Devenir entrepreneur sans passion ? Avec Benoît Wojtenka (Bonne Gueule)

Benoît Wojtenka de Bonne Gueule partage sa vision de l’entrepreneuriat, et donne son point de vue sur deux questions : peux-tu devenir entrepreneur sans passion ? Peux-tu réussir en-dehors du système éducatif ?

🎙️ L’interview complète « Des Assedics à 8 millions d’euros par an : comment Benoît Wojtenka a fait »

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

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📺 ►Lien de la vidéo : https://youtu.be/Ix9pNNPqYyQ

Devenir entrepreneur sans passion ? Avec Benoît Wojtenka (Bonne Gueule)

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « Devenir entrepreneur sans passion ? Avec Benoît Wojtenka (Bonne Gueule) » :

Benoit Wojtenka : Il y a beaucoup de gens, encore une fois, qui n’ont vraiment de passion. Leur temps libre, c’est quoi ? C’est devant leurs postes, ce qui est très bien aussi, ou regarder des séries télé, ce que je ne juge absolument pas, mais quand tu n’as rien qui t’anime, c’est compliqué de le monétiser.

Olivier Roland : Tu sais que j’étais choqué au début quand il y a des gens qui venaient me voir et qui me disent « Olivier, je n’ai pas de passion, je fais comment ? » Parce que pour moi, c’était inconcevable, en fait.

Benoit Wojtenka : Oui, pareil.

Olivier Roland : Je comprenais… j’ai découvert qu’il y a des gens sans passion.

Benoit Wojtenka : Cela existe vraiment.

Olivier Roland : Oui, et finalement, c’est un nombre assez conséquent. Je pense que c’est plutôt une minorité, je ne sais pas en fait, mais j’ai été choqué. Aujourd’hui, je comprends bien que cela fait partie du paysage mais…

Benoit Wojtenka : Cela fait partie du monde­.

Olivier Roland : Moi, je dis toujours, je pense que pour pas mal de ces gens, peut-être pas pour tous mais pas mal de ces gens, c’est surtout un problème d’exploration.

Benoit Wojtenka : Exact, une curiosité.

Olivier Roland : Ils n’explorent pas assez le sujet. Peut-être qu’ils sont super passionnés par la cuisine mexicaine, je veux dire d’en faire, mais qu’ils n’ont jamais fait et donc ils ne savent pas en fait.

Benoit Wojtenka : Oui. Cela dit, je pense que le Covid et les périodes de confinement ont peut-être un tout peu changé la donne.

Olivier Roland : Espérons.

Benoit Wojtenka : Oui. Donc, j’étais passionné, j’avais envie de découvrir et surtout, encore une fois, j’ai eu la naïveté ou la force d’esprit de croire que c’était possible de vivre de ma passion. Et moi, je ne me voyais pas du tout entrepreneur. Pour moi, c’était un truc… être entrepreneur, c’est pour les gens qui n’ont pas peur, c’est pour les gens qui sont courageux et moi, je ne me voyais pas du tout comme cela. Oui, il y a eu cela.

Et moi, je voulais juste monétiser un peu Bonne Gueule pour pouvoir arriver à en vivre et c’est Geoffrey, encore une fois, qui a vraiment apporté cette force-là et c’est comme ça qu’on a pu…

Olivier Roland : Là, la force d’en faire un vrai business, tu veux dire ?

Benoit Wojtenka : Exactement, oui. Geoffrey a toujours eu cette vision business. Lui, ce qui l’intéressait, ce n’était pas d’être sur la plage en Thaïlande, c’était vraiment de prendre des bureaux, de recruter des équipes, de lancer des projets…

Olivier Roland : Oui, parce qu’à l’époque, même maintenant, cela faisait partie des objectifs mis en avant par les infopreneurs d’avoir un petit business qui rapporte quelques milliers d’euros par mois et puis d’aller en Thaïlande ou dans d’autres pays.

Benoit Wojtenka : Ce qui est vraiment OK.

Olivier Roland : Oui, absolument.

Benoit Wojtenka : Et parfois, j’envie ces personnes-là, vraiment.

Olivier Roland : Oui, mais toi, tu as fait le choix de partir dans l’ambition de développement d’un vrai business. En plus, ça, c’est un vrai business de brique et de mortier comme disent nos amis anglo-saxons avec des boutiques et tout cela, on va revenir là-dessus mais… Du coup, tu n’as jamais eu de job dans ta vie ?

Benoit Wojtenka : Si, j’en ai eu quelques-uns qui m’ont beaucoup appris. J’ai été stagiaire pendant 3 mois aux Assedics.

Olivier Roland : Ah bon ?

Benoit Wojtenka : Oui. J’aidais les demandeurs d’emploi à se servir d’Internet.

Olivier Roland : Ah, intéressant.

Benoit Wojtenka : Et donc là, justement quand tu passes ton temps à rencontrer des gens qui sont en demande d’emploi, je venais d’avoir 18 ou 19 ans, cela te remet les pieds sur terre. Pour le coup, cela m’a beaucoup… oui, vraiment, rencontrer des demandeurs d’emploi toute la journée, cela te fait un truc.

Olivier Roland : Alors du coup, cela aurait pu casser ta naïveté un peu, non ?

Benoit Wojtenka : Non, parce que je me suis dit « Ah oui, voilà ce qui se passe si je regarde tout le temps la télé, si je n’ai pas la curiosité. »

Olivier Roland : D’accord, oui, c’était l’inverse en fait. Cela t’a conforté en ta décision de…

Benoit Wojtenka : Oui et surtout il y a aussi des gens qui sont très vaillants, mais il y a une vraie détresse humaine, qu’ils ne sont pas nés au bon endroit, au bon moment et qui essaient de galérer mais qui ne savent pas que… qui mettent beaucoup d’efforts, mais qui manquent un peu de méthode. Pour la plupart d’entre eux, je suis certain que s’ils savaient mieux faire une lettre de motivation ou s’ils savaient simplement se vendre, s’ils prenaient le temps de chercher comment le faire, cela irait beaucoup mieux. Mais oui, j’ai vu des gens très vaillants.

Et surtout, j’ai vu des gens qui étaient avec moi au collège, c’est moi qui les ai inscrits au chômage et ça, cela m’a vraiment mis une… parce que c’était des jeunes qui faisaient un peu des… pas des petits voyous, mais pour le coup, qui étaient rebelles mais pas intelligents, qui ont tout rejeté en bloc le système, qui n’ont eu aucun avenir derrière et qui se sont retrouvés à 18 ans sans rien.

Tu vois, je crois que tu n’as pas fait l’étude supérieure, tu as un Bac-2 comme tu dis, ces gens un peu comme toi mais qui n’ont pas eu cette envie, cette curiosité d’entreprendre… et qui n’ont pas eu envie de creuser cela.

Et encore une fois, je dis cela, c’est facile dans ma position de le dire aussi, mais moi, j’ai eu des parents qui savaient écrire correctement, qui étaient très curieux, qui m’ont stimulé. Et pour des gens pour qui ce n’est pas le cas, je comprends tout à fait que c’est de toute façon d’autant plus difficile de sortir de cet environnement-là où tu n’es intellectuellement pas stimulé, tu as des parents peu ou pas présents.

Donc, je pense aussi d’une certaine manière, cela m’a beaucoup appris à développer mon empathie et le fait de ne pas juger les gens qui n’ont pas cette curiosité parce que tu ne sais jamais de quoi a été composé leur vie. Moi, j’ai eu des gens alcooliques qui venaient, qui foutaient un peu la merde et tout et qu’il fallait gérer aussi, donc… mais bon, ça va.

Olivier Roland : Tu as vu un peu la misère.

Benoit Wojtenka : Oui, exactement. Et ensuite, j’ai travaillé…

Olivier Roland : Alors, juste pour rebondir sur ce que tu disais, parce que c’est intéressant puisque j’ai un témoignage très complémentaire au tien.

Benoit Wojtenka : Oui.

Olivier Roland : Finalement, j’avais la même envie que toi, le feu sacré pour réussir, sauf que moi, j’ai quitté l’école très tôt et que je n’avais pas le choix en fait.

Benoit Wojtenka : A 16 ans, je crois.

Olivier Roland : 18. J’ai bossé un an sur le projet création d’entreprise. Je dis que j’ai un Bac-2, en effet, j’ai un Bac-1 parce qu’un Bac-2, ça sonne mieux.

Benoit Wojtenka : Tu n’as pas eu ton Bac, du coup ?

Olivier Roland : J’ai eu mon Bac français, donc je n’ai pas eu mon Bac.

Benoit Wojtenka : Ok.

Olivier Roland : J’ai arrêté après une première L, tu vois, et j’avais redoublé, donc c’est pour cela que j’avais 18 ans. Mais j’avais la même envie que toi et finalement, c’est ce qui nous a distingués.

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