Comment oser se lancer dans l’entrepreneuriat

Jeck a démarré en vendant du thé à fumer dans les cours d’école (!) et a progressivement évolué jusqu’à devenir un entrepreneur à temps plein. Comment a t-il fait, et comment peux-tu faire pour te lancer dans l’entrepreneuriat aussi ?

– L’interview complète « Arnaqué, il perd sa fortune… et la reconstruit en deux mois (et comment créer des revenus passifs) »
– La chaîne « Les Rebelles Intelligents »

► Venez rejoindre des milliers de Rebelles Intelligents entrepreneurs dans le groupe Telegram https://t.me/rebellesintelligents, pour votre dose quotidienne de conseils et stratégies pour développer votre entreprise, devenir plus productif et plus serein, et réaliser ce qui vous tient à coeur.

(Si vous ne connaissez pas Telegram, c’est comme WhatsApp mais en plus privé. Vous pouvez l’installer gratuitement sur votre smartphone ou tablette sur https://telegram.org/ ) 🙂

► Rejoignez des milliers d’entrepreneurs et de rebelles intelligents en vous abonnant à ma chaîne : http://bit.ly/abo-OlivierRoland

► Pour aller plus loin :
https://des-livres-pour-changer-de-vie.com/ – une sélection de livres rares et exigeants pour changer de vie
https://blogueur-pro.net/ – Devenez libre et indépendant financièrement grâce à votre blog
https://habitudes-zen.net/ – Vivre une vie zen et heureuse
https://devenez-meilleur.co/ – Le développement personnel pour les gens intelligents
https://olivier-roland.tv/videos pour être prévenu chaque matin à 7H quand une vidéo géniale est publiée, pour démarrer la journée avec une pêche d’enfer ! 🙂

► Qui suis-je ?

Découvrez mon histoire en 1 minute 41 : http://bit.ly/MonHistoire

A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

Que vous souhaitiez changer de vie, réussir sur Internet ou tout simplement devenir une meilleure personne, ma chaîne vous y aidera. Chaque jour, vous trouverez une nouvelle vidéo inspirante pour vous aider à vivre une vie plus riche.

#RebellesIntelligents #DéveloppementPersonnel

https://youtu.be/sQsSmMWM65A

 

Transcription texte (littérale) de la vidéo « Comment oser se lancer dans l’entrepreneuriat » :

Jean-Luc Monteagudo : J’entreprenais sans même le savoir parce qu’à l’âge de 14 ans, je crois, avec mon pote d’enfance, on vendait des cigarettes de thé. On avait vu qu’il y avait un marché parce que tout le monde voulait fumer au collège. Nous, on trouvait cela un peu débile.

Olivier Roland : C’est quoi les cigarettes de thé ?

Jean-Luc Monteagudo : En fait, tout le monde voulait fumer. Mais il fallait avoir à l’époque, au temps jadis, il fallait avoir 16 ans. Je ne sais pas si cela a changé ou un truc comme cela, peut-être qu’il faut être majeur maintenant. Mais à l’époque, en tout cas si ma mémoire est bonne, il fallait avoir 16 ans. Et du coup, personne n’avait 16 ans au collège sauf ceux qui avaient redoublé et tout. Du coup, ce qu’on a fait, c’est qu’on prenait des feuilles Canson dans l’imprimante de mes parents. On mettait du coton-tige et une agrafe. On achetait du thé à la menthe, on le mettait, et on en faisait des paquets. On avait brindé… on avait fait un petit fichier PDF, on imprimait.

Olivier Roland : Il y avait du tabac dedans ?

Jean-Luc Monteagudo : Non, c’était du thé. En fait, tu peux fumer du thé avec une feuille Canson.

Olivier Roland : Et les gens le savaient que c’était du thé ?

Jean-Luc Monteagudo : On disait que c’était notre propre conso…

Olivier Roland : Après ce premier business d’Airsoft, c’était quoi le deuxième, le troisième ?

Jean-Luc Monteagudo : En fait, j’ai remarqué que ce que je kiffais, c’était de prendre des photos plus que faire les annonces puisqu’il fallait bien brinder le truc sur les pages d’Airsoft. Et je me suis dit « Tiens, pourquoi ne pas être photographe ? ». Donc, j’ai fait de la photo. Cela ne marchait pas très bien, je faisais quelques centaines d’euros par mois à tout péter.

Olivier Roland : Quand même, tu avais quel âge là ?

Jean-Luc Monteagudo : Je commençais à m’approcher de la vingtaine.

Olivier Roland : OK, toujours en faisant tes études.

Jean-Luc Monteagudo : Oui, toujours.

Olivier Roland : Comme un boulot complémentaire à côté de tes études, c’est quand même pas mal. Il y a beaucoup d’étudiants qui seraient contents d’avoir cela.

Jean-Luc Monteagudo : Oui. Ensuite, il fallait que pour me faire connaitre, je crée mon propre site, donc je me suis renseigné sur comment on fait du WordPress, etc., créer ses propres sites. En fait, les gens s’intéressaient plus à comment j’ai fait le site que les photos, donc j’ai commencé à vendre des sites Internet.

Olivier Roland : Tu vendais cela à qui ?

Jean-Luc Monteagudo : À mes professeurs. Mes premiers clients étaient mes professeurs.

Olivier Roland : Intéressant.

Jean-Luc Monteagudo : J’ai eu beaucoup de reconnaissances aussi, ils m’ont grave aidé, tu vois. Ils m’ont fait voir que oui, c’est possible, mais cela, c’était le plus important. Mais pendant des années, de 17 ans, je dirais, jusqu’à 22-23 ans, j’étais vraiment l’entrepreneur pas ouf qui faisait quelques centaines d’euros. Je savais à peine que j’entreprenais, et pour moi, ce n’était pas signe de… Je ne pouvais pas imaginer qu’en fait, j’allais faire cela de ma vie. Je pensais quand même que j’allais un jour devoir trouver un travail et cela me soulait beaucoup.

Olivier Roland : Et tu ne te voyais pas comme un entrepreneur à l’époque. C’est intéressant parce que tu faisais cela naturellement. Pour toi, c’était même un hobby, un hobby qui te rapportait un peu d’argent.

Jean-Luc Monteagudo : Je retardais l’inévitable, l’échéance de trouver un travail. Pour moi, c’était une façon de le retarder le plus possible.

Olivier Roland : Et jamais tu ne t’es dit… enfin, à un moment, tu t’es dit, mais pendant toutes ces années, tu ne t’es pas dit « Tiens, je vais plutôt directement créer une entreprise parce que finalement, c’est dans mon ADN ».

Jean-Luc Monteagudo : Non, cela me faisait carrément peur.

Olivier Roland : Mais c’est intéressant cela.

Jean-Luc Monteagudo : Créer une entreprise, tu le dis cela à quelqu’un qui, toute sa famille, ils sont tous salariés, oh. La plupart quand on entend et quand on écoute les gens, dans la masse, quand on entend « boîte », ce sont des gens qui sont effondrés, écroulés, qui ont eu plein d’emmerdes, qu’il y a le fisc, il y a eu les charges. Non, mais c’est un gouffre à frics. J’ai fait faillite et j’ai perdu des centaines de milliers d’euros, des clients qui ne m’ont pas payé. Franchement, de ce que moi j’ai vécu, créer une boîte, c’était la pire des choses à faire, vraiment la pire.

Olivier Roland : À quel moment tu as eu le basculement ? Tu as quand même fait un boulot d’employé avant de vraiment devenir entrepreneur ?

Jean-Luc Monteagudo : Mis à part la police rapidement, j’ai fait 2 boulots de salariés, commercial à chaque fois, un dans l’assurance et un autre dans l’informatique. Cela a duré 2 semaines à chaque fois, 2 semaines et 2 semaines. Je n’ai pas pu.

Olivier Roland : Juste, tu as réalisé que ce n’était pas pour toi.

Jean-Luc Monteagudo : C’était impossible.

Olivier Roland : Qu’est-ce qui n’était pas possible ? D’avoir quelqu’un qui te donne des ordres.

Jean-Luc Monteagudo : D’être salarié. Il y a un copain qu’on a en commun qui s’appelle Bertrand Millet. Il m’a sorti une phrase qui m’a marqué, il m’a dit « En vrai, Jean-Luc, je suis entrepreneur par défaut parce qu’il est impossible pour moi d’être salarié ». C’est la même chose.

Olivier Roland : Il y a beaucoup d’entrepreneurs qui ressentent la même chose.

Jean-Luc Monteagudo : Je n’ai pas le copyright, c’est Bertrand qui me l’avait dit et coucou à toi si tu me regardes. C’est un de tes élèves, oui.

Olivier Roland : Absolument.

Jean-Luc Monteagudo : Il m’avait dit cela et je trouve cela très pertinent, et c’est vraiment le jour où je me suis dit « c’est impossible ». Et j’avais demandé en mariage la fille avec qui j’étais à cette époque aussi.

Olivier Roland : Donc là, cela fait quel âge ?

Jean-Luc Monteagudo : Là, j’avais 23.

Olivier Roland : OK. Il fallait que tu assures.

Jean-Luc Monteagudo : Oui. Là maintenant, il fallait que je fasse un truc quand même. Et je ramenais quelques centaines d’euros en créant des sites, en faisant des photos par-ci, par-là, mais cela ne suffisait pas. Donc, à un moment, je dis, « OK, il faut que je m’entoure de quelqu’un. Il faut que je m’entoure d’une personne qui a réussi ». Et là, c’est à l’époque, c’était en 2015 – 2014, je ne sais pas. Je n’ai pas la date en tête, mais je tape sur Internet tout bêtement en fait « comment faire de l’argent sur Internet » et je tombe sur, à l’époque, il y avait Sébastien Cerise et Frédéric Zibette. C’étaient les 2 seuls qui existaient, qui sont maintenant des gens beaucoup moins connus, je pense, dans la sphère, surtout quand on voit l’explosion de Yomi Denzel… tous les autres.

Olivier Roland : Sébastien Cerise, oui, je le connais et l’autre, non.

Jean-Luc Monteagudo : C’est l’autre que j’ai choisi. Je ne sais pas, je sentais que j’avais plus de sensibilité. Je sentais qu’on était plus rapproché, plus en cohésion dans les valeurs. J’ai regardé où est-ce qu’il habitait, il était en Haute-Savoie. Je venais d’aménager en Haute-Savoie à ce moment-là et j’ai vu qu’il habitait à 10 minutes, en tout cas, son siège social. Et à l’époque, je ne savais pas qu’on pouvait domicilier une entreprise… Donc, j’avais bon espoir que ce soit là où il habitait, et heureusement, c’est là où il habitait.

Olivier Roland : Tu as de la chance.

Jean-Luc Monteagudo : Et je lui ai acheté sa formation, je l’ai appliqué à la lettre. Et j’ai acheté aussi un accompagnement, c’était juste une heure d’accompagnement. En fait, je me suis dit « Comment je peux faire pour être le meilleur ami de ce mec ? » Je me rappelle avoir dit à mon ex-fiancée « Tu verras, ce sera mon meilleur ami ce gars, à vie, ce sera mon meilleur ami ». Et encore maintenant, c’est comme un grand frère. On est extrêmement proche.

Et ce gars, je me suis dit « Comment je peux être son meilleur ami ? » Je ne veux pas être son ami, je veux être son meilleur ami, je veux l’honorer, vraiment créer une relation. Et je me suis dit « OK. Je vais faire sa formation. En un mois, il faut que je sois son meilleur élève, que ce soit moi qui ai le meilleur résultat et qu’il soit impressionné. Comme cela, le jour du coaching, je n’ai pas à lui demander des choses, j’ai juste à le remercier. » Comment je peux disrupter quoi ? C’est ce qui s’est passé.

Olivier Roland : Excellente démarche, oui.

Jean-Luc Monteagudo : Et on a sympathisé durant l’appel parce juste, je disais « il n’y a pas de questions, juste merci. C’est trop bien, c’est quali, franchement, c’est propre. Bien joué ».

Vous avez aimé cette vidéo ? Cliquez ici pour vous abonner gratuitement à la chaîne Youtube ! 🙂