Jean-Luc était obèse jusqu’à l’âge de 19 ans, puis a décidé de se prendre en mains et de se mettre au sport. Il partage comment il a réussi à bâtir sa discipline en partant de zéro pour avoir un corps beaucoup plus sain.
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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.
Que vous souhaitiez changer de vie, réussir sur Internet ou tout simplement devenir une meilleure personne, ma chaîne vous y aidera. Chaque jour, vous trouverez une nouvelle vidéo inspirante pour vous aider à vivre une vie plus riche.
#RebellesIntelligents #DéveloppementPersonnel
Transcription texte (littérale) de la vidéo « Obésité : comment construire sa discipline de zéro pour perdre du poids (et devenir beau gosse) » :
Jean-Luc Monteagudo : Alors, quand on me dise que j’ai de la chance, je vous répondrai juste que vous êtes aveugle. J’ai éveillé mon regard, c’est tout.
Olivier Roland : Et tu as éveillé ta capacité à te connecter aux autres.
Jean-Luc Monteagudo : À travers eux, à travers tout cela par rebond, oui.
Olivier Roland : Ça, c’est quelque chose que les gens peuvent tirer déjà de cette vidéo. Je pense qu’il y en a pas mal d’autres trucs déjà mais.
Jean-Luc Monteagudo : J’espère, j’espère.
Olivier Roland : J’ai dit « essayez de vous connecter un peu aux autres », pas forcément en allant aborder des groupes de 10 femmes ou hommes.
Jean-Luc Monteagudo : Oui, en fait, je pense que c’est progresser en tant qu’humain. S’il y a un truc qui te fait peur, regarde pourquoi cela te fait peur. Tu vois tous ces gens qui disent : oui, c’est parce que c’est ma personnalité. Fuck off.
Olivier Roland : C’est quoi ta personnalité ?
Jean-Luc Monteagudo : La peur, elle est justifiée, selon mes principes encore une fois et j’insiste, je ne suis pas omniscient, mais quand elle porte atteinte à ta vie ou à la vie d’autrui. C’est quelque chose qui est désavantageux pour la vie. Mais si c’est un truc, c’est parce que tu as peur du ridicule, c’est parce que tu as peur du regard de l’autre, c’est parce que ce n’est pas ma personnalité, reste dans ta vie médiocre, il n’y a pas de souci, mais juste aveugle.
C’est OK, reste dans ton truc, il n’y a pas de souci, mais ne viens pas te plaindre. Le jour où tu viendras me dire « Pourquoi ça, pourquoi toi tu as ça, etc. ? ». Parce que tu vois, moi, quand j’ai peur, j’assume avoir peur, je vis mon émotion, il n’y a pas de souci, mais je vais aller l’affronter par contre.
Olivier Roland : Tu as peur et tu le fais quand même.
Jean-Luc Monteagudo : Oui. Par contre, j’ai peur, bien sûr. Encore maintenant, des fois, je vois une super belle fille, je fais « waouh » et là, je me dis « Mais non, Jean-Luc, tu sais que toi, tu veux une fille exceptionnelle. Tu veux ça, ça, ça, ça, ça, ça ne sert à rien ».
Olivier Roland : Mais, tu as quoi ? Tu commences à faire le psy.
Jean-Luc Monteagudo : Et voilà, et en fait, je me dis « Je suis rincé, n’importe quoi », du coup, je vais aller me punir. Volontairement, je vais aller me challenger pour aller voir une fille où c’est encore plus dur, dans un contexte impossible, juste pour me punir. Pour moi, cela travaille ton auto gestion.
On me disait : pourquoi je fais de la muscu tous les jours en sachant que je déteste cela ? Auto gestion.
Olivier Roland : Alors, c’est intéressant ça parce que tu m’as partagé tout à l’heure une photo de toi quand tu avais 20 ans, c’est cela ?
Jean-Luc Monteagudo : Je devais avoir entre 18 et 20 ans, je ne sais plus trop, ou 19.
Olivier Roland : Où tu étais obèse, on peut le dire. Tu étais en surpoids quand même pas mal, alors qu’aujourd’hui… qu’est-ce qui a déclenché ?
Jean-Luc Monteagudo : Ce qui l’a déclenché, c’est le fait que je voulais perdre du poids déjà.
Olivier Roland : A quel âge tu étais obèse et tu t’es dit « Je veux arrêter ».
Jean-Luc Monteagudo : Si j’ai souvenance, je dirais que c’est jusqu’à 18 ans, je suis sûr que j’étais obèse, et à 19 ans, je crois que… De mes 18 à 19, c’est là où j’ai commencé à amorcer un peu, j’ai dû perdre une douzaine de kilos. Ce qui, en somme, était assez peu comparé à tout le poids que j’avais en trop.
Olivier Roland : Tu avais combien en surpoids à peu près ?
Jean-Luc Monteagudo : En tout et pour tout, j’ai perdu proche de 50 kilos.
Olivier Roland : Quand même, c’est énorme. Tu pesais combien au maximum ?
Jean-Luc Monteagudo : J’étais très proche des 100 kilos. J’étais à 96, encore une fois, si je ne dis pas de bêtise…
Olivier Roland : Et tu fais 1m80 ?
Jean-Luc Monteagudo : Non, je fais 1m71 à peine. 71, je crois qu’on me l’a mis pour faire plaisir.
Olivier Roland : 100 kilos, il faudrait calculer, mais là, l’IMC est …
Jean-Luc Monteagudo : Elle était pas mal. Une bonne boule. C’est une bonne boule, oui. Donc je me suis mis au sport par obligation, limite parce que je me suis dit « Attends, 18 ans, je ne suis même pas sûr si j’ai embrassé une fille, tu vois. C’est un peu waouh.
Olivier Roland : Là, tu t’es dit, soit je vais rester célibataire toute ma vie, soit il faut que je me bouge les fesses.
Jean-Luc Monteagudo : En fait, si tu veux ma maman, de son vivant, m’avait toujours dit « Ne t’inquiète pas, tes cousins aussi, ils étaient gros quand ils étaient petits. Mais tu verras, eux, quand ils ont grandi, ils sont devenus minces, beaux gosses et tout. Toi aussi, tu seras pareil ».
Et le jour où on m’a amené mon gâteau pour fêter mes 18 ans, l’un des rares anniversaires qu’on fêtait puisque vu que toute ma famille est dans la religion, on ne fête pas les anniversaires… La seule fois où on fête mon anniversaire et qu’on m’emmène ce gâteau, je rends compte que ça y est, je suis un adulte. Il y a un miroir juste en face de moi en plus du gâteau. Et là, je vois le gâteau, le miroir et je me vois énormissime. Et je me dis « Mais elle m’a menti ». Ça y est, je suis un adulte et en fait je suis toujours gros.
Là, ce jour-là, je me rappelle que j’ai fermé les yeux et quand j’ai soufflé mes bougies, le souhait que j’ai fait, c’est « Merci de m’aider à être mince cette année. En fin d’année, je veux que si j’ai à re-souffler des bougies dans un an, je veux être mince ».
Olivier Roland : Et ta famille te laissait être aussi gros parce que je veux dire qu’il y avait quand même un problème alimentaire aussi dans votre famille, ce n’est pas possible parce que vous mangiez beaucoup. Ou toi, tu mangeais. Il n’y avait que toi.
Jean-Luc Monteagudo : Moi, je mangeais beaucoup. Oui, dans ma famille, on a tous des problèmes de poids, excepté l’ainée, ma sœur, ma plus grande. Moi, je suis le dernier d’une portée de trois.
Olivier Roland : Et elle n’a pas essayé de t’influencer ?
Jean-Luc Monteagudo : Je ne l’ai pas beaucoup côtoyée. On n’a pas passé beaucoup de temps ensemble parce qu’il y a un gros écart d’âge, donc pas vraiment. Et puis moi, j’étais le petit dernier, donc « allez, mange, tiens. Ça, ce n’est que de l’amour ». Non, ce n’est que du sucre et puis voilà. Donc oui, j’ai fait mon régime, mais je n’ai jamais apprécié faire du sport.
Olivier Roland : Donc, depuis, tu t’es dit « je vais arrêter de bouffer trop, je vais mieux manger ».
Jean-Luc Monteagudo : Oui, j’ai commencé à apprendre comment on mange… et j’ai fait vraiment du sport par contre à outrance, à m’en déchirer des muscles et tout.
Olivier Roland : Tu as pris un coach ?
Jean-Luc Monteagudo : Non.
Olivier Roland : Donc, tu as fait la muscu, du cardio ?
Jean-Luc Monteagudo : Tout.
Olivier Roland : C’est intéressant parce que finalement, tu étais en salle, tu as pris un abonnement. Parce qu’il y a tellement de personnes, et cela a été mon cas, qui vont à la salle en disant « OK, j’y vais et je suis motivé », qui prennent un abonnement, ils y vont 2 fois et après, ils n’y retournent plus, parce que c’est trop facile de procrastiner un dimanche quand tu es crevé et que tu pourrais regarder Netflix à la place. Est-ce que tu penses que tu es naturellement discipliné ou tu arrives à te motiver ?
Jean-Luc Monteagudo : Non, pas naturellement. Mais je pense que j’ai compris que mon bonheur était régulé par ma discipline. Quand tu en as marre d’être malheureux, tu décides d’être heureux. Il faut atteindre un bon seuil de malheur, je pense. Mais quand vraiment, au bout d’un moment, tu as le choix : soit cela te définit, soit cela te détruit, soit cela te construit. Au bout d’un moment, tu fais un choix. Les gens qui se définissent tout le temps de par leur malheur et donc ils ne vont que faire d’en créer. D’autres, ça les détruit et ils mettent fin à leur jour. Et d’autres, c’est constructeur.
Olivier Roland : Donc, tu manges moins, tu vas à la salle et tu vois les résultats.
Jean-Luc Monteagudo : Cela met du temps, oui.
Olivier Roland : C’est comment quand tu es arrivé ? Tu étais le gros gars quand tu es arrivé à la salle. Tu as eu des regards ?
Jean-Luc Monteagudo : Tu mets ta conscience sur ton ego. Tu essaies de comprendre qu’OK, ce n’est pas parce que les gens me regardent comme ça que cela diminue ma réelle valeur.
Olivier Roland : Je pense qu’il y en a pas mal qui devait te respecter, rien que le fait que tu sois dans cette salle et que tu te bouges les fesses.
Jean-Luc Monteagudo : Très certainement, mais ta perception, ce n’est pas la même. On vit tous la même situation, mais on a chacun notre regard qui est positionné dans certains angles et du coup, on ne voit pas la même chose et on ne vit pas les mêmes choses.
Face à cela, je me rappelle avoir vécu des moments qui, pour moi, étaient difficiles au moment où je l’ai vécu. Mais maintenant, je me trouverais bête à l’heure où je te parle de dire qu’il y a un seul moment de ma vie qui est malheureux. Si là, à l’heure actuelle, il y a un seul moment de ma vie que je dis malheureux, c’est que je n’ai pas compris la leçon qui s’y trouvait. Et là, je ne vois pas un seul moment malheureux dans ma vie, c’est insensé. Donc, ce n’est que bénédiction, ce n’étaient que des leçons d’ouf, c’est trop cool.
Olivier Roland : Tu fais toujours de la muscu aujourd’hui ? Cela fait 7 ans, 8 ans ?
Jean-Luc Monteagudo : J’ai commencé à 18, j’en ai 29, cela fait 11 ans.
Olivier Roland : Cela fait 11 ans et pourtant, tu n’aimes pas cela.
Jean-Luc Monteagudo : Oui.
Olivier Roland : Alors pourquoi ? Pourquoi tu t’infliges cela, Jean-Luc ? Dis-nous tout.
Jean-Luc Monteagudo : En fait, je suis contre le statu quo. Comme je te l’ai dit tout à l’heure, mon seul but, c’est de donner encore plus d’amour que la veille. C’est-à-dire que je veux être une meilleure personne, je veux progresser… J’ai défini clairement, j’aime vraiment ma clarté d’esprit sur qui je veux devenir, qu’est-ce que je veux expérimenter, quelle est la vision de qui je suis, de ce que je veux transmettre, la trace que je veux laisser.
Et dans la trace que je veux laisser, je pense que ça s’introduit par aider les gens. Et pour aider les gens, j’ai beaucoup pesé ma conscience sur comment on aide les gens, et j’en ai déterminé que pour aider efficacement les gens, il faut les inspirer et les rendre autonomes. Les inspirer, c’est dans les faits, je le fais. Ce n’est pas « je le dis », je le fais. Vous pouvez le constater. Les faits sont irréfutables. Là, tu inspires. Ensuite, de rendre autonomes, c’est transmettre le savoir.
Et qui serais-je, ce serait grotesque de ma part, si je me permettais de donner des conseils à quelqu’un pour honorer son corps qui est notre outil principal de vie quand même notre corps, et qui, pour moi est un élément primordial dans la vie d’honorer son corps pour être heureux ? Mais quel genre de personne je serais si j’étais gros, flasque, si je mangeais n’importe comment, si j’avais des boutons partout, etc. dus à une mauvaise alimentation pour pouvoir réellement aider les gens ? Je ne serais pas inspirant et je leur transmettrais de la théorie que je ne sais même pas mettre en pratique. Donc, de la fausse théorie. Parce que comme je te dis préalablement, savoir ne pas faire, ce n’est pas savoir. C’est tout.
Olivier Roland : OK, mais c’est intéressant. Après, tu as dit aussi que tu as eu cette démarche pas au début, tu ne l’avais pas au début, et pourtant, tu faisais quand même de la muscu à ce moment-là. Mais du coup, tu faisais cela pour ne pas redevenir gros ou c’était ?
Jean-Luc Monteagudo : Oui, c’est de l’auto gestion. Vraiment, c’est hors de question de devenir une version moins bien qu’hier.
Olivier Roland : OK. Ça, je comprends.
Jean-Luc Monteagudo : En fait, je n’aime pas me faire mal. Quand je fais de la muscu, etc., je n’aime pas la sensation. Par contre, là où je prends plaisir, c’est la gratification de me dire « je l’ai fait ».
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