Thomas Minot vit aujourd’hui confortablement de son blog sur l’alpinisme, alors qu’il n’est pas le plus grand expert du monde, tout en travaillant 20 heures par semaine en moyenne.
Pourtant, comme il dit, s’il donne un mauvais conseil, « quelqu’un peut mourir ». Nous verrons comment il a résolu ce problème de manière transparente et éthique, tout en pratiquant une de ses passions !
– Le blog de Thomas « Objectif Alpinisme »
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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.
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Transcription texte (littérale) de la vidéo « Comment Thomas travaille 20H par semaine avec son blog sur l’alpinisme sans être un expert » :
Il y a presque quelque chose de spirituel en fait dans la montagne. On se sent tout petit et on laisse les problèmes en bas. Et on respire le bon air, l’air pur, et on est dans des paysages qui sont complètement dingues, des paysages magnifiques. Je me considère hyper chanceux de pouvoir accéder à ces paysages-là et accéder à ces montagnes-là.
Bonjour, je m’appelle Thomas, j’ai 27 ans, et j’ai créé un blog et une chaîne YouTube sur l’alpinisme et le ski de randonnée, donc la haute montagne en général. J’ai suivi la formation Blogueur Pro d’Olivier Roland.
Quand je vais tourner des vidéos en montagne, alors on fait des sorties très souvent en haute montagne, parfois, c’est en moyenne montagne sur des arêtes de rochers.
Je ne sais plus si je suis là pour mon plaisir ou pour le travail. C’est un peu un mélange des deux. Il y a une sorte de frontière qui est un peu plus floue.
J’étais en fin d’école de commerce, je cherchais des stages. Donc, je faisais différents stages. J’ai fait un stage en cabinet d’avocat, un gros cabinet d’avocat parisien. Les gens étaient super bien payés, par contre, ils faisaient 100 heures par semaine. C’était un truc de malade, ils terminaient à 2h du mat, ils n’avaient pas de vie. Puis après, je suis allé dans un stage chez le Groupe SEB, je ne me sentais pas à ma place.
C’est à ce moment-là que j’ai commencé à créer le blog parce que j’ai découvert Olivier Roland par YouTube et je trouvais que cela pouvait être une vie sympa de vivre de son blog, d’apprendre des choses aux gens. Du coup, je me suis dit « Je vais essayer. Si d’autres y arrivent, pourquoi pas moi ? ».
J’ai fait cela vraiment en dents de scie, c’est-à-dire qu’après, j’avais même été embauché en CDI. Cette fois-ci, j’ai carrément lâché mon job et je me suis à fond sur le blog.
Donc, on s’est installé à Chambéry avec ma copine. Et pourquoi Chambéry ? La Savoie quoi. Il y a un petit côté un peu magique, une vieille ville qui est vraiment très jolie, et les montagnes tout autour, donc je suis comblé. Et puis, c’est aussi le pays de la raclette, il faut le dire. La raclette et la fondue, donc le fromage. Et c’est quand même aussi une passion, voilà, il faut que je l’avoue.
Je savais qu’Olivier Roland avait une formation sur le blogging et je pense que je devais être abonné à sa Newsletter. Et je me rappelle même quand il a fait son lancement pour la formation de Blogueur Pro, avant qu’il fasse son lancement, j’avais envoyé un mail au service client. J’étais là « Est-ce que la formation va être encore ouverte, etc. ? Je veux absolument participer », parce que pour moi, c’était un peu le dernier espoir d’avoir une vie professionnelle épanouie, de vivre de cela. Du coup, je voulais absolument participer à cette formation et je pense que j’étais le client idéal. Et quand les portes de la formation se sont ouvertes, je me suis dit « c’est quand même cher ».
Et c’est vraiment le fait qu’il donne une garantie « si au bout d’un an, vous ne faites pas 2 000 € de chiffres d’affaires par mois, je vous rembourse la formation si vous avez évidemment suivi toutes les étapes ». Je me suis dit « c’est comme un investissement, c’est comme de l’argent que je mets de côté et je pourrais le récupérer si vraiment cela m’apporterait. »
Je me rappelle être parti dans la montagne réfléchir pendant quelques heures et tout, me vider la tête. Et après, quand je suis rentré, quand je suis redescendu, j’ai pris la formation et je me suis dit « allez, on tente tout ».
La formation, elle est hyper complète. C’est long, donc cela veut dire aussi qu’il faut la suivre jusqu’au bout. Il y a forcément le conseil du 20/80, c’est le truc d’Olivier. Je suis quelqu’un qui procrastine très facilement, et le 20/80, cela m’aidait aussi à me dire à un moment « cette vidéo n’est pas parfaite, cet article n’est pas parfait, mais tu vas le publier comme ça parce qu’à un moment, il faut juste avancer et il faut faire. »
Aujourd’hui, c’est mon job, donc c’est trop cool. Je suis super content de vivre de cela. Evidemment, le gros de mon temps, c’est d’écrire des articles, de faire des vidéos. Ça, c’est vraiment, on va dire, 80% de mon temps. Mais il y a plein de trucs, je réponds tous les jours à des commentaires, à des mails, j’ai beaucoup d’interactions avec les gens qui me suivent, et ça, c’est vraiment trop cool. C’est hyper gratifiant de lire les mails des gens qui me disent « Grâce à toi, je me suis lancé en haute montagne, j’ai fait mes premiers sommets ». Cela me fait chaud au cœur, parce que je me dis « j’ai posé ma petite pierre à l’édifice et ça, c’est vraiment cool ».
Mon plus gros partenariat, c’est avec la Fédération française des clubs alpins et de montagne, donc la FFCAM. Mon produit principal, ce qui me fait vivre, je le fais en partenariat avec cette fédération. C’est vraiment un projet commun et c’est hyper valorisant de se dire que la vision, elle est partagée avec des gens aussi sérieux ou aussi influents que la FFCAM.
Pour la formation, c’est avec deux guides de haute montagne qui sont aussi professeurs à l’école des guides, l’ENSA, à Chamonix. C’est vraiment les garants de la justesse technique, parce mon sujet, c’est un sujet où on ne fait pas n’importe quoi. Si moi, je donne des mauvais conseils, les gens, ils peuvent mourir. C’est pour cela que je voulais un truc qui soit hyper carré et validé par des guides qui sont non pas simplement des guides qui emmènent des clients, mais aussi des guides qui sont formateurs de guides.
Du coup, j’ai fait un lancement sur ma formation un peu phare qui est une sorte de MOOC sur l’alpinisme. Et ce premier lancement a marché largement au-dessus de mes espérances puisque j’attendais 50 personnes maximum, et finalement, j’en ai eu 168. C’est énorme. Cela m’a permis de me consacrer vraiment au blog d’une manière totale, à plein temps.
J’ai fait un deuxième petit lancement, c’est Olivier justement qui m’a lancé le défi. C’était avec beaucoup moins de teasing qu’un vrai lancement orchestré mode très minimaliste. Et là aussi, cela a plutôt super bien fonctionné parce que je n’avais pas trop d’attente. Je crois que j’ai fait quelque chose comme 25 ventes en ayant envoyé 4 mails et fait une vidéo en live de 2 heures. Et aujourd’hui, j’en vis très confortablement en ayant beaucoup de temps pour moi.
Les premières semaines de la formation, je pense que je pouvais y être 10 heures par semaine. Pas beaucoup plus parce que j’aime trop la montagne pour… enfin, voilà, j’allais souvent en montagne. Et après, quand j’ai commencé à trouver un job qui me plaisait un peu, j’ai complètement arrêté. Donc là, je ne faisais plus rien.
Mais ce qui n’était pas mal, c’est que vu que j’avais déjà lancé le blog, cela a tourné tout seul et il y avait des gens qui s’inscrivaient à la newsletter, donc je gagnais de plus en plus de personnes dans la mailing liste. Donc, cela continue à grossir sans que je ne fasse rien du tout. Et ensuite, quand je m’y suis remis, j’avais tout ce panel de personnes qui me suivaient. Quand j’ai quitté mon job, là, c’était à plein temps. Alors après, à plein temps, oui, c’est à peu près 20 heures par semaine.
Au début, je me disais « Grâce au blogging, je vais vivre de ma passion », et en fait, je réalise maintenant que je vis d’un blog sur ma passion. Ce qui n’est pas complètement pareil, si je vivais de ma passion, je serais guide de haute montagne. Et là, je vis du blogging, pas du fait d’emmener des gens en montagne.
Je suis libre de mon temps, je suis libre de où je travaille, et puis je pense que je gagne mieux ma vie qu’un guide, ou en tout cas, il y a plus de marges de progression. Si un jour, je n’ai pas envie de bosser, je ne bosse pas. Il n’y a personne qui va me faire la leçon ou quoi. Quand il y a des bonnes conditions en montagne, évidemment, je peux prendre un jour pour sortir et je vais faire soit de l’alpi, soit du parapente, du ski de rando.
C’est vrai que pour faire de l’alpi, je dois progresser en grimpe. J’ai un peu converti tout le monde autour de moi à l’escalade. Mon frère, il est devenu encore mordu que moi. Et ma copine, je l’ai initié aussi à la grimpe et on va assez régulièrement grimper ensemble soit à l’extérieur, soit en salle.
Ce que je dirais à quelqu’un qui hésite à prendre Blogueur Pro, en faisant l’investissement, tu te donnes les chances d’aller au bout de la formation, parce que si c’était gratuit ou juste pour prendre un autre extrême, très probablement que moi, je ne serais pas allé au bout de la formation.
Donc là, le fait que j’ai investi de l’argent dedans, je me suis dit « je suis obligé d’aller au bout ». Et si en plus, je vais au bout et que je ne réussis pas, je peux récupérer l’argent puisque j’ai la garantie. Donc, c’est un no brainer comme dirait Olivier.
En fait, il n’y a qu’à voir le nombre d’études de cas qu’il y a de Blogueur Pro, je trouve que ça parle un peu de soi-même. C’est une métaphore un peu classique, mais c’est vrai que c’est un peu comme gravir un sommet où on doit se préparer, on doit pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours, avancer, mettre un pas devant l’autre. Et parfois, il faut juste réfléchir au prochain pas, mais à la fin, il y a la satisfaction de la vue, du sommet réussi et puis de la descente qui parfois est à ski, parfois est en parapente, parfois est à pied.
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