Être PEUREUX et réussir, la méthode :)

Caroline avait peur de l’avion, et peur de voyager, et pourtant elle a passé 7 ans de sa vie à faire le tour du monde, au lieu de se faire paralyser. Elle partage sa méthode pour avoir peur et le faire quand même 🙂

🎙️ L’interview complète « Voyager pendant 7 ans avec 800 € par mois : la méthode »

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

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#RebellesIntelligents #DéveloppementPersonnel

https://youtu.be/ou7ikW77KKc

 

Transcription texte (littérale) de la vidéo « Être PEUREUX et réussir, la méthode 🙂 » :

Olivier Roland : Tu dis que tu étais peureuse, mais tu as fait quelque chose que peu de peureux font, c’est-à-dire de ne pas te laisser arrêter par la peur. Ce que tu disais, tu t’es confrontée aux peurs très vite.

Caroline : Sinon, ta vie est réduite.

Olivier Roland : Non, mais exactement. Donc, retenez cela, on peut ressentir la peur et même de manière forte, comme cela a été le cas de Caroline, mais c’est juste se dire « C’est juste un signal parmi d’autres, je vais avoir peur et le faire quand même ». Et c’est cela qui permet de réduire la peur. Et là, dans ton cas, c’est génial parce que cela a été vraiment un voyage aussi initiatique où tu as découvert des nouveaux horizons et cela t’a permis de te dépasser.

Caroline : Oui, il faut savoir que moi, au départ, déjà, j’avais peur de l’avion. Donc si tu veux, à partir de là, si je m’arrêtais à mes peurs, je ne faisais rien. On ne va pas se mentir. Par exemple, j’avais fait le choix à l’époque, comme j’avais peur de l’avion, il fallait que je trouve une solution, donc j’avais quand même une petite plaquette d’anxiolytique et je savais que si j’étais prise d’une peur panique en vol, je pouvais prendre un anxiolytique. Il y a des gens qui ne vont pas vouloir faire cela, mais moi, cela a été ma solution pour vivre ce que j’avais envie de vivre. Et puis, au fur et à mesure, plus tu fais quelque chose, moins tu as peur. Et cette angoisse de l’avion, elle me revient parfois, mais c’est très rare parce que c’est passé avec le temps.

Olivier Roland : Je pense qu’on ne va pas pouvoir faire tous les pays que tu as faits. Rapidement, sur la première année, après le Chili, tu as fait quoi ?

Caroline : Finalement, mon projet initial, c’était d’aller du Chili à l’île des Pâques. Je rêvais d’aller à l’île des Pâques. Et puis comme en voyage, tu fais des rencontres, j’ai changé mon parcours. Donc, après le Chili, je suis allée en Bolivie. Et après, je suis remontée. J’ai fait le Pérou, l’Équateur et j’ai fini mon voyage en Équateur.

Olivier Roland : Alors, fini, c’est-à-dire c’était au bout de combien de temps ?

Caroline : J’ai fini mon voyage en Amérique du Sud.

Olivier Roland : Ok. Et cela, c’était au bout de combien de temps ?

Caroline : 6 mois.

Olivier Roland : 6 mois. Et alors, là, tu t’es dit « il faut changer de continent ».

Caroline : Alors, non. Ce qui s’est passé, c’est que j’avais donné un rendez-vous à ma cousine aux vacances scolaires de février à Bali, donc il était temps pour moi de partir à Bali.

Olivier Roland : Parce que quand tu dis que tu as un budget de 800 € par mois, cela inclut les vols, on est d’accord ?

Caroline : Oui, en fait, j’ai dépensé 10 000 € tout compris.

Olivier Roland : Sur quoi ?

Caroline : Sur un an, jour pour jour.

Olivier Roland : D’accord. Oui, et là, par exemple, un vol de l’Équateur à Bali, c’est quand même cher, non ?

Caroline : Oui, c’était mon plus cher.

Olivier Roland : D’accord.

Caroline : Mais il a fallu vraiment que je trouve le plus économique possible, donc je suis repassée par les États-Unis.

Olivier Roland : Tu es passée par Tokyo, et après, tu as fait…

Caroline : Non, je suis repassée par les États-Unis.

Olivier Roland : D’accord.

Caroline : Je suis repassée par Los Angeles et de Los Angeles, je suis allée en Asie.

Olivier Roland : Et à aucun moment, en ce voyage, tu n’as fait d’action pour gagner de l’argent, des petits boulots et trucs comme cela ?

Caroline : Non.

Olivier Roland : Non, Ok, intéressant.

Caroline : Tant que j’avais de l’argent, je n’ai pas cherché à en gagner. Je me suis dit « quand je n’aurai plus d’argent, je reprendrai mon travail ».

Olivier Roland : Donc, au bout d’un an, tu as dépensé 10 000 €, il t’en reste 8 000, on est d’accord ?

Caroline : Oui.

Olivier Roland : Donc, tu continues ? Cela a duré combien de temps avant que tu n’aies plus d’argent ?

Caroline : C’est là que j’ai dit « je continue ». En fait, cela n’a pas duré parce que très vite, je me suis rendu compte que j’adorais ce mode de vie, et donc, j’ai cherché une solution pour pouvoir le faire le plus longtemps possible. Et au bout de 6 mois à peu près puisque c’était en février 2014, je suis partie en août 2013, j’ai réalisé en février 2014 que j’avais terminé de payer le prêt d’un studio que j’avais acheté quand j’étais étudiante à 18 ans, et donc, j’ai décidé de vendre ce studio pour utiliser l’argent et continuer à voyager.

Olivier Roland : Et tu ne voulais pas utiliser le loyer tout simplement pour… ?

Caroline : En fait, le loyer ne me dégageait pas assez d’argent.

Olivier Roland : D’accord.

Caroline : Avec le loyer, je devais toucher à peu près un peu moins de 400 € par mois, sachant qu’il y a les charges à payer. Donc, en gros, il te reste quoi ? 150 €. Je n’aurais jamais pu vivre un mois avec.

Olivier Roland : Non.

Caroline : Alors que là, cela me dégageait une somme qui me permettait de vivre plusieurs années avec.

Olivier Roland : Alors, parlons de cela parce que ce n’est pas tous les jours que tu vois des étudiants de 18 ans qui achètent un studio. Pourquoi tu as eu cette démarche ?

Caroline : Je viens d’une famille où mes deux parents travaillent à la banque et que mon père ne voit pas l’intérêt de perdre de l’argent dans des loyers, plutôt que mettre de l’argent dans un prêt qui coûte le même prix pour être propriétaire à la fin.

Olivier Roland : Donc là, il t’a donné un très bon conseil.

Caroline : Oui.

Olivier Roland : Parce que tu as payé grosso modo le même prix que si tu avais eu un loyer là.

Caroline : Oui parce que tu as le droit. Alors, ce n’est pas l’APL, mais tu as une autre aide quand tu es propriétaire. Et l’un dans l’autre, tu as la même dépense que si tu avais un prêt, que si tu avais un loyer.

Olivier Roland : Donc, au bout de 15 ans, il était remboursé ?

Caroline : Oui.

Olivier Roland : Tu l’as vendu combien, du coup ?

Caroline : Je l’ai vendu 50 000. Après, il y avait des frais de notaire, ou 60000, je ne sais plus. Enfin, il m’est revenu à près entre peut-être un peu moins de 50 000 €.

Olivier Roland : Ok. Donc là, tu avais de quoi faire des années et des années ? Enfin, 5 ans.

Caroline : Au moins 5 ans, voilà.

Olivier Roland : A 10 000 € par an.

Caroline : Oui.

Olivier Roland : 10 000 € par an, on se dit que tu n’es quand même pas toujours dans le plus grand confort.

Caroline : Non, parce que j’ai fait comme tu l’as dit.

Olivier Roland : Tu as démarré cela à 35 ans. Déjà, ce n’est pas…

Caroline : J’ai fait beaucoup d’auberges de jeunesse, beaucoup de couchsurfing.

Olivier Roland : Et faire des auberges de jeunesse à 35 ans, ça va ? Il n’y a pas un décalage ?

Caroline : Alors, il y a de tout.

Olivier Roland : D’accord.

Caroline : J’ai rencontré aussi des personnes de 60 ans qui sont à la retraite et qui décident de partir voyager. J’ai rencontré des jeunes. Cela m’est arrivé de passer des journées avec des gens qui avaient 19-20 ans. En fait, le truc, c’est quand on voyage, on rencontre des gens qui ont les mêmes passions que soi. Donc là, je n’interviens pas forcément parce qu’on a tous envie plus ou moins de faire, de découvrir en tout cas les mêmes choses, et on a une démarche qui est sensiblement la même. Par contre, au bout d’un moment, forcément, on ne va pas se retrouver sur tout non plus, mais on ne passe pas 24 heures sur 24 ensemble.

En voyage, des fois, on passe 24 heures sur 24 avec des gens qu’on rencontre, cela m’est d’ailleurs arrivé de rester avec des gens pendant quelque temps et de suivre un parcours pendant quelque temps. Mais c’est vrai que la première année évidemment, c’est l’aventure, la découverte. Tu vis ta meilleure vie. Enfin moi, c’était la meilleure année de ma vie, c’était vraiment la réalisation aussi de ce rêve. Tout est nouveau. Au fur et à mesure que tu voyages, la nouveauté, tu en as quand même de moins en moins. Il faut aller la chercher, il faut aller dans d’autres pays. C’est plus ponctuel, on va dire. Et voyager devient ta routine. C’est dur à dire, mais c’est un peu cela.

Olivier Roland : Oui, je comprends. Et ça, les gens ont du mal à…

Caroline : Oui.

Olivier Roland : Moi, cela fait 10 ans que je voyage 6 mois par an. Maintenant, pour pouvoir prendre l’avion, c’est comme prendre le train pour la plupart des gens.

Caroline : C’est cela.

Olivier Roland : Et je rejoins ce que tu disais au tout début, que maintenant, c’est la vie normale, mais quand on parle aux gens, tu vois souvent les yeux qui s’écarquillent.

Caroline : Oui, mais même moi, pour tout te dire, je ne pense jamais en distance. Par exemple, quand on va me dire « c’est loin », dans ma tête, je pense jamais que c’est loin, je pense c’est combien d’heures de vol. Donc finalement, tu vas au bout du monde. Je vois quand j’étais allée en Polynésie, c’est peut-être un des plus loin par rapport à chez nous, c’est 24 heures de vol, cela veut dire qu’en une journée, tu y es.

Olivier Roland : Oui, ce n’est rien du tout.

Caroline : C’est quoi une journée pour traverser le monde ?

Olivier Roland : Oui, les gens se plaignent de cela. Ils ne se rendent pas compte que les grands-parents de nos grands-parents, ils mettaient des mois. C’est fou.

Caroline : Et du coup, pour moi, à partir de ce moment-là, rien n’est exclu au sens où même si je suis au bout du monde et même si je suis malheureuse comme les pierres, je mets, au pire, un jour et demi – deux jours pour rentrer chez moi.

Olivier Roland : Absolument.

Caroline : C’est quoi la limite ? Pour moi, tu vois, ça, c’est une fausse…

Olivier Roland : Oui, absolument, et c’est très répandu.

Caroline : Une fausse restriction.

Olivier Roland : C’est peut-être une manière de rationaliser.

Caroline : Oui, justement, je pense que c’est là où chercher à rationaliser, c’est dans une réalité qu’on connait. Mais finalement, quand ta réalité est haute, rationaliser, tu rationalises complètement différemment parce que du coup, enfin moi, je sais que…

Olivier Roland : Tu changes ta réalité, tu vas chercher ta rationalisation.

Caroline : Bien sûr. Je trouve. Puisque tes repères ne sont pas les mêmes, parce que ta façon de raisonner n’est pas la même non plus. Tu vois, même moi, mon rapport à l’argent n’est peut-être pas le même que quelqu’un qui va payer son loyer tous les mois… On me dit « cela coûte cher de voyager », je dis « cela coûte cher d’être sédentaire ». Excuse-moi, cela, mais tu dépenses plus d’argent en louant quelque chose que…

Olivier Roland : Surtout en plus, tu vis dans des pays à bas coûts, typiquement l’Asie du Sud-Est.

Caroline : Ça, c’est relatif. Mais après, encore une fois, chacun a un contexte de vie. Tu as des gens qui… enfin, chacun, tu sais, à chaque fois qu’on vient échanger sur ces sujets- là, tout le monde te renvoie son image et sa vie. Après, c’est sûr. En fait, pour moi, il y a zéro limite, même par exemple, peut-être que c’est plus compliqué. Je donne un exemple qu’on me sort souvent quand on a des enfants, ou quand on a un certain âge, ou quand on a construit des choses, peut-être que c’est plus compliqué, mais pour moi, cela reste une histoire de choix. A partir du moment où tu es prêt à perdre un certain nombre de choses pour gagner d’autres choses, tu crées de l’espace. Si tu veux tout conserver et ajouter des choses, il faut avoir de l’argent. Si tu n’as pas d’argent, il faut libérer de l’espace, mais à partir du moment où…

Olivier Roland : Je suis d’accord. Moi qui ai de l’argent et pas trop de temps, j’aime bien payer des trucs pour gagner du temps. Mais tu peux faire l’inverse. Ça dépend de la quantité que tu as dans chaque direction.

Caroline : Oui. Et puis, sur ce que tu as. Comme tu m’as demandé « est-ce que j’ai travaillé ? », non. Forcément, à un moment donné, quand tu ne travailles pas, cela veut dire que tu vis sur un capital argent. Tu as beaucoup de temps. Mais c’était un choix aussi. J’aurais pu très bien dire « Tiens, j’essaie de me trouver des boulots, de continuer à garder à flot mon système et comme cela, je pourrais peut-être le faire plus longtemps ». Mais moi, ce que je kiffais vraiment, c’était d’être libre de mon temps. Donc, j’ai vécu mon kif jusqu’au bout. Je m’étais dit « quand j’arriverai à zéro, je reprendrais quelque chose et puis c’est tout ».

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