Comment te FORMER en T’AMUSANT en 2017 (émission de radio, 158/365)

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « Comment te FORMER en T’AMUSANT en 2017 (émission de radio, 158/365) » :

Récemment, j’ai eu le plaisir de pouvoir parler pendant une demi-heure à la radio à propos de « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études ».

C’était une émission locale d’une radio nationale : France Bleu en Gascogne.

La journaliste a aimablement accepté que je diffuse cette émission sur la chaîne.

Je pense que c’est intéressant parce qu’on a beaucoup parlé de qu’est-ce qui fait qu’on peut apprendre efficacement en s’amusant au XXIe siècle. Et je me suis dit que ça serait dommage que vous loupiez cela.

Puis, c’est rare aussi d’avoir autant de temps d’antenne sur un média grand public en France.

Voilà l’émission.

Nathalie Benoy : Ce sont les experts tout de suite. Et notre expert ce matin est quelqu’un d’exceptionnel, c’est moi qui le dis.

Vous ne serez peut-être pas d’accord avec moi, mais à l’entendre, je pense que vous allez changer d’avis.

Bonjour Olivier Roland.

Olivier Roland : Bonjour.

Nathalie Benoy : Je suis ravi de vous recevoir.

Très rapidement, j’ai dit tout à l’heure que vous étiez entrepreneur à l’âge de 19 ans, blogueur, youtubeur, globetrotteur, conférencier international. Vous êtes aussi plongeur, pilote d’avion.

Est-ce qu’il y a une corde à votre arc que vous n’avez pas encore ?

Olivier Roland : J’ai exploré pas mal de choses effectivement.

Nathalie Benoy : Rapidement, comment cela a été possible ? Par la seule force de votre volonté ?

Olivier Roland : Ça a aidé. Mais j’ai aussi été aidé par beaucoup des personnes qui ont cru à mes projets.

Nathalie Benoy : Vos projets. Et puis surtout, vous n’étiez pas un très bon écolier d’après ce que j’ai compris.

Olivier Roland : Non. Effectivement, une des raisons pour lesquels j’ai arrêté l’école à 18 ans, c’est que le directeur m’avait fait comprendre que je n’allais pas être invité l’année prochaine.

Nathalie Benoy : Vous ne serez pas invité à poursuivre vos études, vous voulez dire ?

Olivier Roland : Oui. Il ne me réinvitait pas dans l’établissement. Il m’a dit qu’il fallait que je voie ailleurs si je pouvais me faire accepter. Du coup, je me suis dit que c’est l’occasion. J’ai ce projet de création d’entreprise. Donc, je vais arrêter carrément l’école et puis essayer de voir ce que je peux faire par moi-même.

Nathalie Benoy : Et votre parcours prouve que ce n’est pas parce qu’on est mauvais à l’école qu’on ne peut pas réussir.

Olivier Roland : Oui, effectivement.

J’ai créé ma première entreprise à 19 ans qui a duré 10 ans avant que je la revende. Et aujourd’hui, je suis toujours entrepreneur.

Nathalie Benoy : Vous êtes l’auteur du livre « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études », ou bien « comment devenir libre, vivre à fond et réussir en dehors du système ». Ce système que vous massacrez un petit peu, mais gentiment quand même. Vous dites des vérités quoi.

Olivier Roland : Je pense qu’il y a beaucoup de chose à dire sur le système éducatif aujourd’hui et que de plus en plus de jeunes se rendent compte de l’inadéquation de plus en plus importante entre ce système et ce qu’attend le monde moderne. On pourra en parler, je pense, plus en détail.

Nathalie Benoy : Oui, on va en parler. Merci en tout cas d’être avec nous.

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Nathalie Benoy : Avant toute chose, si vous le voulez bien, on va parcourir votre biographie.

Vous l’avez dit : à 18 ans, vous avez décidé d’arrêter vos études, des études que vous n’avez pas vraiment aimées quand même.

Olivier Roland : J’étais un bon élève jusqu’à peu près la quatrième. A partir de là, ça a été la descente aux enfers, notamment parce que je m’ennuyais profondément.

Nathalie Benoy : Vous vous ennuyez parce que vous étiez un garçon plus intelligent que la moyenne ?

Olivier Roland : Je ne sais pas. Peut-être. C’est surtout que je ne me reconnaissais pas dans le système. Je ne me voyais pas trop où est-ce qu’il allait m’amener. Puis finalement, comme beaucoup d’adolescents, j’avais envie de me lancer dans la vie active, de quitter le domicile de mes parents. Et j’avais développé des compétences en informatique qui me permettaient de dépanner facilement les gens. C’est ça qui m’a donné l’idée de créer mon entreprise dans ce secteur-là.

Nathalie Benoy : Et comment vous avez développé cette particularité face à l’informatique parce que vous parlez les dates des années 90. C’était les prémisses d’internet.

J’ai lu dans votre bouquin que le meilleur investissement que vous ayez fait, c’est de vous acheter un PC.

Olivier Roland : À 14 ans, j’ai investi presque toutes mes économies qui n’étaient pas énormes dans un ordinateur. Et effectivement, c’est ça qui m’a permis d’apprendre par moi-même l’informatique en sachant que quand j’étais adolescent, j’étais extrêmement timide, je n’avais pas beaucoup d’amis, je n’osais pas parler aux filles.

Du coup, comme beaucoup de garçons comme ça, j’ai passé beaucoup de temps avec mon ordinateur, ce qui quelque part a été une bénédiction.

Je ne dis pas que j’étais toujours heureux dans cette période. Mais au moins, ça m’a permis de développer une compétence très utile pour la suite de ma vie.

Nathalie Benoy : Oui. Puis, la suite de votre vie veut qu’aujourd’hui, vous parliez aux filles beaucoup plus facilement.

Olivier Roland : J’ai beaucoup travaillé pour vaincre ma timidité. Ça va mieux maintenant.

Nathalie Benoy : Donc, vous arrêtez à 18 ans. Vous avez déjà l’idée de l’entreprise que vous vouliez monter ou pas du tout ?

Olivier Roland : En fait, oui. Quand j’ai dit que je n’avais pas beaucoup d’amis, je n’étais quand même pas asocial complètement. J’avais quelques copains.

Avec un de ces copains, on s’est rendu compte qu’on dépannait régulièrement des gens sur des problèmes qui leur paraissaient si insurmontable sur leurs ordinateurs et que nous, on résolvait d’un claquement de doigts.

Et on s’est dit : pourquoi on ne gagnerait pas de l’argent avec ça ?

On a fait un test pour tester notre idée. On a passé une petite annonce dans un journal d’annonce local pour proposer notre service. C’était en 1999. C’était encore en francs. Et à l’époque, on a investi 60 francs. En un mois, on a eu 5 000 francs de chiffre d’affaires.

Et je peux vous dire que quand vous avez 18 ans et que vous avez 50 francs d’argent de poche par semaine, vous dites que c’est sympa.

C’est ce test sur le terrain qui m’a donné la confiance nécessaire pour dire que tout se goupille pour que j’arrête mes études et que je me lance dans ce projet de création d’entreprise.

J’étais sur le terrain, j’ai vu des clients, j’ai vu que j’arrivais à les dépanner, ils m’ont donné l’argent dans ma main. Donc, j’ai vu qu’il y a avait un véritable besoin et que j’étais capable d’y répondre.

Nathalie Benoy : Et l’entreprise, vous l’avez gardé une dizaine d’années. C’est ça ?

Olivier Roland : C’est ça. Ça n’a pas été facile. 6 mois après la création, j’ai failli faire un dépôt de bilan parce que j’ai fait beaucoup d’erreurs.

Vous pouvez imaginer que passer du statut du lycéen à un chef d’entreprise, ça ne s’est pas fait comme ça en un claquement des doigts. Mais j’ai réussi à en faire une petite entreprise qui tourne bien. Et au bout de 10 ans, je l’ai revendu sous la forme de 3 portefeuilles clients pour me consacrer à un nouveau projet d’entreprise sur le web.

Nathalie Benoy : C’est un problème de gestionnaire. Si vous avez failli déposer le bilan, c’est parce que vous n’étiez pas un bon gestionnaire ou que vous n’avez pas appris la gestion.

Olivier Roland : Oui, j’étais quand même assez naïf à 19 ans. J’ai fait des mauvais investissements publicitaires, on peut même parler d’arnaque, où j’ai dépensé de l’argent sans aucun retour. Et je n’avais pas de bonne stratégie d’acquisition client. Alors, je me suis trouvé avec une trésorerie négative, et j’ai dû prendre mon bâton de pèlerin pour essayer de trouver une source de financement.

Finalement, j’ai réussi à avoir un petit prêt qui m’a suffi à mettre la tête hors de l’eau et à faire en sorte que l’entreprise soit rentable.

Nathalie Benoy : Quand l’idée d’écrire un livre vous est-elle venue ?

Olivier Roland : Cela fait un moment que j’y pense. J’ai toujours été intéressé par l’écriture et la lecture. J’ai même publié une nouvelle de science-fiction, il y a quelques années. Ce n’est pas très connu, mais effectivement, oui.

Par contre, un livre pratique, c’est venu au fur et à mesure.

Comme vous l’avez dit, je suis blogueur youtubeur. Donc, ça fait quelques années que je crée du contenu sur internet notamment pour aider les gens à créer leur entreprise et faire en sorte que l’entreprise fonctionne bien.

Au-delà de mon expérience d’entrepreneur, j’ai fait partie du jury d’une structure de financement d’entreprise pendant huit ans. J’ai vu passer pas mal de dossiers. Je connais bien les pièges des entrepreneurs débutants.

Au fur et à mesure que j’ai développé ma présence sur le web et j’ai commencé à aider des gens sur internet, c’est là qu’a germé l’idée d’écrire un livre. C’était la suite logique.

Créer du contenu sur internet, c’est bien. Mais un livre, ça permet aussi de toucher les gens différemment, des gens qui autrement ne m’auraient pas connu.

Nathalie Benoy : C’est un livre, mais c’est quelque chose de pratique. C’est quelque chose qui est fait pour accompagner la personne qui en a marre de sa vie en quelque sorte.

Olivier Roland : C’est vraiment un livre pratique. Effectivement, ce n’est pas un roman, ce n’est pas un support. C’est vraiment un livre où je donne une méthode pas à pas pour aider les gens.

Ça ne s’adresse pas à tout le monde. J’aime bien dire que ça s’adresse aux rebelles intelligents.

Les rebelles intelligents, pour moi, ce sont toutes les personnes quel que soit leur niveau de succès.

Ça peut même être des gens qui, extérieurement, ont tous les signes de succès. Ils peuvent être des cadres, avec un beau diplôme Bac+5, un beau job dans une belle entreprise, une belle voiture, une belle maison, etc., mais qui au fond d’eux ressentent l’envie de réussir autrement.

Ils se disent qu’il y a autre chose que « passe le plus gros diplôme que tu peux avoir et fais du métro-boulot-dodo pendant 40 ans ».

Et typiquement, pour ces gens, la réalisation d’eux-mêmes passe par la création de quelque chose.

Cela peut être la création d’une entreprise, une création artistique comme écrire un livre par exemple. Ça peut être même la création de leur propre aventure comme de faire un an de voyage autour du monde.

Ils ressentent plus ou moins clairement que s’ils ne font pas à un moment quelque chose comme ça qui leur parle profondément, ils vont se dessécher de l’intérieur même si extérieurement, apparemment, tout va bien.

Nathalie Benoy : Et quel que soit l’âge, ça ?

Olivier Roland : Quel que soit l’âge, effectivement.

Le rebelle intelligent n’a pas d’âge. Il peut être à l’école et puis ressentir le même malaise que moi, j’ai ressenti dans le système. Il peut avoir 30, 40, 50 ans. Il n’y a pas vraiment d’âge.

Dans l’entreprenariat, j’ai vu des gens qui créent leurs entreprises à 50, 60, 65 ans. C’est tout à fait possible.

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Nathalie Benoy : Nous sommes avec Olivier Roland. Il est l’auteur d’un livre « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études ». Mais comment peut-on dire une chose pareille ?

C’est ce qu’il nous explique.

Le livre, Olivier, il s’articule d’une façon bien particulière. Quelle est-elle cette façon ?

Olivier Roland : Il y a trois grandes parties.

La première, c’est une critique du système éducatif.

Je ne dis pas qu’il faut brûler les écoles, mais simplement qu’il ne faut pas voir le système éducatif comme une sorte de vache sacrée intouchable qu’on ne peut pas critiquer. Comme tous les systèmes humains, il est imparfait.

J’essaie de montrer qu’il est de plus en plus obsolète et surtout que c’est vain d’attendre qu’il se reforme parce qu’il y a une inertie énorme dans ce système-là, alors que d’un autre côté, le monde va de plus en plus vite.

Donc, c’est important d’avoir conscience de la limitation du système et de les contourner par soi-même.

La deuxième partie, c’est : comment apprendre à apprendre parce qu’on peut passer 20 ans de sa vie ou plus sur les bancs de l’école, on ne nous apprend jamais à apprendre.

Je trouve cela complètement aberrant, je ne comprends pas.

Aujourd’hui, il y a des tas de recherche qui sont faites, notamment en neuroscience sur les manières les plus efficaces d’apprendre, que l’école d’ailleurs échoue presque systématiquement à implanter dans ses programmes.

Donc, j’essaie de montrer comment apprendre à apprendre, comment aussi booster son intelligence, booster sa volonté. Tout cela est appuyé par la science. Il y a plus de 400 références scientifiques dans ce livre.

Et la troisième partie, c’est : comment créer une entreprise qui est au service de sa vie plutôt que notre vie soit au service de notre entreprise.

Nathalie Benoy : Ce que l’éducation nationale ne nous apprend pas, vous dites, c’est : elle ne nous apprend pas à apprendre.

Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ?

Olivier Roland : Il y a des manières plus efficaces que d’autres d’apprendre comme dans tous domaines.

Aujourd’hui, il y a des tas de recherches qui ont été faites depuis des décennies sur : quelles sont les méthodes les plus efficaces ?

Par exemple, en 1986, il y a eu un article qui était signé par 50 scientifiques américains qui disaient en gros : mais pourquoi le système éducatif échoue à mettre en place la répétition espacée ?

La répétition espacée est une méthode d’apprentissage qui est plus efficace que celle « analogique » utilisée par l’école.

Déjà en 1986, ça faisait des décennies que c’était prouvé comme étant efficace.

30 ans plus tard, on en est toujours au même point. Dans tous les pays du monde presque, ce système n’est toujours pas utilisé.

Nathalie Benoy : Et qui utilise le système ?

Olivier Roland : Il y a des applications aujourd’hui sur les Smartphones qui permettent d’utiliser ça facilement.

Je vous donne un exemple concret. Je suis en train d’apprendre le portugais. J’utilise une application qui s’appelle Mosalingua.

Quand je lance cette application, j’ai une carte qui m’affiche un terme en français. Je vais essayer de me rappeler le terme en portugais, je le dis, puis ensuite je retourne la carte. Et en fonction de est-ce que je me suis bien rappelé du terme ou pas, je vais indiquer 4 choses possibles à mon logiciel : « je m’en rappelle parfaitement », « je m’en rappelle bien », « je m’en rappelle difficilement » ou « je ne m’en rappelle pas du tout ».

En fonction de la réponse que je donne à la logiciel, il va calculer à quel moment me remontrer la carte.

C’est fait pour faire en sorte qu’il nous remontre la carte au moment où on est en train d’oublier.

Il essaie de calculer ce qu’on appelle « la courbe de l’oubli » puisqu’on sait tous que ce n’est pas parce qu’on a vu quelque chose une fois qu’on va s’en rappeler.

En gros, au bout de 6 heures si je me rappelle bien, on a oublié 80 % de ce qu’on a appris.

Donc, ce qu’il faut c’est de répéter. Il faut s’exposer à nouveau à la connaissance qu’on veut apprendre pour que ça rentre dans notre mémoire à long terme.

Ce type de logiciel qui est utilisable très facilement calcule le moment optimal pour nous remontrer le savoir qu’on veut apprendre pour qu’on apprenne plus efficacement.

Il y a aussi une sorte de sélection naturelle qui se met en place parce que quand je clique sur « parfait », le logiciel va peut-être me remontrer la carte dans un mois.

Si je clique sur « bien », elle va me la remontrer dans une semaine.

Si je clique sur « difficile », elle va me la remontrer demain.

Ce qui fait que très vite, tout ce que vous apprenez facilement, vous le voyez beaucoup moins. Et tout ce que vous avez du mal à appendre, vous le voyez encore, encore et encore. Et c’est ultra efficace.

Nathalie Benoy : Mais à propos de la langue justement, on sait bien qu’une langue que l’on apprend et que l’on ne pratique pas s’oublie. Donc, ça, on le sait. Or, l’éducation n’en tient pas compte. Tout le monde sait ça, et pourtant l’éducation ne s’en sert pas.

Olivier Roland : C’est un autre exemple de problème grandissant de cette inadéquation entre le système et les besoins du monde actuel puisque tout le monde s’accorde à dire aujourd’hui que c’est super important de savoir parler les langues étrangères, notamment l’anglais. Et quand on regarde concrètement quel est le score de l’éducation nationale en France, ce n’est pas mirobolant.

Il y a une enquête de la commission européenne dans tous les pays de l’Europe, et la France est classée parmi les derniers puisqu’il y a seulement 19 % des Français qui estiment pouvoir avoir un dialogue dans une langue étrangère. C’est quand même très faible.

A titre de comparaison, c’est 77 % au Pays-Bas.

Nathalie Benoy : Arrêtez, vous faites mal.

Olivier Roland : Tout le monde est d’accord pour dire que c’est super important. Et d’un autre côté, on a un système qui échoue systématiquement à faire en sorte que la plupart des gens apprennent une langue étrangère. Pourquoi une telle inertie ?

Nathalie Benoy : Il n’y a pas la réponse dans votre livre, bien sûr.

Olivier Roland : J’essaie de répondre à ça.

Pour moi, ça vient à la base de la philosophie sous-jacente qui était la création du système actuel.

Le problème, c’est que l’école prétend aujourd’hui former les jeunes au XXIe siècle alors que l’essentiel de ses fondements date de la fin du XIXe siècle. Ça vient de là en grande partie.

C’est-à-dire qu’à la fin du XIXe siècle, le besoin du système éducatif était clair. C’était de former suffisamment les Français pour qu’ils soient des bons ouvriers, des bons employés productifs pour qu’ils participent à l’économie de la nation. Mais on ne voulait pas de gens qui soient trop autonomes, trop créatifs, etc.

C’est pour cela qu’entre autres, on n’apprend pas aux gens à apprendre.

On ne parle pas non plus de créativité et d’autonomie aujourd’hui alors que ce sont des compétences qui sont de plus en plus importantes au XXIe siècle.

On est dans une époque où on ne peut garantir à personne que son métier existera encore dans 20 ans.

Et même s’il existe encore dans 20 ans, il sera sans doute profondément chamboulé par l’éruption des nouvelles technologies. Il faut quand même se rendre compte qu’il y a 20 ans, la plupart des gens n’avaient jamais entendu parler d’internet.

C’est quand même impressionnant. Il y a 20 ans, la plupart des gens n’avaient pas de téléphone portable. Et aujourd’hui, on se demande comment on pouvait faire sans ses deux inventions.

Dans 20 ans, ce sera pareil. On utilisera tous les jours des trucs dont on n’a pas entendu parler aujourd’hui et qui vont profondément changer la société, nos comportements au quotidien.

Ce qui compte aujourd’hui, ce n’est plus tant d’enseignement et d’un savoir cristallisé. C’est au contraire, c’est développer l’autonomie, la créativité chez les jeunes et les moins jeunes aussi pour qu’ils soient capables de s’adapter à un monde qui change de plus en plus vite. Et au-delà de s’adapter, d’accompagner ce changement, voire même de le provoquer à leur échelle.

Nathalie Benoy : Apprendre en s’amusant ou comment s’éduquer efficacement au XXIe siècle, ça, c’est l’une des parties de votre livre.

Apprendre en s’amusant, est-ce que vous êtes persuadé que l’on peut apprendre en s’amusant ?

Olivier Roland : Oui, complètement, c’est même une des clés de l’apprentissage. C’est aussi l’approche de l’école Montessori qui est une sorte d’éducation alternative.

On entend beaucoup parler puisqu’il y a le livre de Céline Alvarez « Les lois naturelles de l’enfant » qui parle exactement de ça, et qui parle de son expérience dans une école maternelle où à partir du moment où elle a laissé les enfants qui sont à la base naturellement curieux, suivre leur curiosité, l’éducation devient un jeu.

Après, ce n’est pas toujours facile pour toutes les matières d’en faire un jeu. Mais il y a beaucoup de possibilités surtout grâce aux nouvelles technologies.

Je parle de la gamification dans mon livre.

En fait, on utilise des mécanismes des jeux vidéo parce que les créateurs de jeux vidéo ont des décennies d’expérience. Ils savent comment rendre addict les gens à leur création. C’est possible d’utiliser certains de ces mécanismes-là dans des applications qui se présentent des jeux, mais qui sont conçus pour apprendre.

Je donne notamment pour l’apprentissage des gens l’exemple de Duolingo qui est une application gratuite que tout le monde peut utiliser et qui est très efficace pour l’apprentissage des langues, qui repose sur des mécanismes similaires aux jeux vidéo pour motiver les gens et faire en sorte qu’il y a un maximum d’entre eux qui finissent le cursus « numérique » sur l’application.

Nathalie Benoy : Bien sûr. Dans votre livre, toutes les références y sont. Mosalingua, Duolingo, je ne l’ai pas vu. C’est dans votre livre ? Peut-être qu’elles n’y sont pas ?

Olivier Roland : Oui. Si, j’en parle dans la partie sur l’apprentissage des langues.

Nathalie Benoy : Oui. Justement, j’ai votre livre depuis 3 jours. Il est énorme.

Olivier Roland : C’est multifonction. Vous pouvez faire votre muscu avec.

Nathalie Benoy : C’est vrai, ce n’est pas une très bonne idée de le lire d’un coup comme ça parce que c’est plutôt un accompagnant. On est d’accord.

Olivier Roland : C’est ça, je l’ai conçu pour ça. C’est ce que j’ai dit aussi au début du livre. Je ne recommande pas de le lire d’un trait parce qu’il est bourré d’actions à tester dans votre vie.

Une des toutes premières choses que j’ai dit, c’est : « Un des principes pour réussir, c’est de savoir mettre en place des expériences concrètes dans sa vie simple, et tester si certaines choses fonctionnent pour nous ou non. »

C’est pour ça que je donne beaucoup de choses que vous pouvez tester dans votre vie concrètement pour voir si ça vous apporte quelque chose ou pas.

Oui, je recommande plutôt de lire ce livre au fur et à mesure, de tester, d’appliquer, et puis d’y aller tranquillement.

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Nathalie Benoy : Vous parliez d’expérience que l’on peut tester sur soi, qu’on retrouve dans votre livre bien entendu, pour savoir ce qui nous convient ou ce qu’on peut faire parce qu’il s’agit de savoir.

C’est bien beau de vouloir faire quelque chose qui va nous éclater, qui va faire en sorte qu’on se sentira mieux ou qu’on se sentira ne serait-ce que bien, mais quoi faire ? C’est ça le problème.

Olivier Roland : Je peux vous donner un truc très simple à faire pour booster votre volonté, c’est-à-dire c’est une discipline en fait parce qu’il y a des études qui montrent qu’il vaut mieux avoir une grande volonté qu’une grande intelligence. C’est un meilleur indicateur de succès dans la vie.

Depuis 20 ans, il y a des tas d’études qui ont été faites sur comment développer sa volonté, sa discipline. C’est vraiment un truc tout bête que tout le monde peut faire juste après avoir attendu l’émission.

Vous allez acheter dans l’épicerie du coin une friandise qui se conserve et que vous adorez, par exemple une barre de chocolat. Je suis très fan de chocolat blanc aux noisettes.

Vous achetez ça. Et le but, c’est que vous mettez ça dans un endroit où vous allez voir cette friandise souvent. Ça peut être au bureau, ça peut être chez vous. Et le but, c’est de ne pas y toucher pendant 15 jours.

En faisant cela, vous allez entrainer votre cerveau à résister à la tentation. Du coup, vous allez développer votre discipline.

C’est une des plus grandes découvertes de ces 20 dernières années. La discipline, c’est comme un muscle et on peut la travailler exactement comme on peut travailler ses muscles à la salle de sport.

Nathalie Benoy : C’est comme arrêter de fumer ? C’est pareil.

Olivier Roland : Oui, voilà.

Ce qui est génial, c’est que quand vous boostez votre volonté, ça vous donne un avantage dans énormément de situations parce que vous donnez un objectif, par exemple perdre du poids, vous savez ce que vous devez faire.

Vous devez faire un peu plus de sport et de manger un peu plus de salade que de pizza.

Vous avez deux choses qui peuvent vous éloigner de votre objectif. Vous avez décidé d’aller à la salle de sport. Puis finalement, vous êtes super tenté par le canapé qui vous tend les bras et cette émission de télé. Là, il faut avoir la discipline pour aller à la salle de sport.

Vous pouvez avoir la tentation.

C’est-à-dire que vous voyez une friandise à côté de vous et vous avez très envie de la manger, mais vous vous dites : ce n’est pas ça qu’il faut. Il ne faut pas que je fasse ça.

Si vous êtes capable un peu plus souvent que d’habitude de résister à la tentation et de faire le bon choix, vous imaginez que sur une vie entière, ça fait une grosse différence.

Donc, c’est vraiment quelque chose de simple à faire de booster sa volonté avec ce genre d’exercice que tout le monde peut faire.

Je recommande de commencer par 15 jours d’essai avec la friandise. Puis, au bout de 15 jours, vous la mangez. Puis après, vous refaites 30 jours. Et cette fois, au bout de 3 jours, vous la donnez. Puis après, vous faites 3 mois, etc.

Vous essayez de rendre le challenge de plus en plus difficile au fur et à mesure que vous réussissez.

Nathalie Benoy : Ce sont des expériences qu’on peut tester sur soi pour savoir où nous en sommes.

Nous en sommes à la troisième partie de votre livre, ce n’est pas la moins importante, c’est créer son entreprise et devenir libre.

Pour vous, un salarié n’est pas libre ?

Olivier Roland : Il n’a pas la même liberté potentielle que peut l’avoir un entrepreneur. Ce que je dis dans mon livre, c’est que quand on est employé, on travaille à réaliser le rêve de quelqu’un d’autre.

Ce n’est pas forcément intrinsèquement mauvais. On peut être porté par le rêve de quelqu’un d’autre.

Je donne l’exemple de Elon Musk avec Tesla de faire en sorte de répandre la voiture électrique, de faire en sorte que ça soit quelque chose de standard.

C’est quelque chose qui peut inspirer même en tant qu’employé. Mais la triste réalité, je donne les chiffres au début de mon livre, c’est qu’il y a seulement 9 % des Français qui sont passionnés par leur travail.

Et même – ça, c’est un des plus grands échecs de la société moderne – 26 % des Français haïssent leurs jobs.

Entre les deux, il y a la majorité des Français qui font un job qu’ils n’adorent pas, qu’ils ne détestent pas, qui n’est pas trop mal. Mais ils ne se réalisent pas à travers ce travail-là.

Pour la plupart des gens, la réalité c’est que, réaliser le rêve de quelqu’un d’autre n’est pas quelque chose qui les porte tant que ça.

Créer son entreprise, ce n’est pas forcément automatique, il faut bien le faire. Mais ça donne plus de latitude pour réaliser son rêve et se réaliser, soi.

Nathalie Benoy : Mais ça fait peur de monter son entreprise, sortir du cocon de la société qui nous emploie. Ça veut dire moins d’argent. Vous comprenez la peur que l’on peut ressentir.

Olivier Roland : C’est complètement normal. Moi-même, je l’ai ressenti. Il n’y a absolument aucun problème par rapport à ça. C’est comme quand on fait un saut en parachute, on a peur. Mais la peur fait partie de l’expérience. Quelque part, on la cherche.

Je pense aussi qu’en tant qu’entrepreneur, on peut la chercher d’une manière raisonnable.

Après, il y a des tas de méthodes, techniques qui existent pour diminuer le risque.

Bien sûr, rien n’est jamais garanti. Mais on regarde les chiffres de succès des entreprises et ça reste à peu près constant d’une année à l’autre. Il y a à peu près une entreprise sur deux qui ferme dans les 5 ans qui suivent la création.

Souvent, c’est interprété comme il y a une entreprise sur deux qui fait faillite. Mais ce n’est pas la vérité.

Quand on regarde pourquoi ces entreprises ferment, on se rend compte qu’en fait, c’est pour tout un tas de raisons qui n’ont pas forcément avoir avec une faillite.

Déjà, il y a les gens qui ferment leurs entreprises parce qu’ils ont trouvé un boulot, ils préfèrent le salariat, d’autres qui partent en retraite, d’autres qui la revendent, d’autres pour qui ça n’a pas fonctionné mais qu’ils ne se retrouvent pas avec de dettes. Donc, ils ne font pas de faillite, ils font juste un arrêt.

Et quand on regarde concrètement les chiffres des faillites, il y a seulement 15 %, des entreprises créées qui s’arrêtent suite à une faillite.

Quand on regarde ensuite les détails de ces faillites-là, on se rend compte qu’il y a seulement 2/3, 10 % en tout de ces faillites qui amènent les entrepreneurs à avoir une dette en moyenne entre 9 et 11 000 euros.

9 à 11 000 euros de dette à rembourser, c’est casse-pied, ce n’est pas non plus insurmontable.

C’est une moyenne, il y a des gens qui ont beaucoup plus que ça, d’autre beaucoup moins. Mais quand on regarde concrètement ces chiffres-là, ça fait quand même déjà beaucoup moins peur. Il y a un risque qui est réel, mais il n’est pas si important que ça.

Encore une fois, il y a des méthodes qui existent pour maximiser ses chances de réussir et puis faire en sorte que même si on se plante, on ne perd pas trop de plume.

Nathalie Benoy : Le risque n’est pas insurmontable, c’est ce que vous dites avec votre livre.

Olivier Roland, donc. Je parle de votre livre « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études ». La maison d’édition, je ne l’ai plus.

Olivier Roland : C’est Alisio, la collection et les Editions Leduc, la maison d’édition.

Nathalie Benoy : Merci beaucoup Olivier parce que j’aurai bien parlé encore quelques heures avec vous. Mais malheureusement, je n’ai plus le temps.

Merci infiniment, je vous souhaite une très bonne journée et à très bientôt.

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