Comment larguer un job stable pour voyager pendant 7 ans

Beaucoup de gens rêvent de quitter leur job pour voyager, mais très peu le font. Caroline a quitté son métier d’instit pour démarrer 7 ans de tour du monde, et partage comment elle l’a fait… et comment tu peux le faire aussi 🙂

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

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#RebellesIntelligents #DéveloppementPersonnel

https://youtu.be/4HTI6pWebOc

 

Transcription texte (littérale) de la vidéo « Comment larguer un job stable pour voyager pendant 7 ans » :

Olivier Roland : Comment tu passes d’un métier pas si cool en termes de temps à maintenant, j’ai un temps complètement libre, il faut que je l’occupe ?

Caroline : Cela a été justement pour moi, mon rêve, je crois que cela a été la transition. C’est-à-dire que cela, je ne l’avais pas du tout anticipé. Et justement à me retrouver comme cela avec la liberté que j’espérais tant, parce que j’en rêvais de cela, d’avoir tout ce temps pour moi. J’avais justement l’impression avec mon métier que je consacrais toute ma vie à mon travail et que je n’avais pas tant de temps que cela pour moi. En tout cas, je suis quelqu’un peut-être qui en a besoin plus que d’autres, on a tous des besoins différents.

Et finalement, quand je me suis retrouvée avec tout ce temps libre, j’étais un peu comme au bord d’un gouffre. Vraiment, je me suis demandé « Qu’est-ce qui m’avait pris de prendre cette décision-là ? Qu’est-ce que j’allais faire de mes journées ? » Ce sont des questions que je me suis posées. Et pour être tout à fait honnête, au début, j’ai même laissé passer beaucoup de temps. J’ai été un peu happée par à la fois ma solitude, ma tristesse, ma séparation de cette ville que j’aimais, des gens que j’avais laissés là-bas, même de mon métier parce que j’étais attachée à mes élèves, à mes parents d’élèves. Il y avait tout un tas d’attaches que j’avais créées, et tout d’un coup, tu laisses tout. Et tu sais, ce n’est pas comme quand tu pars de France, enfin de chez toi avec ta famille, là, tu laisses tout mais tu ne sais pas si tu vas revoir ces gens. C’est un pan de ta vie, une page qui se tourne vraiment.

Olivier Roland : Et concrètement, tu fais quoi de tes journées ? Tu te balades ?

Caroline : Je suis allée me balader en ville. Je t’ai dit, j’ai rencontré ces personnes qu’on m’a présentées à diverses occasions. Il se trouve que j’avais aussi une amie qui était instit à New York, qui était de passage à Montréal, par exemple, on s’est vu.

Olivier Roland : Tu l’as rempli avec des rencontres.

Caroline : Oui, on va dire, j’ai vécu comme si j’avais un appartement dans lequel je vivais et j’explorais plutôt le quartier. Je partais en week-end. C’était vraiment sur le temps des week-ends pour faire, comme je te disais, du camping, de la rando, tout cela. Mais cela m’est arrivé aussi beaucoup, même au début, de passer des journées à regarder des rediffusions de séries ou de choses comme cela à la télé parce que j’étais épuisée de mon année scolaire aussi, tout simplement. J’avais aussi besoin de ce temps-là pour me remettre dans un mouvement qui était différent. Je ne suis pas passée de l’un à l’autre, en fait. Montréal, cela a été un sas.

Olivier Roland : Ok, et tu savais que tu allais rester un mois ?

Caroline : Non, je n’avais rien prévu.

Olivier Roland : Donc, au bout d’un mois, tu t’es sentie prête à partir ?

Caroline : Au bout d’un moment, je me suis dit « Là, de toute façon, tu tournes un peu en rond, tu as vu ce que tu voulais voir ». Je savais que ce n’était pas la terre d’exploration pour moi, Montréal. Comme je disais, cela faisait 3 ans que je vivais aux États-Unis. C’est une ville Nord-américaine où on parle français, avec une culture quand même francophone, donc il y a beaucoup de choses qu’on connait déjà. Ce n’est pas pareil quand on arrive de France un jour à Montréal que quand on a vécu déjà une autre expérience.

Olivier Roland : Au moins, tu as appris à parler québécois un peu, les expressions et tout cela ?

Caroline : Ça, cela a été un challenge. Quand je suis partie en week-end justement à me retrouver avec des gens qui parlaient québécois, là, je me suis rendu compte qu’on ne parlait pas la même langue. Parce que finalement, quand tu es en discussion, en conversation avec une seule personne, c’est vrai qu’ils font un peu l’effort. Ils parlent avec moins d’accent, il parle assez lentement finalement.

Olivier Roland : Ils font attention aux expressions spécifiques.

Caroline : Voilà. Mais là, quand je me suis retrouvée en camping au milieu, autour d’un feu un soir et chacun racontait des choses avec qu’un langage en mode d’expressions, je ne comprenais rien. Rien. J’avais même pris un petit carnet et je notais tout.

Olivier Roland : Même moi, quand la première fois que j’étais à Montréal, c’est là où j’ai tout de suite commencé à faire mon fichier d’expressions. Je peux animer une soirée pendant une heure et demie avec ça, c’est impressionnant.

Caroline : C’est cela. Et tous les mots où il y avait un mot pour remplacer un autre… Et je m’en rappelle parce que cela me faisait rire, mais en même temps, je me suis rendu compte à quel point je n’arrivais même pas à prendre part à la conversation parce qu’il me fallait vraiment un temps de traduction dans ma tête. La seule chose que je me suis rendu compte, c’est qu’en fait, ils parlent évidemment français mais avec un mode de pensée américain, c’est-à-dire que tout ce qu’ils disent en français, c’est de la traduction quasiment mot pour mot d’expressions américaines.

Olivier Roland : Oui, il y a beaucoup de choses comme cela comme ils disent bienvenue quand tu leur dis merci parce que c’est you’re welcome… Après, c’est comme si tu débarques dans un nouveau milieu qui a son propre vocabulaire technique et que tu vas l’apprendre quelque part, ce n’est pas non plus.

Caroline : C’est cela, exactement. Mais je trouvais cela cool.

Olivier Roland : Puis, c’est génial, je trouve cela fascinant à explorer, oui.

Caroline : Et puis, j’avais une de mes amis à l’époque qui avait travaillé à Seattle, qui était de Montréal aussi, donc je suis restée un petit temps aussi chez elle.

Olivier Roland : Elle te servait d’interprète ?

Caroline : D’interprète quand j’étais avec elle parce que je suis allée dans sa famille. Mais je me rappelle, on avait été à une fête de famille chez elle et elle avait un petit cousin qui m’avait dit « J’aime bien ton accent, toi, la française », comme quoi…

Olivier Roland : Oui, c’est sûr, c’est toujours relatif. Ok, au bout d’un mois, tu te sens prête à partir. Et alors, comment tu décides où tu vas ?

Caroline : J’avais des petits jalons. A l’époque, j’avais mon voisin à Seattle avec qui je m’entendais bien, on se voyait régulièrement, et qui m’avait dit « Moi, je pars faire un scholarship au Brésil pour un an, donc tu n’as qu’à venir me voir ».

Olivier Roland : C’est quoi un scholarship ?

Caroline : C’est-à-dire qu’il faisait un an d’étude au Brésil.

Olivier Roland : Ok.

Caroline : Et du coup, tu n’as qu’à venir me voir si tu passes au Brésil. Et en fait, j’ai choisi après le Canada, d’aller au Brésil.

Olivier Roland : Quelle ville ?

Caroline : A Rio.

Olivier Roland : Rio de Janeiro, c’est cool cela.

Caroline : Oui, j’ai bien aimé.

Olivier Roland : On se fait un português jam pouco ?

Caroline : Non, je parle le portugnol, comme ils le disent.

Olivier Roland : Forcément, tu avais appris l’espagnol à l’école.

Caroline : Alors, pas tant que cela. J’avais fait un an d’espagnol LV3, donc je n’avais pas non plus un bagage d’espagnol de dingue, mais en tout cas, je comprenais mieux l’espagnol que le portugais.

Olivier Roland : Parce que l’anglais au Brésil, cela ne sert pas des masses.

Caroline : En Amérique du Sud, en général, ils sont un peu réfractaires.

Olivier Roland : C’est clair. Même à Rio qui est pourtant la ville la plus touristique du Brésil, c’est impressionnant.

Caroline : Après, j’avais cet ami qui était américain, qui parlait bien l’anglais et qui parlait portugais couramment.

Olivier Roland : C’est là où tu as eu un problème parce que tu n’avais pas de billet de retour.

Caroline : Oui.

Olivier Roland : Parce qu’il faut le savoir, il y a beaucoup de pays, alors en général, ce sont les compagnies aériennes qui checkent et il y a des hacks pour cela. Il y a notamment un site, il y en a plusieurs, mais il y a un site qui s’appelle Best Travel Onward, un truc comme cela.

Caroline : Travel Onward, et je ne sais plus, cela a changé de nom après.

Olivier Roland : Best Flight Onward, et en fait, vous pouvez réserver un ticket temporaire de retour que vous utilisez pour passer la frontière, et après, c’est annulé automatiquement. Sinon le hack, c’est : vous prenez un billet en business qui est remboursable, et dès que vous avez passé la frontière, vous l’annulez. Cela fait partie des règles stupides qui peuvent faire sens d’un point de vue public, mais qu’on peut hacker en tant qu’individu. Parce que moi, je suis comme toi, des fois, j’arrive dans des pays, je ne sais pas quand est-ce que je pars.

Donc là, tu arrives à la frontière du Brésil. Non, c’est même la compagnie aérienne qui te dit « on ne vous laisse pas embarquer si vous n’avez pas de billet de retour ».

Caroline : Oui, cela a été même plus compliqué que cela parce qu’en fait, moi, je prends mon billet pour le Brésil, Montréal – Rio avec deux stops aux États-Unis : un premier stop à Washington et un deuxième stop à Charlotte.

Olivier Roland : Oui, tu cherchais le vol le moins cher.

Caroline : Oui, mais de toute façon, j’ai voyagé toujours à chaque fois en faisant des recherches…

Olivier Roland : D’ailleurs, je ne t’ai pas posé la question, mais tout ce pécule que tu avais accumulé, c’est parce que tu avais un style de vie plutôt minimaliste ?

Caroline : Pas du tout.

Olivier Roland : D’accord, tu dépenses.

Caroline : Quand j’habitais à Seattle, j’étais même la reine du shopping, j’allais manger au restaurant tout le temps, j’adorais voir les spectacles, j’adorais partir en vacances. Donc, c’était no limite.

Olivier Roland : Alors, comment tu as fait pour économiser ?

Caroline : A partir de Janvier, quand j’ai décidé que j’allais avoir ce projet de tour du monde, j’ai commencé à dépenser moins.

Olivier Roland : Donc, tu avais 6 mois alors ?

Caroline : Oui.

Olivier Roland : Et on peut savoir quelle somme tu avais de côté ?

Caroline : Alors, déjà, j’avais un tout peu de côté sur mon compte aux États-Unis, ce qui ne m’arrivait jamais en France, j’étais tout le temps débiteur. Mais aux États-Unis, j’avais mis de côté tout simplement parce que j’avais une assurance maladie qui était plutôt bien couverte pour les États-Unis qu’on avait avec l’école, mais par exemple, j’avais entendu qu’un des collègues qui était arrivé avait eu l’appendicite, et moi, je n’avais jamais eu l’appendicite et que l’opération coûtait 30 000 $.

Olivier Roland : Aux États-Unis, cela ne rigole pas.

Caroline : Et que même si tu es bien couvert, de ta poche, il restait 4 000 $ à payer. Donc, en fait, j’avais toujours ces 4 000 $ sur mon compte au cas où.

Olivier Roland : D’accord.

Caroline : J’avais cela. Et après, j’ai mis un peu plus de 10 000 € de côté en 6 mois.

Olivier Roland : Donc, tu avais 13 000 €, dans ces eaux-là.

Caroline : Oui, et tu sais, quand tu es enseignant, tu es payé, tu as ton salaire. Moi, je suis partie fin juillet et mon salaire de juillet est tombé. En gros, j’avais 18 000 €.

Olivier Roland : 18 000 € ?

Caroline : 18 000 $.

Olivier Roland : Dollars, et donc tu t’es dit cela va me suffire pour quelques mois et puis…

Caroline : Je ne savais pas. Comme je t’ai dit, je ne savais pas si cela tiendrait 6 mois ou un an. Je me suis dit…

Olivier Roland : En tout cas, tu faisais attention à ne pas dépenser n’importe comment.

Caroline : Oui, dans ma tête, forcément, je me suis dit « Si j’ai envie que cela dure, je vais économiser là où je peux ».

Olivier Roland : De te faire héberger, si tu peux.

Caroline : Et je savais que j’avais beaucoup de temps, donc cela, c’était extensible. Le temps était extensible, donc cela ne me dérangeait pas de passer du temps.

Olivier Roland : Tu pouvais optimiser ton temps, enfin, ton argent versus ton temps.

Caroline : Cela ne m’a pas dérangé de faire des vols de 23 heures ou des trucs comme cela, vu que derrière, je savais que j’avais de toute façon cela en illimité.

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