Est-ce que je suis né avec une cuillère d’argent dans la bouche ? Mes origines sociales (12/365)

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– L’article « Les rebelles intelligents, ces «millennials» qui fuient la vie de bureau » publié sur Le Temps : https://www.letemps.ch/societe/2018/01/05/rebelles-intelligents-millennials-fuient-vie-bureau
– Le livre « Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent » sur Amazon : https://olivier-roland.tv/7-habitudes
– La vidéo « Mon grand-père nous parle de son arrière-grand-mère, et ses conseils pour les entrepreneurs 290/365 » : https://www.youtube.com/watch?v=9Vo7-m3Q1vU&list=PLlNaq4hbeacQc4dlU08WU1sX8A9RGjUMb

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « Est-ce que je suis né avec une cuillère d’argent dans la bouche ? Mes origines sociales (12/365) » :

Récemment, j’ai partagé un article qui a été publié dans le journal suisse « Le temps » intitulé « Les rebelles intelligents, ces « millenials » qui fuient la vie de bureau ».

C’est un article sur le phénomène un peu générationnel sur les jeunes qui en ont marre du métro boulot dodo et s’étaient créés plutôt leurs aventures, et qui parle aussi de l’impact qu’a eu « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » sur ces gens-là.

Quand j’ai partagé cet article sur les médias sociaux, il y a Julien Moledna qui a posé une question intéressante que, finalement, j’ai vu assez souvent. Donc, je me suis dit qu’il était temps que je fasse une vidéo sur le sujet.

La question est la suivante : Pour ma part, j’ai une question. Quelqu’un connaît l’origine sociale d’Olivier Roland juste par curiosité car, pour ma part, il me semble que ceux qui choisissent ce mode de vie c’est-à-dire le mode de vie libre, de ne pas faire du métro boulot dodo, de créer son entreprise, de créer ses aventures… Il me semble que ceux qui choisissent ce mode de vie proviennent d’une classe que je qualifie de plutôt aisée. Vous savez, ceux pour qui il est évident d’aller au ski et la mer pendant les vacances quand ils étaient gosses. Merci.

Je remercie Julien d’avoir posé cette question qui est tout à fait pertinente.

C’est important de comprendre l’origine sociale des gens qu’on suit qui peuvent nous inspirer, dont on prend des conseils… parce que c’est un élément à prendre en compte pour voir si ça peut s’appliquer à nous aussi.

Pour répondre très simplement, j’ai des origines sociales très modestes.

J’ai fait un peu de sociologie en cours du soir. Donc, je peux te dire que d’après mon analyse, ma famille fait partie de ce qu’on appelle la classe moyenne inférieure. Pas la classe ouvrière, mais un petit peu au-dessus.

En gros, ma mère a été mère au foyer pendant plus de 15 ans. Quand j’étais à la maison, je ne l’ai quasiment vu que faire ça. Avant, elle donnait des cours de repassage et d’alphabétisation à des jeunes en difficulté. C’est un boulot utile socialement, mais pas très haut dans la hiérarchie sociale.

Et mon père, lui, il a été éducateur spécialisé à l’armée du salut. En gros, il aidait des gens aussi, pareil, des SDF et tout, des gens comme ça un peu en difficulté. Mais le problème, c’est qu’il avait des tendances dépressives et le fait d’être régulièrement avec des gens qui étaient en situation difficile, ça ne l’aidait pas.

Après, il s’est fait licencier par l’armée du salut. Et je crois que deux ans plus tard, après deux ans de chômage, il a passé un concours pour devenir facteur.

Et là, plus de 30 ans plus tard, il est toujours à La poste. Après, il a été au tri du courrier.

Mon père travaille à La poste. Ma mère après avoir été mère au foyer pour s’occuper de moi et de mes deux frères a repris les études à 40 ans d’ailleurs, je la respecte beaucoup pour ça, et elle est aujourd’hui toujours éducatrice spécialisée. Elle aide des gens typiquement des immigrés qui ne parlent pas bien français et qui l’écrivent encore moins à apprendre le français, à bien le parler, à bien l’écrire pour mieux s’intégrer dans la société.

Je viens d’une famille modeste avec des moyens très modestes. On n’a jamais été aux sports d’hiver parce que mes parents n’avaient pas les moyens.

Les seules vacances qu’on pouvait se permettre, c’est des vacances qui étaient beaucoup moins chères pour nous parce que c’était des vacances organisées par La poste pour ses employés.

On avait droit d’aller dans des centres de vacances créés par La poste avec pas mal de réduction, ce qui était accessible par notre famille.

Après, je n’ai pas eu une enfance malheureuse. Je n’ai pas une histoire où j’étais dans une banlieue horrible de Marseille ou de Paris où j’ai dû vendre de la drogue pour survivre… Franchement, je n’ai pas à me plaindre.

Mais je ne suis pas né non plus avec une cuillère d’argent dans la bouche, c’est clair, et mes parents ne sont absolument pas entrepreneurs. J’ai dû me former par moi-même là-dessus.

Il faut quand même que je parle de mes grands-parents parce que mes grands-parents sont un peu plus entreprenants.

Le père de mon père a été artisan plombier couvreur pendant plus de 40 ans. Donc, oui, il a une fibre entrepreneuriale. Il a eu une entreprise qui avait jusqu’à 7 employés à son maximum.

Mon grand-père, lui, est-ce que c’était un entrepreneur ou pas ? Ça, c’est ouvert au débat puisque ma grand-mère tenait un magasin de vêtements qui appartenait avant à son père. Et lui-même était représentant de vêtements.

D’ailleurs, c’est rigolo. Il a été représentant pour une marque comme Aubade, de lingerie féminine, pendant des décennies.

On va dire que lui, c’était plutôt un commerçant. Ils avaient un peu plus la fibre entrepreneuriale. Mais honnêtement, avec le recul aujourd’hui, je n’ai pas été ultra influencé par mes grands-parents.

J’ai vraiment le sentiment aujourd’hui que l’essentiel de ma culture entrepreneuriale vient à la base de plusieurs choses.

Ça vient déjà d’une incroyable envie de liberté et d’indépendance.

Et ça, vous pouvez parler à ma mère, elle vous dira : depuis tout petit, Olivier était comme ça. Il n’en faisait toujours qu’à sa tête, il ne fallait pas trop lui dire quoi faire… Il fallait qu’elle soit selon son truc.

Ça vient déjà d’une sorte de flamme, d’étincelle que j’avais que j’ai eue au fond de moi depuis longtemps.

Ensuite, ça vient aussi de ma curiosité et mon envie d’apprendre par moi-même. Ça, c’est important.

Alors, tous les entrepreneurs n’ont pas quitté leurs études tôt. Ça, c’est évident. Mais quelles que soient les études qu’ ont fait les entrepreneurs, d’une manière générale, ceux qui ont le plus de succès, c’est ceux qui savent apprendre par eux-mêmes en dehors de l’école : en lisant des livres, en rencontrant des gens, en suivant des formations et surtout en mettant en pratique dans leurs vies non seulement ce qu’ils apprennent mais des projets motivants qui vont leur amener énormément de compétences.

D’après vous les rebelles intelligents, qu’est-ce qui vous apprend le plus à créer et développer une boîte ? Le fait de suivre un cours sur comment créer développer une boîte ou le fait de créer et développer une boîte sur le terrain ?

Evidemment, le terrain vous apprend beaucoup plus. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas suivre de formations sur le sujet. Mais l’idéal, c’est justement de prendre les deux, de prendre le meilleur des deux approches et de les mixer pour augmenter vos chances de réussite et diminuer vos risques.

Donc, il y avait ça et l’idée d’être peut-être proactif.

Quand vous êtes indépendant, que vous êtes curieux et que vous avez soif d’apprendre par vous-même, je pense que vous développez aussi naturellement un état d’esprit qui est plus proactif que réactif.

Ça, c’est une distinction qui est faite dans le livre « Les 7 habitudes des gens qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent » de Stephen Covey où il dit : les gens qui sont réactifs réagissent aux choses qui leur arrivent.

Ils vont râler parce que les impôts augmentent, ils vont râler parce que le gouvernement fait ceci et pas cela… Ces gens-là ne font jamais rien pour changer concrètement les choses.

Alors que les gens proactifs vont davantage se focaliser ce sur quoi ils peuvent vraiment agir directement. C’est ce que Stephen Covey appelle le cercle d’influence.

Bien sûr, on n’est pas tous à 100% réactif ou 100% proactif, c’est évident. Mais je pense fondamentalement que l’entrepreneur est quelqu’un qui est davantage proactif que la moyenne des gens parce que justement, qu’est-ce que c’est qu’un entrepreneur ?

C’est quelqu’un qui, quand il voit un problème qui fait râler la plupart des gens, lui aussi, ça le fait râler mais il dit : tiens, est-ce que je ne pourrais pas créer un business pour résoudre ce problème-là ?

Et ça, ça fait toute la différence du monde.

Au final, c’est ce que je répondais aussi à Julien. Quelque part dans sa question, on ressent aussi même si c’est une question légitime l’envie de trouver une excuse pour ne rien faire parce que c’est vrai que parfois quand on regarde le succès d’autres personnes, ça peut être intimidant.

On se dit : ce gars a déjà réussi tout ça, il a cet âge-là, moi, j’ai cet âge-là, qu’est-ce que je vais faire ?

Du coup, on se dit : ouais, mais bon, il est né avec une cuillère d’argent dans la bouche. Il a eu ça, ça, et ça, et ça, et ça. Et parfois, c’est vrai. Parfois, c’est non. Mais j’avais des choses qui m’avantageaient, j’avais des choses qui me freinaient. J’ai essayé de faire le mieux avec ce que j’avais.

Et au final les rebelles intelligents, tout se résume à faire du mieux que vous pouvez avec ce que vous avez, et essayer d’améliorer votre condition au fur et à mesure pour essayer d’atteindre les objectifs qui vous tiennent à cœur.

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