Mon expérience dans un monastère BOUDDHISTE (village des pruniers 146/365)

Il y a quelques temps, j’ai visité un monastère boudhiste. J’y ai découvert des concepts simples, comme apprécier le silence, qui me servent encore aujourd’hui.

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « Mon expérience dans un monastère BOUDDHISTE (village des pruniers 146/365) » :

Récemment, je suis allé dans un centre bouddhiste à Londres pour faire une expérience de méditation collective. C’était deux fois 45 minutes. J’ai trouvé cela très intéressant.

Puis, ça m’a rappelé aussi mon expérience dans un monastère bouddhiste où j’ai vécu il y a quelques années.

En 2008, je me suis rendu dans le Village des Pruniers qui est un monastère bouddhiste fondé par le moine vietnamien Thich Nhat Hanh.

Il est assez connu pas seulement dans le milieu des bouddhistes, mais il a une réputation mondiale.

A la base, c’est quelqu’un qui est né au Vietnam, qui a fui le Vietnam avant la guerre et qui est un réfugié politique en France depuis 1972. Il a fait pas mal parler de lui.

Il a été proposé par Martin Luther King en 1967 pour le prix Nobel de la paix.

Il ne l’a pas eu, mais il a quand même été proposé par Martin Luther King. On peut dire qu’il impose le respect tout de suite.

Il a même été cité dans « La Semaine de 4 heures ».

C’est pour vous montrer que des fois, il y a des connexions assez improbables qui se font parce qu’il a fondé des monastères un peu partout dans le monde, notamment en France avec le Village des Pruniers où il est la plupart du temps, et aussi en Californie.

Il a écrit des dizaines et des dizaines de livres sur l’art d’être heureux, l’art de se concentrer sur le moment présent, etc.

Du coup, je vais vous relater mon expérience dans ce monastère bouddhiste parce qu’il y en a sans doute pas mal parmi vous qui est un peu curieux et qui aimerait savoir comment ça se passe.

J’y suis allé en 2008 avec ma petite amie de l’époque qui m’avait proposé de faire ça parce qu’elle était très méditation, zen.

Le Village des Pruniers est près de Toulouse, et c’est ouvert à tout le monde.

Si vous avez envie d’y passer deux jours, une semaine, un mois, c’est possible. Allez voir sur leur site pour les détails.

On s’est pointé là-bas.

Normalement, il y a une partie réservée aux femmes et une partie réservée aux hommes. Mais si vous y allez en couple, vous êtes dans le monastère des femmes.

Il y a des moines bouddhistes hommes et femmes qui vivent dans ces deux monastères, séparés la plupart du temps, mais cela leur arrive aussi de faire des choses en commun.

C’est ouvert aussi aux laïcs, donc aux bouddhistes qui peuvent loger dans des endroits particuliers.

Ce n’est pas gratuit. Je ne sais plus les prix, mais les détails sont sur le site du Village des Pruniers.

Voici comment s’est passé ma semaine.

C’était très intéressant. Je suis même resté trois ou quatre jours.

Vous allez méditer une grosse partie de la journée. C’est le concept. Mais il n’y a pas que ça. C’est ça qui est intéressant.

La première méditation commence aux alentours de 5 heures du matin et elle dure une heure et demie, deux heures. Rien n’est obligatoire.

Quand vous êtes là en tant que laïc, vous faites ce que vous voulez. Si vous avez envie de vous lever à 8 heures, vous vous levez à 8 heures. C’est à vous de voir. Mais si vous y allez, autant faire les choses à fond.

Honnêtement, quand on m’a dit qu’il fallait que je me lève à 5 heures du matin pour faire ma méditation, je n’aurais pas cru que ça allait être facile. Mais c’était ultra facile.

Je suis resté trois jours. Je me suis levé tous les jours à 5 heures pour aller faire ma première méditation du jour pendant une heure et demie dans un temps glacé. C’était en novembre.

C’était sans doute mon enthousiasme. Je pense que si j’étais resté 15 jours ou 1 mois, ça n’aurait pas été pareil. En tout cas, c’était plus facile que ce que je pensais.

Et puis, quand vous y allez pour la première fois, il faut utiliser cette motivation de vraiment faire les choses à fond.

Ensuite, et ça change de la société classique dans laquelle nous sommes, c’est qu’il est encouragé de ne pas parler inutilement.

Ça ne veut pas dire que parler est interdit même s’il y a des moments où on demande à tout le monde d’être dans le silence, mais on demande vraiment de limiter les échanges à des paroles qui font sens.

C’est-à-dire que dans le Village des Pruniers, ils veulent instaurer un climat social qui fait qu’on ne se sent pas obligé de parler pour combler le vide.

Typiquement, dans notre société, on a peur du vide de la conversation.

Si on se retrouve avec des gens qu’on ne connaît pas, qu’on est en train de manger par exemple, ou des gens qu’on connaît et qu’il y a un blanc qui dure un peu trop longtemps, c’est inconfortable. On va être tenté de le briser de la manière la plus rapide possible.

Peu importe ce qu’on y met. Le but n’est pas de dire quelque chose, mais de combler le vide.

Dans le Village des Pruniers, ils ont cette approche de dire : « Ce n’est pas grave s’il y a du silence. Le silence en lui-même est intéressant et il vaut la peine d’être vécu aussi. Il ne faut pas avoir peur de ce silence-là. »

Du coup, il y a des moments dans la journée où on demande même aux gens d’être dans le silence.

Et ce qui est très intéressant, c’est le moment des repas.

Pendant les repas, ils demandent que les 20 premières minutes soient faites dans le silence complet. Ils font ça pour qu’on puisse se concentrer sur ce qu’on a dans notre assiette, pour qu’on puisse savourer pleinement ce qu’on mange parce que si vous êtes en train de parler en même temps, votre esprit sera distrait. Il ne peut pas être dans les deux choses à la fois.

Bien sûr, ils ne vont pas non plus vous punir, vous mettre au coin si vous parlez. Mais comme tout le monde se tait, c’est compliqué de parler.

De toute façon, vous n’avez pas envie puisque vous avez envie de vivre l’expérience aussi.

Il y a une sorte de « couvre-feu ». A partir de 21 heures 30, c’est le noble silence qui est de rigueur. Vous n’êtes pas censé parler même si vous êtes venu avec votre compagnon ou votre compagne.

Le but, c’est vraiment de vivre différemment, de court-circuiter certaines habitudes qu’on a dans notre société sans vraiment y penser et de vivre en pleine conscience différemment : d’avoir davantage conscience de nous-mêmes, de ce qu’on fait, notre respiration, de différentes choses en se rendant compte que la parole est parfois juste une manière de se distraire pour ne pas s’ennuyer, ne pas être dans le vide.

Ensuite, tout ce qu’on mange au Village des Pruniers est entièrement à 2000% végétarien.

C’est la conception de ces moines bouddhistes qu’ils ne doivent pas faire de mal à quelque forme de vie que ce soit. Donc, ils ne mangent que des plantes.

J’étais vraiment surpris. Avant, je n’avais jamais mangé végétarien ou très peu avant le Village des Pruniers. C’est incroyable.

Ça m’a prouvé par A+B qu’on peut manger végétarien et que ça soit absolument à 2000% délicieux.

C’est vraiment impressionnant.

Il y a des moines qui mangent végétariens depuis des dizaines d’années et qui sont en pleine forme. C’est assez impressionnant à voir.

D’ailleurs aujourd’hui, en 2016, Thich Nhat Hanh a 90 ans. Ce n’est pas rien.

Il était là par chance au moment où j’étais au Village des Pruniers, sachant que c’est quand même sa base. Mais en tout cas, à l’époque, il voyageait beaucoup notamment dans ses monastères en Californie.

J’ai même pu suivre un de ses cours. En 2009, quand j’y suis allé, il était déjà un peu fatigué. Il avait besoin de personne pour l’aider un peu à se soutenir.

Mais je suppose qu’aujourd’hui, il a dû vieillir encore plus. Ce n’est pas forcément évident de garder de l’énergie à 90 ans.

Donc, Il nous a donné un cours.

Le monastère est ouvert à tout le monde toute l’année sauf pendant deux semaines où ils se concentrent sur leur communauté. Et tous les dimanches, il est aussi ouvert aux gens locaux qui viennent suivre des cours.

J’avais suivi un cours sur « comment être heureux selon Bouddha ». Il parlait du contraste.

J’ai trouvé cela intéressant parce que ça rejoignait aussi le point de vue des stoïciens.

Il y a beaucoup de points communs entre le stoïcisme et le bouddhisme zen.

Dans le bouddhisme, c’est comme dans le christianisme ou dans l’islam. Il y a plusieurs courants différents, voire même plein de courants différents.

Dans le christianisme, vous avez le catholicisme, le protestantisme, l’orthodoxie, etc.

Dans le bouddhisme, vous avez un tas de courants différents, notamment les plus connus en Occident sont le bouddhisme tibétain et le bouddhisme zen qui, lui, est plutôt du Vietnam.

Ce monastère, c’est du bouddhisme zen. Donc, du Vietnam.

Thich Nhat Hanh disait : « D’après Bouddha, on ne peut pas connaître le bonheur sans connaître le malheur. »

C’est en connaissant le malheur qu’on se rend compte des périodes heureuses de notre vie, et c’est en connaissant le bonheur aussi qu’on peut goûter, savourer le malheur.

Ça rejoint le fait que notre cerveau n’a pas d’échelle absolue dans ses gènes, dans son organisation. Il a besoin de contraste.

On sait ce qui se passe quand on rentre dans une pièce.

Par exemple, vous entrez dans une boulangerie avec une très bonne odeur de petits pains au chocolat. C’est super. Vous en profitez. Mais au bout de quelques instants, l’odeur disparaît.

Et la seule et unique manière possible de ressentir cette odeur à nouveau, c’est de sortir de la boulangerie et de rentrer à nouveau tout simplement.

Notre cerveau s’habitue très vite à ce qu’il a, et il a simplement besoin de contraste.

C’est pareil pour le bonheur. On s’habitue à tout.

Même si vous arrivez à réaliser vos rêves les plus fous, au bout d’un moment, ça va vous paraître normal et vous n’aurez plus l’excitation autant que celle que vous avez eue quand vous avez obtenu la chose.

Donc, c’est important d’utiliser ce principe de contraste pour se rappeler à quel point on a de la chance de vivre ça et de se concentrer aussi sur ce qu’on a plutôt que sur ce qu’on désire.

Un exercice des stoïciens, et ça rejoint finalement à ce que disait Thich Nhat Hanh dans son cours, c’est d’envisager de temps en temps, d’imaginer notre situation en pire de ce que celle d’aujourd’hui.

On s’imagine quelques années auparavant avant qu’on n’atteigne ce niveau-là, soit à des situations : « qu’est-ce qui se serait passé si j’étais né dans un pays moins riche que le mien ? Qu’est-ce qui se serait passé si je n’avais pas fait ça ou ça ? Qu’est-ce qui se passerait si je n’avais pas cette maison ou ma femme ? »

En vous imaginant dans des situations qui sont pires que celles que vous avez aujourd’hui, par contraste, vous allez apprécier davantage ce que vous avez aujourd’hui.

C’est un peu comme de mettre du sel dans vos aliments. Cela va relever le goût tout simplement.

Ça va relever le goût de votre vie. Ça va mettre du sel dans votre vie.

C’est aussi dans ce monastère que j’ai découvert les bols tibétains, les cloches bouddhistes dont j’adore le son. C’est une caresse et très apaisant. En plus, ces bols font des vibrations.

Il peut être utilisé pour vous apaiser au niveau physique, c’est-à-dire que vous pouvez mettre par exemple le bol sur vos jambes ou votre ventre, le faire sonner. Ça envoie plein d’ondes dans votre corps qui sont assez agréables.

Je trouve que c’est super pour méditer.

C’est aussi une des choses que j’adore faire découvrir aux gens que j’invite pour la première fois dans mon appartement parce que c’est quelque chose qui est assez rare, qu’on ne voit pas souvent dans les maisons et qui a un son tellement agréable, sympathique.

On entend un son doux avec le maillet doux, mais vous avez un son un peu différent donné par des maillets un peu plus durs. Vous pouvez même combiner les deux.

Pour moi, ça a été une découverte. C’est suite à ma visite dans ce monastère bouddhiste que j’ai acheté mon magnifique bol tibétain en alliage de sept métaux.

Ensuite, il y a le partage.

C’est une sorte de thérapie de groupe. On se retrouve à trente, quarante personnes dans la même pièce, tous assis en tailleur. On discute d’un sujet en particulier.

Là, en l’occurrence, il y avait des moines hommes et femmes et des laïcs. Le thème de ce partage était le courage : Qu’est-ce que c’est que d’être courageux ? Qu’est-ce que cela veut dire et qu’est-ce qu’on aimerait partager par rapport à ça ? Est-ce qu’il y a des moments où on aimerait avoir du courage, mais on n’en a pas ? Est-ce qu’il y a des moments où on a peut-être trop de courage ?

C’était une discussion ouverte.

Ça s’est très vite révélé être une thérapie de groupe. Il y a des gens qui ont pleuré en parlant de choses qu’ils avaient vécues d’une manière forte, souvent une expérience négative qu’ils voulaient partager, etc.

J’ai trouvé cela très intéressant. En plus, ça se fait vraiment dans un bon état d’esprit.

Donc, vous allez passer en moyenne 5 heures par jour à méditer, la plupart du temps assis. Mais vous allez faire la méditation en marchant, ce qui est très agréable parce que tout ce qui entoure le Village des Pruniers est absolument magnifique.

D’ailleurs, ça s’appelle le Village des Pruniers parce qu’il y a 1250 pruniers qui ont été plantés.

J’y suis allé en hiver. Je n’ai pas pu profiter de la totale luxuriance du village, mais c’est vraiment beau. Tout est fait dans des matériaux extrêmement apaisants : du bois, des fleurs partout. C’est beau et apaisant.

J’ai vraiment adoré de passer ces 3 jours.

Je ne suis pas retourné depuis. Je suis en train de me dire qu’il faut que j’y retourne parce que c’est vraiment sympa.

C’est une expérience que je recommande à tous ceux qui sont intéressés par ce type d’expérience.

A la base, je ne suis pas quelqu’un de très religieux, pas dogmatique du tout.

C’est ça que j’aime aussi beaucoup dans le bouddhisme zen. C’est vraiment très peu dogmatique.

Ils se foutent complètement de votre religion, que vous soyez athée, musulman, hindouiste, catholique, que vous ayez fait partie d’une secte en Sibérie.

Tout ce qui est important, c’est que vous veniez ici pour apprendre des choses, pour essayer de vous améliorer, pour passer un moment différent.

Vous allez vous centrer un peu sur vous-même et être plus conscient de tout, être en pleine conscience comme ils disent.

Thich Nhat Hanh a dit : « Mon but n’est pas de convaincre les chrétiens de devenir bouddhistes. Mon but, c’est de les aider à approfondir leur propre tradition. »

Il n’y a pas du tout ce prosélytisme que peuvent avoir d’autres religieux, c’est-à-dire plein de courants.

Encore une fois, c’est très complexe. Peut-être que le bouddhisme tibétain est un peu moins comme ça, mais c’est quand même une religion assez peu dogmatique dans le sens où ils ne vont pas vous dire : « Il faut absolument que tu crois ça, ça et ça. »

On vous propose beaucoup d’actions et d’habitudes à mettre en place, des rituels.

Il y a beaucoup de choses qu’ils font qui ont été en plus prouvés scientifiquement comme étant bons pour la santé, notamment la méditation, le fait de manger sainement, etc.

C’est excellent aussi pour tous les gens qui sont spirituels mais sans être religieux, ou qui sont athées ou agnostiques. Ça leur permet de vivre une expérience spirituelle intéressante sans que ça leur hérisse le poil.

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