La méthode pour arrêter d’être un mouton

Laurent de la chaîne Trash a des opinions, sourcées mais peu partagées par la majorité sur de nombreux sujets sensibles comme l’énergie nucléaire, ou l’inéluctabilité du vieillissement.

Nous discutons dans cet extrait du podcast « Les Rebelles Intelligents » de comment oser penser différemment de la majorité, comment le faire bien, et ce que cela apporte aux Rebelles Intelligents.

🎙️ L’interview complète « Comment créer une chaîne qui cartonne sans montrer son visage, avec Laurent de Trash »

▶️ La chaîne « Les Rebelles Intelligents »

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

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📺 ►Lien de la vidéo : La méthode pour arrêter d’être un mouton

#RebellesIntelligents #DéveloppementPersonnel

 

Transcription texte (littérale) de la vidéo « La méthode pour arrêter d’être un mouton » :

Olivier : Et est-ce que tu as des croyances qui sont différentes de ce que la plupart des gens ont ? Par exemple, tu n’hésites pas à défendre l’énergie nucléaire en disant aussi que ce n’est pas parfait. Mais est-ce qu’il y a des…

Laurent : Quand je dis défendre, c’est juste que pour moi déjà, par exemple.

Olivier : Tu veux nuancer.

Laurent : Je trouve déjà qu’on exagère beaucoup les gens qu’ont… on a l’impression que c’est un débat 50/50, alors que les sondages montrent qu’on est plutôt sur du 85 – 80% sont pour avec des réserves ou sans réserve et 20% vraiment contre. Mais alors, il y a beaucoup de pauvres gens qui sont contre, alors qu’en réalité, pour moi, il y a des opinions scientifiques.

Olivier : En Italie, il y a eu un référendum en 2011 et les gens ont voté à 94% pour le fait d’arrêter les centrales actuelles, ce qui est la décision la plus stupide possible. Ils ont arrêté toutes les centrales.

Laurent : C’est violent.

Olivier : Non, mais parce qu’en plus, le coût, tu le sais bien, le coût de production de l’électricité dans une centrale, c’est surtout le coût de la construction. Donc, arrêter une centrale qui marche, c’est la décision la plus débile possible. Et bon, bref, c’est juste pour.

Laurent : Non, mais je comprends.

Olivier : Pour moi, c’est un exemple. C’est une sorte de contre-exemple de la démocratie.

Laurent : Mais c’était peut-être pendant un événement traumatique.

Olivier : C’était suite à Fukushima.

Laurent : Ah bah, oui mais…

Olivier : Les gens se sont laissé emporter.

Laurent : Ils en ont profité, mais qui en a profité ? Qui a profité de cela ? Regarde tous les référendums.

Olivier : Oui, mais on voit un problème de la démocratie, c’est quand les gens sont emportés par les émotions.

Laurent : La foule, les machins. Mais comment tu veux avoir un truc clair ? Mais les gens qui ont fait le référendum, ce n’est pas « criminel », ils font ce qu’ils… ils ont joué là-dessus.

Olivier : Moi, je ne connais pas les détails de ça.

Laurent : Oui, oui, c’est sûr. Nous, en France, on n’a que deux accidents graves, un en 64, un en 80.

Olivier : Tous sur des vieilles centrales qui ne sont plus…

Laurent : Une seule. C’est une seule centrale avec des inondations qui a été mal faite. Mais de toute façon, s’il y a des problèmes, ce n’est pas grave, ça reste toujours. Il faut nuancer évidemment toujours, mais cela toujours finalement sur des zones assez données.

Olivier : Et si tu prends en compte tous les morts de tout le nucléaire.

Laurent : Fukushima, il n’y a rien.

Olivier : Et en incluant Tchernobyl et tout ça, c’est infiniment moins que le charbon.

Laurent : Fukushima, il faudra quand même attendre puisqu’il y en aura peut-être à cause de la thyroïde et des choses comme ça. Mais je pense que par exemple, un truc tout con, mais les gens, les ouvriers qui posent les panneaux solaires, ils tombent. Je n’ai pas trouvé de chiffres. Mais si, je crois qu’il y avait des chiffres aux États-Unis, mais je ne les ai plus. Il y a plus de morts de gens qui tombent de toits en installant que de gens qui sont morts les 30 dernières années du nucléaire. Les barrages, c’est super cool, ça fait de l’eau… quand ça casse un barrage, c’est 10 000 morts.

Olivier : Ça ne casse pas beaucoup aussi.

Laurent : En Chine, il n’y a pas si longtemps que ça, il y a eu un gros barrage.

Olivier : Puisque dans mon esprit, l’hydro, c’est vraiment

Laurent : C’est le top du top.

Olivier : Oui, c’est ce que j’allais dire. Mais tu n’en as pas partout, c’est le problème.

Laurent : Par contre, tu ne peux pas en mettre partout. C’est le plus meurtrier de tous les moyens énergétiques qui existent parce que les barrages, quand ils pètent, ça fait mal et tu es obligé de noyer des écosystèmes et des vallées. Je veux dire, en France, on met des barrages partout. La vallée de Chamonix, je ne sais pas quoi, qui est noyée sous l’eau, je ne suis pas sûr que les gens soient si chauds que ça. Tu vois ? Et c’est tout. Il n’y a pas d’énergie parfaite. De toute façon, tu es obligé de prendre un truc et le détruire. Et donc, en fait, il faut voir, il faut mixer, il faut faire les choses intelligemment.

Moi, je suis pro solaire et le nucléaire, je ne suis pas du tout contre. Et cette opinion, finalement, je ne vais jamais l’avoir en direct sur ma chaîne YouTube, je vais plutôt honnêtement affronter les problèmes. Je n’aime pas l’idée de sacraliser des choses… Oui, ça me fait mal quand j’entends un argument qui est bête… parce qu’il faut comprendre un truc, c’est que j’en parlerai peut-être, mais des journaux qui sont contrôlés parfois par des magnats du gaz et du pétrole qui n’ont pas intérêt à tout ça. Tu vois, certains journaux qui sont tenus par, je ne sais plus, par Kretinsky, je crois, quand tu regardes les photos qu’ils te mettent, Le Monde par exemple, ils te mettent une tour hydro aéroréfrigérantes, donc c’est juste de l’eau, c’est de la vapeur. Mais ils la mettent, ils assombrissent la fumée blanche, mettre contre soleil. Avec un plan comme ça, on en tire un truc terrifiant. On a un truc qui crache du jaune et du sombre. C’est de l’eau, c’est de la vapeur d’eau. Tu peux manipuler l’image. Et donc, tu es obligé de faire un contrepoids aussi quelque part.

Mais je comprends après les arguments qu’il y a des gens qui veulent arrêter parce qu’en fait, c’est… Par exemple, il n’y a pas longtemps, je ne cite jamais de politique parce que je ne veux pas, mais qui disait « cela créera trois fois plus d’emplois » C’est totalement vrai.

Olivier : De quoi, le nucléaire ?

Laurent : Non.

Olivier : Le solaire.

Laurent : C’est vrai, mais c’est le paradoxe de la vitre brisée. Si on pète toutes les vitres de Paris, oui.

Olivier : C’est juste que cela peut être juste un produit de l’inefficacité du processus.

Laurent : Voilà, c’est ça, oui. On va employer plus de gens pour nettoyer cela.

Olivier : Si on arrête les usines et qu’on fait tout à la main, il y aura plein d’emplois.

Laurent : Voilà. Ça va bien marcher.

Olivier : Mais il y aura moins de productivité.

Laurent : Mais au global. Et c’est surtout, au contraire, moins il y a d’emplois, plus ça marche techniquement. Je veux dire, s’il fallait revenir en arrière sur pas mal de choses aujourd’hui qui sont numérisées ou qui…

Olivier : Et puis surtout, ça va faire augmenter le coût s’il n’y a plus de nucléaire. De l’électricité à fond.

Laurent : Après, ça, ça peut entrer… en vrai, le solaire, c’est une des économies d’échelle. Plus on en produit, moins cela coûtera cher. Ce qui va coûter cher, ça va être de passer sur du smart grid, c’est-à-dire refaire tout le réseau électrique pour qu’il marche bien avec, je ne sais plus le mot,

Olivier : Qu’il soit intelligent.

Laurent : Ouais, je n’ai plus le mot, mais en gros.

Olivier : Il y a des ordinateurs qui puissent

Laurent : Oui, c’est ça. Mieux le gérer le… j’ai perdu le mot là, l’intermittence. Donc, voilà. C’est juste une nuance. On met de la nuance, on met du savoir.

Olivier : Donc ça, c’est vraiment le principe fondateur et on sent que tu es vraiment dans cette mission. Du coup, cela t’amène à avoir quoi comme croyance qui soit un peu différente de la plupart des gens ?

Laurent : Je crois. Un truc qui choque toujours les gens, c’est que je suis contre la mort.

Olivier : Oui, tu rejoins le côté transhumaniste, mais…

Laurent : Je suis contre et les gens n’arrivent… Enfin, il y a beaucoup de gens qui me disent « attends, cela ne veut rien dire, on va tous mourir. » C’est ou la mort et tout. Non, c’est une maladie, la mort.

Olivier : Tu parles de la mort ou de la vieillesse là. Ce n’est pas la même chose.

Laurent : Mort de vieillesse. La vieillesse. C’est une maladie. Tu dégénères, tu as tous les symptômes. Ça ressemble à une maladie. Tout est maladif dans la vieillesse, mais on la sacralise.

Olivier : Il n’y avait pas le choix avant.

Laurent : Il n’y avait pas le choix.

Olivier : Soit tu es sacralisé, soit tu es flippé

Laurent : Oui, c’est ça.

Olivier : En gros. Ou alors, tu faisais comme les stoïciens qui disaient « de toute façon, quand t’es mort, tu ne ressens plus rien », puisqu’ils n’étaient pas croyants.

Laurent : Mais tu te rends compte quand même que potentiellement, il y a un moment, on sera dans notre lit avec le même cerveau qu’on a actuellement, d’accord, et qu’on dise là « là, je sens que c’est fini ». Ça va nous arriver un jour.

Olivier : Si on a la chance de mourir dans notre lit.

Laurent : Oui.

Olivier : Parce que si tu as un accident, tu n’auras peut-être pas le temps de réaliser.

Laurent : C’est ça. Mais c’est terrifiant, c’est-à-dire que les personnes âgées qu’on a, ça reste. Il faut comprendre un truc, les personnes âgées restent les enfants qu’ils ont toujours été.

Olivier : Oui, j’avais vu un mème sur Facebook très drôle qui disait « Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qu’il s’est passé. »

Laurent : Exactement.

Olivier : Et c’est drôle, mais c’est vrai.

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