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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.
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Transcription texte (littérale) de la vidéo « Pourquoi le système éducatif est OBSOLÈTE et comment HACKER votre éducation (Facebook Live, 137/365) » :
Il y a 2 jours, j’ai fait un Facebook live autour de mon livre « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études », et ça m’a permis de résumer la critique que je fais du système éducatif : pourquoi il est de plus en plus obsolète ? Pourquoi il est de plus en plus en inadéquation avec le besoin du monde moderne ?
Tout simplement parce que c’est un système qui a l’inertie énorme qui met un temps infini à se reformer, alors que d’un autre côté, on a le monde qui avance de plus en plus vite.
J’ai aussi partagé les différentes manières de contourner par nous-mêmes les limites du système éducatif parce qu’il est vain d’attendre qu’il se reforme, et comment hacker son éducation à comment devenir plus intelligent, comment booster sa volonté, comment apprendre à apprendre.
On peut passer 20 ans de sa vie sur les bancs de l’école ou plus. On ne nous apprend jamais à apprendre. C’est complètement aberrant.
J’ai aussi parlé de comment avoir une entreprise qui est au service de votre vie, plutôt que votre vie au service de votre entreprise.
C’était vraiment très sympa, très convivial. Il y a eu pas mal de participants.
Ils ont été plusieurs centaines de connectés toujours en permanence et il y a eu plusieurs milliers de personnes qui ont regardé ça.
Donc, je me suis dit que je vais tester quelque chose. C’est de publier le Facebook live sur cette chaine Youtube parce que je pense qu’il y en a quand même pas mal parmi vous qui ne l’ont pas vu et que ça pourrait intéresser.
Le livre a trois grandes parties.
La première, c’est une critique de système éducatif : pourquoi il est de plus en plus obsolète et pourquoi c’est vain d’attendre qu’il se reforme parce que le monde va de plus en plus vite.
La deuxième partie, c’est comment hacker votre éducation, comment apprendre à apprendre, etc.
Et la troisième partie, c’est comment avoir une entreprise qui est au service de votre vie, plutôt que l’inverse.
On va commencer par la critique du système éducatif.
Le message global que je donne dans cette première partie du livre, c’est qu’on a un problème parce que d’un côté, on a un système qui a une inertie énorme qui met des années, voire des décennies, à accoucher de la moindre petite reforme. Et de l’autre côté, on a un monde qui va de plus en plus vite – et tout le monde peut le constater – avec un progrès technologique qui devient absolument incroyable.
On a d’un côté un système qui est extrêmement lent à réformer, et de l’autre, un monde qui change de plus en plus vite. Fatalement, on a deux choses qui divergent.
Ce qui veut dire que le monde a des besoins de plus en plus changeants et différents par rapport aux besoins précédents des générations précédentes. Alors que l’école, comme elle a du mal à se reformer, elle a de plus en plus de mal à former les jeunes aux besoins actuels du monde puisqu’elle-même a du mal à suivre ce qui se passe.
Du coup, ça pose un problème fondamental.
Pour illustrer l’accélération de la technologie, il faut se rappeler qu’il y a 20 ans, en 1996, la majorité des gens n’avait jamais entendu parler d’Internet. La plupart des gens n’avaient pas de téléphone portable non plus.
Aujourd’hui, on se demande comment on pourrait vivre sans ses deux technologies.
Il faut se rendre compte que dans 20 ans, ça va être exactement pareil.
Dans 20 ans, on utilisera tous les jours des applications, des objets technologiques qu’aujourd’hui, la plupart d’entre nous n’ont pas entendu parler, et dans 20, on dira : mais comment on faisait pour vivre sans ça ?
C’est dans ce monde-là qu’on vit aujourd’hui et ça pose un vrai problème à l’école.
Il n’y a pas de grosse différence entre la manière dont l’école fonctionnait en 1996 et la manière dont l’école fonctionne en 2016, 20 ans plus tard.
Mais ça pose problème quand on voit à quel point il y a énormément de métiers et de ponts de l’économie entière qui ont été complètement chamboulés par l’éruption des nouvelles technologies qui ont encore d’ailleurs du mal à être utilisé à l’école.
C’est la base du message.
Après, j’argumente en montrant différents domaines dans lesquelles l’école fait un très mauvais boulot.
Le plus gros échec de la société moderne, c’est le suivant parce qu’on entend tout le temps autour de nous, de oui, c’est super important de trouver un job qui nous passionne.
On connait tous le proverbe de Confucius qui disait : « Trouve un travail qui te passionne et tu ne travailleras jamais de ta vie ».
C’est beau, c’est génial, on l’entend parler partout sauf que quand on regarde concrètement autour de nous, il n’y a pas tant de personnes qui sont vraiment passionnées par leur travail.
Si vous faites une enquête autour de vous, poser la question à vos amis, à votre collègue, à votre famille s’ils sont passionnés par leur job et mesurer le pourcentage des gens qui vous disent « oui » avec des étoiles dans les yeux, je pense que ce sera un très faible pourcentage.
Il y a plein d’enquête qui a été faite là-dessus. Mais la plus sérieuse que j’ai trouvé, c’est l’enquête de Gallup qui a porté sur 230 000 employés dans 142 pays et qui a trouvé qu’en moyenne dans le monde, il y a seulement 13% des employés qui sont passionnées par leur job.
C’est encore plus aberrant quand on regarde le pourcentage de gens qui haïssent leur travail puisqu’il y a 24% d’employés qui haïssent leur travail dans le monde en moyenne. On parle d’un quart de la population mondiale.
Et en France, c’est encore pire puisqu’on a un des scores le plus mauvais du monde et le plus mauvais de l’Europe de l’Ouest puisque seulement 9% des employés sont passionnées par leur travail et 26% haïssent leur job.
Ça veut dire que l’immense majorité des gens fait un boulot qui ne les passionne pas, qui ne va pas les épanouir, qui ne va pas les faire se réaliser complètement en tant que personne. C’est d’une tristesse incommensurable quand on y pense.
Aujourd’hui, il y a plein de gens qui ont chaussé des pantoufles en ciment.
Elles sont dans un confort qui n’est pas génial ni extraordinaire, mais ce n’est pas si mal quand même. On aimerait bien dans l’idéal se réaliser autrement, faire autre chose, etc. Mais on a ces pantoufles en ciment qui sont confortables, mais qui sont super lourdes.
C’est super difficile de les sortir, de mettre ses chaussures de randonnée et d’avancer concrètement vers nos objectifs.
C’est aussi cela la réalité des systèmes éducatifs aujourd’hui.
Le système forme en masse des gens qui vont finir en grande majorité par faire des boulots qu’ils ne kiffent pas vraiment. C’est quelque chose dont on ne parle jamais.
Il y a plein de chose à dire sur la limite du système éducatif.
Je donne d’autres exemples.
Tout le monde s’accorde aujourd’hui à dire que c’est important de savoir parler une langue étrangère, notamment l’anglais.
La Commission Européenne a fait une enquête dans toute l’Europe pour connaitre le niveau de maitrise d’une langue étrangère. En France, il y a seulement 19%% des français qui déclarent pouvoir tenir une conversation dans une langue étrangère.
C’est le résultat du système éducatif aujourd’hui.
On voit encore l’inadéquation ahurissante entre le système éducatif qui est censé formé les jeunes à être adapté au monde moderne alors que sur une de compétence de base sur laquelle tout le monde s’accorde à dire que c’est super important, elle fait un mauvais boulot.
À titre de comparaison, en Pays-Bas, c’est 77% des gens qui savent parler dans une langue étrangère.
Une autre chose absolument incroyable, c’est qu’on peut passer 20 ans, 25 ans ou plus de sa vie sur les bancs de l’école et on ne nous apprend jamais à apprendre.
Ne trouvez-vous pas que c’est aberrant, qu’il y a quelque chose qui n’est pas logique, pas compréhensible et qui montre une faille énorme de ce système-là ?
Dans les commentaires, Gaston dit : parce que le système veut faire des soldats et non pas des entrepreneurs.
On voit toutes ces aberrations, il y en a plein d’autres.
Pareil, on ne nous apprend pas les finances personnelles. Du coup, il y a tout une industrie qui s’est battue sur votre ignorance de comment fonctionnent les finances.
On utilise de l’argent tous les jours et on ne nous apprend pas d’où ça vient, à quoi ça sert, comment c’est généré, comment l’investir, etc.
Ne trouvez-vous pas cela aberrant ?
On préfère vous enseigner des trucs qui ne vont vous servir à rien comme la trigonométrie, ou vous faire lire la princesse de Clèves. Pourquoi pas ? Mais ça serait bien d’avoir aussi des cours sur des trucs que vous utilisez tous les jours.
Quand on s’intéresse à la racine de tout ça, pourquoi il y a telle aberration dans le système éducatif moderne, on se rend compte que le système éducatif moderne a été inventé pour la très grande majorité de celui-ci à la fin du 19 e siècle.
On connait l’histoire de Jules Ferry. Je crois que c’est en 1886 ou 1888 que l’école a été rendu gratuit et obligatoire pour tous en France pour les enfants jusqu’à 12 ans.
Et quand on s’intéresse à la philosophie de tout ça, c’est clair, les objectifs à l’époque étaient : il fallait éduquer suffisamment la population pour en faire des bons employés, des bons ouvriers, avec juste ce qu’il fallait de connaissance pour en faire des bons productifs dans la nation.
Il fallait savoir lire et écrire parce qu’on arrivait à une époque où ça devenait un grand handicap de ne pas savoir lire et écrire.
Par contre, on ne voulait surtout pas des gens qui sont trop autonome, trop créatif, trop disruptif parce qu’où va aller la société si on commence à enseigner aux peuples à avoir trop d’autonomie, trop de créativité, etc.
A cette époque aussi, les révolutions, ça a été un problème réel.
Aujourd’hui, ça peut nous paraitre comme quelque chose de lointain qui appartient à un autre siècle. Mais en France, à l’époque, c’était un problème réel les révolutionnaires, les gens qui voulaient changer le système et tout ça.
En 1882, la commune de Paris où il y a eu une révolution à Paris au communiste, c’était 12 ans avant. Il faut quand même se rendre compte, c’est aberrant quand on y pense.
Donc, on ne voulait pas de gens trop autonome, on voulait de gens qui obéissent à l’autorité. C’est la manière dont l’école a été organisée dès le début.
Encore aujourd’hui, elle est largement organisée comme ça, quasiment copié sur une usine.
Il y a énormément des points communs entre la manière dont l’école est organisée et une usine parce que les élèves sont alignés en rang, ils écoutent une autorité suprême qui est encore aujourd’hui sur une estrade pour bien montrer son autorité.
Il n’y a pas si longtemps, il y avait les uniformes. Ça existe encore dans pas mal de pays comme le Québec. Ils en ont aussi en Belgique, en Grande-Bretagne.
Il y a une sonnerie qui marque le début et la fin des cours. C’est assez impressionnant tous ces parallèles avec le travail en usine.
C’est très intéressant.
J’ai fait énormément de recherche. Tous ceux qui ont lu le bouquin le savent. Il y a plus de 400 références scientifiques.
Ce qui est rigolo, c’est que déjà au XIXe siècle, il y a des gens qui avaient essayé de mettre en place des systèmes alternatifs. Il y a un système qui avait été mis en place au début du XIXe siècle en France qui encourageait plus l’autonomie et la créativité.
Ce système s’appelait l’école communale.
Bien sûr, il y avait un maître qui enseignait à l’époque aux enfants. Il faut un professeur à un moment. Mais il y avait une grosse différence.
Il y avait l’accent qui était mis sur l’enseignement de l’autonomie, de la responsabilisation dans ces écoles-là.
Le fonctionnement est différent.
Le but du maitre n’était pas tant de transmettre le savoir en tant que telle que d’identifier très rapidement les forces de chacun et de confier à chacun des responsabilités qui permettait aux gens d’utiliser leurs forces tout en animant la classe.
Typiquement, dans chaque matière, le prof essaie de repérer les meilleurs éléments et il allait donner comme tâche à ses meilleurs éléments de transmettre leurs savoirs aux autres élèves de la classe, de s’assurer que tout le monde suivent dans cette matière.
On donnait une responsabilité aux élèves de co-animer la classe avec le prof.
Et même pour les gens qui n’avaient pas de talent particulier dans les matières, on leur trouvait des trucs à faire.
C’était vraiment quelque chose de très différent du système de fonctionnement actuel. Mais ça faisait grincer énormément de dents.
On voit aussi la logique sous-jacente qui a présidé à la création du système éducatif moderne.
Il y a une critique du système communal de la part de l’église : « Habituer les enfants au commandement, leur déléguer l’autorité magistral, les rendre juges de leur camarade, n’est-ce pas là prendre le contrepied de l’ancienne éducation ? N’est-ce pas là transformer chaque établissement scolaire en république ? »
On a cette idée qu’il ne faut surtout pas enseigner l’autonomie et la responsabilisation aux gens. Ça va foutre en l’air toute la société.
Peut-être que c’était vrai à la fin du XIXe siècle. Ça peut se comprendre que les politiques avaient peur d’une révolution. Puis 40 ans plus tard ou 30 ans, il y a eu la révolution en Russie. Ils avaient peur que ça se termine dans le sang.
Ça s’est terminé en bain de sang, la commune de Paris. Ils avaient peur que ça se reproduise. On peut les comprendre. Mais aujourd’hui, c’est une aberration de penser comme ça.
Les écoles communales, c’est un projet qui n’a pas duré. Il y avait 1500 écoles communales en France en 1820. Et en 1824, les catholiques et les royalistes ont créé le ministère de l’instruction publique dont, entre autre, le grand objectif était d’éradiquer les écoles communales. Ils leur ont coupé les subventions, et il y a les 3/4 qui ont disparu en quelques mois.
Ensuite, c’est la méthode mutuelle qui a remplacé la méthode simultanée, caractérisée par le silence et l’obéissance au maître.
Aujourd’hui, est-ce que les responsables éducatifs vont consciemment se dire : il faut former des bons ouvriers et des bons employés et pas des gens qui soient trop disruptif ?
Honnêtement, je ne suis pas sûr. Je ne pense pas qu’ils aient ça dans leur tête aujourd’hui.
Je pense qu’aujourd’hui, le problème, c’est qu’on a l’héritage de cette philosophie sous-jacente et de la structure et toute l’organisation de ce système scolaire de l’époque. Donc, on a le poids des traditions, le poids de l’inertie, le poids des structures, le poids de l’inconscient collectif.
Il y a des tas de choses comme cela.
À Boston, c’est une des rares villes aux États-Unis où le centre ville n’est pas super bien organisé parce que quand vous allez dans une ville américaine, ils n’ont pas les rues qui partent dans tous les sens comme chez nous. Non, ils ont des rues qui sont en quadrillage. C’est rectangulaire avec des intersections droites.
C’est comme ça tout le temps. C’est super organisé parce que les villes américaines ont été pensées dès l’origine.
Dès que les gens fondaient une ville, ils ont pensé tout de suite en s’organisant de manière logique.
Mais la ville de Boston pour les américains est frappante parce que les rues sont comme dans nos villes européennes, c’est-à-dire que c’est le bordel. Les rues partent n’importe comment. Il y en a en diagonal, à gauche, à droite. On ne sait pas pourquoi.
Pour les Américains, c’est étonnant. Ils racontent une histoire comme quoi c’était les chemins de vaches.
Les vaches qui marchaient créaient des sillons dans l’herbe. Les gens ont utilisé ces chemins-là pour marcher. Et après, on en a fait des rues. C’est une légende urbaine, mais c’est ça qui est intéressant.
Nos villes Européennes et la ville de boston ont des rues qui ne sont pas bien tracées parce que c’est le poids des habitudes.
À l’époque, il n’y avait pas d’urbanisme bien organisé. C’était le bordel.
On a des gens qui ont pris des décisions il y a des siècles qui influencent encore aujourd’hui notre vie quotidienne de tous les jours.
La manière dont vous vous déplacez dans Paris est en partie liée aux décisions qui ont été prises par ces gens qui sont morts depuis des siècles, et ce sont souvent des décisions qui n’étaient pas très réfléchies. C’est la même chose avec le système éducatif aujourd’hui.
On a cette sorte de poids des traditions, de la culture, et cette inertie parce que le système est très difficile à reformer, qui fait qu’on se retrouve avec des trucs pensés pour un autre siècle alors qu’on est aujourd’hui dans un siècle où c’est le contraire.
C’est le gros paradoxe du système scolaire.
Toutes ces compétences qui faisaient peur aux hommes politiques de la fin du XIXe siècle sont les compétences qui vont être celles qui vont permettre de réussir au XXIe siècle parce qu’on ne peut prédire ni garantir à personne aujourd’hui que son métier va encore exister dans 20 ans. Et même si votre métier existe encore dans 20 ans, il sera sans doute profondément chamboulé par l’éruption de nouvelles technologies.
Il y a 20 ans, la plupart des gens n’avaient pas d’internet, ni de téléphone portable.
Dans 20 ans, on aura tous des robots, des voitures autonomes et des tas de trucs qui vont complètement chambouler notre vie.
Ça veut dire que le rôle de l’école aujourd’hui, ce n’est plus de nous enseigner un savoir cristallisé, qui est censé être suffisant pour qu’on se débrouille toute notre vie.
Aujourd’hui, ce que l’école devrait nous enseigner, c’est la créativité, la capacité d’apprendre par soi-même, la motivation d’apprendre par soi-même et la méthodologie pour apprendre par soi-même parce que si on ne continue pas d’apprendre après ses études au XIXe siècle, au bout d’un moment, on va se faire complètement larguer.
Quelqu’un qui est sortie de ses études en 1996 et qui a arrêté d’apprendre depuis, on voyait est largué aujourd’hui complètement par l’éruption des nouvelles technologies.
Ensuite, il y a la capacité entrepreneuriale aussi, la capacité à faire des erreurs mais de manière voulue pour pouvoir apprendre justement de manière créative et progresser dans les choses, la capacité à réussir en dehors du système, à non plus subir le changement mais le suivre ou l’accompagner, voire même le provoquer.
Ce sont les compétences clés du XIXe siècle.
Quand on regarde concrètement le bilan de l’école aujourd’hui pour enseigner ces compétences, elle fait un très mauvais job.
C’est mon point de vue sur le système éducatif.
C’est un résumé de ce que je raconte dans la première partie du livre.
Vos questions sont les suivantes.
– Les leaders de demain sont sur les bancs de l’école aujourd’hui. Ils s’intéressent aussi à des choses. Ils ne se laissent pas diriger, ils ont leurs propres opinions.
– David dit : Je suis un rebelle intelligent qui est fier d’avoir raté mes études, c’est presque juste mais…
Pourquoi c’est presque ? Dis-moi sur quel point tu n’es pas d’accord ?
– Inertie, c’est un mot trop gros, c’est en train de bouger.
– L’école du numérique est en marche. Ce n’est plus la seule source de savoir et d’expérience. Encore une fois, nous sommes déjà augmentés avec les smartphones.
Quand on regarde concrètement comment ça se passe, on demande encore aux étudiants, aux écoliers d’apprendre des tas de choses par cœur qu’ils vont oublier au bout de quelques jours, quelques semaines ou quelques mois alors qu’ils peuvent avoir la réponse en quelques secondes à leurs smartphones.
Quel est la logique derrière ça ? Est-ce que ça sert encore à quelque chose d’apprendre par cœur aujourd’hui ?
Je suis d’accord, il faut quand même apprendre certains trucs par cœur. Il faut apprendre à l’école à lire écrire et compter, c’est sûr. Sans ça, on ne peut rien faire. Mais il y a plein de choses qui posent question.
– Renaud pose une excellente question : Comment tu vois le monde éducatif dans 20 ans ?
C’est une bonne question et je pense que ça va demander une longue réponse.
Pour rebondir sur ce que quelqu’un disait : « oui, s’il n’y a pas autant d’inertie, ça bouge quand même ».
Je suis d’accord. Il y a de plus en plus des gens qui ont conscience du problème et qui essayent de faire changer les choses. Mais le problème, c’est que souvent ces gens-là essayent de faire changer le système et ils se font broyer.
Je parle en connaissance de cause puisque j’ai acheté un bouquin qui m’a l’air très complémentaire au mien. J’ai commencé à le lire, mais je n’ai pas encore fini. Je vous ferai une chronique vidéo sur la chaîne Youtube.
C’est « La loi naturelle de l’enfant » de Céline Alvarez.
Elle a fait une expérience pendant 3 ans dans une école maternelle à Gennevilliers.
C’était une expérience qui était très concluante. Mais à la fin, on lui a dit : « Écoutez, vous êtes gentille, mais si vous pouvez aller voir ailleurs, ça nous arrangerait pas mal ».
C’est ça le problème.
Il y a des tas des gens qui ont conscience du problème et qui essayent de faire changer les choses, mais il y a des tas des gens qui n’aiment pas dans le système éducatif malheureusement qu’il y a des gens qui dépassent trop la norme, qui veulent chambouler les choses.
Il y a une résistance au changement comme dans toutes les organisations.
Puis, c’est un truc qui est tellement énorme, un peu sclérosé et qui a du mal à accepter les innovations, que tout est beaucoup plus lent que dans le monde moderne.
Il y a plein des gens qui essayent de faire bouger les choses, il y a quand même des initiatives qui sont pris. Mais à côté de ça, vous avez le monde qui accélère de plus en plus vite.
Et le gros moteur des changements aujourd’hui dans le monde, ce sont les startups.
Ce sont les startups qui bouleversent le monde à une vitesse absolument ahurissante.
Il y a des tas d’entreprises aujourd’hui qui sont énormes et qui n’existaient même pas il y a 10 ans, comme Airbnb, Uber, Facebook. C’est quand même fou quand on y pense.
Je suis en train de faire une émission en direct de chez moi et qui est diffusé dans le monde entier. Il y a des gens de Québec qui nous regarde, des gens de Belgique. Je pense qu’il y a aussi des gens de Dom Tom. Souvent il y a des gens de la réunion ou de Guadeloupe qui regarde. C’est hallucinant.
Il y a 20 ans, faire un truc pareil aurait coûté des millions d’euros. Et même il y a 10 ans, ça n’existait même pas. Il y a 12 ans que Facebook a été créé. Est-ce que vous vous rendez compte de cette révolution ?
Il y a ce bouleversement extraordinaire.
Ce qui va se passer, c’est que de plus en plus de startups s’intéressent à l’éducation et essayent de changer les choses. Je pense que la disruption ne va pas venir du système en tant que telle, elle va venir de l’extérieur du système. Elle est déjà en train de venir.
Il y a de plus en plus de startups, et j’en cite pas mal dans mon bouquin.
Dans le chapitre 5, j’en cite beaucoup de ce qu’on appelle les MOC, les cours massivement en ligne. Ce n’est que le début.
On est comme au 96. Imaginez ce que ça va être dans 20 ans.
On va avoir des applications de plus en plus performantes qui vont utiliser des méthodes de plus en plus scientifiquement prouvées, alors que l’école met des décennies à utiliser les découvertes des neurosciences.
Au tout début du bouquin, je cite un article qui a été publié en 1986 et qui était signé par 50 scientifiques Américains.
Les scientifiques disaient dans l’article en substance : « Cela fait des décennies que la répétition espacée a été prouvée comme étant la méthode la plus efficace d’apprentissage, ce n’est toujours pas utilisé à l’école aujourd’hui. On ne sait pas pourquoi, on ne comprend pas. »
Aujourd’hui, 30 ans plus tard, la répétition espacée n’est toujours pas utilisée à l’école. C’est aberrant.
Il y a 30 ans, c’était déjà aberrant et ça l’est encore plus aujourd’hui.
Par contre, on a des tas de startups qui n’en ont rien à foutre des traditions, du pourquoi, du comment le système était mis en place. Elles voient un truc qui marche, elles le mettent en pratique.
Aujourd’hui par exemple, ça me permet d’avoir des conversations en portugais.
Je me suis mis à apprendre le portugais en décembre 2015 en sachant que je ne vis pas dans un pays en langue portugaise, que je n’ai pas pris de cours particuliers au collectif, et que je ne voulais y passer que quelques minutes par jour.
Par contre, par transparence, je dis que ma copine est brésilienne. C’est vrai que ça aide, mais ça n’a pas été ma prof.
Pour tous ceux qui ont déjà eu un conjoint qui ne parlaient pas votre langue natale, c’est sympa qu’ils apprennent votre langue, mais ce n’est pas vous qui allez être son prof parce qu’au bout d’un moment, vous allez vous tirer une balle.
Donc, ce n’était pas ma prof. J’ai pu parler en portugais avec elle, mais sans plus.
C’est moi qui me suis enseigné moi-même le portugais en utilisant deux applications dont je parle dans « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » : Duolingo et Mosalingua.
Ce sont des applications qui sont tellement plus efficaces que les cours qu’on a à l’école. 8 mois après avoir démarré le portugais, je l’ai parlé devant 1600 personnes sur scène.
Je n’ai pas fait toute ma présentation au portugais, j’ai fait juste le début et le reste était en anglais puisque je n’ai pas encore le niveau pour être bilingue.
Après, j’étais interviewé pendant 10 minutes par un youtubeur brésilien en portugais.
Et aujourd’hui, je peux avoir des conversations longues quoique simples dans cette langue. Je ne pense pas que j’aurais pu avoir la même chose en suivant 11 mois de cours de portugais à l’école.
Mosalingua utilise la répétition espacée qui a été prouvée comme étant plus efficace.
Le but n’est pas de stigmatiser l’erreur, c’est de se dire : l’erreur fait partie de l’apprentissage.
Aujourd’hui, quand je parle portugais, c’est imparfait. Je fais des fautes de conjugaison, de grammaire, on s’en fout. De manière générale, j’arrive à me faire comprendre et avoir des bonnes conversations.
Voici comment ça marche Mosalingua.
On a ce qu’on appelle un flash card. J’ouvre l’application j’ai des cartes à réviser.
Je dois me rappeler comment on dit « le coffre » en portugais ?
J’ai oublié, je ne sais plus.
Là, je dois me rappeler du mot « court », c’est « curto ».
Quand on est en cours en général dans une école, le problème, c’est que le prof parle avec un énorme accent. C’est dommage d’apprendre au début une langue avec un accent.
Ce qui est bien avec ce genre de truc, c’est que vous avez le bon accent dès le début. Là, j’ai un accent brésilien.
Je retourne la carte. Je m’en suis rappelé.
J’ai 4 boutons « parfait, bien, difficile, et revoir ». Je m’en suis rappelé parfaitement. Je vais cliquer sur « parfait ».
Là, c’est « la cafetière », je le confonds toujours avec la cafeteria. Je pense que c’est « a cafeteiras ».
Je me rappelle aussi parfaitement, « la boisson offerte », « a bebida gratis ».
Ce qui est génial avec ce logiciel, c’est qu’en indiquant si on s’en rappelle parfaitement, bien, difficilement ou pas du tout, il va calculer quand il doit nous remontrer la carte pour que ça soit la manière la plus efficace d’apprendre.
Quel est le moment le plus efficace pour se rappeler, pour réviser quelque chose ?
C’est pile au moment où vous êtes en train de l’oublier.
Et le logiciel va calculer exactement ce moment-là.
Donc, si je lui dis que je me rappelle parfaitement ma carte, il va peut-être me la montrer dans un mois.
Si je lui dis que je me rappelle bien, il va me la remontrer dans une semaine.
Si je lui dis que c’est difficile, il va me la montrer demain.
Si je lui dis que je n’arrive pas du tout, il me la remontre aujourd’hui.
Il y a doubles effets qui se coulent avec ça.
Le premier, c’est qu’il y a une sélection naturelle immédiate qui se met en place. Tout ce dont vous n’avez aucun mal à vous rappeler, vous allez le voir de moins en moins. Et tout ce que vous avez du mal à vous rappeler, vous allez le voir encore, encore et encore jusqu’à ce que ça soit rentré dans votre esprit. C’est brutalement efficace.
C’est la méthode qui est scientifiquement prouvée pour stocker le mieux les informations dans votre mémoire à long terme. On ne parle pas de bachoter, on parle vraiment de faire entrer des trucs dans votre mémoire à long terme.
C’est ça le deuxième effet qui se coule. C’est qu’il le montre pile poil au moment où c’est le plus avantageux en termes d’apprentissage.
Le nom de l’application, c’est Mosalingua.
C’est le genre de technologie toute simple et tellement plus efficace, mais qui n’est pas utilisé à l’école.
Et Duolingo, c’est une application qui a été split testé, c’est-à-dire scientifiquement testé.
Ils ont 15 millions d’utilisateurs actifs sur Duolingo et ils ont tous testé des tas d’approches différents pour essayer de trouver ce qui allait faire en sorte que les gens soient motivés à aller jusqu’au bout du cursus avec le maximum de résultat.
Un test scientifique fait sur 15 millions de personnes, est-ce que l’école peut lutter contre ça ?
Je pense que le futur de l’éducation, ça va passer en grande partie. Il y a de plus en plus de gens qui vont utiliser ce genre d’applications qui vont en plus devenir de plus en plus sophistiqués.
Il y en a des pleins d’autres, il y a des tas d’exemples dans « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études ».
L’école va être obligée de se reformer à un moment parce qu’il va se faire complètement disrupter la tronche par ce genre de truc.
Je pense que ça va se faire dans la douleur. On le voit, il y a de plus en plus d’initiative.
Vous connaissez l’initiative de l’école 42 de Xavier Niel qui ne délivre pas de diplôme. Il n’y a pas de diplôme à la fin de l’école 42. On s’en fout du diplôme dans l’esprit de Xavier Niel.
Il y a l’initiative unschooling.
Voilà comment je vois le futur de l’éducation.
La référence dans le livre, c’est UnCollege. C’est une startup qui propose de faire un Cursus alternatif. C’est à un coût de 16 000 dollars pour une année. C’est le coût d’une école de commerce.
C’est même plus cher que ça aux Etats-Unis. En général, c’est plutôt du 20 à 30 000, 40 000. Ça peut monter haut.
16 000, c’est quand même cher, mais c’est censé remplacer une école de commerce. Vous allez voir que c’est très utile.
Pour 16 000 dollars pendant un an :
– Vous avez un voyage de 3 mois dans un pays où vous n’avez jamais été, dont vous ne parlez pas la langue, que ce soit travailler dans une ferme bio en Espagne, enseigner l’anglais à des enfants au Népal, apprendre le karaté au Japon, ou tout autre projet intéressant.
– Vous passez 10 semaines dans une maison à San Francisco pour faire connaissance avec les autres participants et suivre plusieurs challenges conçus pour leur faire développer les compétences nécessaires pour un auto apprentissage tout au long de leurs vies.
– Vous faites un stage de 3 mois en entreprise en utilisant les connexions que UnCollege a avec la Silicon Valley pour trouver une entreprise qui cherche de jeunes dynamiques.
– Et enfin, vous avez un grand challenge.
Vous allez créer un véritable projet pour lequel quelqu’un vous paiera, que ce soit une application pour smartphone, une exposition artistique, ou toute autre chose. C’est l’accomplissement de ce projet qui est plus impressionnant que d’obtenir un diplôme.
C’est ce genre de truc, à mon avis, qui est l’avenir de l’éducation.
On va mixer l’enseignement, mais surtout encourager les gens à se lancer dans les projets concrets, à sortir de leur zone de confort, à briser les pantoufles en ciment.
Aller 3 mois dans un pays dont vous ne connaissez pas la langue, faire un truc passionnant, aller faire un projet pour lesquels vous allez être rémunérés, ce sont des trucs plus challengeants et excitants que le programme scolaire, et qui enseignent tellement l’autonomie, la créativité, les compétences entrepreneuriales dont on a besoin en XXIe siècle.
Se lancer dans un projet comme cela peut vraiment changer une vie.
J’ai arrêté l’école à 18 ans pour créer ma première entreprise à 19. C’était une super aventure.
Mais une anecdote qui s’est passée de ma dernière année d’école quand j’avais 18 ans, c’est que je me suis fait convoquer par le directeur du lycée.
Il m’avait dit que je suis tellement démotivé que tu démotives les profs. Je suis tellement affalé sur mon bureau qu’il y a des profs qui n’ont plus envie d’aller en cours quand je suis en classe.
J’étais arrivé à un niveau incroyable exceptionnel où j’étais tellement démotivé que j’étais un méta démotivateur. J’aspirais l’énergie des autres. J’étais une sorte de trou noir d’énergie.
A l’époque en cours, si je me mets à la place du prof, c’était vraiment casse-pied de voir quelqu’un qui lutte pour ne pas s’endormir. C’est comme ça que j’étais.
Et ce qui est incroyable, c’est que quelque mois plus tard, je suis dans mon projet de création d’entreprise. Et là, je suis super ultra motivé. J’ai le feu sacré, je suis inarrêtable. Je vois une montagne en face de moi, je fonce dedans, je fais un trou dedans. C’est comme ça que je suis.
C’est fou parce que je suis la même personne. Entre le Olivier affalé sur son bureau et le Olivier inarrêtable qui fait des trous dans une montagne, il ne s’est passé que quelques mois.
Ce qui a fait la différence, c’est que je me suis lancé dans un projet qui à la fois me passionnait et me challengeait, qui me faisait sortir de ma zone de confort et que je voulais absolument réussir. Ce qui fait que je n’avais pas le choix, je devais tout donner pour réussir.
Ça m’a complètement transformé. Ça m’a révélé à moi-même.
Ça m’a permis de me rendre compte de mon potentiel, de ce que je suis capable de faire quand je me lance dans un projet qui me tient à cœur, que j’ai envie de réaliser, qui me challenge.
C’est aussi le message que j’essaie de faire passer à travers mon livre. C’est que quel que soit le niveau d’énergie dans lequel vous êtes, même si vous êtes apathie ou désespéré, ça ne présage en rien de votre succès futur.
Tout ce que vous devez faire, c’est trouver un truc qui vous passionne et qui vous challenge, ne pas avoir peur et oser sortir des sentiers battus pour réaliser ce genre de chose.
Je ne dis pas qu’il faut faire cela en mode kamikaze, genre on met un bandana autour de la tête, le couteau entre les dents et on fonce dans le tas en criant bonzaï. Mais il faut prendre des risques mesurés.
Je n’ai pas arrêté l’école à 18 ans et créer ma boite à 19 ans sur un coup de tête. J’avais un élément qui me permettait de savoir à peu près que j’allais m’en sortir sans trop de casse.
À la base, je suis quelqu’un de très introverti et timide. Ça peut paraitre hallucinant pour ceux qui me connaissent un peu aujourd’hui ou ceux qui m’ont vu à l’évènement de Sylvain Carufel parce qu’aujourd’hui, je suis très à l’aise sur scène. Mais je peux vous assurer que j’étais un méga timide quand j’étais adolescent. Je n’osais pas parler aux femmes.
Je ne sais pas parler aux filles, et je me suis retrouvé notamment en première littéraire avec 28 filles sur 32 élèves. Donc, je n’étais pas très bien intégré.
Comme beaucoup d’adolescent timide comme moi, je me suis retrouvé à passer beaucoup de temps dans mon ordinateur parce que c’est quelque chose qui est fascinant, qui a une logique et plus facilement compréhensible que celle d’un être humain quand on n’est pas très sociable.
Du coup, j’ai développé des compétences sur des ordinateurs.
Je n’étais pas complètement asociale, j’avais des copains quand même.
Et en 1999, avec un de mes amis, on s’est rendu compte qu’on dépannait régulièrement de gens qui étaient sur des problèmes informatiques qui leur paraissent insurmontables alors que nous, on le résolvait d’une manière très simple.
On s’est dit : pourquoi on ne gagnerait pas de l’argent avec ça ?
On avait remarqué qu’il y avait une carence assez forte en termes de prestation informatique.
À l’époque, si vous voulez faire dépanner votre ordinateur, il fallait le ramener au magasin. Ça prenait des plombs. Vous pouvez vous retrouver sans ordinateur pendant une semaine ou 15 jours, c’était la croix et la bannière.
On s’est dit pourquoi on ne gagnerait pas de l’argent avec un service de dépannage à domicile, et on a décidé de tester notre idée.
On a passé une petite annonce dans un journal local, le Galibot à Lille. A l’époque, on a investi 60 francs et on a eu 5 000 francs de chiffre d’affaires en un mois.
Je peux vous dire que quand vous avez 18 ans et que vous gagnez 50 francs d’argent de poche par semaine, vous faites « waouh, c’est un truc de malade ».
Et quand j’ai vu ça, je me suis dit que c’est ce que je vais faire. Je veux créer ma boite dans le domaine du service informatique.
C’est ce test sur le terrain qui m’a donné la confiance nécessaire pour prendre cette décision courageuse de quitter l’école et de créer mon entreprise si jeune.
J’avais été sur le terrain et j’avais rencontré des clients. Je les avais dépannés. Ils étaient contents et m’avaient donné l’argent dans les mains. J’avais vu que concrètement, il y avait un intérêt pour mon idée.
Mon ami a décidé de continuer le cursus classique et il a dit qu’il va d’abord passer son diplôme. Je lui ai dit : « Moi, par contre, j’arrête. C’est décidé, je crée ma boite. ».
C’est ce que j’ai fait. J’ai bossé 1 an sur le projet et j’ai créé ma boite un an plus tard quand j’avais 19 ans, le 3 juillet 2000. C’était une aventure extraordinaire.
C’est ça aussi le message que je voulais partager avec vous.
Je ne vous dis pas d’être kamikaze et de tenter de trucs super risqués. Ce qu’il faut, et c’est la méthodologie que j’enseigne dans le livre, c’est de mettre en place une expérience saine et efficace qui vous permet de vous connecter au terrain et de savoir rapidement ou non si votre idée a un potentiel ou pas.
Si vous voyez qu’elle a un potentiel, non seulement ça va vous donner des ailes pour continuer. Mais en plus, elle va donner de l’argent.
Il y a une méthodologie qui était développée à partir de 2007, 2008, dans la Silicon Valley qui s’appelle le Lean startup.
Le lean startup, c’est qu’on arrête de créer parce que c’est souvent le problème des entrepreneurs et même des artistes de manière générale, des auteurs, des compositeurs, etc.
C’est quand ils s’enferment pendant un an dans leur chambre et ils essayent de créer le produit parfait, l’entreprise parfaite, le livre parfait, la chanson parfaite.
Ils bossent pendant des mois et des années dessus et quand ils le sortent, malheureusement ils se rendent compte que tout le monde s’en fout complètement parce qu’ils n’étaient pas connectés avec le terrain. Ils n’étaient pas connectés à ce que les gens voulaient.
C’est justement ce qu’on veut éviter comme erreur.
L’idée, c’est de créer la version la plus minimaliste possible de votre produit, de votre livre, de votre musique et de la connecter directement à la réalité du terrain.
Et ce qui est rigolo, c’est comme en 1999, j’ai fait du Lean startup sans le savoir. C’est un peu comme Monsieur Jourdain fait de la prose sans le savoir. Sauf qu’à l’époque, ça n’existait même pas le lean startup.
Le challenge que je vous donne, c’est : quelle que soit l’idée que vous avez aujourd’hui, qu’est-ce que vous pouvez faire comme expérience simple, concrète, efficace, pas chère qui ne vous demande pas beaucoup de temps pour tester votre idée ?
Vous allez me dire : « Olivier, je veux écrire un bouquin. Comment je peux tester mon idée concrètement avec le livre ? ».
On peut faire du Lean startup avec un livre, c’est tout à fait possible.
Jean-Philippe Troupeau du blog « Révolution personnelle » est un blogueur qui a écrit un livre et notamment un roman qui s’appelle « La femme sans peur ».
« La femme sans peur » s’est positionnée dans le top 100 des ventes sur le Kindle, voire même dans le top 10 pendant des mois. Je crois même pendant une année et plus. Il a écrit son roman au fur et à mesure, en le publiant par extrait sur son blog.
Il a écrit le tout début qu’il a publié sur son blog en disant : « C’est génial, je viens de penser à cette nouvelle idée de roman, voilà la première partie. Qu’est-ce que vous en pensez ? »
Et il a écrit comme ça la moitié de son livre au fur et à mesure, en le publiant sur son blog, en demandant leurs avis à la communauté. Ça a un double effet qui se coule.
- Ça vous empêche de procrastiner.
Il n’y a rien de tel pour vous empêcher de procrastiner que d’avoir tout un public qui attend désespérément que vous sortiez la suite du truc que vous êtes en train de créer, que vous leur avez promis, qui vous envoie plein de messages, des mails, des tweets, des Facebook pour vous dire : « ça fait une semaine que tu nous a promis la suite, tu en es où ? »
- Vous êtes en contact avec la réalité du terrain, avec votre communauté.
Il a demandé l’avis de la communauté, il a eu des feedbacks, il a pu améliorer son histoire au fur et à mesure.
Il y a aussi un troisième effet qui se coule : une fois que la moitié du livre a été écrit, il a dit : « Merci beaucoup. Maintenant, je vais me concentrer sur l’écriture de la deuxième moitié du livre. Je ne vais pas publier la deuxième moitié sur le blog, je vous dirai quand le livre est publié »
Est-ce que vous pensez que les gens qui ont suivi la phase d’écriture de la première moitié du bouquin vont être motivés à acheter le bouquin quand il va sortir ?
La réponse est oui. C’est aussi super efficace comme méthode pour avoir des gens qui achètent votre bouquin quand vous le sortez.
On n’a rien inventé avec ça, c’est juste une transposition d’un principe déjà ancien aux nouvelles technologies. Peut-être que ça va vous surprendre, mais sachez que la plupart des grands classiques français comme les Zola, Maupassant, etc., ont d’abord été écrits sous forme de feuilleton qui était publié dans les journaux.
Il y a énormément de livres aujourd’hui dont on parle à l’école parce que c’est devenu des classiques qui, à la base, ont été publiés petit à petit dans des journaux à l’époque. Ils étaient payés, il y avait les feedbacks.
Évidemment, il n’y a pas les commentaires et les like Facebook, mais les gens envoyaient les courriers et les auteurs avaient aussi des feedbacks.
Je donne l’exemple d’un auteur américain qui, dans les années 70, s’assurait qu’il n’écrive un livre qu’une fois qu’il l’avait vendu.
Il passait une petite annonce dans les journaux avec un bon de commande. Il disait : le livre a parlé de ça et vous pouvez le commander en renvoyant ce bon de commande.
Il n’écrivait le livre que s’il ne recevait suffisamment de bon de commande. S’il n’en recevait pas assez, il renvoyait les chèques et on n’en parlait plus. Et il passait à autre chose.
Si vous mettez ce genre de principe dans votre vie, ça peut tout changer. Vous allez devenir un expérimentateur de votre vie, un scientifique de votre vie, un artiste créatif mais avec une méthode qui fonctionne.
Pour ceux qui ont acheté le bouquin et qui n’ont pas encore commencé, je vous invite fortement à commencer à la page 15 et à lire les 3 principes incontournables pour tous les rebelles intelligents.
Voici la citation de Ralph Waldo Emerson que je donne au tout début de cette partie pour comprendre l’importance des principes : « Quant aux méthodes, il peut bien en avoir des millions et davantage, mais les principes sont peu nombreux. L’homme qui comprend les principes peut sélectionner avec succès ses propres méthodes. L’homme qui essaie la méthode en ignorant les principes est sûr de rencontrer des problèmes. »
Le principe de tester les choses de manière simple, c’est dans les trois principes :
- le bon scepticisme
- le fait que les méthodes miracles existent
- pourquoi le 20/80 peut complètement changer votre vie.
Pour ceux qui l’ont acheté, lisez au moins cette partie parce que j’ai vu qu’il y en a plusieurs qui l’avaient et qui n’ont pas encore commencé la lecture.
Démarrez par ça. Cela vous permet de juger si le livre est intéressant pour vous ou pas.
Je vais répondre à vos questions.
– Patricia disait : « J’ai acheté le livre, il est vraiment intéressant. Il donne une foule de détails très pragmatiques. Je ne l’ai pas encore fini, mais je suis en train de le dévorer. Il ne me manque que l’idée de business. »
Ça fait plaisir, Patricia.
– Shubam dit : « Est-ce qu’il va y avoir une version audio ? »
Ce n’est pas encore prévu aujourd’hui malheureusement, mais peut-être. Ça va demander un gros budget de faire une version de ça. Donc, seulement quand on aura vendu beaucoup d’exemplaires, sinon mon éditeur ne mettra pas le budget pour ça.
– Malou dit : « Merci Olivier, super ton livre, pas facile à tenir, alors un grand bravo. »
Cela me fait plaisir ton commentaire.
– Renaud dit : « Quel est ton prochain tournant professionnel ? »
Je n’ai pas encore décidé parce que j’ai passé 3 ans et demi à écrire le livre. Je vais me focaliser dans les prochains mois sur le fait de le promouvoir parce que c’est aussi une erreur que font beaucoup d’auteurs. Ils pensent qu’une fois que le livre a été écrit, ils ont fini leurs boulots, alors qu’ils en sont qu’à la moitié.
Un livre, c’est comme une entreprise. Quand vous l’avez créé, vous pouvez faire péter le champagne. Mais après, vous devez vous remettre au travail parce que c’est important de trouver des lecteurs ou des clients pour ce que vous avez créé. C’est ce que je compte faire là-dessus.
– Birox demande : « Y a-t-il une méthode pour trouver l’idée de son entreprise ? »
La réponse est oui. Et la bonne nouvelle, c’est que cette méthode se trouve dans mon livre. C’est dans :
Chapitre 11, page 284, trouvez rapidement l’idée de votre entreprise.
Chapitre 12, page 295, comment le rebelle intelligent crée une entreprise.
Chapitre 13, comment créer votre entreprise pour qu’elle dure, etc.
– Rita demande : « Pourquoi acheter 100 livres ? »
Tout simplement pour m’aider à accompagner le lancement pour promouvoir le livre.
– Gaston demande : « Vas-tu venir au live de Steven Morel ? »
Malheureusement, je ne pense pas.
– Emmanuel demande : « Quelle fréquence utilises-tu le dual n-back après les 19 jours ? »
C’est toi qui vois. Les scientifiques recommandent au moins 19 jours, mais ce n’est pas sûr. Tu n’es pas obligé de le faire. Après, plus tu l’utilises tous les jours et mieux ça va être.
– Sylvain demande : « Comment se renseigner au niveau juridique pour se lancer ? Quel statut ? »
Il faut que tu demandes à un expert-comptable. Mais au-delà de ça, on n’a même pas besoin de ça.
Ce que je vous recommande, et j’en parle encore une fois dans le bouquin, c’est de vous faire accompagner par des organismes d’accompagnement.
Commencez en France par votre chambre de métiers, votre chambre de commerce, et dites : « je crée ma boîte, par comment je peux me faire accompagner ? »
Ils vont vous donner plein d’organisme à aller voir.
– Denis demande : « Une traduction est-elle prévue ? Une amie japonaise qui parle anglais serait très intéressée. »
La traduction, c’est pareil que pour la version audio.
C’est un gros bouquin. Il est déjà best-seller. On a déjà vendu plus de 10 000 exemplaires. Mais le problème, c’est qu’il faut en vendre beaucoup pour qu’on puisse couvrir le coût de la traduction.
Là, on parle d’un budget de 30 000, 40 000 euros. Il a quand même 520 pages. C’est écrit en petit.
Ce n’est pas un livre pour les timides. Donc, ça va coûter cher au niveau de la traduction.
– « Les gens pauvres ont une très grande télé, les gens riches ont une grande bibliothèque. »
Exactement.
– Birox dit : « Y a-t-il un truc que tu aurais aimé rajouter dans le livre ? »
C’est une très bonne question, c’est déjà un livre complet. J’ai eu du mal quand même à enlever des trucs.
Je suis un peu comme Georges Lucas avec Star wars. Là, déjà, je suis tombé sur un truc parce que je parle beaucoup de l’apprentissage des langues parce que c’est une des grosses failles du système éducatif aujourd’hui.
Il y a un élément que je n’ai pas malheureusement qui a été venu à mon attention après la publication du bouquin, que je mettrais peut-être dans la deuxième édition parce que je dis qu’il faut avoir un niveau minimum à l’école et utiliser les applications éventuellement, il faut aller vivre à l’étranger, puis commencer à lire des bouquins et écouter des podcasts.
Mais ce que j’aurais dû mettre en plus de manière plus précise, c’est combien d’heures il faut atteindre pour être capable de commencer à écouter des podcasts et lire des bouquins, regarder des films et déduire du contexte la signification de certains mots.
C’est sûr que si vous ne parlez pas portugais, si vous regardez un film en portugais, vous n’allez rien comprendre. Ça va être très dur pour vous de comprendre la signification des mots à partir du contexte. Donc, il faut un certain niveau.
Je rajouterai cela, un truc plus précis, en disant : « A 1000 mots par exemple, vous êtes capable de décoder de conversation simple. À 2000 mots, vous pouvez lire des livres pour enfant de 8 ans par exemple. À 3000 mots, vous pouvez lire « le Petit Prince ». À 5000 mots, vous pourriez regarder un film en comprenant 80 %.
Il y a des études qui ont été faites pour ça qui ont corollé le nombre de mots appris avec le niveau de langage. Et c’est intéressant.
Après, ça change. Si vous apprenez le japonais, ce n’est pas la même chose que si vous appreniez le portugais.
– « Combien d’heures dors-tu par jour ? » Mickael.
En général, 8 heures, sauf quand je fais des nuits blanches avec certains des participants que je ne nommerai pas mais qui vont se reconnaitre.
– « À quand le prochain rendez-vous parisien ? », dit Enso.
Je ne sais pas encore.
– Ross dit : « Je suis chef d’entreprise et je suis parti de rien. J’ai une structure qui tient debout, mais j’ai encore beaucoup de mal à m’entourer correctement. Peux-tu me donner des conseils pour cela ?
Je parle justement de comment trouver un Mentor. C’est page 151 : comment trouver un mentor qui va vous aider à vous dépasser ?
– Issam dit : « As-tu des mentors ? »
Oui, j’ai eu Tim Ferriss de « La semaine de 4 heures », Jeff Walker, Josh Kaufman du Personal MBA.
– Pierroni dit : « A ton tour, c’est à toi de me motiver, de me guider sur ton chemin. »
Yes.
– Seth dit : « Je viens de lancer un blog grâce à Olivier, merci. »
Ça fait plaisir.
– Aurélien pose une question importante : « Quand on n’est pas entouré d’entrepreneurs, comment s’en entourer ? »
Il y a plein de clubs, d’associations, de structures entrepreneurs.
Commence par ta chambre de métiers, ta chambre de commerce déjà pour demander un petit peu s’il y a des clubs d’entrepreneurs là.
Regarde dans les meetups. Installe l’application meetup sur ton smartphone et regarde. Il y a forcément des meetups d’entrepreneurs pas loin de chez toi, c’est à peu près sûr.
Tape aussi le nom de ta ville, réunion d’entrepreneurs ou rencontre d’entrepreneurs.
– Paul demande : « Comment s’y prendre pour écrire un livre ? »
Ce n’est pas facile. Stephen King a vendu des centaines de millions d’exemplaires de ses livres et il a écrit un bouquin sur l’art d’écrire. Ça s’appelle « Ecriture : mémoire d’un métier ».
Dans ce bouquin, Il donne plein de conseils pour écrire. Il dit un truc très intéressant : « Au bout d’un moment, je peux vous donner tous les conseils du monde, ça ne remplacera jamais le fait d’écrire un mot après l’autre. »
Et il a raison.
Il y a aussi une autre citation : « La connaissance du chemin ne peut pas se substituer au fait de faire un pas après l’autre ». C’est comme ça que tu écris un bouquin, en écrivant un mot après l’autre. Et au bout d’un moment, il faut se lancer.
– Efessa dit : « Je suis encore à la préface du livre, mais j’aime déjà. »
– « Il y a Mosalingua qui fait des promos ce week-end », me dit Patricia.
C’est super.
– « Tu as le livre sur le Kobo ? » dit Emmanuel.
– Oui, Frédéric, le livre est disponible sur le Kindle. Il n’y a pas de problème.
– « Je suis timide, donc ce n’est pas un livre pour moi » dit Mélissa.
Si. Que tu sois timide ou pas, ça n’a absolument aucune importance. Ce n’est pas un problème.
– Karen dit : « Me concernant, j’ai suivi et acheté tes conseils et ton coaching sur Internet il y a 4 ans environ et ça m’a bien aidé à me lancer. »
Ça me fait plaisir. C’est super.
– « A mon cours d’habitude, c’est un cours dont mon cursus a exposé que le mode de motivation, notre professeur nous a parlé de Maslow. »
Oui, tout à fait.
– « Quelles sont pour vous vos inspirations et vos motivations à ce que vous faites ? »
J’ai déjà dit : « La semaine de 4 heures » de Tim Ferriss, le « Personal MBA » de Jeff. Elles sont toutes citées dans le bouquin.
Là, on ne peut pas me reprocher mon manque de transparence. Il y a beaucoup d’auteurs qui cachent leur source pour faire croire qu’ils ont inventé des trucs. Moi, je vous donne toutes mes sources.
Il y a 400 références scientifiques. Mais en tout, il devait y avoir 750 notes de bas de page.
Je vous ai dit quels sont mes inspirations, mes lectures, mes mentors, tout ça. Je ne cache rien, je dis tout. Tout est dedans.
– « Juste bravo », me dit Davis.
Cela fait plaisir.
– « Je l’achète bientôt, j’ai hâte », dit Esther.
– Jade dit : « Un rebelle intelligent n’est toujours pas tout le temps sérieux. »
Ça, c’est important. J’ai comme principe de base de travailler sérieusement sans se prendre au sérieux.
Travailler sérieusement ne veut pas dire se tuer à la tâche et bosser 70 heures par semaine. Mais quand je travaille, je le fais bien. Et quand je m’amuse, je le fais bien aussi. J’essaie de mixer les deux.
– Emmanuel dit : « Combien de temps après les 19 jours ? »
Tu fais aussi long que tu peux. Si tu en as marre du dual n-back, tu l’arrêtes. Si tu as envie de continuer, tu continues tout simplement. Il n’y a pas de problème.
– Le feu sacré, exactement.
– « Tu connais les VDI ? »
Non, les VDI, je ne connais pas.
– Une très bonne question d’Amine qui dit : « Est-ce que tu penses qu’une entreprise comme la tienne est possible pour tous ou il faut quand même avoir une certaine compétence innée ? «
C’est une bonne question.
Je ne pense pas que tout le monde puisse devenir entrepreneur parce que j’ai oublié de dire quand je vous parlais du critique du système éducatif que le système est quand même adapté à certains types de personne.
Toutes les personnes, à la base, sont contentes d’être employées. C’est parfait pour elles. Et mon livre ne s’adresse pas à tout le monde. Il s’adresse aux rebelles intelligents, c’est-à-dire toutes les personnes – quel que soit leur âge, quel que soit leur niveau du succès – qui ressentent au fond d’eux l’envie de réussir autrement, qui ressentent au fond d’eux cette étincelle qui les pousse à créer quelque chose.
Ça peut être d’écrire un livre, de créer une entreprise, de se créer leur propre aventure, de faire un tour du monde.
Ces rebelles intelligents peuvent même avoir tous les signes extérieurs du succès.
Vous pouvez être cadre avec un Bac+5, un beau job dans une belle entreprise, une belle maison, une belle voiture, et ressentir au fond de vous qu’il y a quelque chose qui ne va pas, que si vous continuez comme ça, vous allez juste vous déchasser de l’intérieur.
C’est vraiment aux gens comme ça que je m’adresse, et tous ces gens qui veulent réussir du métro boulot dodo et qui ont envie de créer quelque chose mais qui ne savent pas comment parce que toute leur vie, on ne leur a parlé que d’un seul truc. C’est « Passe le plus gros diplôme que tu peux avoir et fais du métro-boulot-dodo pendant 40 ans. Et éventuellement à ta retraite, tu pourras commencer à profiter de la vie. »
C’est à eux que je m’adresse. Et je pense que ce sont finalement les gens qui sont les plus broyés par le système actuel, les plus non adaptés au système actuel.
Donc, je ne pense pas que tout le monde peut devenir entrepreneur. Par contre, c’est impossible de prédire à l’avance qui va l’être ou pas.
C’est comme quelqu’un qui va à la salle de sport. Tu prends un mec super fin et un mec super gros, et tu ne peux pas prédire qui va réussir à tenir le coup et transformer son corps complètement.
Tu ne vas pas parier des mecs qui vont tout déchirer, tout réussir, et d’autres sur qui tu vas dire : oui, c’est clair, ces mecs-là vont tout réussir et qui ne font rien.
C’est important de se rendre compte de cela aussi.
– Philippe dit : « Je découvre en direct live que je suis un rebelle intelligent. »
– Mélodie dit : « Je suis passé la FNAC Toulouse tout à l’heure et il n’y a pas ton livre. »
Apparemment, il y a trop de succès. Paris a voulu récupérer le monopole, mais ils ne sont pas doués en business. Ils envoient un livre au lieu de 30. Le vendeur était dépité.
Si tu vas en librairie et qu’il n’est pas en rayon, tu le commandes et ton libraire se fera un plaisir de l’amener. J’espère que tu l’as commandé à la FNAC.
– Isabelle demande : « Où trouve-t-on ton livre en Belgique ? »
On le trouve à la FNAC.
– Seth dit : « Pourquoi tu n’as pas débarqué 15 ans plus tôt ? »
Même moi, je me le demande. J’aurais adoré débarqué 15 ans plus tôt pour moi et pour me donner tout ce que je sais aujourd’hui.
J’ai aussi voulu écrire le livre que j’aurais aimé avoir quand j’avais 19 ans, quand j’ai créé ma première boîte parce que ça m’aurait évité beaucoup d’erreurs.
Même, j’aurais aimé l’avoir à 15 ans, ça m’aurait évité tellement de problèmes, ça m’aurait fait gagner beaucoup de temps.
– Charles-Martin demande : « Le livre existe-t-il en format e-book ? »
Oui, il existe en format Kindle sur Amazon et au format Kobo sur la FNAC et sur iTunes.
– Mélodie dit : « On ne peut pas à la FNAC, c’est Paris qui bloque. »
La FNAC, ils sont à nouveau en pénurie ? Ce n’est pas possible.
– Anthony dit : « Je l’ai acheté sur Amazon. »
J’encourage fortement les gens à acheter leur livre en librairie physique. C’est plus sympa.
– Charles dit : « Il est gros ton bouquin. »
Oui, ce n’est pas un livre pour les timides, c’est un livre pour les gens qui veulent vraiment se bouger.
– Didier demande : « A quand la prochaine séance Blogueur Pro ? »
Tu peux déjà d’inscrire à Blogueur Pro. Pour cela, il te suffit simplement d’acheter 100 livres.
– « Un film autobiographie dans le futur ? »
Je ne sais pas. La dernière fois que je suis allé aux Etats-Unis, Spielberg m’a appelé. J’ai dit : là, je suis un peu occupé, on se rappelle. Donc, il faut qu’on en reparle.
– Merci Mélodie pour le feed-back.
S’il y en a parmi vous qui ont essayé d’acheter le livre dans une FNAC ou dans une autre librairie et qui n’avaient pas réussi parce que ce n’était pas dispos, mettez-le moi dans le commentaire parce qu’il me semblait que la pénurie avait été résorbée. Ça m’inquiète un peu ce que tu me dis Mélodie.
Je ne sais pas s’il y a une autre FNAC à Toulouse, essaye d’aller voir pour voir.
– Malou dit : « Mais en fait, c’est parce que tu as fait des erreurs que tu as pu faire ce livre. »
Oui, ce n’est pas faux.
– Sarah dit : « J’ai acheté à la FNAC de Toulouse il y a quelques semaines. Donc, j’ai eu de la chance. »
Exactement.
– « Pour l’Algérie, on contacte qui quand on ne le trouve pas ? »
Tu le demandes à ton libraire. Sinon, tu vas sur olivierroland.com, tu as un fichier PDF à télécharger qui te donne la liste des librairies en Algérie et dans toute l’Afrique francophone.
– Mélodie dit : « Quand le livre a trop de succès, la FNAC du Paris a voulu récupérer le monopole. Du coup, ce n’est plus la FNAC du Toulouse qui gère les commandes. Et Paris, ils ont commandé 15 et ils ont demandé la commande de 30. »
C’est n’importe quoi.
– Shalima dit : « Cela fait un moment que j’ai demandé à ma librairie de commander, mais je n’ai toujours pas de nouvelle. »
C’est en Algérie ? N’hésite pas à leur secouer les puces.
– Aurore dit : « Mais tu es tout simplement génial. »
Merci. Cela fait plaisir Aurore.
– Louve dit : « Super le groupe Facebook lié au livre, rejoignez-nous. Achetez votre exemplaire et passez à l’action. »
Merci.
– Sandrine dit : « Il fait bon vivre à Londres. »
Je crois, oui. Tout à fait, il fait bon vivre à Londres.
– Paul dit : « Combien tu gagnais en bourse ? »
Je ne sais pas parce que j’investis dans les trackers. La dernière fois que j’ai regardé mon assurance vie, je devais être à plus 15 000 euros je crois. Je dis peut-être des bêtises. En sachant que je n’ai pas investi à mon assurance vie depuis un moment déjà. Donc, c’est vraiment juste le truc.
– Anne Sophie dit : « Merci Olivier, vive les rebelles intelligents. »
Yes.
– Aurélie qui est devenue accro dit : « Est-ce que tu peux faire un direct toutes les semaines ? »
Je ne sais pas, je vais voir.
– Elodie dit : « Pourquoi on ne reçoit pas les cadeaux à l’accès au groupe email malgré mes trois emails ? »
Je ne sais pas, ce n’est pas moi qui le sers. Normalement, il y a plein des gens qui avaient accès au groupe. Donc, je ne sais pas ce qui s’est passé.
Elodie, nous sommes en 2016, j’espère que tu as bien vérifié tes spams parce que tu ne peux pas savoir le nombre des gens qui disent : « Je ne comprends pas, j’ai écrit 10 fois et je n’ai pas eu des réponses » et qui n’ont pas regardé leur spam en fait.
– Une très bonne question d’Émelie qui dit : « A quel point te sens-tu libre aujourd’hui sur une échelle de 1 à 10 ? »
Je dirais un bon 9 – 9,5. J’ai quand même une entreprise qui est aux services de ma vie, je voyage 6 mois par an, je n’ai pas de patron, je pourrais arrêter de travailler pendant 10 ans si je voulais, peut-être plus.
J’ai une liberté à peu près totale. Après, il y a aussi la liberté dans sa tête. Et ça, c’est un travail. C’est une mission de tous les instants. C’est quelque chose dont je suis en travail toute une vie de se libérer dans sa tête, de se débarrasser des addictions, de comprendre qui on est et ce qu’on veut, etc.
Ça, c’est encore autre chose. Ça dépend comment tu définis la liberté.
– Romuald dit : « Quand viendras-tu en Guadeloupe ? »
Je ne sais pas, merci pour l’invitation.
Pour ceux qui n’ont pas reçu leurs bonus et qui ont envoyé un email, checkez votre dossier spam ou vos dossiers promo si vous êtes sur Gmail parce que souvent dans 95 % des cas, c’est ça. Sinon, vous renvoyez l’email et mon équipe va checker ça.
– Isabelle dit : « As-tu fait des rencontres, échanges et interviews avec des jeunes 18-25 ans ? »
J’ai déjà ma chaîne Youtube qui est pas mal regardée par des jeunes 18-25 ans, je crois qu’il représente 30 ou 40 % de mon audience sur la chaine. Donc, c’est plutôt pas mal vu. Il y a 400 000 vues par mois. C’est plutôt pas trop moche.
– « Addict aux sushis ? »
Je ne sais pas pourquoi tu me dis ça. Mais oui, je suis addict aux sushis.
– Joseph dit : « Comment convaincre mon amie blogueuse à essayer tes méthodes ? »
Dis-lui d’aller voir sur blogueur-pro.com, puis d’aller voir l’onglet « Débutant, commencez ici », il y a des vidéos gratuites qui peuvent déjà l’aider à démarrer.
– « Est-ce que tu as un pays où tu rêverais d’aller ? »
Au Japon, je ne suis pas encore allé au Japon.
– Aurore dit : « Grâce à toi, tes livres et vidéos que j’ai connus environ 3 semaines, j’ai mis 3 projets en route qui sont quasiment finalisés. »
Ça ne rigole pas quand même, c’est impressionnant.
– Jean Marc dit : « Un salaire te fait gagner 250 000 euros sur 40 ans, un entreprenariat peut faire ça en un mois. »
Oui, c’est vrai. Je sais que ça parait incroyable, mais c’est vrai.
– Nina dit : « Ta liberté, tu l’as travaillée ? Ça ne se fait pas en un jour. »
Exactement, merci Nina.
– Coralie dit : « Je suis inscrite à la formation Blogueur Pro. C’est super, on t’attend à Cote d’Ivoire. »
Oui, c’est toi que j’ai vu à la rencontre Coralie. Tu étais la première Africaine à être venu à une de mes rencontres. Donc, ça me fait plaisir. J’ai une communauté qui se développe de plus en plus en Côte d’Ivoire, dans toute l’Afrique francophone, Algérie, au Maroc, en Tunisie, au Sénégal, etc.
– Il y a Rima qui est en Algérie là. Je ne sais pas si tu as vu, mais j’ai publié l’interview d’une Française d’origine algérienne sur ma chaîne Youtube aujourd’hui. Donc, va voir. C’est très intéressant.
Elle s’appelle Soumeya, elle est en train de créer un accélérateur de startup en Afrique. C’est vraiment super cool.
– Paul dit : « Ton livre « L’école de la vie » devrait être remis à chaque jeune à l’école, peu importe que ce soit un copier/coller ou non, qu’on fasse un commentaire auquel tu as répondu sur Amazon. »
Mais non, ce n’est pas un commentaire, un copier/coller à mon bouquin.
Je suis désolé de le dire, mais c’est vrai que vous le dis : je mets en transparence toutes mes inspirations, mais c’est quand même mon travail. Je n’ai personne. C’est un assemblage. Il y a des tas de trucs qui n’ont jamais été assemblés comme ça, et en plus, avec ma propre expérience et celle de centaine d’entrepreneurs. Donc, je pense vraiment avoir quelque chose d’assez unique.
De toute façon, il n’y a aucun créateur qui crée de zéro. Tout le monde a des inspirations. Je pense juste que j’étais un petit peu plus transparent que la moyenne sur mes inspirations.
– « Tes vidéos Youtube devraient être publiés chaque matin à huit heures avant de commencer les cours. »
Peut-être qu’on va faire cela maintenant.
– Émelie dit : « Je suis hyper motivé. J’ai lu la moitié de ton livre et j’ai appris plein de choses et mis en place déjà beaucoup. Et j’arrive à la partie 2, j’ai hâte. »
Dès que tu auras avancé dans la partie 2, laisse-moi un petit commentaire sur Amazon. Ça me fera très plaisir.
– Marc dit : « Combien ton livre t’a rapporté ? »
Je pense que mon livre m’a couté des centaines des milliers d’euros parce que tu vois la taille du bouquin, 520 pages, trois ans et demi de travail. Ça m’a demandé énormément de boulot.
Et si j’avais passé tous ces temps-là à créer un produit et des produits, j’aurais gagné beaucoup plus d’argent.
Donc, je n’ai pas fait ce livre pour gagner de l’argent. Je fais ce livre… je pense que tu connais la pyramide de Maslow où tu montes dans la pyramide de besoin.
Là, j’ai une entreprise qui me permet de voyager 6 mois par an qui est service de ma vie et qui me permet de gagner très confortablement ma vie et d’aider des milliers de personnes. C’est absolument extraordinaire ce que je vis.
Je fais un des plus beaux métiers du monde et je me suis dit : comment toucher encore plus de gens, comment me réaliser et créer de chef-d’œuvre et en même temps toucher un maximum de personne ?
Je fais ce bouquin et je ne l’ai pas fait pour gagner de l’argent. En fait, je perds de l’argent dans ce livre même si après, s’il devient un gros best-seller, ça va m’aider aussi pour mon business. Mais pour l’instant, c’est à perte que je l’ai fait.
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