faire un petit jeu.

Qui ici pense être le plus loin de Paris ?

Si vous pensez entre le plus loin de Paris, donnez-moi la ville et le pays dans laquelle vous êtes là à l’instant T, de où vous êtes en train de regarder ce live.

Si par exemple, vous êtes à Genève, vous me dites Genève Suisse dans les commentaires.

C’est juste pour vous montrer à quel point ça vous permet aujourd’hui avec la même quantité d’effort qu’il vous fallait il y a 20-30 ans pour avoir un business local, vous pouvez avoir une vraie multinational de chez vous.

Il y a 25 ans, pour créer tout ça, il aurait fallu un budget énorme.

Aujourd’hui, vous pouvez créer potentiellement un business qui touche des clients dans des centaines des pays de chez vous à temps partiel pour un coût absolument ridicule.

Nous vivons une époque incroyable. On n’a jamais eu autant d’opportunités en tant qu’entrepreneur qu’aujourd’hui.

Internet a apporté le même effet de levier énorme aux entrepreneurs que ce que la radio et le disque ont apporté aux chanteurs, aux musiciens.

Imaginez Mickael Jackson au XIXe siècle avant le disque, avant la radio, avant la télévision. Devant combien de personnes il aurait dû chanter pour qu’un million de personnes l’aient entendu chanter ?

Pour que le Mickael Jackson du XIXe siècle puisse se faire entendre devant un million de personnes, il n’avait pas le choix, il devait chanter devant un million de personnes.

Il y avait une limite technique, tandis qu’à partir de moment où la radio et le disque ont été inventés, un artiste n’avait plus besoin que d’être bon une fois 5 minutes devant un micro pour que potentiellement des milliards de personnes puissent l’entendre sans que ça demande d’effort supplémentaire à l’artiste en lui-même.

Voyez l’effet de levier incroyable que ça a donné.

Vous ne pouvez pas imaginer de grande star mondiale comme Mickael Jackson sans cet effet de levier de la radio, du disque, puis après la télévision.

Internet donne le même effet de levier absolument extraordinaire aux entrepreneurs, c’est-à-dire que pour la même quantité d’effort qu’il fallait avant pour toucher des gens localement, vous avez cet effet de levier qui vous permet de toucher des gens dans le monde entier.

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