Comment créer l’aventure de votre vie (France 3)

J’ai été invité dans l’émission « Vous êtes formidables » sur France 3 à l’occasion de la sortie de la version BD de « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études ». J’y ai partagé comment faire de votre vie une aventure en traçant votre propre chemin, et j’ai eu l’occasion de jouer à quelques jeux télévisés qui vont peut-être vous en apprendre un peu plus sur moi 🙂

La BD de « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » est disponible dans toutes les bonnes librairies des pays francophones (France, Belgique, Suisse, Luxembourg, Québec, et aussi les pays africains) et dans toutes les bonnes librairies francophones dans les autres pays ! 🙂

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « Comment créer l’aventure de votre vie (France 3) » :

Olivier Roland : Salut les Rebelles Intelligents, je suis actuellement à Istanbul en Turquie et figurez-vous que, récemment, j’ai été invité sur France 3 dans l’émission « Vous êtes formidables » pour parler, devinez quoi ? De la sortie de la version illustrée de « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études ». Donc, je me suis dit que ce serait sympa de partager l’émission avec vous. Dedans, j’y ai partagé notamment comment créer une entreprise qui est au service de votre vie plutôt que votre vie soit au service de votre entreprise et puis comment s’affranchir des limites du système éducatif et même du système tout court pour créer sa propre aventure dans la vie. Sans plus attendre, c’est parti pour l’émission.

Virginie Demange : Vous allez aimer mon invité du jour, j’en suis sûre. Il a quitté l’école à 18 ans pour créer son entreprise, et puis un jour, il en a eu marre d’être esclave de son travail. Il a décidé d’optimiser son temps pour vivre sa vie à fond. Il vous explique comment, dans un livre déjà best-seller réédité aujourd’hui en version illustrée, le nordiste Olivier Roland est sur le plateau de « Vous êtes formidables ». Bonjour Olivier.

Olivier Roland : Bonjour.

Virginie Demange : Et bienvenue.

Olivier Roland : Merci.

Virginie Demange : Olivier qui nous arrive donc de Dubaï puisqu’il vivait désormais à Dubaï. Et si vous pouvez faire cela, c’est aussi parce que vous optimisez votre temps et votre entreprise, on va voir cela dans un instant. Déjà 450 000 fans conquis par vos explications, votre théorie, c’est quoi l’idée en fait ?

Olivier Roland : Alors l’idée, c’est que on peut être plus libre que ce que la société nous propose. Dans mon livre et ce que je diffuse sur YouTube et d’autres réseaux, je partage des méthodes et aussi une façon de penser pour créer sa propre invention dans la vie plutôt que de suivre des chemins déjà balisés.

Virginie Demange : Le livre s’appelle « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études », je l’ai dit tout à l’heure, vous avez arrêté l’école à 18 ans pour créer votre entreprise. Vous avez raté vos études finalement, c’était votre chance au départ.

Olivier Roland : Oui absolument. Disons que je n’étais vraiment pas du tout à l’aise dans le système scolaire. J’étais extrêmement démotivé, je ne savais pas pourquoi je devais apprendre tout ce qu’on me demandait d’apprendre. Et à côté de cela, j’étais quelqu’un de très timide. Comme beaucoup de gens timides, je me suis réfugié dans l’informatique et cela m’a permis de développer des compétences que peu de gens avaient à mon âge. Et je me suis rendu compte que je pouvais gagner de l’argent avec ces compétences-là.

Et en combinant cette démotivation que j’avais à l’école et cette passion que j’avais pour l’informatique et que j’ai vu que je peux gagner de l’argent avec, je me suis dit « c’est génial, je vais arrêter l’école et créer ma première entreprise dans l’informatique ». J’ai un Bac-2, donc voilà.

Virginie Demange : J’ai un Bac-2. Alors, le livre est un pavé, on peut dire ça comme cela. Je ne sais pas combien il pèse, néanmoins, il se lit très facilement. Le fait qu’il ressorte en version illustrée aujourd’hui, c’est pour le rendre encore plus accessible ?

Olivier Roland : Oui, absolument. C’est vrai qu’on dit en rigolant qu’il y en a des lecteurs qui l’utilisent le matin pour faire leur muscu. Et c’est vrai qu’il peut paraître un peu intimidant pour pas mal de personnes, donc l’idée, c’est là de le rendre un peu plus facilement accessible et de toucher une audience un peu plus réticente à lire.

Virginie Demange : Et plus jeune peut-être aussi.

Olivier Roland : Absolument, et aussi plus jeune. Il y a beaucoup de parents qui m’ont dit « j’aimerais que mon ado lise ton livre, mais malheureusement, les pavés, ce n’est pas son truc ».

Virginie Demange : Parce qu’en plus, avec les illustrations, cela n’avait rien à voir à d’autres entrées faciles. On l’ouvre un peu au hasard, et hop, on peut lire un chapitre. On peut presque le lire dans le désordre en fait si on a envie.

Olivier Roland : Presque.

Virginie Demange : Non, mais c’est vrai. Il n’a pas été conçu pour cela parce qu’il y a aussi toute une logique. C’est accessible à tout le monde ce que vous dites d’être plus libre par rapport à son emploi du temps ?

Olivier Roland : Je pense qu’on peut tous optimiser notre liberté. Après, je ne suis pas non plus en train de dire que tout est acheté dans le système scolaire. Il y a, bien sûr, des bonnes choses à prendre. Le fond de mon propos, c’est de dire qu’il n’est pas adapté à tout le monde. Et souvent, c’est ce que j’appelle les rebelles intelligents, les gens qui justement ne sont pas faits pour le système scolaire vont plutôt le prendre mal ou vont avoir l’impression que c’est de leur faute alors que c’est juste que le système n’a pas été conçu pour les gens qui sont iconoclastes, pour les briseurs de barrière, pour les personnes qui veulent créer leur propre aventure.

Virginie Demange : Vous dites que vous ne compreniez pas pourquoi il vous fallait apprendre, mais aujourd’hui, vous appreniez avec plaisir parce que ce n’était pas le problème d’apprendre finalement, c’était plus que ce soit imposé ?

Olivier Roland : C’était aussi que je ne voyais pas l’utilité et que je ne voyais pas comment j’allais pouvoir appliquer cela concrètement dans la vie pour en tirer un bénéfice. Aujourd’hui, j’adore apprendre, je suis un autodidacte. Je vous dis « j’ai un Bac-2 », mais j’ai quand même une entreprise qui fonctionne très bien, j’ai plus de liberté que beaucoup de gens et je me suis formé tout au long de la vie et tout au long de ma vie pour avoir ce résultat. Je suis un grand fan d’autoéducation, c’est aussi ce que je partage dans mon livre, c’est finalement des pistes pour pouvoir contourner par soi-même les limites du système éducatif.

Virginie Demange : Est-ce que vous pensiez avoir ce succès : 450 000 fans. On parle de best-seller pour votre livre, il ressort en version illustrée, il est traduit en anglais, diffusé aux Etats-Unis. Est-ce que vous imaginiez cela ?

Olivier Roland : Alors, pas du tout. J’avais déjà une petite audience quand même quand il est sorti. J’avais dit à mon éditeur « je pense qu’il va se vendre à 10 000 exemplaires, c’est à peu près sûr, mais je ne sais pas si ce sera en 3 mois ou dans 3 ans ». Puis, on a fait 10 000 exemplaires entre quelque chose comme 3 semaines, donc c’était assez impressionnant. Je suis ravi de l’accueil que le public a eu pour ce livre. Cela montre aussi qu’il touche une corde sensible chez pas mal de gens.

Virginie Demange : Vous avez aussi une chaîne YouTube où vous donnez aussi des conseils et notamment cet extrait qui nous a intéressés qui concerne la procrastination. C’est le fait de remettre toujours au lendemain ce qu’on pourrait faire le jour même. Regardez.

Olivier Roland : Ce qui nous bloque souvent, c’est qu’on ne démarre pas. Et on ne démarre pas parce qu’en fait, la tâche nous paraît à l’instant T insurmontable ou en tout cas beaucoup plus difficile à faire que de faire l’alternative, du genre regarder une série dans le canapé.

Donc, notre hack va consister justement à rendre le fait de démarrer cette tâche qu’on veut faire la plus facile possible. Et pour cela, vous allez faire tout simplement utiliser la règle des 2 minutes. Quel que soit ce que vous avez prévu de faire, vous dites « Ok, aujourd’hui, je ne suis pas vraiment motivé, Ok d’accord, j’ai envie de regarder ma série sur Netflix ou j’ai envie de me faire cette partie de PlayStation, mais d’abord, je fais ce que j’avais prévu de faire pour seulement 2 minutes.

Et c’est vrai, vous n’êtes pas en train de vous mentir à vous-même. C’est vraiment quelque chose que vous vous dites sérieusement. Vous n’avez aucun engagement à part faire 2 minutes. Vous dites cela quand vous sentez que l’appel du canapé va être le plus fort.

Virginie Demange : Voilà l’une des astuces que vous donnez. Vous dites aussi que quand on a réussi finalement à gagner 2 ou 3 heures de son temps, ce n’est peut-être pas pour traîner devant l’ordinateur ou ne pas savoir quoi faire. Mais il y a des gens qui vont dire « je n’ai pas de passion en fait, qu’est-ce que je peux faire ? »

Olivier Roland : Oui. Au début, quand des gens commençaient à me dire cela, j’étais vraiment surpris parce que personnellement, je suis quelqu’un de très passionné. Et ce que je dis souvent, c’est que c’est souvent un problème d’exploration. C’est-à-dire que vous pouvez par exemple être la plus grande passionnée du monde de parachute, si vous n’avez jamais fait de parachute de votre vie, donc vous ne pouvez pas le savoir. Vous pouvez être la plus grande passionnée du monde de plongée sous-marine, mais si vous ne l’avez pas fait, vous ne pouvez pas le savoir.

Virginie Demange : Il faut essayer.

Olivier Roland : Voilà. Il faut juste essayer. Quelque chose que vous pouvez faire, c’est vous dire par exemple « Pendant 3 mois, toutes les semaines, je teste une nouvelle activité ».

Virginie Demange : Après, il faut des finances derrière si c’est pour tester le parachute.

Olivier Roland : Oui, il y a plein d’activités qui ne sont pas si chères que cela. Oui, bien sûr. Après, il y a une question finance. Mais juste d’être dans cette démarche d’aller essayer des choses nouvelles, de sortir justement un peu de la routine, cela peut vous mettre en contact avec des choses extraordinaires.

Virginie Demange : Merci beaucoup Olivier. C’est l’heure du mot à mot ensemble, alors j’ai choisi 5 mots. Normalement, on choisit 5 mots pour vous définir, vos à-côtés… Mais là, du coup, j’ai choisi 5 activités que vous faites désormais parce que vous avez pu dégager du temps. Le premier mot, c’est « kitesurf ».

Olivier Roland : Oui. Je me suis mis au kitesurf en 2017 au Brésil dans un des meilleurs endroits du monde et je trouve cela extraordinaire.

Virginie Demange : Qu’est-ce qui vous plaît dans le kite ?

Olivier Roland : Déjà, c’est fun. Puis, j’ai déjà fait du surf, mais la courbe d’apprentissage est très longue et ce n’est pas très marrant au début. Au moins avec le kitesurf, on peut s’amuser avec la voile. Et c’est génial juste de voir ses progrès et puis après justement de ressentir cette liberté sur l’eau, c’est extraordinaire.

Virginie Demange : C’est important ce que vous dites là. Le fait de voir ses progrès, cela compte aussi dans tout ce que vous conseillez aux gens.

Olivier Roland : Oui, c’est un facteur de motivation qui fait qu’on va s’accrocher. Il y a des activités qui sont plus dures parce que justement au début, on met beaucoup d’énergie, on ne voit aucun résultat. Il faut en avoir conscience dans ces activités-là pour faire la traversée du désert avec succès.

Virginie Demange : Mais on doit être extrêmement fatigué. Après, entre le travail et le temps qu’on a gagné mais qu’on exploite à faire du sport… comment on gère cela ?

Olivier Roland : Si on fait assez de sport, on a de l’énergie justement puisque l’on est en meilleure forme physique. C’est une question d’état d’esprit. D’habitude, je pense que la personne qui est active va avoir plus d’énergie que celle qui se contente d’être sur son canapé tous les jours.

Virginie Demange : Vous ne faites pas que du sport, le deuxième mot, c’est « guitare »

Olivier Roland : Oui. Etant donné que j’étais un geek, j’étais à fond dans l’informatique. Comme beaucoup de geeks, j’étais aussi passionné de jeux vidéo, j’aime toujours les jeux vidéo. Mais à un moment, je me suis dit « Ok, qu’est-ce que cela m’apporte concrètement dans ma vie de jouer à un jeu vidéo ? Je vais devenir bon dans ce genre particulier, mais je vais avoir un meilleur score et puis quoi ? » Je me suis dit « qu’est-ce qui se passait si je trouvais un jeu qui me permettait de gagner de vraies compétences, quelque chose que je pourrais utiliser après ? » Et c’est là que je me suis décidé de me mettre à la guitare. Alors, j’ai un petit niveau d’amateur.

Virginie Demange : Quand est-ce qu’on vous voit sur scène ?

Olivier Roland : J’ai déjà joué sur scène dans un de mes évènements, mais j’en ai profité puisque c’étaient des clients, donc j’étais captif, ils ne pouvaient pas s’en aller.

Virginie Demange : Pas le choix, obligés de vous écouter.

Olivier Roland : Voilà exactement.

Virginie Demange : Troisième mot, « avion ».

Olivier Roland : Oui.

Virginie Demange : Déjà, vous le prenez beaucoup pour voyager ?

Olivier Roland : Oui.

Virginie Demange : Mais accessoirement, vous le pilotez.

Olivier Roland : Oui, absolument, c’est une de mes valeurs fondamentales la liberté. Pour moi, l’avion, c’est juste extraordinaire. Il y a aussi beaucoup de parallèles à faire avec l’entreprenariat parce que finalement, on a cette sensation de grison de liberté, mais aussi beaucoup de responsabilités. Le moindre oubli et vous vous retrouvez dans un arbre ou dans une ferme et c’est la fin de l’aventure.

Virginie Demange : Et vous êtes en train de passer votre brevet de pilote.

Olivier Roland : Absolument.

Virginie Demange : « Plongée », quatrième mot.

Olivier Roland : C’est toujours cette idée d’exploration et d’aventure. Là, on découvre un nouveau monde fantastique. C’est quasiment comme aller sur une autre planète, la gravité est différente, on peut voler. C’est un milieu où on peut aller en haut, en bas, dans toutes les directions et où il y a une faune et une flore incroyable à découvrir et qui en plus n’ont pas évolué pour avoir peur de nous. Donc, on peut beaucoup s’approcher des poissons, parfois même en toucher certains, et c’est juste incroyable comme monde à explorer.

Virginie Demange : Ça, ça donne envie. Quand vous parlez de toutes ces activités, on se dit « oui, je vais dégager du temps pour faire cela ». Est-ce que cela vous arrive de ne rien faire aussi ?

Olivier Roland : Bien sûr.

Virginie Demange : On a le droit ?

Olivier Roland : On a le droit. Oui. Le but, c’est de trouver des choses qui nous remplissent de l’intérieur idéalement en dehors du travail. C’est aussi une clé contre-intuitive pour être productif, c’est de trouver quelque chose qui nous rend impatient de fermer notre ordinateur parce qu’on va être très motivé à être efficace et à ne pas procrastiner, à ne pas se perdre à regarder des vidéos de chat sur Facebook.

Virginie Demange : Ça, ça fait partie du jeu justement, c’est d’être impatient de faire quelque chose, de dire « je vais vite terminer parce que j’ai cela qui m’attend ».

Olivier Roland : C’est une des clés pour être motivé, efficace et heureux aussi.

Virginie Demange : Mon dernier mot, c’est « langue », Olivier, puisque vous appreniez régulièrement des langues différentes et, en ce moment, c’est le portugais.

Olivier Roland : C’est le portugais.

Virginie Demange : Et pourquoi le portugais ? Vous aimez au Brésil ?

Olivier Roland : Alors, j’adore le Brésil, j’adore le Portugal aussi. Ce sont des pays où je vais quasiment tous les ans. J’ai beaucoup d’amis portugais et brésiliens. Il se trouve que j’ai été avec une brésilienne aussi pendant quelques années, donc cela a beaucoup joué. Et quand même, je trouve que les langues, c’est un exercice intellectuel fascinant et qu’en plus, c’est vraiment concret et qu’après, on peut plonger dans une culture et des pays. Je me suis dit « allez, je vais apprendre cela ».

Virginie Demange : Vous qui avez vécu à Londres, vous parlez anglais, j’imagine. Vous parlez combien de langues, du coup ?

Olivier Roland : Trois : français, anglais et portugais.

Virginie Demange : Et la prochaine, ce serait quoi ?

Olivier Roland : Je n’ai pas encore décidé. Ce sera peut-être l’espagnol, mais c’est extrêmement proche du portugais et j’ai peur d’être un peu confus, ou une autre.

Virginie Demange : L’allemand, le néerlandais. C’est bien différent.

Olivier Roland : Oui, c’est vrai.

Virginie Demange : En portugais, qu’est-ce que vous pourriez nous dire ?

Olivier Roland : Tudo bom, estou muito feliz estar aqui.

Virginie Demange : Tout va bien, je suis très content d’être ici aujourd’hui. Merci Olivier Roland.

Halloween, ce sera dans un instant. Mais d’abord, le vrai-faux. Je vais vous donner des phrases et puis chez vous, vous allez devoir essayer d’imaginer si elles sont vraies ou si elles sont fausses. Vous aussi sur le plateau évidemment, ces phrases concernent Olivier.

Quand il était jeune, il s’est fait convoquer par le directeur de son lycée en 1ère L parce les profs refusaient de faire cours s’il était dans la classe. Vrai ou faux ? Anne Sophie.

Anne Sophie : Je vais dire que c’est vrai.

Virginie Demange : Maxime.

Maxime : C’est faux.

Pépé : C’est faux.

Virginie Demange : Vous qui êtes enseignant Maxime, pourquoi cela vous paraît faux ?

Maxime : Parce qu’un prof… enfin, je ne sais pas, je ne vois pas un prof ne pas accepter un élève en dehors de… s’il a vraiment commis quelque chose de grave mais…

Virginie Demange : Maxime est prof d’histoires, il sait de quoi il parle. Olivier ?

Olivier Roland : C’est vrai. Alors, ils n’ont pas interdit que je rentre en classe, mais ils ont été voir le directeur en disant « nous, on est vraiment dérangé ».

Virginie Demange : C’est toi qui ne venais pas en fait.

Olivier Roland : On est démotivé par Olivier, on n’a plus envie de faire cours quand il est dans la salle.

Virginie Demange : Mais qu’est-ce que vous faisiez concrètement pour les démotiver comme cela ?

Olivier Roland : Je dormais sur la table. J’étais comme cela littéralement. Mais j’étais vraiment tellement démotivé que j’aspirais la motivation des autres.

Pépé : Tu t’enquiquinais alors, carrément.

Olivier Roland : Comment ?

Pépé : Tu t’enquiquinais carrément.

Virginie Demange : Ils s’ennuyaient, oui.

Olivier Roland : Oui, je dormais complètement. C’était impressionnant.

Anne Sophie : Un phénomène personnel.

Virginie Demange : Cela a contribué au fait que vous avez arrêté l’école justement ?

Olivier Roland : Oui, absolument. Et c’est aussi un des messages que je partage dans le livre, c’est que ce n’est pas parce que vous avez aujourd’hui un enfant, que vous-même, vous êtes super démotivé que cela n’augure en rien de l’avenir. Quelques mois plus tard, j’étais inarrêtable, j’avais une surmotivation parce que j’avais trouvé un projet qui me plaisait vraiment et qui me challengeait. Donc, on peut être apathique aujourd’hui et devenir superman, j’exagère un peu, quelques mois après. Il faut juste trouver quelque chose qui nous intéresse en fait.

Virginie Demange : Alors, chez vous, ne faites pas cela. Ne dormez pas sur la table à l’école. Si vous pouvez, c’est mieux d’éviter. Maxime, c’est désagréable.

Maxime : Cela peut valoir 1 ou 2 heures de colle, je ne vous le cache pas.

Virginie Demange : Olivier a dû poser en catastrophe un avion au Nicaragua. Vrai ou faux, Maxime ?

Maxime : Non, faux. Pas au Nicaragua, au Brésil.

Virginie Demange : Pépé ?

Pépé : Faux.

Anne Sophie : Vous avez tous dit « faux ». Je vais dire « vrai », juste pour dire le contraire.

Olivier Roland : J’ai eu de la chance, je n’ai jamais eu besoin de poser un avion en catastrophe.

Virginie Demange : On en est où des points ?

Pépé : Chacun en a 1.

Virginie Demange : Chacun a 1 point. En avion, jamais de catastrophe, jamais de…

Olivier Roland : Non.

Pépé : Vous touchez du « tant mieux, tant mieux ».

Virginie Demange : Olivier a publié un roman de science-fiction. Vrai ou faux ? Pépé.

Pépé : Cela peut être vrai puisqu’il aime écrire.

Maxime : Je dirais vrai aussi comme Pépé.

Anne Sophie : Je dirais vrai aussi. Comme cela, si on a tous les trois pas bon, on reste tous les trois comme cela.

Virginie Demange : C’est stratégique maintenant. Je ne savais pas qu’il y a des stratégies comme cela dans « Vous êtes formidables ». Et donc ?

Olivier Roland : Alors, du coup, c’est une réponse un peu quantique parce que c’est vrai et faux en même temps parce que vous avez dit « une nouvelle ».

Virginie Demange : Donc, c’est faux.

Olivier Roland : Ok. Ah bon, d’accord, c’était fait exprès. Parfait alors, donc c’est faux.

Virginie Demange : Donc, c’était une nouvelle.

Olivier Roland : C’était une nouvelle

Virginie Demange : En 2016 et pas un roman, mais c’est presque vrai.

Olivier Roland : En 2006.

Virginie Demange : En 2006, mais c’était presque vrai quand même. Vous écrivez toujours des nouvelles ou des projets de roman ?

Olivier Roland : Non. Mais pas en science-fiction pour l’instant, non. J’ai décidé de me consacrer à ma carrière d’entrepreneur et d’auteur de livres pratiques, mais peut-être un jour, je vais m’y remettre.

Virginie Demange : Et un projet de prochain livre. Alors, je sais que celui-là sort. On est mardi 19 Octobre, « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » sort en version illustrée. Et le prochain, ce sera sur quoi ?

Olivier Roland : Je suis en train d’écrire là des idées sur mon smartphone au fur et à mesure que je les ai, je pense que ce sera sur les différentes manières d’avoir plus de résultats avec moins de travail.

Virginie Demange : Parfait. Merci. Alors, qu’est-ce que je dis, vous avez tous gagné ou vous avez tous perdu ?

Anne Sophie, Pépé, Maxime : On a tous gagné.

Virginie Demange : Allez, vous avez tous gagné, il est vrai, c’est l’heure de jouer tous ensemble. Alors là, vous étiez à égalité, on repart de zéro puisqu’Olivier peut participer lui aussi. Vous nous avez inspiré un quiz sur les best-sellers aujourd’hui puisque votre livre est lui-même best-seller. Alors lui, c’est un best-seller absolu. Depuis sa parution, il met en scène un Scarlett, Rhett, Ashley, Tara, et cela vous laisse sans voix.

Anne Sophie : Ah non ! Mais si.

Virginie Demange : Mais oui. Un film, un nom de film avec Scarlett quand même, O’Hara de son nom de famille.

Anne-Sophie : Mais oui.

Virginie Demange : Mais non.

Anne Sophie : Ce n’est pas autant…

Virginie Demange : Mais si.

Anne Sophie : C’est Autant on emporte le vent.

Virginie Demange : Autant on emporte le vent, un point pour vous Anne-Sophie, mais vous le saviez évidemment chez vous, j’en suis sûre.

Ecoutez cette musique (musique).

Maxime : Le Fabuleux Destin d’Amélie.

Virginie Demange : Ah, La valse d’Amélie, fabuleux extrait d’Amélie Poulain, musique de Yann Tiersen.

Dans ce film culte avec Audrey Tautou, quel objet insolite va faire le tour du monde ?

Olivier Roland : Un nain de jardin.

Virginie Demange : Oui, un nain de jardin. Un point pour vous Olivier.

Dans quel livre adapté plusieurs fois au cinéma et au théâtre une louve élève-t-elle un petit d’homme ?

Olivier Roland : Mowgli, le livre de la jungle.

Virginie Demange : Deux points pour vous Olivier, le livre de la jungle avec Mowgli, effectivement.

Quel film a fait le plus d’entrées dans le monde ?

Maxime : Titanic.

Anne-Sophie : Le Titanic.

Virginie Demange : Titanic, réponse en musique. (Musique). Je ne la lasse pas. Je crois que je vais… on a notre cadreur qui est debout là-bas, il est comme ça, je crois qu’on va la passer dans toutes les éditions de « Vous êtes formidables », on fera comme cela et ce sera super.

Pépé : Et le deuxième, le deuxième.

Virginie Demange : Elle fait sa maligne. Je ne sais pas.

Pépé : Si je fais ma maligne, bienvenue chez les Ch’tis

Virginie Demange : Oui. Alors justement, quel film français détient le record d’entrées en salle ?

Olivier Roland et Anne Sophie : Bienvenue chez les Ch’tis.

Virginie Demange : Ah ben, trop tard Pépé. C’est Olivier et Anne Sophie qui nous le disent, c’est Bienvenue chez les Ch’tis.

Quel a été le gros tube de l’été 89 ?

Anne-Sophie : 89 ?

Olivier Roland : Pouf, alors là.

Anne-Sophie : 89.

Virginie Demange : C’était très olé-olé, il y a une petite danse.

Anne-Sophie : Ah, la marace…

Olivier Roland : C’était Francky Vincent, non ? Ce n’était pas Francky Vincent.

Virginie Demange : Une dans, non. Ils étaient à deux pour danser. Il était plus petit qu’elle, une grande blonde. On écoute la réponse en musique (musique). La lambada.

Anne-Sophie : La lambada, voilà. Je cherchais.

Virginie Demange : C’était Kaoma qui chantait.

Deux films pour un même record : dix Césars chacun. Dans les deux films, le même acteur principal Gérard Depardieu, quels sont ces films ? Il y a deux points à gagner.

Olivier Roland : Cyrano ?

Virginie Demange : Oui. Cyrano de Bergerac. Un point.

Olivier Roland : Germinal.

Virginie Demange : Non.

Anne-Sophie : Pas Germinal.

Pépé : Les Misérables.

Virginie Demange : Non. Cela se passe sous terre, mais ce n’est pas Germinal.

Anne-Sophie : Je ne sais pas. Moi, je suis limite.

Virginie Demange : C’est un moyen de transport.

Anne-Sophie, Maxime, Olivier Roland : C’est Le dernier métro.

Virginie Demange : Vous n’êtes pas du tout aidés. Je ne sais pas où on en est les points, mais ce n’est pas grave. Qui a reçu le plus de victoires de la musique avec 13 trophées ? Là encore, il y a 2 réponses possibles. Le 1er, c’est Mon Dieu vivant.

Anne-Sophie: Patrick Bruel

Virginie Demange : Non.

Anne Sophie : Matthieu Chedid.

Virginie Demange : Matthieu Chedid, 1 point à Anne Sophie. Et l’autre, un indice musical (musique).

Anne Sophie : Oui, je ne connais que lui (musique). Ah ! Son nom ne me revient pas.

Virginie Demange : Alain Bashung.

Bravo à vous tous. Vous avez bien joué, mais je pense que c’est quand même Anne-Sophie et Olivier qui ont gagné ce quiz.

Olivier Roland, votre livre « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » en version illustrée à partir d’aujourd’hui mardi 19 octobre et puis on vous retrouve sur votre chaîne YouTube. Merci.

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