Fabien Olicard : l’état d’esprit indispensable pour entreprendre

Fabien Olicard partage quel état d’esprit l’a amené à se lancer dans l’entrepreneuriat jeune, comment il a arrêté quand même sa 1ère entreprise après 1 an, et ce qui l’a poussé à continuer jusqu’au succès 🙂

🎙️ L’interview complète « Fabien Olicard, de bac -1 à auteur, youtubeur et mentaliste à succès »

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

Que vous souhaitiez changer de vie, réussir sur Internet ou tout simplement devenir une meilleure personne, ma chaîne vous y aidera. Chaque jour, vous trouverez une nouvelle vidéo inspirante pour vous aider à vivre une vie plus riche.

📺 ►Lien de la vidéo : https://youtu.be/b8Om33quDsw

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « Fabien Olicard : l’état d’esprit indispensable pour entreprendre » :

Fabien Olicard : Moi, je suis très Mario Bros. J’essaie le niveau très vite, je tombe dans le trou, maintenant, je sais qu’il y a un trou. Cela ne m’intéresse pas tellement d’avancer de manière précautionneuse puisque je m’en fous de tomber.

Olivier Roland : Alors, pour pouvoir faire cela, il faut quand même avoir un plan de secours quand tu tombes dans le trou. Il ne faut pas que quand tu tombes dans le trou, tu te retrouves SDF dans la rue.

Fabien Olicard : Mais ce ne sont pas des projets de vie, oui.

Olivier Roland : Ce sont des risques mesurés quand même.

Fabien Olicard : Disons qu’en tout cas, il faut être capable de se dire « je rajoute ça à ma vie ». C’est-à-dire que moi, à l’époque, ma ligne de conduite, c’était : Je gagne ma vie avec le spectacle vivant et ça roule comme ça, donc si je lance un nouveau projet, je n’arrête pas le premier.

Quand j’écrivais mon livre, je n’ai pas arrêté de faire des vidéos. Quand là, la tournée vient de reprendre, je n’arrête pas d’écrire mon prochain livre non plus. Enfin, tout doit se marier, et là, c’est une question de gestion, d’organisation, d’équipe aussi, de te dire « Ok, je génère de la richesse. Tout de suite, je vais créer des équipes avec cette richesse-là, sinon je ne peux pas tout faire ». Et si tu as envie de tout faire, trouver des solutions.

Olivier Roland : Donc, tu raisonnes vraiment en petits projets que tu peux tester rapidement pour voir si ça fonctionne ou pas, enfin petit ou pas parce que 80 000 exemplaires quand même, tu y allais à fond.

D’ailleurs, c’est une méthode que Jeff Bezos fait beaucoup aussi. Il dit qu’on voit tous les succès d’Amazon, c’est parce qu’on ne voit pas les dizaines et centaines de projets qu’ils ont testé et qui n’ont pas marché.

Et ça, c’est aussi très intéressant ce que tu as partagé. C’est ce que je dis toujours pour essayer d’aider les gens à dépasser la peur de l’échec, c’est qu’en général, les échecs se voient beaucoup moins que les succès.

Fabien Olicard : Oui, c’est ça.

Olivier Roland : C’est logique, et tant mieux.

Fabien Olicard : Alors si tu veux, in fun fact, fort de ce raisonnement-là que j’ai aussi, dans les catégories de choses que je fais dans la vie, j’étudie ceux qui auraient dû réussir.

Olivier Roland : Ceux qui auraient dû, c’est-à-dire ?

Fabien Olicard : Ceux qui avaient toutes les clés, tout. Par exemple, en mentalisme, j’ai beaucoup regardé les carrières des mentalistes où je trouve leur travail incroyable, qui ont eu des opportunités incroyables et qui ne sont pas les leaders du mentalisme aujourd’hui. Comment ça se fait ? Et c’est Wald qui étudie les avions durant la seconde guerre mondiale et qui dit « il faut renforcer là où il n’y a pas eu d’impact de balles ». Et on lui dit « mais pourquoi ? ». Parce que ceux qui ne sont pas revenus, ils ont dû avoir des impacts ici.

C’est exactement ce que j’ai fait et que je fais dans pas mal de projets. Je me dis « Comment cela ? J’adore ce travail. Je trouve qu’il y avait toutes les opportunités. Pourquoi cela n’a pas pris ? ». Et je vais apprendre 10 fois plus que si je regarde celui qui a pris et que je me biaise un peu le cerveau à trouver des raisons qui ne sont peut-être pas les vraies.

Olivier Roland : Mais ça, c’est important parce que c’est quelque chose que les ingénieurs n’avaient pas compris effectivement. Au début, ils voulaient renforcer les endroits où les balles, il y avait des trous de… Ils se disaient « Voilà les gens, ils se prennent plutôt les balles là » et il y a quelqu’un qui leur a dit « Mais attendez, quand il n’y a pas de balles, c’est que les avions n’ont pas survécu, ils ne sont pas rentrés ». Et ça, c’est un biais du survivant.

Fabien Olicard : Exactement, vous n’étudiez que les survivants, donc forcément, vous ne pouvez pas comprendre ce qui a impacté ceux qui ne sont pas rentrés. Vous pensez à l’inverse, vous pensez à 360. Mais c’est intéressant de faire comme cela.

Olivier Roland : Pour revenir à tes 18 ans quand tu rates ton bac, tu dis « Ok, je n’en ai pas besoin ». Et qu’est-ce que tu fais alors pour gagner de l’argent, pour entrer dans la vie active ?

Fabien Olicard : J’ai travaillé en restauration.

Olivier Roland : Ok, serveur ?

Fabien Olicard : Oui. Parce que je faisais déjà ça depuis l’âge de 14 ans.

Olivier Roland : Tu as commencé à 14 ans ?

Fabien Olicard : Oui. Moi, je viens d’une famille extrêmement modeste et je cherchais comment gagner des sous. Puis il y avait un restau dans mon village, j’étais allé la voir vers mes 13 ans, c’était une dame qui s’appelait Renée. J’ai dit « comment… je peux travailler, passer le balai et tout ça », machin. Elle avait un perroquet qui chiait partout, j’ai dit « Moi, je peux gratter les merdes ». Puis, elle me fait « Non, mais reviens plus tard » et tout. Je dis « Bon, d’accord ». Donc, je suis revenu le lendemain, je passais plus tard. Enfin, tu soules quoi, tu vois. Elle fait « Non, non, mais plus tard, c’est plus tard quoi ». Donc, je suis revenu une semaine après et puis, elle a fait « Va nettoyer la salle ». Déjà, je nettoie la salle, elle me donne la pièce. Et puis, je fais « Je reviens quand ? ». Et c’est comme cela que j’ai commencé à travailler pour elle de manière complètement illégale évidemment, mais tu sais, le petit truc de village quoi.

Et mine de rien, j’apprends le métier, j’apprends la salle, j’apprends la cuisine, j’apprends le bar, j’apprends ce métier-là. Et pareil, il y a toujours des petits moments de vie, des petites opportunités. Je continue la restauration et tout ça à un moment, mais je suis encore au lycée. Je rencontre un gars qui fabrique des nappes en polyester. 100% polyester, un coup d’éponge au quotidien, infroissable et anti-tâche.

Olivier Roland : Tu te rappelles bien le slogan.

Fabien Olicard : L’argument de vente et ça n’existe pas encore en grande surface, c’est encore une innovation. Et il me dit « Moi, je vends cela à des gens qui vendent cela sur les marchés ». Ok, il y a plein de marchés chez moi et vraiment, je trouve les nappes belles et tout. Je fais « Vas-y ». Je prends le peu d’argent que j’ai sur mon livret de caisse d’épargne, j’achète une Mazda dépouillé, une vieille bagnole, j’achète du stock et me voilà à vendre cela. Je me crée une patente quand même, je paie ma patente. Je vends cela sur l’île de Ré, à la Rochelle, je me fais un peu de sous avec cela. Et avec ces petits peu de sous, cela m’a fait des pécules aussi pour investir sur des choses. Après, j’ai eu un restaurant Savoyard avec un mec qui s’appelle Denis.

Olivier Roland : Le restaurant Savoyard.

Fabien Olicard : Oui, à la Rochelle, vraiment typique, tu vois, de la Rochelle et les fondus entre les huitres.

Olivier Roland : Et tu faisais quoi là-dedans ?

Fabien Olicard : Moi, je faisais la salle et mon pote faisait la cuisine. Donc, on fait cela. Moi, je sais que je veux arrêter à un moment donné, je dis « Moi, je ne veux pas être comme tous les gars de la rue », c’était une rue. Tous nos potes, ils étaient bien plus âgés que nous. Lui, il avait 27 ans, je devais en avoir 19. Ils avaient, eux, 45-50 ans et puis ils nous disaient « Non, mais je fais cela, mais je ne vais pas faire cela toute ma vie, la restauration ». Le problème de la restauration, c’est que tu enchaînes et un jour, tu lèves la tête et c’est trop tard.

Donc, on s’était dit 2-3 ans et puis on arrête en plein essor, cela marche bien, on revend. Et moi, à ce moment-là, j’ouvre une société pour faire des anniversaires pour enfants à domicile puisque j’adore la magie. Et j’ai vu ces trucs exister aux Etats-Unis et cela n’existe pas en France, je me dis « je vais faire ça ». Donc, je lance ce truc-là en 2006. Je le ferme au bout d’un an quand je reçois l’appel de charge de l’année d’après.

Olivier Roland : Tu es sérieux ?

Fabien Olicard : Je me dis « Mais ils sont fous. Je vais me payer tout cela. » Donc, je ferme le truc. Mes parents, catastrophés, « Il a fermé son entreprise, mon Dieu ». J’ai dit « Mais je n’ai pas fermé, tout va bien, il me reste 10 000 € sur le compte. Je n’ai pas de dette, j’ai plein d’idées. »

Olivier Roland : Tu n’avais pas anticipé les charges que tu devais payer alors ?

Fabien Olicard : Non.

Olivier Roland : D’accord, intéressant. Tu étais encore très innocent finalement.

Fabien Olicard : C’est ça.

Olivier Roland : Pourtant, tu travailles dans un restaurant. Je veux dire, tu avais un restaurant, vous le savez.

Fabien Olicard : Oui. Je savais que cela allait tomber, mais c’est le coup des forfaits en fait, cela m’a soulé. Et je sais que je pouvais continuer, mais je savais que j’allais continuer pour payer mes charges, et j’ai dit « non, ce n’est pas assez rigolo ».

Olivier Roland : Parce que la première année, cela dépend du statut que tu as.

Fabien Olicard : J’avais l’ACCRE en plus.

Olivier Roland : Tu avais une exonération, mais il y a aussi un forfait quel que soit le chiffre d’affaires que tu as fait.

Fabien Olicard : Exactement.

Olivier Roland : Il n’y avait pas l’autre entreprise à l’époque ?

Fabien Olicard : Non. Et puis, tu ne montais pas de SAS parce qu’il fallait un commissaire aux comptes à l’époque.

Olivier Roland : C’est pour l’égo, c’est quand tu gagnes déjà un peu d’argent.

Fabien Olicard : Oui, c’est cela. En vrai, c’était la meilleure décision, c’était de l’arrêter là et de se dire…

Olivier Roland : Et l’État n’est jamais venu te chercher ?

Fabien Olicard : Non, j’ai fermé. Vraiment je n’avais pas de dette quoi, je ne devais rien à personne.

Olivier Roland : Tu devais à l’Etat, du coup.

Fabien Olicard : Non.

Olivier Roland : Ah ! Tu les avais payés tes charges.

Fabien Olicard : Oui. J’ai payé mes charges et j’arrête au moment où je reçois le prévisionnel des charges de la prochaine année.

Olivier Roland : Ah! D’accord.

Fabien Olicard : Oui, c’est pour cela que tu le disais. Non, cela, j’avais anticipé mes charges à payer. C’était quand je voyais les forfaits qu’ils m’imposaient pour la deuxième année où je me suis dit « Oh non, on ne va pas jouer à cela. J’arrête et je vais monter autre chose ».

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