Comment trouver un objectif de vie qui nous motive – Fabien Olicard

Fabien Olicard partage, avec nous de nombreuses anecdotes tirées de ses voyages et de son expérience, comment se construire des objectifs de vie petit à petit, et comment développer sa motivation 🙂

🎙️ L’interview complète dont est tiré cet extrait « Fabien Olicard, de bac -1 à auteur, youtubeur et mentaliste à succès »

▶️ Chaîne Youtube « Les Rebelles Intelligents »

👥 ► Venez rejoindre des milliers de Rebelles Intelligents entrepreneurs dans le groupe Telegram https://t.me/rebellesintelligents, pour votre dose quotidienne de conseils et stratégies pour développer votre entreprise, devenir plus productif et plus serein, et réaliser ce qui vous tient à cœur.

(Si vous ne connaissez pas Telegram, c’est comme WhatsApp mais en plus privé. Vous pouvez l’installer gratuitement sur votre smartphone ou tablette sur https://telegram.org/ ) 🙂

🧠 ► Rejoignez des milliers d’entrepreneurs et de rebelles intelligents en vous abonnant à ma chaîne : http://bit.ly/abo-OlivierRoland

🚀 ► Pour aller plus loin :
https://des-livres-pour-changer-de-vie.com – une sélection de livres rares et exigeants pour changer de vie
https://blogueur-pro.net/ – Devenez libre et indépendant financièrement grâce à votre blog
https://habitudes-zen.net/ – Vivre une vie zen et heureuse
https://devenez-meilleur.co/ – Le développement personnel pour les gens intelligents
https://olivier-roland.tv/videos pour être prévenu chaque matin à 7H quand une vidéo géniale est publiée, pour démarrer la journée avec une pêche d’enfer ! 🙂

🧐 ► Qui suis-je ? Qui est Olivier Roland ?

Découvrez mon histoire en 1 minute 41 : http://bit.ly/MonHistoire

À 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

Que vous souhaitiez changer de vie, réussir sur Internet ou tout simplement devenir une meilleure personne, ma chaîne vous y aidera. Chaque jour, vous trouverez une nouvelle vidéo inspirante pour vous aider à vivre une vie plus riche.

Olivier Roland.

📺 ►Lien de la vidéo : Comment trouver un objectif de vie qui nous motive – Fabien Olicard

#RebellesIntelligents #formation #entrepreneur

 

Transcription texte (littérale) de la vidéo « Comment trouver un objectif de vie qui nous motive – Fabien Olicard » :

Fabien Olicard : J’ai vraiment rencontré des gens qui vivent de rien mieux que nous. J’ai rencontré le plus grand magicien du monde en Inde, plus grand à mon sens. C’est un trophée Fabien Olicard que j’ai amené.

Je suis dans la rue et puis, il y a un mec au sol, pas de dent, pas grand-chose, au sol, qui cueille une plante et qui me dit « tiens, prends-la », un bout d’herbe. Il fait « c’est magique ». Je prends, je vois pour lui donner une pièce, je donne un peu de sous. Et puis, il me dit « Non, non » et là, il me fait des tours de magie. Il ramasse une boule de terre, il fait une boulette de la terre, il prend un bâton et il me fait des tours de magie avec ce truc.

Mais moi, je connais ces tours, je les connais. Et le mec, pourtant, je sais à l’avance les gestes qu’il va faire, il arrive à me bluffer l’œil une ou deux fois, c’est fort quoi. Et là, je vais pour lui dire qu’en vrai, je connais, je suis magicien et tout. Et j’ai eu beaucoup de recul de me dire « mais non, lui, il est magicien ». Lui, s’il ne réussit pas, il ne mangera pas ce soir. Il fait croire aux gens, aux autres indiens qu’il a des vrais pouvoirs magiques et il arrive à leur faire croire cela et sa vie est construite sur la réussite du geste parfait, et c’est un édenté qui vit dehors.

Donc, moi, je suis bien gentil avec mes petits tours de cartes, mais c’est ça la vraie magie. C’est de se dire « Waouh ! Le mec, il a pris une boule de terre, il a cassé une branche d’arbre et il m’a fait un tricks que je sais faire, quand j’ai eu la bonne balle que j’ai acheté chez le bon fournisseur et le bon bâton que j’ai acheté chez le bon fournisseur et que je me suis entrainé, et que je suis habitué au même poids de la balle et tout cela. Lui, il te prend. Tu vois ?

Et cela m’a amené beaucoup de recul sur ces trucs-là, sur ce qu’on estime être le minimum. A un moment donné, c’est le minimum, il me faut au moins cela pour performer. En fait, c’est : qu’est-ce que tu crées ? Cela m’a amené ça.

Tout cela pour te dire, je me dis à fin 2010, il faut que je vienne un peu plus sur Paris. Et là, je me souviens d’un gars que j’ai rencontré à Yalta en Ukraine, je travaillais sur toute la côte ukrainienne. Il me dit « Moi, j’ai des potes, ils ouvrent …», c’est une troupe et ils ont acheté un petit théâtre à Paris, la Comédie des 3 bornes, si tu veux, on a le contact et tout. Et je me dis « Tiens, je vais aller les voir ces gens-là » parce que si je viens à Paris, il ne faut pas que je m’ennuie pendant qu’elle travaille, il faut que je fasse des trucs. L’inactivité me pèse, tu vois ce que je veux dire. Tu es enfermé chez elle, ce n’est pas très intéressant, il faut que je m’amuse un peu.

Je les rencontre, ils me disent « Non, cela ne nous intéresse pas du tout ». C’est quoi le mentalisme ? » En fait, c’est un tas d’humours. J’ai dit « Mais moi, ce que je fais, je crois que c’est rigolo en vrai, je fais rire les gens. » Non, nous, c’est vraiment que des comédies ou du one man show. Et je les soule, un peu comme le restau quand j’avais 14 ans. Et je les soule tellement qu’ils me disent « Tu arrêtes quand ? ». Et je dis « Le jour où vous me laissez faire 5 minutes devant vous ». Ils sont 4 associés, je fais 5 minutes. Et là, vous me dites non, derrière, promis, je ne reviendrais plus. Mais je vois bien que vous avez une image de ce que je fais, je ne suis pas sûr que c’est celle que je rends vraiment. Ils me disent OK. J’y vais, je fais un numéro de 5 minutes. Il me fait « C’est bon, tu fais les mardis à 20h et tout pour 3 mois », donc je reste 2 ans. Je fais 2 ans chez eux. Et au bout de 2 ans…

Olivier Roland : Là, ce n’était plus à moins de 4 000.

Fabien Olicard : Donc, je n’étais plus à moins de 4 000. Et surtout en même temps, je me rends compte de certaines choses, c’est-à-dire que moi, ça remplit, il y a du monde dès les premières dates parce que le produit est atypique, je pense que c’est juste cela à l’époque. Et je me dis « Tiens, je vais aller voir un gars qui s’appelle Arnaud Cosson », qui n’était pas très connu à l’époque et tout, je vais le voir et puis, je me prends une gifle sur scène. Il fait du one man show. Là, c’est ça un texte et une mise en scène, on m’en avait parlé. Moi, j’improvise tout.

Olivier Roland : Tu improvises toujours. Toi quand même, tu sais un peu les numéros que tu vas faire.

Fabien Olicard : En fait, je sais les tours que je vais faire, j’ai les intentions de ces numéros, mais chaque soir, le texte est différent. Et là, je commence à bouffer des shows. Tous les soirs, je joue. Je vais jouer aussi sur des scènes ouvertes 10 minutes, 5 minutes dans le sous-sol d’une pizzeria devant 10 personnes, gratos, contre une pizza et tout. Mais je joue, je joue, je joue. Je vais voir des shows et j’écris et j’apprends des autres comme d’habitude de : pourquoi ça marche ? Pourquoi il fait tel rythme ? Pourquoi je ne me suis pas ennuyé à lui et que je me suis ennuyé à lui ? Et j’essaie de percevoir tout ça et de travailler.

Tu parlais de l’Ikigai. Moi, je pars souvent des trois cercles avec les talents, la chance et le travail. Je ne crois pas avoir de talents plus que les autres au départ. Je ne suis pas sûr que la chance, elle m’attend. Mais je me dis « Le travail, je peux en fournir trois fois plus que vous. » Ça, je n’ai pas peur. Donc, je me dis « Avec cela, je peux rattraper le retard sur les autres bulles ».

Olivier Roland : C’est intéressant. C’est aussi ce que dit Will Smith, qu’il peut prendre n’importe quel gars dans une pièce qui fait la même chose que lui. Et lui, il va juste l’épuiser de travail.

Fabien Olicard : Oui, c’est ça exactement. Oui, je n’ai pas ce… je suis un bourreau là-dessus. Et souviens-toi, quand j’ai lancé les vidéos Youtube, j’ai dit « je vais en faire une par jour pendant un an ». Je ne le referai pas, c’était une tannée, mais c’était cool. Cela ne me fait pas peur ce genre de chose en plusieurs restes de ma vie.

Donc, je fais ce truc, j’améliore du coup les spectacles… Au bout de 2 ans, je me rends compte que c’est un chemin qui me plait bien, donc je continue à le creuser là. Je ne suis plus du tout avec la personne qui habitait à Paris, mais je reste à Paris. Et puis, je me dis « il me faut une salle un peu plus grande ». Alors, je regarde les salles qui accueillent les magiciens ou les mentalistes du Point-Virgule qui me dit « Mais moi, j’adore ce que tu fais, mais nous, Point-Virgule n’a jamais programmé un magicien ou un mentaliste le soir, c’est un théâtre d’humour ». Donc, je fais un showcase que je monte pour eux, je les invite, il me fait « C’est bon », je ferais 2 ans au Point-Virgule. Et je me dis, c’est ça mon goal qui m’amuse : emmener mon art à tous les endroits où on dit « Par contre, personne n’en a mis ici parce qu’on n’en veut pas là ».

Et c’est comme ça que je ferai l’Olympia, la Scène musicale, là, le Zénith de Paris bientôt, parce que tous ces endroits-là n’étaient pas faits pour accueillir ce que je fais. Et je me dis « C’est trop marrant, ça, c’est cool ». C’est plus du jeu que de l’égo de dire « Ce n’est que des endroits où on m’a dit : non, ça, on n’en fait pas nous ici, ce ne sera pas possible ». Il faut voir.

Vous avez aimé cette vidéo ? Cliquez ici pour vous abonner gratuitement à la chaîne Youtube ! 🙂