Confession #3 Liberté et Covid

🎥 ► Voici ma nouvelle vidéo “Confession #3 Liberté et covid”

Dans cette vidéo je vais vous partager ce que j’ai vécu pendant la période du covid.

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🧐 ► Qui suis-je ? Qui est Olivier Roland ?

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À 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

Que vous souhaitiez changer de vie, réussir sur Internet ou tout simplement devenir une meilleure personne, ma chaîne vous y aidera. Chaque jour, vous trouverez une nouvelle vidéo inspirante pour vous aider à vivre une vie plus riche.

Olivier Roland.

📺 ►Lien de la vidéo : Confession #3 Liberté et Covid

⏱ ►Timecodes

00:00 Introduction de la vidéo “Confession #3 Liberté et covid”
00:20 6 semaines bloquées à Dubaï.
02:30 Ce que j’ai appris pendant cette période.
03:40 C’est un exercice qui j’essaye de faire régulièrement.
04:40 Un lieu peut vraiment t’ajouter ou t’enlever du bonheur.
07:10 Conclusion de la vidéo “Confession #3 Liberté et covid”

#RebellesIntelligents #formation #entrepreneur

Transcription texte (littérale) de la vidéo « Confession #3 Liberté et Covid » :

Tu vois, pour moi qui ai vraiment la liberté comme valeur fondamentale, il faut quand même dire que je me suis pris une grosse baffe avec le premier confinement pendant le Covid. Ça m’a vraiment pris par surprise. Je ne suis pas le seul, on était très nombreux à être pris par surprise, moi qui avais l’habitude de voyager partout et d’être toujours en transit entre deux endroits. Je me suis retrouvé à Dubaï juste avant que ça démarre et j’avais prévu de rester 15 jours maximum à Dubaï. Et là, boum, confinement. Un confinement qui, si je me rappelle bien, durait 6 semaines quand même et un confinement assez dur, à Dubaï, ils ne rigolent pas trop avec ça. Vous pouvez sortir une fois par jour, il fallait que ça soit pour des raisons précises genre pour aller faire des courses et tout ça.

Et donc, je me suis retrouvé bloqué pendant 6 semaines dans un appart qui n’avait pas été conçu pour. C’est-à-dire, j’avais pris cet appart en me disant maximum, je vais rester 2 ou 3 semaines avant de repartir quelque part. Et de toute façon, je ne vais pas y être la majeure partie de la journée parce que je vais aller bosser dans des cafés, dans des restos et tout ça.

Et là, je me retrouve bloqué dans cet appart qui bon, ça allait, je veux dire, c’était 90 mètres carrés. Je veux dire, il y a des gens, ça a été bien pire. Je ne fais pas ma pleurnicheuse non plus, mais disons que moi qui suis habitué aux grands espaces et à me balader tout le temps, ça a vraiment été le choc. J’étais avec personne. Ma copine était à l’autre bout du monde. Littéralement, elle était à Montréal et moi à Dubaï, donc tu imagines le décalage, impossible de se voir du coup. Pas d’amis visible, impossible. Je ne connaissais pas encore grand monde à Dubaï. C’est aussi le problème quand tu voyages comme ça en permanence. Tu as des amis dans le monde entier mais pas forcément à l’endroit où tu es. Alors, moi, je trouve des amis à Dubaï, mais ce n’était pas trop le cas à l’époque. De toute façon, je n’aurais pas pu les voir.

Je me retrouve quand même seul dans cet appartement où je me sens vraiment étouffé. J’ai eu des moments, moi qui étais très content de dire que je n’avais jamais connu d’épisode dépressif, là, je pense que c’est le moment de ma vie où je m’en suis le plus approché, où je me suis dit « waouh, j’espère que ça ne va pas durer trop longtemps et que quand ça sera fini, ça ne va pas se reproduire ».

Heureusement, j’ai pu faire des appels Zoom, Skype et tout ça avec des potes, avec des gens et ça fait plaisir. Mais c’est sûr que ce n’était pas la même chose. Alors en plus, j’avais à la fois de la chance et de la malchance, c’est que j’étais resté dans un grand immeuble, il y avait un supermarché au rez-de-chaussée, donc je n’avais qu’à prendre l’ascenseur pour être au supermarché. C’était bien parce que c’était pratique, mais ça faisait que je n’avais pas officiellement le droit de sortir. Je ne pouvais pas trop aller dehors pour goûter au soleil et tout. Ça a joué sur mon humeur. Je pouvais être sur le balcon, mais ce n’était pas la même chose.

Donc, voilà. Je sais qu’il y a beaucoup de gens qui ont souffert de ça en bien pire. Je te partage juste le fait que ce n’était pas facile quand même.

Ça m’a appris quand même des trucs. Déjà, je me suis rendu compte que j’ai de la chance parce qu’il y a des gens qui se sont retrouvés dans des chambres d’étudiants de 13 mètres carrés. Quand je me suis lancé dans l’entrepreneuriat, mon premier appart, c’était une chambre de 13 mètres carrés coincée entre la douche et le toit de l’immeuble parce que je n’avais pas les moyens de payer plus. Je me suis dit heureusement que je n’ai pas vécu ça à ce moment-là parce ça aurait été la cata. La cata d’être bloqué 6 semaines dans un truc comme ça, j’aurais tourné en rond, je serais devenu fou.

Heureusement aussi que ça arrivait à une époque où on a Internet et les ordinateurs et tout ça parce qu’on pouvait quand même s’occuper. Heureusement, avec Internet, c’est un monde entier à explorer. On peut passer plusieurs vies à explorer tout ce qu’il y a sur Internet. Mais imagine, ça serait passé dans les années 70, les gens, je ne sais pas, ils se seraient tirer des balles, bien plus que ce qui s’est passé, c’est juste incroyable.

Je me suis dit « j’ai eu quand même de chance là-dessus ». J’ai aussi eu de la chance, je m’en suis rendu compte après d’être à Dubaï parce qu’autant le premier confinement était sévère, autant ensuite, il n’y en a pas eu. Et ça, quand j’ai vu les gens en France et dans d’autres pays qui, je ne sais plus combien il y a eu de confinements en France, mais je crois, il y en a eu 3 et puis ça revenait régulièrement avec des conditions aussi draconiennes et tout ça, je me suis dit « ça fait plaisir quand même d’être dans un pays où, OK, ils ont été sérieux au début, mais maintenant, justement, on est plus cool et OK, il y a des restrictions, il fallait porter les masques en extérieur et tout ça, mais rien de dramatique ».

Donc, ça m’a appris pas mal de choses sur moi-même. C’est un exercice que j’essaie de faire régulièrement, mais vraiment ça te fait passer à un autre niveau en termes de gratitude par rapport à tout ce que tu as, parce que tu fais des exercices, tu pratiques beaucoup un exercice que donnent les stoïciens qui s’imaginent dans une situation bien pire pour voir que c’est ce qu’on a, tu n’avais plus besoin d’imaginer, tu étais dedans et dans un truc qui clairement deux mois avant, tu n’aurais jamais imaginé que ça aurait été possible. Tu te rends compte, tout ce que tu prends pour acquis, ça peut vraiment t’être retiré comme ça. Et ça te fait goûter davantage à ça.

Ça m’a beaucoup aidé d’ailleurs cette gratitude et cette réflexion pendant cette période. Ça m’a appris que c’est quand même bien d’avoir des amis sur place, qu’on ne peut pas compter sur le fait de toujours prendre l’avion pour voir les gens, même si ça m’a fait aussi très plaisir d’avoir des bons potes sur qui compter pour faire des appels et tout ça. Ça m’a appris que même si je ne compte pas être dans un appart très longtemps, il faut quand même prendre quelque chose qui me plaît intrinsèquement.

Je ne crois pas que je détestais cet appart, mais vraiment j’étais en mode OK, je n’ai pas besoin de prendre le meilleur appart de ma vie. Je n’ai pas besoin de prendre un truc incroyable, je peux juste prendre un appart qui me plaît moyennement parce que de toute façon, je paie assez trop encore. En fait, c’était une erreur. Et depuis, je me suis dit « OK, je suis minimaliste, toutes mes possessions pourraient tenir dans un coffre de voiture à part mes guitares. Fais-toi plaisir quand même pour trouver un appart qui te plait intrinsèquement. Eh oui, ça ne te dérangerait pas de refaire un confinement de 45 semaines ».

J’ai ce nouveau critère et je me dis « OK, est-ce que cet endroit me plaît suffisamment pour que j’y reste enfermé 5 semaines ou 6 semaines sans bouger, sans que je devienne complètement fou ? ». Ça m’a fait prendre conscience qu’un lieu… je le savais, mais là, j’ai vraiment pris conscience dans les tripes. Un lieu, ça peut vraiment t’ajouter ou t’enlever de l’énergie, t’ajouter ou t’enlever du bonheur. Il ne faut pas compter sur à 100%, il ne faut pas être dépendant de ça. Il ne faut pas le négliger trop non plus.

Et ensuite, cela m’a fait prendre conscience que vraiment la liberté géographique que t’offre un business web, ce n’est pas juste le plaisir de voyager, le plaisir d’explorer des cultures. Des fois, ça peut peut-être pas être une question de vie ou de mort, mais presque. Tu te libères de la tyrannie d’endroit. Il y a des tas de gens qui sont allés à Dubaï, au Mexique, à Bali, dans des endroits où il y avait des règles plus cool pour le Covid pour échapper au confinement, et je veux dire, il n’y a pas un de ce que je connais qui ont fait ça qui ont regretté. Ils avaient tous l’impression de s’échapper de prison.

Après, je ne critique pas les pays qui ont mis en place des confinements sévères, ils avaient probablement des bonnes raisons de le faire, mais il y avait des endroits dans le monde où les règles étaient plus souples, parfois aussi pour des bonnes raisons parce que la population était plus jeune, etc. Ça s’est bien passé et ça a permis à plein de gens qui avaient cette mobilité, cette capacité de ne pas être enchaîné à un endroit de pouvoir choisir une juridiction, un endroit qui leur apportait plus de liberté.

Il fallait prendre conscience de à quel point ça peut vraiment changer la donne, faire en sorte que plutôt d’être déprimé pendant un an et demi dans ton appart, tu peux vraiment profiter de la vie et être dans un endroit incroyable juste parce que tu as cette liberté. Donc, ce n’est pas juste un luxe, ça peut vraiment faire partie de l’essentiel pour avoir une vie libre et heureuse.

En conclusion, je pense que ça m’a quand même donné une certaine humilité parce que tu as beau être dans une indépendance financière incroyable, dans une abondance de plein de choses, être dans une liberté que très peu de gens peuvent connaitre, tout ça, ça peut partir comme ça. Ça te fait prendre conscience que tu es humain et tu es comme tout le monde, tu as aussi des contraintes, tu ne peux pas toujours t’en affranchir.

Donc, c’était un épisode assez traumatique. Après, je peux dire, je m’en rends bien compte que ce n’est pas aussi traumatique que pour beaucoup de gens et c’est aussi en partie parce que je me suis bâti cette liberté qui a fait finalement que ce n’était pas aussi grave que ça aurait pu l’être. Et ça vraiment, j’encourage un maximum de personnes à essayer de développer cette liberté, de vous affranchir de cette tyrannie d’endroit, on ne sait jamais du quoi elle est fait le futur et peut-être qu’il y a un moment, vous serez content, que ce ne sera pas juste du luxe.

Ça m’intéresse de savoir toi, comment tu as vécu le Covid, comment tu as vécu les confinements ? Est-ce que c’est quelque chose qui était difficile ? Est-ce qu’au contraire, c’est passé comme une lettre à la poste ? J’ai un ami qui me disait « moi, de toute façon, je ne sors jamais, donc ça n’a rien changé. Je ne peux plus aller à la piscine, mais à part ça, ça allait. Il y a d’autres qui ont des grands jardins, pour eux, ce n’est pas très grave. Et d’autres, qui ont très mal vécu. Toi, comment tu l’as vécu ?

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