Yannick Alain partage comment convaincre sans manipuler, alors qu’il était révolté par les méthodes de vente de son employeur, il a progressivement appris à vendre de manière éthique, et à convaincre sans manipuler, et comment vous pouvez le faire aussi.
🎙️ L’interview complète dont est tiré cet extrait « Être un Bisounours et gagner des millions – mode d’emploi avec Yannick Alain »
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À 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.
Que vous souhaitiez changer de vie, réussir sur Internet ou tout simplement devenir une meilleure personne, ma chaîne vous y aidera. Chaque jour, vous trouverez une nouvelle vidéo inspirante pour vous aider à vivre une vie plus riche.
Olivier Roland.
📺 ►Lien de la vidéo : Comment convaincre sans manipuler avec Yannick Alain
#RebellesIntelligents #formation #entrepreneur
Transcription texte (littérale) de la vidéo « Comment convaincre sans manipuler avec Yannick Alain » :
Yannick Alain : Malheureusement ou heureusement, quand on se lance en business, en entrepreneuriat, notre travail, il est basé sur la confiance. C’est : quelle confiance je peux arriver à avoir de l’autre ? Et ta capacité à réussir et ta capacité de succès, c’est obtenir la confiance de l’autre.
Et ce que ma grand-mère m’a permis d’ajouter, c’est « Obtiens la confiance de l’autre. C’est bien, tu vas y arriver, mais prends-en soin de cette confiance parce que si tu en prends soin, elle va grossir individuellement et ensuite, elle se multipliera parce que là, on pourra parler de toi. » Donc, c’est cela le cas que ça m’a amené par la suite.
Olivier Roland : OK. Ta conseillère qui te dit « tu devais être commercial ». Là, tu testes d’être commercial, tu vois que ça ne marche pas.
Yannick Alain : Alors oui, au début, je suis nul.
Olivier Roland : Oui, au début, tu es nul, mais tu ne lâches pas parce que tu dis quoi ? C’est ma seule solution, c’est ma seule chance.
Yannick Alain : C’est ma seule chance, c’est exactement ça. Et puis, j’avais fait un stage, j’étais dans une boîte d’intérim qui m’avait fait couper du bois pendant quatre jours. C’était les quatre jours les plus longs de ma vie, j’ai cru que j’allais mourir quand tu connais mon rapport avec les outils. Il y avait des trucs tranchants partout et moi, je devais m’approcher du truc, couper du bois. Même les patrons de l’usine qui étaient adorables sont venus me voir à un moment donné, ils m’ont dit « Yannick, qu’est-ce que tu sais faire ? » Et je leur avais réparé leurs ordinateurs. Parce que moi, je ne m’autorisais pas. Pour moi, travailler dans l’informatique, il fallait être intelligent, il fallait avoir fait des études, il fallait avoir fait tous ces trucs-là alors que j’adorais ça.
Olivier Roland : C’est marrant parce que moi, j’ai arrêté l’école à 18 ans pour créer ma boîte d’informatique. Et tu vois, je ne me suis pas dit ça, je n’ai pas ces blocages-là.
Yannick Alain : Je pense que tu avais un niveau de confiance qui était peut-être un peu meilleur probablement que le mien. Et moi, je pense que j’ai travaillé avec… Je crois que j’ai relativement bonne confiance en moi depuis toujours. Par contre, j’ai un amour de moi qui n’est pas très bon. L’estime de soi, elle est composée de confiance, d’amour de soi et de vision de soi. Et je pense que sur l’aspect amour de moi, j’ai eu beaucoup de mal et ça m’a causé plein de problèmes d’ailleurs par la suite. En tout cas, il a fallu que je trouve des astuces par la suite même quand je me suis lancé dans l’infoprenariat, parce que ce défaut d’estime via cet amour de soi m’a énormément impacté, parce que j’estimais que j’étais nul et que je n’étais pas capable de réussir mieux. Mais j’avais envie de réussir, j’avais cette ambition.
En fait, quand tu as cette ambition mais que tu te sens nul, tu dois trouver des solutions. Et les solutions que j’ai trouvées, moi, par exemple, quand je me suis lancé dans l’infoprenariat pour passer ce cap-là, c’est de mettre quelqu’un d’autre qui pallie à ça. Et c’est pour ça que je me suis associée avec David.
Olivier Roland : Intéressant. Là, on reviendra là-dessus, mais comment tu as fait pour devenir un meilleur vendeur ?
Yannick Alain : Alors, ce qui s’est passé pour le fait de devenir un meilleur vendeur, c’est que je fais cette expérience-là malheureuse et ma petite amie de l’époque me voit rentrer un soir avec un contrat. J’ai vendu à une dame qui était surendettée. Je lui ai vendu un truc, je lui ai collé un crédit. Elle était surendettée. Et je sentais que la dame, je l’avais piégé plus que je ne l’avais aidé. Et je me sentais super mal. Je sentais presque mon Jiminy Cricket, ce serait ma grand-mère sur mon épaule en train de dire « Est-ce que je suis fière de toi Yannick, est-ce que tu es fier de toi d’avoir fait ça ? » Et en fait, je me sentais super mal parce que pour moi, on l’avait escroqué cette dame-là parce que je lui avais vendu… Je l’avais piégé en fait. Et ça, c’est quelque chose qui m’a… Et le lendemain, je suis allé ramener le contrat et mon patron en ramenant le contrat m’avait dit « on fêtera votre vente demain ». Et comme j’ai ramené le contrat avant d’aller au bureau, il m’a défoncé.
Olivier Roland : Comment ça tu as ramené le contrat ?
Yannick Alain : C’est-à-dire que j’ai ramené le contrat à la dame et je lui ai dit « réfléchissez ». Je n’ai pas vendu par éthique personnelle, parce que vraiment la méthode était dégueulasse pour moi, parce que tu la pièges et c’est orchestré de A à Z. C’était malhonnête pour moi vraiment.
J’ai ramené le contrat à la dame et quand je suis revenu au bureau le matin, que mon patron pensait que j’avais vendu, que je suis revenu sans contrat, il m’a crucifié. Il m’a dit oui. Il me dit « Vous êtes la honte de ce métier, vous êtes un bisounours, vous n’arriverez jamais à rien dans la vie. » Il m’invente des trucs, mais j’avais 22 ans, tu es hyper influençable à 22 ans. Et je me rappelle de ne pas m’être laissé faire facilement, avoir dit, avoir montré par ego et orgueil, de dire « non, c’est bon ». Je me rappelle même, il m’a dit « Pour 200 euros, je peux vous faire casser la gueule si vous ne me ramenez pas un contrat. »
Olivier Roland : Ah oui, quand même.
Yannick Alain : Oui, vraiment chaud. Et moi, je lui ai dit « Pour gratuitement, je peux vous faire enterrer dans un trou, vous êtes chez moi ici. » Oui, c’était chaud. Et en fait, je suis parti de cette boîte-là. C’était la meilleure chose que je puisse faire, sauf qu’en termes de confiance en moi, c’était chaud. Et ma petite amie de l’époque Isabelle, dont je t’ai parlé tout à l’heure, qui était encore valide à ce moment-là m’a dit : « Et si tu allais plus loin, si tu misais plus haut que ce que tu crois valoir ? »
Et ça, c’est un conseil que je peux vous donner à tous les gens qui regardent cette vidéo. C’est des fois, on a des ressources insoupçonnées et, des fois, on ne fait pas suffisamment preuve d’audace dans la vie. J’organise un évènement qui s’appelle « La Journée de l’audace » et, en fait, ça a un sens très fort pour moi la journée de l’audace parce que l’audace a cette différence avec le courage. Le courage, il y a quelque chose qui tombe dessus, tu fais preuve de courage.
Quand ma petite amie, a eu son accident de voiture et qu’elle est devenue tétraplégique, on a dû faire preuve de courage. L’audace a ça de différent que c’est toi-même qui te mets dans une situation dans laquelle tu dois faire preuve de courage. Et tu vois, dans tout le parcours de 12 années, dans le handicap que j’ai fait, dans tout ce parcours-là, je me suis rendu compte que tout le monde savait faire preuve de courage. Je ne connais pas une personne qui n’a pas su faire preuve de courage face à la pire des épreuves, la perte de mobilité, la perte de tout ça. Tout le monde sait faire preuve de courage.
Donc, potentiellement pour moi, tout humain sur cette terre sait faire preuve de courage. Et ce n’est pas parce qu’un jour, on a manqué de courage pour une situation qu’on n’est pas courageux dans son identité. Ça veut juste dire que ce jour-là, on a manqué de courage, mais on est tous équipés de courage. Ça s’attrape le courage.
Olivier Roland : De quoi ? Le courage de dire à ton patron…
Yannick Alain : J’ai eu le courage de dire à mon patron « je dégage ». Ma petite amie qui me dit « Yaya, peut-être que tu peux essayer d’aller plus haut ». Et là, je me mets à envoyer des CV, on va dire, à plein de boîtes qui demandent des bac+2, des bac+3, des bac+4. Et un jour, je suis appelé. J’ai le téléphone qui sonne et je suis appelé par une dame qui m’a dit « Monsieur Alain, j’aimerais vous recruter » et elle m’explique le poste. Elle me dit comme quoi le poste, c’est genre 1 500 euros nets, que je suis payé à partir du premier euro de commission. Moi, je n’avais jamais vu ça, je n’étais payé qu’à la commission avant, que j’ai une voiture de fonction avec une carte d’essence, que j’ai un téléphone portable avec un forfait illimité, j’ai 24 ans à l’époque, que j’ai un ordinateur portable. C’est le truc de fou. Et je dis « Madame, est-ce que tu as un lien de près ou de loin avec Jésus ? Parce que je veux. »
Elle m’explique que c’est dans le luxe, que c’est génial, que je suis fait pour le poste. Elle me dit « j’adore votre énergie » et elle me dit « j’aimerais juste que vous me donniez la photocopie de votre BTS ». Et en fait, elle avait informatisé à l’époque les CV. Il y avait quelqu’un qui s’était trompé, qui m’avait attribué un BTS. Moi, j’ai dit « il vous faut pour quand le BTS ? ». Elle me dit « demain ». Je me suis dit que cela va faire un peu court pour avoir le BTS, donc j’ai dit « mais je n’ai pas le BTS madame ». Elle me dit « je suis désolée, ils me demandent ça typiquement. »
Olivier Roland : C’est tellement classique.
Yannick Alain : Oui. Et là, je lui dis « Attendez madame, pour une fois dans ma vie, je me dis « mets de l’audace ». Je mets de l’audace, je lui ai dit « mais attendez madame ». Normalement, j’aurais laissé faire, je regarde, je n’ai pas le truc, je n’ai pas la classe, tant pis. Je dis « Madame, on passe une demi-heure au téléphone, vous adorez l’entretien. Tout est bon pour moi. En fait, vous validez tout juste parce que je n’ai pas un bout de papier. Vous ne voulez pas me présenter à votre client, je ne comprends pas. » Et là, elle me dit « vous avez raison ». J’insiste quelque part. Et je crois que c’est quelque chose d’important aussi de savoir insister.
Olivier Roland : Surtout pour un vendeur.
Yannick Alain : C’est ça aussi, de savoir insister intelligemment.
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