Pourquoi je ne me lance pas en ANGLAIS ? Et devriez-vous le faire ? (345/365)

Je réfléchis à me lancer sur le marché anglophone, d’où ma décision de m’installer à Londres ainsi que les tentatives de traduction de mon blog en anglais. Aujourd’hui : je me repose sérieusement la question ➽ êtes-vous prêts à vous lancer sur ce marché plus concurrentiel mais extrêmement porteur ?

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « Pourquoi je ne me lance pas en ANGLAIS ? Et devriez-vous le faire ? (345/365) » :

Pourquoi je ne diffuse pas mon message en anglais, car cela profiterait au plus grand nombre et multiplierait mon audience par 100 ?

Cela fait longtemps que j’envisage de me lancer sur le marché anglophone, voire même que j’en rêve. Une des raisons, c’est qu’aujourd’hui, c’est la langue standard utilisée par tous les étrangers qui veulent communiquer ensemble.

On ne peut pas apprendre toutes les langues du monde.

Si vous allez en Allemagne et que vous ne parlez pas allemand, vous n’allez pas parler japonais, vous allez parler anglais.

Si vous allez au Nigéria et vous ne parlez pas le Nigérien, vous n’allez pas parler chinois, vous allez parler anglais.

C’est la langue par défaut des échanges internationaux. Il y a quelques siècles, c’était le latin. Après ça, cela a été le français, pas pendant longtemps mais quand même. Et aujourd’hui, c’est l’anglais et c’est comme ça.

Donc, il faut faire avec parce qu’au-delà des anglophones natifs qui sont déjà très nombreux parce que les Etats-Unis, c’est déjà 320 millions d’habitants, c’est quand même énorme, c’est la langue étrangère la plus apprise par les gens.

Les estimations varient, mais on estime en général qu’il y a pas moins de 1 500 000 000 de personnes qui parlent anglais sur terre.

En plus, j’en parle dans « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études ». L’anglais, c’est aussi la langue de loin la plus populaire sur le web puisqu’en 2015, on estimait qu’il y avait 873 000 000 d’utilisateurs qui allaient sur des sites en anglais.

Le français, c’est en 9ème place. Il y a seulement 97 millions.

On passe de 873 à 97 millions. Déjà, on a 10 fois plus de personnes qui visitent des sites en anglais que des sites en français.

Quand vous publiez en anglais, potentiellement vous avez beaucoup plus de portée que si vous le faites dans n’importe quelle autre langue, même s’il y a des langues très sympas comme le mandarin et l’espagnol qui permettent de toucher des centaines de millions de personnes.

J’ai déjà publié du contenu en anglais. Il n’y a pas beaucoup des gens qui le savent.

Sur cette chaîne, j’ai déjà interviewé pas mal de gens non francophones que ce soit des Anglais natifs ou pas en anglais. Vous pouvez facilement trouver les interviews sur la chaîne.

Mais aussi, quand j’ai démarré mon tout premier blog à succès « Des livres pour changer de vie », pendant les 6 premiers mois, j’ai fait traduire systématiquement tous les articles. C’était fin 2008.

Ça me trotte dans la tête depuis un moment.

À l’époque, j’avais beaucoup moins de ressources qu’aujourd’hui.

Au bout de 6 mois, j’ai comparé les deux : « Des livres pour changer de vie » et « Books that can change your life ». Je me suis rendu compte que la version française avait trois fois plus de trafic que la version anglaise.

Il y a plein des raisons qui peuvent expliquer cela, mais c’est vrai aussi qu’à l’époque, j’avais mis davantage des fortes promotions dans la langue française, ce qui explique en partie ce succès.

A l’époque, je n’avais pas de ressources illimitées. Ce qui fait que au bout de 6 mois, quand j’ai vu que le blog français avait trois fois plus de succès, j’ai décidé d’arrêter les traductions en anglais.

La version anglaise, c’est une relique. C’est même aussi le design de l’époque.

Ça m’amène à un point intéressant à considérer quand vous voulez publier en anglais parce que oui, vous avez accès à beaucoup plus de personnes, mais vous avez aussi beaucoup plus de compétitions.

Plus de compétitions, ce n’est pas forcément un mal. C’est aussi beaucoup de compétitions parce que le marché est beaucoup plus vaste. Et si vous arrivez à convaincre un confrère de vous promouvoir comme affilié, ça peut propulser votre succès immédiatement.

Mais un marché plus petit n’est pas forcément plus mauvais parce qu’un marché plus petit est aussi moins concurrentiel.

Cependant, ça me trotte toujours dans la tête. Et une des raisons qui a fait que j’ai choisi d’aller à Londres, c’est parce que je voulais mettre un pied dans ce monde anglo-saxon.

Je voulais rester en Europe. Et pour rester en Europe en mettant un pied dans le monde anglo-saxon, Londres, c’est vraiment la ville idéale parce que je réfléchis à l’idée de me lancer sur le marché américain, le marché anglophone de manière générale.

Il y a quelque chose que j’ai créé dont j’ai vraiment envie qu’il soit diffusé dans le plus de langues possibles. C’est « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études ».

Une super nouvelle par rapport à ça, c’est que Guillaume Devred-Smith, l’auteur de « Et si on apprenait l’anglais pour le parler ? Le miracle de l’anglais inversé » qui est un Franco-britannique entrepreneur qui est Lillois d’origine comme moi mais qui vit à Londres comme moi m’a présenté à un de ses amis qui a créé une startup il y a quelques années et qui l’a revendu pour des millions à Citrix.

Cette personne est tombée sur mon bouquin chez Guillaume. Il ne parle pas français, mais Guillaume lui a traduit rapidement pour lui.

Il a tellement accroché sur le contenu qu’il a demandé au fils de Guillaume qui est parfaitement bilingue de lui traduire la table des matières.

Et là, il est littéralement tombé amoureux du bouquin. Il m’a dit : « Olivier, c’est incroyable. Il faut absolument qu’on publie en anglais. Si tu veux, je vais t’aider. J’ai des moyens, j’ai du temps aujourd’hui, j’ai beaucoup de connexion à la Silicon Valley. J’aimerais bien être ton partenaire pour qu’on publie ça parce que je pense que le monde doit l’apprendre.

Oublie la France. La France, c’est bien. La Francophonie, c’est bien. Mais pense à tout le monde que tu vas pouvoir atteindre en anglais. On peut toucher un milliard de personnes. »

Il est optimiste.

Cette personne n’a pas du tout d’expérience dans le milieu de l’édition et de la publication, mais c’est un entrepreneur avec beaucoup de succès et d’expérience. Donc, c’est quelqu’un dont je respecte l’opinion. J’étais très flatté qu’il me dit cela.

J’étais récemment à Durango dans le Colorado pour participer à mon mastermind américain. Et dans ce mastermind, il y a le CIO, le dirigeant d’une des plus grandes maisons d’édition américaine.

J’ai été le voir et j’ai demandé ce qu’il lui faudrait pour traduire mon livre en anglais et qu’il le publie dans sa maison d’édition.

Il m’a regardé dans les yeux et m’a dit qu’il n’y a pas de problème, qu’on peut le publier. En plus, ça cartonne déjà en France.

Il m’a dit que 20 000 exemplaires en 6 mois, même aux États-Unis, c’est déjà un très beau score alors j’imagine qu’en France, c’est extraordinaire.

Il faut se rendre compte que la population de la France, c’est grosso modo l’équivalent de la Californie, plus du Texas. Ce n’est pas trop gros par rapport à la population totale des États-Unis.

Tout ce qu’il me demanderait, c’est que je valide que la traduction soit bonne et que j’aide à promouvoir sur place.

Je lui dis que de toute façon, cela faisait partie de mes exigences. Je veux absolument contrôler la qualité de la traduction surtout qu’il y a des adaptations à faire.

Par contre, là où je me pose la question, c’est au niveau de la promotion.

Une leçon que beaucoup d’auteurs n’ont pas compris, c’est qu’ils pensent que quand ils ont terminé le manuscrit, ils ont terminé leur boulot alors qu’ils ont juste fait la moitié du travail.

Une fois qu’ils ont créé leur livre maintenant, il faut le promouvoir parce qu’il ne faut pas compter sur l’éditeur pour faire ce boulot à votre place. L’éditeur peut juste vous accompagner.

Si je veux le publier aux États-Unis, je sais que ça va être du gros travail de promotion. Il faudrait que j’aille pas mal sur place, que je fasse des interviews pour les médias, et peut-être même que je crée un business entier là-bas.

Et quand je dis États-Unis, il faut voir parce qu’il m’a même dit qu’ils sont présents aux États-Unis, au Canada, en Grande-Bretagne, en Australie et en Inde. Et si je passe par eux, on va publier dans tous ces pays-là.

D’un côté, c’est une super opportunité pour moi de diffuser plus largement mon message dans la langue la plus utilisée sur terre, puis de rentrer dans un monde que j’admire énormément, qui me fascine, avec lequel j’ai beaucoup de point de connexion et aussi beaucoup d’amis.

Mais de l’autre côté, c’est sans doute une charge de travail très importante alors que pour moi, la qualité de vie est une priorité très importante.

D’un point de vue plus business, c’est aussi un danger potentiel parce que ça peut être une distraction qui va m’éloigner de mon marché principal qui est aujourd’hui la francophonie.

Je vous avoue que j’hésite encore. Je vais prendre les prochaines semaines pour réfléchir à tout ça.

Après, il y a plusieurs stratégies que je peux mettre en place : de la version « j’y vais à fond » avec le couteau entre les dents en criant bonzaï où je donne tout ce que j’ai à la version 20/80 où je vais essayer de trouver un compromis, où je publie là-bas mais pas en étant présent à 100 %.

Je suis en train de réfléchir à toutes les possibilités.

Je peux aussi m’associer à cet entrepreneur à la Silicon Valley qui est tombé amoureux du bouquin qui pourrait par exemple gérer l’entreprise sur place.

Tout ça pour dire que publier en anglais et dans d’autres langues, l’espagnol et le portugais, c’est une opportunité. Mais c’est aussi beaucoup de travail en plus.

Et c’est potentiellement une distraction par rapport à votre marché principal.

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