Comment dépasser la PEUR d’être RECONNU publiquement quand on démarre une chaîne YouTube ? (82/365)

Je réponds aux questions que vous me posez sur Instagram. Question de Sandra FM : « Comment dépasser la PEUR d’être RECONNU publiquement quand on démarre une chaîne YouTube ? »
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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « Comment dépasser la PEUR d’être RECONNU publiquement quand on démarre une chaîne YouTube ? (82/365) » :

Je continue à répondre aux questions de la communauté des Rebelles Intelligents sur Instagram. D’ailleurs, merci beaucoup parce qu’on vient récemment de dépasser 20 000 abonnés au compte. On commence à être nombreux et ça fait plaisir.

Je réponds à une question de mon élève de Blogueur Pro Sandra FM qui me dit : « Pendant au moins un an, je flippais d’être reconnue dans la rue et c’est un des plus gros blocages que j’avais. Pas totalement résolu d’ailleurs quand les gens se disent l’ironie en mode : oh ! Mais c’est Sandra FM en vrai. Du coup, je me suis barricadée. Je ferme énormément les accès aux contacts directs, et par reflexe, je peux devenir plus distante dans une conversation par peur que la personne n’envahisse trop ma vie privée. »

C’est un point très intéressant que Sandra soulève ici.

C’est vrai que ce blocage qu’elle a eu, beaucoup de personnes l’ont également en démarrant sur le web et aussi en démarrant bien sûr une chaîne YouTube parce qu’à la limite, un blog, si on ne fait que des textes et de l’audio, c’est déjà une grosse étape pour certaines personnes. Mais là, montrer sa tête, on va se dire : Mon Dieu, c’est terrible, je vais faire des vidéo pourries, les gens vont me jeter des tomates dans la rue… »

En gros, le village va m’expulser, je vais me retrouver à mourir tout nu tout seul dans la forêt.

C’est un peu ce que notre cerveau nous dit quand on fait notre première vidéo, et même notre premier podcast audio.

Rien que le fait d’enregistrer notre voix et le publier, on se dit : Mon Dieu, mais ma voix, c’est horrible, je n’arrête pas de faire des hésitations, je me trompe… Les gens vont me jeter des tomates dans la rue, je vais mourir tout seul tout nu dans la forêt.

Ça, bien sûr, ce n’est pas ce qui va se passer. Mais notre cerveau, lui, il ne comprend pas ça. Il est encore câblé pour l’époque où on vivait dans des villages préhistoriques. Du coup, il est en mode panique.

C’est tout à fait normal de ressentir ça. Ça fait partie de la condition humaine.

Comme quasiment toutes les peurs irrationnelles comme ça qui vont nous envahir à différentes étapes de notre carrière d’entrepreneur, au bout d’un moment, je peux vous donner tous les conseils du monde, il n’y a rien qui va remplacer le fait d’avoir peur et de le faire quand même. C’est tout.

Au bout d’un moment, la seule manière véritable de faire disparaitre la peur, c’est de le faire.

Je ne sais pas si vous vous rappelez quand vous avez commencé à faire du vélo. Moi, j’étais terrifié à l’idée d’enlever les petites roues. Ma mère a dû me faire un chantage ou je ne sais plus quoi exactement, mais elle a dû fortement insister pour que j’enlève les petites roues.

J’étais persuadé qu’en les enlevant, j’allais lamentablement me cracher par terre. J’avais été terrifié.

Au final, ma mère me les enlevait, j’ai pris le vélo. Et là, j’ai découvert avec stupéfaction, j’étais sidéré de voir que j’arrivais très bien à rouler sans les petites roues, que c’était inutile, que ça faisait des moi sans doute que j’étais persuadé qu’il me fallait les petites roues et que sinon, j’allais tomber. Et en fait, non, je savais déjà sans équilibre.

Du jour au lendemain, la peur a disparu. Alors que n’importe qui aurait pu me donner tous les conseils du monde, me donner des exercices à faire de respiration et tout ça. Ça aurait peut-être aidé, mais ça n’aurait jamais été aussi radical que ça.

Donc, les Rebelles Intelligents, au bout d’un moment, il faut avoir peur et le faire quand même.

Je veux dire, avoir peur de se faire reconnaitre dans la rue, c’est vraiment quelque chose qui n’a pas lieu d’être en tant que tel.

Je peux vous dire mon expérience parce que j’ai quand même une chaîne qui a une audience très sympathique. Là, on doit être à 450000 vues par mois à peu près, presque un demi-million de vues par mois, il y a un peu plus de 150000 abonnés. Donc, ça commence à représenter une grosse audience.

Sans compter mes blogs, ma page Facebook, Instagram… il y a sans doute plus d’un million de personnes qui me connaissent en francophonie. Donc, c’est facile pour moi de me faire reconnaitre un peu partout.

Et clairement, quand je vais dans la deuxième plus grande ville francophone du monde, à savoir Paris – je vous rappelle que ce n’est plus la première, mais c’est Kinshasa la première, j’avais fait une vidéo sur le sujet – je me fais reconnaitre à peu près tous les jours, grosso modo, en moyenne, une fois par jour.

Et il ne s’est jamais rien passé de mal. Je n’ai jamais rencontré de haters dans la vraie vie.

Ça va peut-être arriver un jour, je ne sais pas, mais ça ne m’est jamais arrivé. Je ne sais pas pourquoi c’est comme ça.

Tous les gens que j’ai rencontrés étaient des gens qui étaient contents de me rencontrer, qui me disaient qu’ils me suivaient depuis un certain temps.

Souvent ils me disaient : « c’est génial, merci Olivier, tu m’as apporté ça, tu m’apportais ça. Franchement, c’est bien ce que tu fais… »

A Paris, une fois par jour, ça peut sembler énorme. Mais au final, ça reste à un rythme que je trouve tout à fait raisonnable. J’aime bien dire que j’ai le type de célébrité que le batteur d’un groupe A.

C’est-à-dire que dans un groupe de rock connu, vous avez le chanteur qui est extrêmement célèbre. Tout le monde le connait. Lui, par contre, il n’a pas de vie. Il ne peut pas acheter sa baguette sans qu’on lui saute dessus pour lui demander l’autographe.

Par contre, le batteur, ce n’est pas une célébrité, il y a beaucoup de gens qui ne le connaissent pas.

Oui, il est connu dans le milieu. Bien sûr que s’il va à un évènement de rock, il va être reconnu, mais peu.

Grosso modo, il vit une vie à peu près normale.

Alors, il a tous les avantages sans les inconvénients. C’est-à-dire que les avantages, c’est quoi ?

Il a le respect dans son industrie. Quand il est sur scène en train de jouer, il peut avoir la reconnaissance du public. Il peut avoir un petit peu l’engouement des gens. Ça, c’est sympa. Et il peut quand même aller acheter sa baguette de pain de manière raisonnable.

Bien sûr que temps en temps, on le reconnait à la rue, mais à un rythme tout à fait raisonnable.

Et finalement, si vous suivez un peu les stratégies que je partage, c’est ce type de célébrité-là que vous risquez d’avoir.

Vous n’allez pas devenir une méga star de rock, vous allez avoir dans le meilleur des cas la réputation, la célébrité du batteur du groupe, et c’est déjà très bien.

J’aime bien dire que je suis un illustre inconnu et que je suis connu dans mon milieu et c’est tout et c’est parfait.

Je n’ose même pas imaginer ce que c’est que la vie d’un Norman ou d’un Cyprien aujourd’hui ou de n’importe quelle méga star. Les mecs ne peuvent pas aller à la boucherie sans se faire sauter dessus.

Je ne sais pas si j’apprécierai ça très honnêtement. A mon avis, ça doit être quand même un peu relou.

Quand je suis allé en Philippines pour la première fois en 2014, je me rappellerais toujours, il y avait un philippin très connu qui était avec nous dans un tour touristique qu’on faisait de grotte dans l’île de Palawan. Et ce mec-là, c’était un joueur de basket.

Le basketball aux Philippines, c’est la même chose que le football en Europe, c’est le hockey au Canada, c’est le truc de fou, c’est le méga sport.

Et toutes les deux minutes, il y a des gens qui lui demandaient de le prendre en photo.

Il ne pouvait pas aller dans n’importe quel endroit sans qu’on… il y avait même des filles qui crient. Il était avec sa copine et elle n’en pouvait plus.

Je lui dis : comment tu fais ?

Il me dit : quand je veux être tranquille, je vais à l’étranger.

Donc, il y a les gens qui en sont à ce niveau-là.

Ce que je veux vous dire, c’est que un, déjà, pour que vous atteignez une audience qui est similaire à la mienne, il va falloir vous accrocher, ça ne va pas arriver du jour au lendemain. Et que même quand vous aller y arriver, ça va être une célébrité qui va être déjà très modeste et tout à fait raisonnable et agréable. Grosso modo, ça va plus apporter de la valeur à votre vie qu’autre chose.

Après, bien sûr, ça va vous arriver un jour ou un autre de tomber sur un hater qui va vous souler un peu. Vous avez très peu de chance que vous ayez plus de hater que d’admirateur, ou juste des gens qui vont prendre quelques instants pour partager avec vous tous les respects qu’ils ont pour vous et justement tout ce que vous leur avez apporté.

Et ça, ça donne du baume au cœur et c’est très sympa.

Puis, en plus, il y a quand même quelque chose d’extraordinaire.

Quand vous faites ça, quand vous démarrez une chaîne YouTube, un blog et que sais-je encore, vous êtes en train de démarrer une communauté internationale dans votre langue. Si c’est le français, dans toute la francophonie. Et ça, c’est absolument extraordinaire.

Je suis arrivé à Dubaï il y a deux jours. J’ai posté un petit truc sur Instagram en disant : voilà, je vais être sur Dubaï, est-ce qu’il y a des gens de ma communauté qui sont ici ?

J’ai déjà rencontré une personne là ce midi et je rencontre un autre ce soir dans un bar qui m’a invité parce qu’il y a des amis à lui qui jouent dans un bar. Il m’a dit : viens, on va se voir là-bas.

Ça vous donne des opportunités comme ça.

A chaque fois que je vais dans un territoire, un pays francophone natif, j’ai toujours plein de gens qui me proposent de tas de choses.

Typiquement, si vais à La Réunion ou en Guadeloupe ou en Nouvelle Calédonie ou au Québec ou au Maroc, je vais avoir systématiquement plein de messages. Il y a des gens qui me disent : « Olivier, j’ai vu que tu étais dans mon coin, je t’invite, on va faire ça ». C’est super sympa.

Et même dans les pays genre Brésil et tout ça, par exemple, j’étais à Jericoacoara, j’ai rencontré un français qui vit là-bas.

Vous avez tous ces expatriés qui vivent partout et, grosso modo, ça va vous créer une communauté mondiale et je trouve ça très sympathique.

Après, si vous êtes un peu introverti, vous n’aimez pas parler aux gens, oui, ça peut poser problème. C’est à vous de voir.

Je suis quelqu’un de plutôt introverti à la base, c’est-à-dire que je considère que je recharge mes batteries quand je suis seul, plutôt qu’avec les gens. Ça ne m’empêche pas d’apprécier tout ça.

Après, pour la deuxième partie de la question de Sandra qui est : à quel point on se dévoile par rapport aux gens ?

Tu es libre de faire ce que tu veux. Déjà, tu partages ce que tu veux de ta vie privée. Si tu veux d’ailleurs même ne serait-ce que partager un bout, ou tu veux peut-être ne rien partager. Tu peux partager ce que tu veux de ta vie privée sur le web, une petite partie ou une grosse, et c’est la même chose avec les gens que tu rencontres.

Peut-être qu’effectivement, si tu n’es pas super à l’aise avec les gens qui t’adressent dans la rue, il n’y a pas de souci. Tu n’as pas besoin d’être à l’aise. Il faut juste être sympa, essayer d’apprécier le moment un maximum.

Au fur et à mesure, tu vas peut-être développer une certaine aisance, tu vas peut-être avoir les opportunités pour développer des amitiés ou des partenariats avec des personnes qui te reconnaissent.

Et au final, quel que soit ce que tu fasses avec ça, ça va juste amener davantage des opportunités que tu sois libre de prendre ou pas. Ça ne peut vraiment t’apporter de négatif.

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