Dois-tu viser le marché anglophone ou francophone ? (251/365)

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « Dois-tu viser le marché anglophone ou francophone ? (251/365) » :

Est-ce que c’est intéressant encore aujourd’hui de se lancer sur le marché anglophone plutôt que le marché francophone ?

Les deux marchés ont leurs avantages et leurs inconvénients.

Le marché anglophone est beaucoup plus large que le marché francophone. Non seulement, on touche tous les anglophones natifs, mais il y en a beaucoup.

Rien qu’aux États-Unis, il y a 350 millions d’habitants, 30 millions au Canada, 60 millions en Grande-Bretagne, 30 millions en Australie, 5 millions à La Nouvelle-Zélande.

Si on prend compte de tous ces pays, on est aux alentours de 470 millions d’anglophones natifs. C’est absolument énorme.

Au-delà de ça, c’est la toute première langue étrangère apprise dans le monde. On estime qu’il y a 1 milliard 500 millions de personnes qui parlent anglais.

Après, parler anglais, qu’est-ce que ça veut dire ?

Entre quelqu’un qui parle un broken english et qui est juste capable de commander à manger au restaurant, puis quelqu’un qui est capable de vraiment lire un bouquin ou de suivre des vidéos, il y a une grosse différence.

Le marché francophone est beaucoup plus petit. La francophonie occidentale, c’est : la France avec les Dom-Tom qui fait à peu près 60 millions d’habitants, la Belgique 3 millions de francophones, 2,5 millions de francophones en Suisse, le Luxembourg avec quelques dizaines de milliers de personnes, le Canada 7 millions de francophones.

Donc, on peut dire 90 millions de francophones natifs en Occident.

Par contre, il y a beaucoup plus de francophones en Afrique. Mais le gros problème du marché africain francophone, c’est que le niveau de vie est très bas et très faible.

Beaucoup d’Africains n’ont pas accès à la carte bancaire et ne peuvent pas acheter de produit.

Bien sûr, j’ai des clients en Maroc, en Tunisie et dans d’autres pays africains. Il y a eu d’ailleurs à ma rencontre Blogueur Pro une membre qui venait du Congo, mais c’est une toute petite minorité de clients.

Le marché anglophone est largement supérieur. On compare 70, 75 millions de francophones occidentaux à 450 millions. On voit tout de suite la différence énorme de marché potentiel.

Par contre, le revers de la médaille, c’est que le marché anglophone est beaucoup plus compétitif. Il y a énormément plus de concurrence que sur le marché francophone.

Au-delà de la simple taille du marché qui explique cela d’un point de vue juste mathématique statistique, il y a aussi le fait que les pays anglophones ont un état d’esprit beaucoup plus entrepreneurial que celui des pays francophones de manière générale.

Les Américains au niveau business sont au taquet. Les Anglais, les Australiens, les Canadiens ne sont pas non plus en reste. Ce qui fait qu’on a un marché où il y a un gâteau qui est énorme et il y a beaucoup plus de personnes qui se battent pour avoir ces parts de gâteau-là.

L’un dans l’autre, quand on prend en compte ces éléments-là, mon sentiment c’est que le marché francophone a le même potentiel que le marché anglophone. Le numéro un du marché dans la plupart des marchés va rapporter une grosse majorité du marché. Il va avoir souvent une part de marché qui est largement plus important que le deuxième.

Les tops player dans le monde anglophone ont des business qui sont plus gros que les tops player dans le marché francophone à cause de la différence de la taille du marché.

Le gros intérêt aussi du marché anglophone, c’est qu’on ne se contente pas de toucher que les anglophones natifs, on touche tout un panel d’étrangers. C’est beaucoup plus important.

Je vais régulièrement dans des évènements aux États-Unis et il y a des gens de tous les pays : des Français, des Espagnols, des Brésiliens, des Japonais, des Allemands.

Quand on fait des évènements francophones, on a des gens internationaux, mais ils viennent avant tout des pays francophones natifs. On a quelques étrangers, c’est-à-dire des gens qui ont appris le français en seconde langue, mais c’est beaucoup moins le cas que dans les évènements anglophones.

Ça, c’est aussi un gros avantage. C’est le rayonnement culturel.

Au-delà de la mesure du simple aspect business qu’on réussit en anglais, tout de suite, on touche énormément plus de gens. On influence beaucoup plus de gens.

On est nombreux en France ou dans d’autres pays francophones à lire des blogs ou à suivre des vidéos de Youtubeurs américains. Il y a très peu d’Américains qui suivent des blogs ou des youtubeurs francophones parce qu’ils n’ont pas appris le français.

En général, les Américains s’ils apprennent une langue étrangère, ce qui n’est déjà pas gagné, ils vont plutôt apprendre l’espagnol.

J’ai vu des gens, et moi-même je peux vous partager l’expérience, qui traduisent ce qu’ils font. C’est-à-dire qu’ils travaillent d’abord en français ou dans une autre langue, et après, ils traduisent ce qu’ils font en anglais.

Au tout début de mon blog « Des livres pour changer de vie », il y avait une traduction en anglais de mon blog qui s’appelle « Books that can change your life ». Et au bout de 6 mois, je me suis rendu compte que le blog francophone français avait 3 fois plus de trafic que le blog en anglais.

Pourtant, j’avais quand même eu la chance. Un de mes articles avait été sur le homepage StumbleUpon qui était       un réseau social à l’époque. J’avais quelque chose comme 10 000 visites en une seule journée. C’était un truc de fou.

Pendant un mois, mon Google analytics, je ne pouvais rien voir parce que j’avais un pic énorme en une seule journée. Et ça, ce n’était pas arrivé sur le marché francophone parce qu’il n’y avait pas ce genre de média sociaux qui était extrêmement populaire.

On ne peut pas se contenter de juste traduire son contenu. J’insiste beaucoup sur l’importance de promouvoir son contenu.

Ce n’est pas pour rigoler parce qu’il y a eu 3 fois moins de visites sur mon blog anglais que sur le blog français parce que je promouvais beaucoup moins le blog en anglais alors que potentiellement, j’aurais dû avoir si on calcule par rapport à la taille du marché au moins 5 fois plus de trafics à efforts égaux. Mais il faut aussi être là, présent sur le marché pour promouvoir.

J’ai aussi un de mes élèves qui a traduit son blog en espagnol. Cela fait 2 ou 3 ans qu’il fait ça, mais le trafic n’a jamais décollé parce que derrière, il n’y avait pas des actions de promotion qu’il fallait.

C’est vraiment un paramètre à prendre en compte.

Si vous vous lancez sur le marché anglophone ou sur un autre marché étranger, il ne faut pas compter sur juste traduire des choses, il faut vraiment avoir une stratégie de promotion active.

C’est très difficile de faire ça sur les deux marchés.

Pour répondre à la question, il n’y a pas de bonne réponse ou de mauvaise réponse. C’est avant tout une question de choix stratégique.

Est-ce que vous avez un bon niveau en anglais suffisant pour pouvoir créer du contenu sans problème ?

Après, avoir un petit accent, ce n’est pas gênant. Faire des petites fautes de temps en temps à l’oral, ce n’est pas gênant. L’écrit, c’est déjà plus gênant.

Je crois beaucoup au potentiel du marché francophone avec les inconvénients et les avantages que j’ai cités. Et il ne faut pas oublier que l’écrasante majorité des francophones se trouve aujourd’hui en Afrique.

Aujourd’hui, l’Afrique, ce n’est pas un marché énorme. Mais d’ici 20 ans, ça peut vraiment être quelque chose d’intéressant.

Donc, c’est aussi intéressant de se positionner sur le marché francophone en ayant cette vison à long terme de se dire : dans 20 ans, j’aurais peut-être plein de clients au Maroc, en Algérie, au Tunisie, et peut-être dans d’autres pays africains.

Ça me fait vraiment rêver le marché anglophone, mais aussi le marché hispanophone et lusophone.

J’ai fait des tentatives plus ou moins timides de me lancer sur ces marchés-là. Mais à chaque fois, au bout d’un moment, je me suis dit que c’était une dispersion par rapport à ma stratégie sur le marché francophone qui accapare pas mal de mes ressources.

Puis, aujourd’hui, je suis quand même très content du positionnement que j’ai sur le marché francophone et de pouvoir aider à mon échelle sur ce marché-là.

C’est aussi un marché que je connais bien et que je connais de plus en plus puisque je voyage beaucoup dans les pays francophones.

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