Gagner 15 mois de salaire en un week-end avec l’infoprenariat

Benoît du blog et de la chaîne de magasins Bonne Gueule partage comment il a gagné 15 000 € en un week-end avec un ebook, alors qu’il gagnait 1000 € par mois comme stagiaire dans une entreprise, et comment vous pouvez le faire aussi.

🎙️ L’interview complète « Des Assedics à 8 millions d’euros par an : comment Benoît Wojtenka a fait »

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

Que vous souhaitiez changer de vie, réussir sur Internet ou tout simplement devenir une meilleure personne, ma chaîne vous y aidera. Chaque jour, vous trouverez une nouvelle vidéo inspirante pour vous aider à vivre une vie plus riche.

📺 ►Lien de la vidéo : Gagner 15 mois de salaire en un week-end avec l’infoprenariat

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « Gagner 15 mois de salaire en un week-end avec l’infoprenariat » :

Olivier Roland : Alors, pour tous ceux qui ne connaissent pas ce que c’est que ce monde de l’infoprenariat, c’est vrai qu’on a cité plusieurs fois ce mot, c’est un nouveau métier. Mais en gros, il s’agit de créer du contenu pour aider les gens à résoudre des problèmes dans un domaine spécifique. Là en l’occurrence, Benoit avec son blog Bonne Gueule, parce que ce sont les hommes, c’est un blog de mode masculine, il aide les hommes à mieux s’habiller tout simplement. Donc la souffrance, c’est : j’aimerais être bien, avoir un beau look, mais je ne sais pas quel vêtement choisir…

Benoit Wojtenka : Oui, quel objet il faut mettre ?

Olivier Roland : Comment les entretenir ? Tout ce genre de problèmes qui sont liés à finalement comment je peux avoir une meilleure image auprès des autres et de moi-même tout simplement.

Et généralement, on monétise ce genre de blog. Quand je dis blog, c’est le blog et tout l’écosystème qui va avec, la chaîne YouTube et tout cela, avec des produits de contenu : ebook, formation en ligne. Et en général, les formations, c’est ce qui rapporte le mieux.

Benoit Wojtenka : C’est ce que j’ai fait en 2012, oui.

Olivier Roland : Donc là, tu as un parcours d’infopreneur classique. C’est Geoffrey qui te pousse à faire cela.

Benoit Wojtenka : Oui.

Olivier Roland : Et déjà boum, alors 15 000€ en un week-end pour quelqu’un qui vient de faire un stage d’un an, tu es payé genre 500€ par mois, un truc comme ça ?

Benoit Wojtenka : Non, un peu plus 1 000. En fait, moi, surtout ce qui me…

Olivier Roland : Donc, tu fais l’équivalent de 15 mois de salaire en un week-end ?

Benoit Wojtenka : Exactement. Et je me suis dit « mais je ne vais pas avoir à bosser cet été pour payer mes vacances ».

Olivier Roland : C’est fini les poubelles, les stages aux Assedics.

Benoit Wojtenka : Je me suis dit « C’est trop bien, je vais pouvoir me verser 500€ pour ma semaine de vacances avec mes potes sans travailler, c’est incroyable. »

Olivier Roland : Et à l’époque, Bonne Gueule faisait quel trafic par mois à peu près ?

Benoit Wojtenka : Je ne m’en souviens plus, mais c’était il y a 10 ans. Il faut que je retrouve les analytiques, mais ce n’était pas… je crois que sur la mailing list, on devait avoir moins de 5000 personnes, il me semble.

Olivier Roland : C’est vraiment excellent comme résultat pour un ebook parce que si tu avais 5000, cela fait 3€ par prospect à peu près.

Benoit Wojtenka : Je crois, oui, mais on avait des prospects bien chauds, bien qualifiés.

Olivier Roland : Parce que j’imagine, à l’époque comme aujourd’hui, vraiment Bonne Gueule, cela se distingue par son contenu d’excellente qualité.

Benoit Wojtenka : On fait ce qu’on peut.

Olivier Roland : C’est clair, où vraiment on lit un article, on fait « Waouh ! J’ai appris cela et maintenant, je sais comment combiner ces vêtements ou comment choisir ces matériaux, à quoi cela sert… »

Benoit Wojtenka : Exactement.

Olivier Roland : Oui. Je me souviens quand j’étais en vacances, ce qui me fascinait, c’était de voir que des gens achetaient l’ebook pendant que je faisais la fête.

Olivier Roland : Tu disais « je vais au bar et je rentre. Je sors du bar, j’ai plus d’argent dans ma poche que… »

Benoit Wojtenka : Oui, on rentrait de soirée. Des fois, il était 7h du matin et il y avait eu des ventes pendant la nuit, c’était complètement dingue. Et là, j’ai su que c’était la bonne voie et qu’il ne fallait pas que je ne revienne surtout pas en arrière.

Olivier Roland : C’est parfois reprocher aux infopreneurs de faire croire qu’on gagne de l’argent pendant qu’on dort. Mais finalement, quand tu as un vrai business avec des effets de levier, cela se produit.

Benoit Wojtenka : En tout cas, c’était le cas. Je confirme, on faisait des ventes quand on rentrait parfois même à 7h-8h du matin, je me dis « c’est incroyable, il y a des gens qui achètent ça la nuit ». Là, pour le coup, ça a été un tel sentiment de liberté, d’accomplissement et vraiment je souhaite à tout le monde de connaitre cela, son premier lancement réussi. Et d’expérimenter un peu ce truc où les revenus sont décorrélés du temps, c’est un sentiment qui est extrêmement grisant que tout le monde devrait vivre une fois dans sa vie, je pense.

Olivier Roland : Absolument. Oui, le premier lancement de la formation, c’est extraordinaire aussi.

Benoit Wojtenka : Oui, et c’est ton boulot d’apporter ça aux gens.

Olivier Roland : Absolument, oui. Et donc, tu as fait ce premier week-end à 15 000 et ensuite, tu avais à peu près 5 000€ de vente par mois avec cela.

Benoit Wojtenka : Oui. Mais PayPal qui te bloque le compte parce qu’à l’époque, PayPal…

Olivier Roland : Ils ne comprenaient pas. Ils sont toujours nuls, ne t’inquiète pas.

Benoit Wojtenka : Sauf qu’ils ne sont plus tous seuls aujourd’hui.

Olivier Roland : Heureusement, oui, il y a de la concurrence.

Benoit Wojtenka : C’était compliqué ça.

Olivier Roland : Oui, PayPal, à l’époque, c’était vraiment horrible, horrible.

Benoit Wojtenka : C’est des bandits.

Olivier Roland : Oui, mais bref, ça n’a pas très, très changé.

Et donc, cela t’a conforté. Là, tu t’es dit « Ok, génial, je peux vraiment faire un vrai business de ça » ?

Benoit Wojtenka : Oui.

Olivier Roland : Et du coup, pas besoin de trouver de boulot non seulement pour l’été mais pour le reste.

Benoit Wojtenka : Exactement. Ensuite, j’ai fini mes études à Montréal. Pendant ce temps-là, je….

Olivier Roland : Ah, oui, tu étais toujours à Montréal à ce moment-là ?

Benoit Wojtenka : C’était juste avant que je parte à Montréal, donc j’avais un an de battement. Et Geoffrey, lui, il avait démissionné de son job et il m’a dit « Benoit, je me mets à plein temps sur Bonne Gueule. Grâce à l’ebook, je peux me verser un petit salaire », je crois qu’il se versait 2 000 ou 2 500€, quelque chose comme ça, « et je te prépare un tapis rouge quand tu reviendras de Montréal », et c’est ce qu’il a fait.

Olivier Roland : Waouh ! Sympa de sa part.

Benoit Wojtenka : Oui. Moi, en même temps, j’écrivais pas mal d’articles.

Olivier Roland : C’est intéressant parce que… Donc, c’est Geoffrey qui t’a permis de faire ça, parce que beaucoup d’entrepreneurs à ce stade arrêtent leurs études. On peut penser aux plus célèbres Bill Gates, Sergey Brin, tous ces gens-là. Ils faisaient leurs études à Stanford, Harvard… ils ont arrêté parce que ça marchait très bien leur boîte.

Benoit Wojtenka : Oui. Mais moi, je voulais trop aller à Montréal.

Olivier Roland : Ah, oui, tu voulais y aller. En fait, c’était juste pour aller, c’est pour cela ? C’était plus pour cela que… Ok.

Benoit Wojtenka : Oui, je me disais que j’ai trop envie d’aller un an à Montréal, découvrir, d’aller à HEC Montréal. Je vais pouvoir voir toutes les marques canadiennes que j’aime bien, j’avais trop envie. Oui, je pensais que c’était une opportunité d’une vie, j’ai bien fait. C’est l’une des meilleures années de toute ma vie, Montréal.

Olivier Roland : Oui, et puis, j’aime beaucoup Montréal, j’y vais régulièrement, donc je peux comprendre. Puis, c’est vraiment les cousins. C’est vraiment la culture francophone la plus différente à part celle d’Afrique, mais je veux dire, la culture occidentale francophone qui est à la fois proche et lointaine, le pont avec les Etats-Unis.

Benoit Wojtenka : Je ne voulais pas arrêter, je voulais continuer vraiment.

Olivier Roland : Du coup, c’est intéressant parce que je n’avais pas cette notion que tu avais, Bonne Gueule qui commençait déjà à gagner de l’argent quand tu étais à HEC. Cela faisait quoi d’être un entrepreneur qui faisait 5 000€ par mois « sans rien faire », en tout cas, sans que tu aies besoin d’être derrière la machine en permanence, tout en faisant ces études-là ? Tu ne te sentais pas un peu comme un extraterrestre ?

Benoit Wojtenka : Si. Alors là, oui, complètement. Complètement parce que j’avais des collègues qui eux devaient travailler pour payer leurs études ou pour… tu vois, qui devaient avoir un job à côté. Et moi, mon job, c’était Bonne Gueule et c’était ma passion. Là, j’avais un sentiment de liberté qui était juste extraordinaire pour le coup. En plus, on n’avait pas d’équipe à gérer, donc tu vois, tu avais beaucoup moins de…

Olivier Roland : Vous n’étiez que deux.

Benoit Wojtenka : On n’était que deux.

Olivier Roland : C’était votre seul produit.

Benoit Wojtenka : Voilà. Tu n’avais pas de réunions de comité de pilotage, pas de comité de direction, pas de reporting aux investisseurs, tu n’avais pas tout ça.

Olivier Roland : C’était la bonne période.

Benoit Wojtenka : C’était vraiment du pur kiff. C’était la folie. J’ai vraiment, vraiment kiffé.

Olivier Roland : Et tu n’avais pas envie des fois de prendre tes camarades, les secouer en leur disant « mais regardez ce que vous pouvez faire ».

Benoit Wojtenka : J’ai essayé un peu d’expliquer, mais toujours « oui, mais moi, je n’ai pas de passion, j’ai ceci, j’ai cela ». Et à l’époque, j’avais compris qu’on ne peut pas faire boire un âne qui n’a pas soif, comme on dit. Finalement, la meilleure chose que je pouvais faire, c’était peut-être de les inspirer en développant Bonne Gueule et qu’ils se disent « Si Benoit l’a fait, on peut le faire ». Tu vois ? C’est un peu ça. Mais oui, j’avais envie de…

Olivier Roland : Absolument. Moi ma famille, pendant longtemps, j’ai essayé de les bouger, il ne s’est rien passé. C’est quand ils ont vu mon succès que ça les a inspirés.

Benoit Wojtenka : Si, oui, quand j’étais à HEC Montréal, il y a une personne qui a voulu faire pareil, mais elle s’est lancée dans une usine à gaz pas possible. Pareil, j’ai dit « Attends, il faut que tu résolves un problème avec… », mais quand cela ne veut pas rentrer, cela ne veut pas rentrer. Puis, c’était une personne qui ne voulait pas se former sur le web marketing, vraiment.

Olivier Roland : Oui, c’est problématique là.

Benoit Wojtenka : Tu vois, moi en plus, j’avais envoyé ces articles en lui disant « tiens, comment faire un lancement, il y a ça, tout est gratuit, il y a des choses pas mal. Et fais ton truc », mais ça ne voulait pas.

Olivier Roland : Est-ce que tu as discuté avec certains de tes profs en e-commerce pour leur dire ce que tu faisais ? Je crois que c’était directement lié là.

Benoit Wojtenka : Un peu, oui.

Olivier Roland : Excuse-moi, c’était quoi, en commerce électronique ?

Benoit Wojtenka : En affaires électroniques.

Olivier Roland : Oui, en affaires électroniques.

Benoit Wojtenka : Oui. Oui, c’était un peu, mais certains ne comprenaient pas beaucoup ou certains n’étaient pas… tu vois, la stratégie de mailing, je me souviens, on avait un cas d’étude où il fallait qu’on fasse une… Non, il y en avait deux. Il y en avait un où il fallait qu’on fasse le site Internet d’une marque de maillot de bain, donc là, j’ai appris plein de choses à mon prof sur le sujet. Et il y avait une autre étude où il fallait qu’on fasse la stratégie digitale d’une boîte de sécurité. Je me dis là, c’est parfait, il y a plein de points de souffrance sur lesquels on peut jouer et tout. Et le prof ne comprenait pas où je voulais en venir. Il dit « il faut faire du cas de fi, on va récolter les mails des gens, puis on s’est retrouvé à la séquence mail, on va faire comme cela ou on va lancer tel produit. »

Olivier Roland : Oui, donc il avait 10 ans de retard là.

Benoit Wojtenka : Voilà. Et le mec a dit « Ecoutez, ça a l’air d’être une bonne idée, mais c’est un peu atypique quand même, je n’avais jamais entendu cela ». Mais oui, ils avaient…

Olivier Roland : Donc là, c’est intéressant parce que sur ce point spécifique, les gens étaient beaucoup plus au point à l’extérieur de l’école que dedans. Cela a peut-être changé depuis.

Benoit Wojtenka : Alors, il y avait des trucs pour le coup où je me suis pris aussi des belles leçons d’humilité, notamment sur des… il y avait un cours d’analyse business, je crois, où je suis arrivé en mode « c’est bon, j’ai lu Des Livres Pour Changer de Vie. »

Olivier Roland : Et là, non, boum.

Benoit Wojtenka : Voilà. Les Framework, je les connais, et en fait, pas du tout, non. Je me souviens, la première note, j’ai eu un C- ou quelque chose comme cela.

Olivier Roland : Ok.

Benoit Wojtenka : Oui, là, je me suis dit « Ok, dans la vie… »

Olivier Roland : C’est moins sur F, ça doit être de A à F les notes.

Benoit Wojtenka : Oui, je crois que c’est ça.

Olivier Roland : Donc, ce n’est pas bon, c’est en dessous de la moyenne là.

Benoit Wojtenka : Oui, c’était en dessous. Et là, je me suis dit Ok. Donc, j’ai appelé ma prof, j’ai dit « expliquez-moi où j’ai merdé ». D’ailleurs, elle a été très cool, elle m’a vraiment pris le temps de dire « attendez, il y a ça, ça, ça », et après de suite, j’ai eu un B+ ou des choses comme cela. Mais oui, pas d’excès de confiance.

Olivier Roland : Intéressant.

Benoit Wojtenka : Oui. Et c’est important d’avoir, ce genre d’évènement qui te ramène un peu les pieds sur terre.

Olivier Roland : Ok, pourquoi je t’ai demandé si tu avais envie de secouer les gens ? Parce que moi, c’est… tu vois, tu avais envie de partager ta passion sur les vêtements, moi quand j’ai découvert tout ce monde-là et que j’ai vu à quel point il y a très peu de gens qui connaissaient tout cela. Je me rappelle à l’époque quand je faisais déjà 14 000€ par mois avec « Des Livres Pour Changer de Vie » qui faisaient peut-être 1000 visites par jour.

Benoit Wojtenka : Ah, c’est beau.

Olivier Roland : Oui. Eric Dupin de Presse-Citron a partagé comment il faisait 30000 visites par jour et qu’il faisait 6 000€ par mois.

Benoit Wojtenka : Oui, et je me souviens, il avait voulu être affilié à toi. Et puis, il y a son public a dit « oui, c’est du Ponzi », puis il y a les mecs qui ne comprennent rien.

Olivier Roland : Ils étaient là, mais ils étaient un public de geeks et puis c’était en 2010, donc…

Benoit Wojtenka : Ça, ça m’a révolté pour le coup parce que j’ai dit « Mais non, du marketing de réseau, ce n’est pas ça les gars. Juste vous pensez tout savoir, mais en fait, vous ne savez rien. »

Olivier Roland : Et ce n’est même pas un marketing avec plusieurs niveaux, c’était juste un affilié qui se promouvait.

Benoit Wojtenka : C’était un lancement de produit avec un…

Olivier Roland : Voilà, quelqu’un qui promeut et qui touche une commission d’affilié. Non, mais cela montre aussi l’ignorance un peu des…

Benoit Wojtenka : Oui. Et ça, c’est un truc qui m’a intrigué, c’est que les gens qui se croient plus intelligents et qui sont… c’est l’effet Dunning-Kruger, un truc comme ça là où parce que tu ne connais rien, tu ne te rends pas compte à quel point tu ne connais rien et à quel point ton ignorance fait problème. Alors que ces mecs qui pensaient tout savoir ce que c’était du truc de Ponzi là ou du marketing de Multi-Level, mais ils ne savaient rien, ce n’était pas du tout cela.

Olivier Roland : Et Dupin, il avait un trafic trente fois supérieur à moi et un chiffre d’affaires de moitié inférieur. Et donc, j’avais vraiment envie de secouer tout le monde et c’est cela aussi qui m’a donné l’idée de créer Blogueur Pro. Donc toi, tu as ressenti cela, mais finalement, ce n’était pas la même passion non plus.

Benoit Wojtenka : Je pense que je n’avais pas autant le feu sacré que toi pour que les gens changent de vie. Oui, puis j’avais ce côté, les gens s’ils ont envie de savoir, ils me demandent et je leur explique, tu vois, mais ça ne se passe pas comme ça.

Olivier Roland : Moi, j’étais tellement persuadé que j’étais tombé sur un truc incroyable que je disais aux gens, cela a été un peu arrogant, mais avec le recul, c’était vrai, je leur disais « il y aura une différence énorme dans votre succès de business dans 5 ans si vous m’écoutez versus si vous ne m’écoutez pas. »

Benoit Wojtenka : Mais c’est quoi ? J’en suis la preuve. J’en suis la preuve, bien sûr, oui.

Olivier Roland : Quand tu dis ça, les gens te prennent pour un prétentieux, ce que je peux comprendre. Après, il y a beaucoup de gens disent ça et ce n’est pas vrai, tu vois. Mais vraiment, je suis encore déçu parce que je pense là dans ma tête à certaines personnes que je n’ai pas réussi à convaincre et qui auraient fait des choses magnifiques.

Benoit Wojtenka : Mais toi, je pense qu’il faut que tu infiltres le système pour promouvoir un peu ton amour de l’entreprenariat.

Olivier Roland : C’est ce que je fais au final, cela fait des années avec le livre et tout ça. Et cela commence à se démocratiser tout cela, comme tu dis, aujourd’hui le développement personnel…

Benoit Wojtenka : Je ne suis pas dans des commissions sur l’entreprenariat, sur des trucs comme cela, mais il faut que je pense que… toi, c’est vraiment ton truc. Enfin, ta mission de vie, c’est que les gens changent de vie, donc je trouve cela super cool en tout cas.

Olivier Roland : Et donc là, tu termines HEC, tu as toujours Bonne Gueule qui fait 5 000€ par mois.

Benoit Wojtenka : Je termine, je fais un road-trip aux Etats-Unis avec Geoffrey en Mai et en Juin, je reviens et Juin, c’est Bonne Gueule à plein temps. Et on prend notre bureau en Novembre 2012.

Olivier Roland : Et là, vous décidez de sortir une formation.

Benoit Wojtenka : Oui, une formation qu’on vendait 200€ qui a bien marché, et dès qu’on a besoin d’un peu de trésorerie, on refaisait un petit lancement. C’est ça qui est pratique avec les infoproduits.

Olivier Roland : Absolument.

Benoit Wojtenka : Quand tu as besoin d’un peu de cash, tu refais un petit lancement.

Olivier Roland : Un petit lancement, un petit webinar. C’est pour cela que dans notre secteur, on voit beaucoup moins des levées de fonds. J’étais surpris quand tu en as fait une, on va peut-être en reparler après.

Benoit Wojtenka : Oui.

Olivier Roland : Mais voilà. C’est vrai qu’on peut presque imprimer de l’argent, c’est un peu exagéré, mais c’est vrai. Il y a cette notion que tu peux vraiment…

Benoit Wojtenka : Oui, cela demande un peu d’effort quand même, mais oui.

Olivier Roland : Tu as besoin de quelque chose, d’un peu d’argent, tu fais une opération.

Benoit Wojtenka : Tu fais une opération et voilà. Puis, ce sont des business à forte marge, donc tu te paies bien.

Olivier Roland : Oui, c’est vraiment pas mal. Finalement, il s’est écoulé combien de temps entre le moment où tu as créé le blog et le moment où tu as commencé à gagner un salaire complet à partir de… ? Des années ?

Benoit Wojtenka : Oui, 4-5 ans, je dirais à peu près.

Olivier Roland : Mais parce que tu avais tes études à côté.

Benoit Wojtenka : J’avais mes études à côté, oui.

Olivier Roland : Et avec le recul, si tu t’étais mis sur ton blog à fond, peut-être pas tout de suite, mais peut-être de 2-3 ans, tu ne crois pas que tu aurais eu du succès plus vite ?

Olivier Roland : Ah les études, c’est cool, j’ai vraiment kiffé. Avec tous mes potes et tout, on faisait des soirées.

Olivier Roland : Ok, mais c’était cool d’un point de vue là, mais tu ne crois pas qu’il y a eu un coût d’opportunité d’un point de vue purement business ?

Benoit Wojtenka : On pourrait le voir comme ça. Et je me dis qu’il y avait eu aussi un très beau coup de joie et de bonheur à faire toutes ces études-là aussi.

Olivier Roland : Absolument.

Benoit Wojtenka : Mais oui, effectivement, on pourrait dire que j’ai perdu 3-4 années, mais franchement, c’était des belles expériences. Donc, je n’ai pas de regret vraiment.

Olivier Roland : Ok.

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