Comment devenir un entrepreneur libre, par Sébastien Night

Découvrez comment devenir un entrepreneur libre, à travers le dernier livre de Sébastien Night, et comment avoir une entreprise au service de votre vie, plutôt que l’inverse 🙂

► Rejoignez des milliers d’entrepreneurs et de rebelles intelligents en vous abonnant à ma chaîne : http://bit.ly/abo-OlivierRoland

Le livre de Sébastien Night « Profession : Entrepreneur Libre » :
https://olivier-roland.tv/profession-entrepreneur

► Pour aller plus loin :
https://des-livres-pour-changer-de-vie.com/ – une sélection de livres rares et exigeants pour changer de vie
https://blogueur-pro.net/ – Devenez libre et indépendant financièrement grâce à votre blog
https://habitudes-zen.net/ – Vivre une vie zen et heureuse
https://devenez-meilleur.co/ – Le développement personnel pour les gens intelligents
https://olivier-roland.tv/videos pour être prévenu chaque matin à 7H quand une vidéo géniale est publiée, pour démarrer la journée avec une pêche d’enfer ! 🙂

► Qui suis-je ?

Découvrez mon histoire en 1 minute 41 : http://bit.ly/MonHistoire

A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

Que vous souhaitiez changer de vie, réussir sur Internet ou tout simplement devenir une meilleure personne, ma chaîne vous y aidera. Chaque jour, vous trouverez une nouvelle vidéo inspirante pour vous aider à vivre une vie plus riche.

#RebellesIntelligents #DéveloppementPersonnel

https://www.youtube.com/watch?v=K3O-mFMh32s

Transcription texte (littérale) de la vidéo « Comment devenir un entrepreneur libre, par Sébastien Night » :

Olivier Roland

Seb, ça va ?

Sébastien Night

Ça va.

Olivier Roland

Là, on est ici pour parler de ton dernier livre qui s’appelle ?

Sébastien Night

Profession : Entrepreneur libre – Le guide pratique pour gagner votre liberté en vous mettant à votre compte.

Olivier Roland

On va rentrer directement dans le vif du sujet, quelle est ta grande mission avec ce livre ?

Sébastien Night

Elle est toute simple. On connait tous quelqu’un qui se dit « je veux changer de vie, je veux être indépendant, je veux quitter mon job à la poste, en tant qu’infirmière ou boulangère, assistante » et qui se dit « je veux changer de vie » et qui, chaque année, remet cet objectif à plus tard parce qu’il n’ose pas, parce qu’il y a la peur, il y a le manque d’information ou il y a le surplus d’information.

En fait, je suis tombé sur une statistique qui m’a retourné le cerveau : 37% des français disent « c’est décidé, je vais créer mon entreprise », mais sur cela, il n’y en a pas 1/20 qui le fait chaque année.

Donc, j’ai essayé d’écrire un livre qui permet à ces personnes d’avoir la confiance, les outils et la méthode pour pouvoir se lancer et devenir indépendant.

C’est ma mission.

Olivier Roland

Donc, tu veux aider finalement tous ces aspirants entrepreneurs. D’après toi, pourquoi il y a un taux de mise en place aussi faible parce que 1/20, ce n’est quand même pas beaucoup ? Est-ce que parce que beaucoup de gens se contentent de rêver ? Est-ce qu’ils n’ont pas accès aux outils nécessaires ? Qu’est-ce qui se passe ?

Sébastien Night

Ce qui se passe déjà, c’est qu’on nous apprend qu’il vaut mieux ne pas rêver et qu’il faut être patient.

Dans mon cas, quand tu fais les études supérieures, écoles centrales et tout ça pour devenir ingénieur, on t’apprend.

Olivier Roland

C’est ce que tu as fait, toi.

Sébastien Night

C’est ce que j’ai fait.

Donc, sois patient, un jour, tu auras ton diplôme. Quand tu auras ton diplôme, tu seras heureux parce que tu auras un job. Et quand tu arrives dans le job, tu es misérable, mais on te dit : « Sois patient parce que bientôt, tu auras une augmentation, échanger, devenir chef de projet, directeur de projet ».

Et ensuite, on te dit « Sois patient parce que directeur de projet, c’est affreux, c’est atroce, mais il y aura bientôt la retraite. »

Donc, soit tu as la chance d’arriver jusqu’à la retraite et de tenter de vivre ta vie à ce moment-là, soit tu n’y arrives pas.

Et il y a de nombreuses histoires comme ça de personne que tout le monde a déjà vécu où à 60 ans, ils font une crise cardiaque quelques jours avant la retraite, ou dans le cas d’un ami de mon père.

Olivier Roland

Oui, c’est arrivé au père d’un ami qu’on connait bien qui est entrepreneur.

Sébastien Night

Un des amis de mon père a construit une maison. Pendant toute sa carrière, il voulait construire la maison de ses rêves. Et quand il est arrivé à la retraite, le jour où ils ont inauguré la maison, il est mort.

Olivier Roland

On rigole mais c’est quand même assez tragique.

Sébastien Night

C’est tragique et, en fait, la plupart des gens s’enferment dans le risque de vivre comme ça.

Olivier Roland

C’est le moment de mettre leur vie de côté en disant je ferai ça plus tard et puis finalement, ça n’arrive pas à temps.

Sébastien Night

Et l’autre problème, ce sont des personnes qui rentrent tôt dans le monde du travail. Toi, tu l’as fait en créant ton entreprise. Mais beaucoup de gens, c’est parce qu’ils rentrent dans le monde du travail et ils se disent tout le temps : « Je ne suis pas fait du bois dans le fait des entrepreneurs. J’étais stagiaire en alternance. J’ai fait mon petit BTS, qui suis-je pour oser devenir chef d’entreprise ? », et du coup, ils n’osent pas.

Olivier Roland

Il y a un manque de légitimité ressenti. Il y a un peu le syndrome de l’imposteur, de personnes qui se disent : je n’ai pas la vraie compétence ou je ne suis pas assez quelque chose.

Sébastien Night

« Je ne suis pas assez » et l’entourage qui dit : « Calme-toi. C’est quoi cette idée d’être chef d’entreprise ? Les gens comme nous, on ne fait pas ça. »

Moi, ce qui a été sidérant, c’est de réaliser combien de gens vivent ça et aussi énormément de femmes. Quand j’ai commencé le cycle marketeur français, on était à un peu moins d’un quart des entreprises créées par des femmes. Aujourd’hui, on est de l’ordre de 40% des entreprises créées par des femmes et pourtant, par exemple, seulement 6% du capital élevé par les femmes.

Pourquoi ? Parce que manque de confiance. Parce que quand on la pose des questions au sujet de leur projet, on leur pose des questions non pas de la même façon qu’on les pose aux hommes.

Donc mon but avec ce livre, c’était de donner non seulement la méthode mais il y a beaucoup de livres qui donnent des conseils pour créer son entreprise, mais aussi de montrer les histoires de personnes qui sont parties de zéro ou de moins que zéro et qui ont surmonté les mêmes obstacles que chacun rencontre quand on crée sa boite, qui ont pris des décisions, qui ont marché ou pas. Et grâce aux histoires, montrer ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.

Dans les 8 profils que je développe au fil du livre, il y en a un qui finit par mettre la clé sur la porte. J’explique pourquoi et comment est-ce qu’on fait pour éviter ?

Olivier Roland

Dans ce livre, finalement, il y a beaucoup d’études de cas. Je l’ai lu. D’ailleurs, vous le verrez si vous voyez la couverture mais c’est le premier livre de la collection d’Olivier Roland parce que maintenant, je suis directeur de collection aux Editions Leduc’s qui est l’éditeur qui a publié mon premier livre.

Sébastien Night

Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études.

Olivier Roland

Exactement. Et donc, j’ai eu l’occasion de lire ce livre qui est excellent. Sinon, je ne l’aurais pas accédé dans la collection de base.

Tu donnes vraiment du savoir concret qui tient de ton expérience et on voit aussi que tu as aidé des centaines d’entrepreneurs, des milliers, je ne sais pas combien exactement.

Sébastien Night

15 000 clients entrepreneurs.

Olivier Roland

Que tu as aidé concrètement. Donc, il y a pas mal d’études de cas vraiment précis et tu ne t’es pas contenté des success stories effectivement.

Sébastien Night

Exactement, je me suis dit : ça serait jouer la voie de la facilité que de seulement dire « faites l’étude de marché ». Par exemple, Paul a fait l’étude de marché et ça a marché.

Mais je trouvais que ça avait beaucoup plus de sens de dire si on regarde comment David a fait son étude de marché où il a dû surmonter le fait que son ancien boss l’a appelé au téléphone en lui disant : « non, ça suffit. Nous, on est dans le paramédical. Le marketing, on ne fait pas ça. Ce n’est pas sérieux. Tu arrêtes tout. » Et il a dû surmonter cette appréhension, cette peur de l’autorité pour oser s’affirmer, pour augmenter son business.

Et je pense qu’oser montrer les moments difficiles de personnes qui ont accepté partager avec moi pour que je puisse raconter dans mon livre, donc qui ont osé se rendre vulnérable parce qu’on vit tous ça quand on crée sa boite, et toi, tu as créé à 19 ans, il y a des moments difficiles.

Et si on ne sait pas à l’avance quels sont ces moments difficiles et quels sont les outils pratiques qu’on utilise pour faire après la vente, convaincre le banquier ou la banquière, trouver les investisseurs, on est perdu.

Donc, j’ai choisi de faire ça sous la forme de raconter les histoires et de montrer ce qui marche et ce qui ne marche pas à chaque fois, et donner les outils aux lecteurs.

Olivier Roland

Et le fait que tu partages ces files stories, c’est clairement ce qui te distingue quasiment de tous les autres livres qui ont été publiés sur le sujet.

D’ailleurs, on est sur ma chaîne. Il y a pas mal de gens qui me suivent, qui se posent peut-être la question, c’est quoi la différence finalement par rapport à « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » ? Pour les gens qui ont déjà lu le bouquin, qu’est-ce qu’ils vont tirer de plus de ton livre ?

Sébastien Night

Ce qu’ils vont tirer de plus, on a utilisé des méthodes similaires pour lancer notre activité. Donc, j’enseigne ces mêmes principes.

Olivier Roland

Il y a un tronc commun dans la partie entreprenariale.

Sébastien Night

Il y a un tronc commun parce qu’on a des valeurs en commun aussi qui est que quand on se lance pour conquérir les premiers clients, pour donner confiance, donner de la valeur, c’est la meilleure façon de le faire, si tu veux.

Mais on va dire, ce qui distingue mon livre je pense de tous les livres sur l’entreprenariat qu’on peut trouver dans les librairies, c’est que je pose la question que personne n’ose poser au début qui est « est-ce que vous devriez le faire ? », avant même de demander pourquoi vous devriez le faire déjà, est-ce que vous devriez le faire ?

Donc, en fait, je consacre la première partie du livre à montrer la réalité de ce que c’est que de créer son entreprise avec les risques, avec les 79 bonnes raisons de ne jamais créer son entreprise.

Et ce qui est intéressant, c’est que beaucoup de lecteurs m’ont envoyé des mails ou des messages en me disant : « J’ai lu les 79 raisons de ne jamais se lancer et c’est le truc le plus motivant que je n’ai jamais lu de ma vie. »

Ils me disent ça, ils me disent voilà pourquoi. Je demande et ils me disent parce que j’avais peut-être

J’avais peut-être 15 bonnes raisons de ne pas me lancer, qui sont dans la liste et en lisant la liste, quand je lisais les raisons des autres, je me disais : « Franchement, les gens ont vraiment des excuses bidons pour ne pas vivre la vie de leur rêve. »

Et en fait, le fait de se rendre compte mais si tu veux, mes raisons à moi sont tout autant des excuses que celles que quelqu’un d’autre peut mettre, ça débloque un certain nombre de personnes.

Donc les 79 bonnes raisons de ne pas se lancer que je donne dans le livre, elles sont issues d’une étude qu’on a fait auprès de 201 personnes qui disent tous les ans : « ça y est, c’est cette année », qui arrive le 31 décembre et qui disent : « Oui ! Allez, ça sera l’année prochaine ».

Ces raisons-là, ce sont des raisons réelles qui empêchent les gens de se lancer.

Donc, il y a 79 bonnes raisons de ne jamais créer et seulement 8 raisons un peu folles de le faire quand même.

Olivier Roland

Oui, c’est intéressant parce que c’est clair que l’entreprenariat, ce n’est pas fait pour tout le monde et c’est peut-être aussi une bonne manière d’en savoir un peu plus soi-même si on est fait pour ça ou pas, que de regarder ces raisons, de ne pas créer et de se rendre compte s’il y en a une qui accroche.

Et si on lit les 79 et qu’on se dit : « non, finalement, ce n’est pas ça qui va m’empêcher de créer », peut-être qu’on fait partie.

Sébastien Night

La 79ème de la liste, c’est parce que vous étiez super motivé mais que maintenant que vous avez vu la liste, vous vous dites : « C’est trop dur, je ne fais pas, je laisse tomber, je vais faire autre chose ».

Olivier Roland

C’est un bon critère de ne pas créer.

Sébastien Night

Mais si tu veux, pour moi, commencez par « est-ce que vous êtes fait pour ça ? », et donc dans le livre, j’explique les 8 qualités essentielles d’un entrepreneur et à la grande surprise de la plupart des gens, le goût du risque n’est pas une des qualités essentielles de l’entrepreneur.

Olivier Roland

Moi, j’ai toujours créé mes nouvelles aventures en prenant des risques minimaux, en faisant des choses en transition à côté de ce que faisais déjà, sans jamais brûler mes navires derrière moi.

Sébastien Night

Et en faisant les choses en se disant : « C’est un test, c’est une expérience ». Je regarde si ça marche et si ça ne marche pas, je ferai une V2, je vais repositionner et je vais faire différemment. C’est comme ça qu’on arrive au succès.

Après avoir expliqué ça, je transitionne sur OK, maintenant si vous choisissez de le faire quand même, qu’est-ce que vous devriez faire comme projet ?

Et là encore, je dirais, beaucoup de livres sur l’entreprenariat ne répondent pas à cette question d’une façon tactique, pratique, c’est-à-dire beaucoup de gens peut-être parmi tes lecteurs ont déjà vu le fameux diagramme Ikigai où tu as un rond : ce que vous aimez faire, ce dans lequel vous excellez, ce pourquoi les gens sont prêts à vous payer et ce qu’ils en veulent. Et on vous dit : « Il faut être au milieu. Bonne journée, au revoir ! ».

Seulement, ce n’est pas évident de dire « OK, ce qui me passionne », de le découvrir. Donc, je donne un process pour faire.

Savoir qu’est-ce que les gens veulent et savoir ce pour quoi les gens sont prêts à payer, ce n’est pas toujours la même chose. Il y a des choses que les gens veulent et ils le veulent gratos. Il y a aussi une méthode pour ça, si tu veux. Donc, j’accompagne les personnes tout au long de ça et ensuite une fois qu’ils ont choisi ce projet, je donne les outils pour le monter et pour trouver mon Ikigai.

Olivier Roland

Donc, c’est vraiment un livre pratique étape par étape.

Sébastien Night

C’est un livre pratique étape par étape.

Olivier Roland

Alors, il y a peut-être des gens qui ne te connaissent pas. On n’a pas commencé par ton parcours histoire de rentrer dans le sujet rapidement. Rapidement, tu as fait l’Ecole Centrale. A la base, tu n’avais pas un parcours qui te destinait à l’entreprenariat du tout.

Sébastien Night

Clairement, j’avais la voie toute tracée. Depuis quand j’étais au collège, j’avais décidé : je veux être informaticien. J’ai demandé parmi tous les jobs à l’école, « c’est cogniticien » même le mot, c’est quoi le meilleur job d’informaticien qu’on puisse faire. On m’a dit : « Il faut être ingénieur ».

A partir du moment où j’ai dit « je voulais faire ça », tout s’est déroulé comme un truc un peu automatique.

On te dit : « Pour être ingénieur, tu vas travailler dans une société de services informatiques. Pour entrer là, il faut faire une école d’ingénieur. Pour entrer là, il faut faire une classe prépa. Pour entrer là, il faut faire première scientifique.

J’ai fait tout ce qu’on m’a dit. J’ai coché toutes les cases. J’ai galéré parce que devenir ingénieur quand tu détestes les sciences-physiques. Les mathématiques, je trouvais ça particulièrement passionnant, c’est un peu dommage, si tu veux.

J’ai utilisé un peu d’ingénierie sociale pour réussir à passer en classe prépa étoilée alors que j’étais 29ème sur 32 de ma classe au MPSI en sciences-physiques, sachant que 3 personnes avaient abandonné dans l’année, donc belle performance.

Finalement, j’arrive à Centrale. Je décroche un stage chez Unilog, une grosse boite de consultant en informatique et ces gens ont le job parfait dont je rêvais depuis 8 ans.

Olivier Roland

Tu as coché toutes les cases, tu as fait ton parcours, tu as porté ta croix et tu arrives à avoir le job que tu voulais.

Sébastien Night

Exactement. Le rêve est enfin accompli. J’ai mon offre de CDI, c’est génial et au bout de 4 semaines, je me rends compte : mais c’est vraiment nul quoi.

Olivier Roland

Tu te rends compte au bout 4 semaines que ton dream job, c’était un truc que tu détestais.

Sébastien Night

Je me rends compte que :

  1. Je déteste travailler sur les néons.
  2. J’aime bien être sur un ordinateur genre les gens pénards chez moi dans le salon. Mais être devant l’ordi, du boulot toute la journée, ça me soule.
  3. Mes collègues, quand je propose : « Bon, les gars, on fait un truc ce week-end. Allez, on se change les idées », leur idée de passer un super week-end, c’était : Allez, on va faire un week-end jeu de réseau sur les ordinateurs de la société.

Donc, on revient au bureau au lieu d’aller danser de la Salsa. A l’époque, j’étais à fond là-dedans.

Et surtout pour moi, ce qui a été la goutte qui a fait déborder la vase, c’est aller courir tous les matins avant le lever du soleil puisque j’étais à Nantes, le soleil se lève tard pendant l’hiver.

Devant courir tous les matins, choper un train, je suis en retard pour choper le train, je suis essoufflé, couvert de sueur en allant au boulot et ça me soule. Je me dis : moi, ce que je veux, c’est ne plus jamais avoir besoin d’arriver le matin et choisir les horaires auxquels je veux travailler.

Un jour, à l’arrêt de tram Ecole Centrale Audencia à Nantes, j’ai dit : « C’est bon, je pose ma démission ».

Olivier Roland

Donc, au bout d’un mois.

Sébastien Night

Oui, ça faisait un mois que j’étais dedans, mais ça fait 4 mois avant que j’ai le ras-le-bol.

Et ça m’a pris 3 mois de souffrance, il y a des gens qui restent des années là-dedans, de souffrance de ce n’est pas fait pour moi mais je ne sais même pas qu’il existe une autre chose.

Parce que je me dis à ce stade, après le premier mois, je me dis : « Peut-être que c’est Unilog et qu’il faudrait que je démissionne et que j’aille travailler chez Capgemini.

D’ailleurs quand je suis parti, dans l’année qui a suivi, la plupart de mes collègues sont allés chez Capgemini.

Ce n’est pas mieux. L’herbe a l’air plus vert chez le voisin mais c’est la même herbe.

Olivier Roland

Donc, tu démissionnes et tu te lances dans quoi ?

Sébastien Night

Je démissionne, j’ai dit à mes parents : « C’est bon, je plaque tout. Je vais lancer mon entreprise. ».

Olivier Roland

Ils ont dû te prendre pour un fou là.

Sébastien Night

Carrément et ils m’ont posé la question comme beaucoup de gens m’ont posé cette année-là qui est « Oui, tu veux monter ta boite, mais tu vas faire quoi ? ».

Olivier Roland

Et toi, tu ne savais pas. Bonne question.

Sébastien Night

J’ai dit : « Donnez-moi un moment, je vais revenir vers vous. ».

En fait, ce qui s’est passé, c’est que j’ai négocié avec mes parents en précisant quand même puisqu’ils ont investi pour m’envoyer en France faire mes études… puisque je suis originaire de Guadeloupe. Et en Guadeloupe, les études supérieures, il n’y avait pas beaucoup de débouchées à l’époque.

Donc, j’ai négocié avec mes parents et je leur ai dit : Ecoutez, je m’engage. Un an, jour pour jour, c’était mon demi anniversaire. C’est le 29 mars, c’était le 29 septembre quand j’ai pris la décision.

J’ai dit : « D’ici, le 29 septembre de l’année prochaine en 2007, mon entreprise aura été lancée, elle sera rentable et je vais gagner au moins autant qu’on m’a payé dans mon job en CDI ».

J’ai fait cette promesse, ils m’ont dit : Banco. Ensuite, j’ai dit : Ok, comment je vais faire ?

J’ai passé un trimestre dans mon canapé à déprimer en mode je ne sais pas quoi faire.

Olivier Roland

Ce qui, en l’occurrence, n’est pas ce qu’on recommande. Vous avez compris ce qu’on vous a partagé au début, c’est qu’on recommande plutôt de faire des transitions, de faire des tests avec ce que vous avez déjà. Donc là en l’occurrence, ça aurait probablement été mieux si tu avais testé de mettre en place un petit business à côté.

Sébastien Night

Alors, ce que j’explique dans le livre, c’est que justement il faut oser, il faut connaître notre profil d’appétence aux risques et aux décisions difficiles.

Dans le livre, je donne l’exemple de Jef Ruiz que tu connais bien et sa compagne Peggy. Quand ils se sont lancés, ils se sont lancés à côté de leur job en faisant ça en mode soir et week-end pour que ça décolle progressivement et que ça va permettre de quitter ce qu’ils faisaient déjà.

Olivier Roland

Pour que la transition ait l’air plus doux.

Sébastien Night

On connait un autre entrepreneur qui, son entreprise faisait un million d’euros avant qu’il quitte son job de salarié quand même.

Olivier Roland

Là, c’est peut-être un cas un peu extrême. Il a eu vraiment une peur irrationnelle, on va dire très émotionnelle de quitter le salariat.

Sébastien Night

Exactement. Moi par contre, je me connais et je sais qu’une fois que j’ai décidé que je suis dans une situation qui ne me plaît pas, je préfère être dans une situation inconfortable que j’ai choisi et même si c’est beaucoup plus inconfortable mais j’ai choisi d’être là que dans une situation inconfortable qui m’est imposée.

Et à partir du moment où j’ai réalisé qu’Unilog, ce n’est pas moi, j’ai préféré me barrer et trouver une solution après. Mais il faut se connaître parce qu’il y a des gens, ça les aurait complètement détruit de ne pas avoir le job en attendant.

Donc, j’ai pris cette décision et ça a pris un moment avant que je rencontre un conseiller, que je me fasse accompagner par une boutique de gestion, ça s’appelle.

Et dans le livre, je raconte comment il m’a donné un outil qu’il a appelé le « Business Plan Express » qui m’a complètement débloqué parce que je pensais que le Business Plan, ça doit être un truc imbitable de 30 pages, il faut faire une formation pour le faire. En fait, c’est un document que tu peux faire en 15mn et qui dit : Quel est ton objectif, que tu veux faire entrer de nombres de clients par mois qui va te permettre de gagner ce que tu veux gagner.

Et quand tu verras ton banquier avec ça, il sent que tu as fait tes calculs, tu sais de quoi tu parles et c’est beaucoup plus facile d’obtenir, autoriser un prêt…

Olivier Roland

Donc, ton premier business, c’était quoi ?

Sébastien Night

Mon tout premier business, c’est surprenant pour un Centralien. J’ai monté une école de danse latine, la Salsa. J’enseignais la Salsa cubaine et portoricaine, la bachata.

Olivier Roland

Là, on en revient. Tu dis que c’était une passion déjà pour toi, donc tu es partie d’une de tes passions.

Sébastien Night

Je suis partie d’une passion, mais sans avoir fait ce process, je n’aurais pas su que je pouvais la commercialiser. Je dansais.

Olivier Roland

Donc, tu as proposé des cours en tant que prof de danse ?

Sébastien Night

J’ai proposé des cours en tant que prof de danse. Au premier cours, j’avais un élève et c’était un mec. La Salsa, danse très sensuelle, c’était un peu le malaise. Après, je suis allé voir le…

Olivier Roland

Et ça, ça arrive tout le temps quand vous êtes entrepreneur, surtout quand vous démarrez. Vous vous retrouvez dans une situation un peu bizarre au début.

Sébastien Night

Il faut accepter ça.

Olivier Roland

Il faut accepter, ça fait partie du processus.

Sébastien Night

Et je suis allé voir mon mentor, le professeur avec qui j’ai appris, ses cours étaient tout le temps blindé. Je lui ai dit : « Ecoute, je suis un peu découragé ». Il m’a dit : « Si tu fais en sorte que ton unique élève ait une super expérience, il va revenir à la prochaine fois avec quelqu’un d’autre. ».

Et c’est ce qui s’est passé. Je suis passé de un élève au premier cours, 2 le suivant, 4 le suivant. Et au bout de quelques mois, j’avais 150 élèves. J’étais le seul prof.

Olivier Roland

Tu avais 150 élèves qui venaient à ton cours. Tu devais avoir une grande salle.

Sébastien Night

En fait, comme je ne voulais pas investir des sommes importantes pour lancer mon activité, je suis allé voir un bar qui venait d’ouvrir et je leur ai dit : « Ecoutez, j’aimerais donner mes cours. »

Ils avaient une belle salle, c’était vide parce qu’ils venaient d’ouvrir. Ils avaient un grand miroir dans la salle. J’ai dit : « Si je donne mes cours chez vous, les gens vont rester pour picoler. ».

Donc, j’ai fait un partenariat avec eux comme ça. Du coup, je payais zéro loyer pour mon école de danse.

Olivier Roland

C’est ce genre de deal qu’il faut savoir trouver au démarrage : être un peu créatif, trouver des partenaires qui vont avoir les mêmes clients que vous mais avec qui vous n’êtes pas en concurrence. Là, un très bel exemple. Toi, tu ramenais des gens, des clients potentiels et en échange, tu avais la salle gratuite.

Sébastien Night

C’était carrément gagnant-gagnant. Du coup, on a poussé le partenariat plus tard un peu plus loin où quand les gens s’abonnaient à mon cours pour l’année, ils avaient une sorte de passe pour avoir un cocktail gratuit à chaque fois qu’ils venaient pour le cours. Mais on s’est juste mis d’accord entre moi et le gars.

Olivier Roland

Du coup, les gens restaient un peu. Ils n’avaient pas un peu plus de mal à faire des pas précis ?

Sébastien Night

C’est d’un côté sans alcool.

Mais tu sais, un truc que j’ai appris et justement j’en parle dans mon livre, c’est quand on fait l’étude de marché, j’appelle ça l’étude de marché express. C’est ce qui nous permet de savoir à la fois ce que les gens veulent, ce pour quoi ils sont prêts à payer, leur difficulté, leur besoin. Quand on fait ce process, on se rend compte que les gens ne veulent pas forcément ce que nous, on croit qu’on leur vend.

Et la plupart des gens qui donnent des cours de Salsa, je parle des autres profs, mes collègues ou concurrents, on va dire, ils vendent : vous allez apprendre à danser.

Moi, j’ai réalisé, ce que je vends réellement, c’est : vous allez passer un super moment.

Pour l’infirmière qui a une super dure journée…, c’est : on vend de la décontraction, du plaisir, tu vas passer un bon moment.

Pour le gars qui est ingénieur commercial et qui vient : tu vas rencontrer l’infirmière dont je viens de parler, donc ça fait partie de…

Mais si tu veux, c’est juste être dans une ambiance décontractée, fun et c’est ce qui fait que je remplissais mes cours.

Olivier Roland

Donc, c’était vraiment tes débuts, tu as fait comme beaucoup de personnes. Tu es passé par les processus un peu difficiles où tu sentais un peu bête tout seul avec ton élève, les erreurs et tout, mais aussi la créativité qui t’a permis de compenser ces problèmes.

Après la Salsa, qu’est-ce que tu as fait ? Rapidement, est-ce que tu peux énumérer un peu les business parce que je sais que tu as fait pas mal d’entreprises.

Sébastien Night

En fait, ce qui fait que beaucoup de gens me connaissent et peut-être que certaines personnes vont me reconnaitre de l’interview, c’est que j’ai démarré du coaching amoureux pour les célibataires, complètement distinct de l’école de Salsa., ce n’était pas « Venez danser et rencontrer du monde », mais étant un ancien et grand timide, j’avais un blog où je racontais comment j’ai vaincu ma timidité et c’est devenu un des 3 sites avec le plus haut classement dans Google quand on tape « séduction ».

J’avais énormément de gens qui venaient sur le blog et qui, dans les commentaires, me disaient : « Sébastien, est-ce que je peux te payer un café et tu me donnes des conseils… ». Au bout d’un moment, grâce au fait de m’être fait accompagner, le gars qui m’accompagnait et fait faire le business plan m’a fait me rendre compte : en fait, tu as des gens littéralement qui te disent : « Puis-je te donner de l’argent ? »

Alors, viens au café ou à un repas, mais si tu fais quelque chose d’organisé, tu as un produit ou n service à vendre, ils vont acheter.

Olivier Roland

Oui, c’est clairement un bon signe.

Sébastien Night

J’ai lancé le coaching en séduction en France, j’introduis ça. J’ai fait des ateliers, j’écris un livre qui s’est classé deuxième de toutes les ventes sur Amazon lors de sa sortie.

Olivier Roland

Quel livre ?

Sébastien Night

C’est « Séduire en 5 secondes ». C’était mon premier livre, ça fait maintenant 10 ans. Et si tu veux, je suis passé à la télévision avec ça. J’ai loué deux fois la Tour Eiffel pour mes séminaires.

Olivier Roland

C’était une salle dans la Tour Eiffel. Tu n’as pas loué toute la Tour Eiffel.

Sébastien Night

En fait, tu loues l’espace événementiel et les participants peuvent venir en priorité. C’est sympa comme contexte.

Et si tu veux, ça a mené au fait que certaines personnes commençaient à me demander comment faire pour développer leur business.

On avait échangé toi et moi en 2008, je crois, sur une idée business que je te proposais par rapport au blog. Tu as réfléchi et tu m’as dit : « Tiens, je vais lancer. » Donc, j’ai collaboré au lancement d’Agir et Réussir en 2009 et ensuite en 2010.

Et à partir de ça, il y a eu beaucoup de demandes de gens qui m’ont demandé de faire des formations et des conseils et j’ai lancé « Le mouvement des entrepreneurs libres » avec le site lemarketeurfrançais.com en 2010.

Aujourd’hui, j’ai arrêté mes autres activités. Il y a eu d’autres épisodes, une maison d’édition d’infoproduits, de logiciels… Mais j’ai essayé de me concentrer sur ma mission qui est d’accompagner les 25 millions d’entrepreneurs francophones, les porteurs de projets francophones.

Olivier Roland

Tu dis francophone, ça s’adresse aussi aux Belges, aux Suisses, à nos amis Québécois.

Sébastien Night

Là, mon livre est disponible via Alisio, les éditions Leduc, dans tous les pays francophones et on a des clients dans 35 pays aujourd’hui, dans toute la francophonie, plus des régions francophones de pays non francophones.

Olivier Roland

Pour donner un peu une idée aux personnes qui sont encore là, qui sont super méga motivé, la première année, tu avais combien de chiffre d’affaires à peu près ? Aujourd’hui, tu en es arrivé à combien ?

Sébastien Night

Mon chiffre d’affaires, en 2007, au total, j’ai fait entrer… au début, je ne savais même pas. Le mot marketing, je ne le connaissais pas, mais j’avais la demande d’avance des gens qui voulaient déjà apprendre des cours avec moi. Sur la première année, j’ai fait entrer un peu moins de 9 000 €.

Olivier Roland

C’était vraiment une activité secondaire.

Sébastien Night

Oui, mais en fait, c’est parce que c’était concentré sur les 3 derniers mois. Mon objectif, c’était 3 000 € par mois parce que j’avais des aides, et donc, ça faisait mon salaire de Unilog.

Olivier Roland

Ça va rendre service parce qu’on sait que la marge là est très forte.

Sébastien Night

Presque du service, je ne facturais pas le TVA et je ne payais pas de charge sociale.

Olivier Roland

C’était avant l’autre entreprise, c’était en microentreprise.

Sébastien Night

Oui, j’étais microentrepreneur et j’avais l’aide au chômeur créateur et entrepreneur d’entreprise qui aujourd’hui est devenu aide au créateur d’entreprise. Tout le monde peut l’avoir, pas de charge sociale la première année, c’est génial.

Olivier Roland

Oui, ça vous fait économiser beaucoup d’argent.

Sébastien Night

Oui parce que sur 3 000 € qui rentrent, je pouvais me payer entre 2 100 et 2 500 € net.

Olivier Roland

Et en plus vous avez aussi si vous avez le droit au chômage, ce qui est normalement ce qu’il faut faire, là au bout de 4 mois, tu ne peux pas mais il vaut mieux faire un départ négocié, ça vous maintient vos allocations pendant 2 ans, c’est-à-dire vous n’êtes même pas obligé de vous payer. Ça, c’est une approche énorme.

Sébastien Night

Ça, c’est un des sujets que j’aborde dans le livre qui est se donner un tremplin.

Olivier Roland

Oui, prenez le maximum d’aide que vous pouvez. Ça, c’est clair.

Sébastien Night

Ce que je recommande, c’est d’avoir de 12 à 24 mois où on sait qu’on donne à l’activité le temps de se lancer et d’être rentable.

Ce que je recommande en général, c’est dans 18 mois, on se dit : « je veux gagner tant dans 18 mois et en attendant, je fais en sorte que l’activité monte, monte, monte jusqu’à pouvoir me payer tant. Donc, soit je mets de l’argent à côté, soit je fais en sorte d’avoir une source de revenu, un job à temps partiel… pour pouvoir faire cette transition ».

Je suis passé de 9 000 € à 80 000 €, ce qui m’a fait sortir le premier lancement orchestré. Ça m’a fait exploser le plafond du microentrepreneur.

Olivier Roland

Ça, c’est la deuxième année. Tu as fait un lancement orchestré sur une formation sur la Salsa ?

Sébastien Night

Non, un de mes élèves a fait ça cette année-là d’ailleurs. Il a filmé moi-même et d’autres profs donnant les cours parce que lui-même n’était pas suffisamment bon, comme quoi vraiment on peut se lancer même si on a le syndrome de l’imposteur en faisant intervenir des experts. C’est ce que lui, il a fait.

J’ai fait mon lancement orchestré pour un programme de coaching qui s’appelait le projet Night, c’était en 2008, et c’est ce qui m’a permis d’avoir les fonds pour la location de Tour Eiffel. Ça m’a fait exploser le plafond en microentrepreneur. J’ai créé ma SARL cette année-là. Donc, j’ai fait 80 000 € en gros sur cette année. Je parle d’année calendaire approximativement.

L’année d’après : 190 000, l’année d’après : 340 000, l’année suivante : 510 000. Et aujourd’hui, mon chiffre d’affaires sur le dernier exercice, c’était de 1,2 million à peu près.

Olivier Roland

Waouh ! C’est quand même une belle progression.

Sébastien Night

Et sachant qu’aujourd’hui, c’est 1,2 million en travaillant un jour par semaine puisque je ne travaille que le jeudi.

Olivier Roland

Oui, 1,2 million avec un jour de travail par semaine, c’est vraiment pas mal. C’est clair que si on calcule ton taux horaire, ça fait un très bon taux.

Sébastien Night

Mon taux d’horaire n’est pas mal.

Olivier Roland

Après, c’est du chiffre d’affaires bien sûr, ce n’est pas le bénéfice.

Sébastien Night

C’est du chiffre d’affaires, mais non seulement je suis atrocement bien payé, mais en plus l’entreprise génère des bénéfices, ce qui permet en fait d’amasser pour ma liberté financière mais aussi d’avoir la certitude que l’entreprise, on a une réserve financière en cas de coup dur qui nous permet de tenir pendant longtemps si jamais Donald Trump déclare la guerre à la Russie et que le business sur Internet s’arrête pendant 6 mois ou un an, je peux encore payer mes salariés, je peux continuer de faire tourner mon entreprise.

Olivier Roland

C’est parce que c’est ça, c’est aussi très important, ton titre montre bien que c’est profession entrepreneur libre. Tu ne te contentes pas d’enseigner l’entreprenariat, tu enseignes comment on va avoir un business au service de sa vie. Et ce qui n’est pas donné du tout, la plupart des entrepreneurs créent leur boite pour devenir libres, et en fait, il se crée leur propre prison.

Sébastien Night

Exactement. Et c’est une des choses que j’aborde dès la première partie parce que l’entrepreneur moyen travaille 10 heures de plus par semaine que le salarié moyen à salaire égal.

L’entrepreneur moyen gagne 10% de moins qu’un salarié dans le privé. Mais ce que j’explique, c’est que ça ne sert à rien de monter sa boite pour être un entrepreneur moyen à un moment donné parce que c’est tellement simple de ne plus être dans cette tranche-là et d’être dans la tranche des 10% de ceux qui ont une stratégie simple et efficace en termes de marketing, en termes de positionnement.

Et les 10% d’entrepreneurs qui ont plus de succès (statistique Insee) gagnent plus que les 1% de français en moyenne.

Donc, plutôt que d’essayer d’être dans les 1% de meilleur job salarié, il vaut mieux essayer d’être dans les 10% d’entrepreneurs.

Olivier Roland

Donc, si tu es entrepreneur moyen, tu gagnes moins que la moyenne de la population. Mais dès que tu dépasses la moyenne, tout de suite, ça s’accélère et tu te retrouves avec de meilleure ressource financière que la plupart des gens.

Sébastien Night

Et pour les gens qui se disent : « Oui, mais je ne me sens pas capable d’arriver quand même dans le top 1%, 10%… » il faut quand même aussi se dire : « Ok, admettons que j’accepte d’être entrepreneur moyen, est-ce que je serai prêt aujourd’hui à accepter de travailler un tout petit peu plus qu’aujourd’hui et de prendre une réduction de salaire de 10% si ça me permettait de ne plus jamais avoir de patron, plus jamais avoir d’horaire imposé, plus jamais la conversation pénible à la machine à café où ça tourne toujours autour des séries télé pour ménagères qui me soulent ».

Si je pouvais me débarrasser de tout ce qui me donne aujourd’hui de l’urticaire, de l’ulcère d’estomac, du burnout et vivre selon mes propres règles, est-ce que j’accepterais de faire ça ? Et pour la plupart des gens, la réponse est « Oui ».

Olivier Roland

Donc, toutes les personnes qui sont méga motivées parce qu’ils sont toujours là, où est-ce qu’on peut trouver ton livre ?

Sébastien Night

Mon livre est dans toutes les bonnes librairies. Et même si vous allez dans une librairie qui ne l’a pas, vous dites au libraire : « Il faut régler ce problème, j’aimerais commander le livre ». Il s’appelle « Profession : Entrepreneur libre », très facile à reconnaitre. Il y a un jeune homme sur la plage qui part comme ça à la liberté.

Olivier Roland

On affiche la photo, puis on l’aura affiché avant aussi.

Sébastien Night

Ce qui est important, c’est qu’en récupérant le livre en librairie, vous avez accès à des bonus en complément du livre qui viennent vous permettre d’appliquer les conseils du livre. Donc, il y a les études de cas des personnes qui sont mentionnées, qui racontent comment ils ont fait. Mais il y a aussi des outils pratiques, le quizz pour savoir quels sont vos 8 qualités entreprenariales, le business plan express, le modèle à juste remplir pour voir le banquier et dire : « c’est bon, je suis prêt », et les questions : comment répondre et retourner les questions des investisseurs pour obtenir un investissement.

Et c’est particulièrement important comme je le disais parce que par exemple, pour les femmes, c’est plus difficile de trouver les fonds pour son entreprise. Donc, c’est une des choses que je traite aussi dans le livre avec les bonus.

Olivier Roland

Super. Les gens achètent le livre en librairie, ils envoient une copie des tickets de caisse à quelle adresse ?

Sébastien Night

L’adresse email se trouve dans le livre, il y a le lien pour aller chercher les bonus.

Olivier Roland

Tout est expliqué, et puis, vous aurez accès à des super bonus.

Merci beaucoup Seb d’avoir partagé tout ça.

Sébastien Night

Merci pour cet interview et merci d’être chef de collections de soutenir ce projet.

Olivier Roland

Oui. Je n’accepte pas n’importe qui dans ma collection, donc vraiment je recommande à 2000%, ce livre, il est extrêmement intéressant. Je pense que toutes les personnes qui veulent créer leur entreprise devraient lire ce livre, même si ça ne vous intéresse pas.

Sébastien Night

On connait toujours quelqu’un qui est dans ce processus.

Olivier Roland

Que ça intéresse, qui est en train d’y réfléchir ou que ça fait rêver, n’hésitez pas à lui en parler.

Vous avez aimé cette vidéo ? Cliquez ici pour vous abonner gratuitement à la chaîne Youtube ! 🙂