Comment arrêter d’échanger son temps contre de l’argent – Franck Rocca

Franck Rocca partage comment il a débarqué en Australie, et comment il s’y est implémenté en un temps record – et comment ensuite en rentrant en France il a enfin arrêter d’échanger son temps contre de l’argent en implémentant des effets de levier dans son business.

🎙️ L’interview complète dont est tiré cet extrait « Comment Franck Rocca est devenu multimillionnaire après avoir raté ses études »

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À 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

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Olivier Roland.

📺 ►Lien de la vidéo : Comment arrêter d’échanger son temps contre de l’argent – Franck Rocca

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « Comment arrêter d’échanger son temps contre de l’argent – Franck Rocca » :

Franck Rocca : Et donc là, j’arrive en Australie. Alors déjà, la petite anecdote, c’est le taxi dans l’aéroport, le backpack que j’avais pris pour la première nuit, je suis tombé sur un vrai Aussie. Alors un Aussie, c’est « Are you going man ? », bref, tu n’as rien compris. Et du coup, je pense qu’il a dû débiter 14212 mots, j’ai dû comprendre hello, good bye. Et j’arrive là-dedans.

Là, en plus, cela a été une expérience de vie de dingue parce que pour trouver un appartement, tu vois sur les annonces, etc. sauf que…

Olivier Roland : Tu avais un visa ?

Franck Rocca : Tu avais le working holliday visa. Il fallait travailler pendant un an, etc. Donc, c’était assez simple avec 100, 200 €. Il fallait juste avoir, je crois, 33 000 € sur ton compte.

Bref, j’arrive là-bas. Là, les premiers, alors au téléphone, j’arrivais un peu à m’en sortir en disant pas trop de mots, texto, etc. Et en fait quand la personne venait me chercher pour aller à son grand appartement, quand j’arrivais à son appartement en bus ou peu importe, « non, mais mec, je ne veux pas rester avec toi, tu ne parles pas anglais, qu’est-ce qu’on va faire devant la télé, blabla ? » Donc, là, coup dur, coup dur, coup dur.

Et une fois, j’attendais un mec devant un building privé. Et je me retourne parce qu’il était en retard, et là, je vois et je me rappellerais toute ma vie un panneau bleu et blanc « Mega Swim School », donc école de natation.

Olivier Roland : Et c’est dingue que tu ne t’es pas dit « je vais faire le même business là-bas que j’ai à la maison ».

Franck Rocca : Non, pour l’instant, je ne m’étais pas dit cela parce que là, je cherchais juste un appartement. Là, je ne te parle pas de la voie business, je te parle de la voie personnelle.

Olivier Roland : Mais tu ne savais pas comment gagner de l’argent.

Franck Rocca : Je ne savais pas encore. Parce que surtout en plus, quand je suis parti, je voulais vivre le rêve que j’avais vu dans cette brochure de « je vais louer un mini van et je vais faire le tour de l’Australie, blablabla ».

Et là, en fait, ce qu’il y a, c’est que je suis monté et là, j’arrive sur la sœur de la boss « Ma sœur n’est pas là, c’est la responsable, blablabla, mais reviens demain ». Et je suis revenu le lendemain et un quart d’heure après, j’étais dans l’eau.

Donc, j’ai été embauché en immediaté parce que la petite anecdote, c’est qu’en Australie, quand tu as le diplôme, tu peux avoir sous ton aile des personnes qui n’ont pas de diplôme, mais ça te permet la validation juridique. En gros, je la fait simple. Là, moi, elle savait que j’avais le diplôme français et donc cela a été juste dingue.

Olivier Roland : Alors attends, tu es redevenu un salarié ?

Franck Rocca : Oui, salarié. En Australie, c’est quand même différent.

Olivier Roland : Ce n’était pas trop dur ?

Franck Rocca : C’est encore une école de natation. C’est différent, tu n’es pas salarié. Déjà l’Australie, c’est différent.

Et pareil, je faisais ce que je faisais moi tout seul, sauf que là, je suis dans un building et les enfants venaient à moi, je n’avais pas à aller les chercher. Et j’étais payé, à l’époque, c’était 28 dollars/heure, c’est-à-dire 4 fois la moyenne australienne. Donc, c’était juste dingue.

Et elle pareil de suite, boom ! Un peu ma geekerie, je lui fais son site Internet. Enfin, bref, elle me fait du bouche-à-oreille, donc je recommence. Je crée une agence marketing là-bas dedans en anglais. Je fais mon coaching sportif sur la plage, plus cela. Bref, de suite, trois métiers en espace de quelques instants. Et du coup, forcément, mon rêve de prendre un mini van tombe parce que je suis là, j’ai du métier, j’ai du cash. Du coup, j’y vais et je continue.

Et pareil, très rapidement, je la fais très courte, je me dis « Ok, c’est bon, ma vie est en Australie. » J’adore l’anglais, je découvre google.com. A l’époque, en 2008, sur Google en français, tu as trois recherches. Sur google.com, tu as le monde entier de recherches et je découvre Internet, c’est puissant.

C’est pour cela que je fais l’agence marketing. Le web marketing à l’époque, c’était le bon nom et tu mets tout dedans. Les trucs ne servent à rien, les cartes de visite et tout cela. Et là, j’accélère et je me dis « Ok, je vais vivre ici. Donc, est-ce que ma boss accepte de me faire les papiers pour avoir le Permanent Visa ? »

Et en fait, c’est super deep pour eux parce qu’ils doivent prouver pourquoi un étranger et pas un australien, ça leur coûte de l’argent… Je pars en fait dans ces démarches-là d’avoir mon visa pour vivre là-bas. Et au bout de 4 ans, après, tu as ton résident et blablabla…

Là, pareil, je la fais très courte. Et là, sauf qu’un peu plus d’un an après, ma mère a des problèmes de santé, etc., et donc je décide de rentrer parce que famille, first. Du coup, un autre arrêt, on va dire, dans une belle vie potentielle.

Là, j’arrive, je n’ai pas un blackout, mais un côté où en plus très rapidement, je me mets avec une femme qui a eu un grave cancer stade 3-4, machin, qui est en rémission, qui a 2 enfants. Le père, c’est un toxico, il ne paie rien. Je dois payer le basket, je dois payer la cantine. Enfin, bref. Donc, retrouver rapidement de l’argent. Là, pareil, je refais dans ce que je sais faire : école de natation, coaching.

Olivier Roland : On voit que tu arrives à te débrouiller. Au final, pourquoi tu as dû quitter l’Australie ? Tu es resté combien de temps là-bas ?

Franck Rocca : Pour la santé de maman. Bref, je rentre en France. Comme cela, je dois retomber, et donc là, je me remets entrepreneur vraiment à faire ça à l’année.

Olivier Roland : Toujours le même business.

Franck Rocca : Ecole de coaching et de natation.

Olivier Roland : On est en quelle année là ? 2011, 2012 ?

Franck Rocca : 10. 9-10.

Olivier Roland : Moi, je t’ai connu en 2015 et tu étais déjà un spécialiste Facebook. Alors, c’était quoi rapidement entre les deux ?

Franck Rocca : 2009-2010, rapidement, c’est cela. C’est que je fais ma première publicité Facebook pour mon école de coaching. Ce que j’ai dit juste avant, mais là, c’est en termes de timing, c’est maintenant, c’est en 2009.

Olivier Roland : Et tu te rends compte que tu as des compétences.

Franck Rocca : Et je me rends compte que je suis booké en quelques semaines et qu’il y a de la chose à faire dans la publicité. Après, je me sers de la publicité pour lancer ma vraie société marketing en France en 2013 qui s’appelle Kalipseo, qui s’appelait Kalipseo. Là, je vais voir des business locaux de Cannes et je leur dis « Ok, je vais t’apporter des clients grâce à la publicité. »

Et donc là, c’est pour cela que je fais cela. Je crois que je deviens expert de la publicité Facebook. Quand tu me découvres en 2015, cela faisait déjà plusieurs années que je faisais de la publicité pour plusieurs business, des thématiques, etc., que je suis quand même assez connu, que j’ai même formé des équipes France de Facebook, Irlande à l’époque… puisque j’avais fait des Lead Magnet, des choses comme cela pour apprendre à faire de publicité.

Olivier Roland : Oui, des Lead Magnet, c’est en fait des bonus qu’on va donner gratuitement pour que les gens s’inscrivent à une mailing list.

Franck Rocca : C’est cela.

Olivier Roland : Du coup, tu as monté ton agence finalement.

Franck Rocca : Tout à fait. En fait, ce que j’avais démarré en Australie, je l’ai officialisé en France et toujours par contre en me trompant de business model où j’étais là à vendre mon temps, j’étais là à faire des cartes de visite, les choses qui ne servent à rien. Vraiment, je faisais 90% de mon temps qui, en plus, ne servent à rien en termes de business pour me faire insulter et être payé 17 centimes de l’heure parce que j’ai travaillé 252 heures sur une carte de visite parce que soi-disant, ce n’était pas la bonne couleur. Enfin, vraiment un truc, mais horrible.

Olivier Roland : Tu as quand même évolué parce qu’en 2015, que je me rappelle, quand on s’est rencontré, tu gagnais très bien ta vie avec ton business. Par contre, tu avais un emploi du temps de fou furieux. Tu n’avais pas de temps pour toi.

Franck Rocca : Cela dépend à ce qu’on entend « gagner très bien sa vie », encore une fois. En 2015, pour moi en tout cas, je ne la gagnais pas très bien puisque je travaillais. En plus, surtout si tu mets le temps, là vraiment c’était quand tu m’as connu toi, j’avais, je pense, des nuits de 5 heures et 18 heures de boulot.

Olivier Roland : C’est ce que tu m’avais dit, oui.

Franck Rocca : Oui, c’était vraiment un truc de malade, 7 sur 7.

Olivier Roland : Et moi, à l’époque quand je t’ai rencontré, je voulais justement, je me disais « tiens, je vais peut-être embaucher Franck Rocca », parce que tu commençais déjà à avoir une réputation à embaucher. Je veux dire, on te prend en tant que prestataire pour mes pubs Facebook. Et quand tu m’as dit cela, je t’ai dit « Écoute, non, je ne te prends pas, je n’ai pas envie de rajouter des choses à ta charge. Aie un meilleur équilibre de vie, puis on en reparlera. »

On n’a jamais travaillé ensemble là-dessus, mais ce n’est pas grave.

Alors, comment tu as fait la transition, parce que là, tu étais vraiment dans la caricature de l’entrepreneur dont la vie est au service de son entreprise ? Comment tu es passé à un business où là, aujourd’hui, tu as quand même un bien meilleur équilibre de vie ?

Franck Rocca : Tu peux dire « j’étais esclave de mon business », surtout qu’en plus, je ne gagnais pas d’argent et mes chiffres d’affaires 2013-14-15, je crois qu’on doit être entre 10 000 et 30 000 € à l’année de chiffre d’affaires.

Olivier Roland : Ah oui. Ah bon, d’accord, ce n’était vraiment pas beaucoup.

Franck Rocca : Non, vraiment pas beaucoup du tout. A la fin, il ne me restait pas grand-chose.

D’ailleurs, je continue à faire mes saisons l’été. Mes saisons d’école de natation, je les continuais. J’ai arrêté ma dernière saison, quand on s’est vu à, c’était à Lisbonne, je crois.

Olivier Roland : C’était à Barcelone.

Franck Rocca : Barcelone. C’était ma dernière saison. L’été 2015, c’était la dernière saison où j’ai fait cela. En fait, dans l’été, je gagnais pratiquement plus d’argent que mon année dans mon business.

Et là, qu’est-ce qui m’a fait basculer ?

Justement, c’est quand on s’est vu au final, sauf que c’était vraiment au millimètre près en termes de timing, je venais de faire ce qui a changé ma vie, c’est-à-dire que j’ai osé écrire sur Facebook « Je sais faire de la publicité. Je pense que cela peut t’aider pour grossir ton business. Je fais un webinaire demain ».

Là, j’ai eu quelques dizaines d’inscrits. Et je n’avais pas de formation, je n’avais rien du tout. Je n’avais pas de bon de commande, etc., puisque je me rappelle que cela faisait des mois que je voulais lancer une formation, mais que je galérais techniquement parlant, puisqu’encore une fois, en 2015, il n’y avait pas tout ce qui existe aujourd’hui. En un clic¸ tu as tout qui se fait. Il fallait tout faire avec des WordPress, des Membership, des-ci, des-là et je n’y arrivais pas.

Donc là, j’ai dit « Ok, je vais le faire, c’est bon », et je fais le webinaire. Et là, à la fin, ils me disent « Mais Franck, on veut plus ». Je dis « Ok, on va faire une formation Facebook-add en fait. » « Ok, 247 € ». « Ok, cool, comment on fait ? ». Et là, je vais sur Paypal, je crée un lien Paypal et les gens me paient par un lien Paypal que j’ai créé en live. Je crois que j’ai fait 10-12 ventes, donc j’avais rentré peut-être 3000 € ce soir-là et dans ma tête « je suis millionnaire, yes, j’ai trouvé ».

Certes, je venais quand même de vendre mon temps dans ces 2 heures de webi, mais déjà, je n’avais jamais vendu 2 heures pour 3 000 € premièrement. Et en plus, c’est quelque chose que je n’avais pas encore fait puisque la formation n’existait pas.

Et là, je fais Ok. Là, c’est le déclic de ma vie, je pense. Et après, j’ai créé cette formation avec eux en live pour en plus la rendre encore meilleure puisqu’ils me faisaient des retours de « Là, c’est trop rapide. Là, c’est trop technique. Là, c’est machin… » Et cette formation-là qui, à l’époque, s’appelait MFBM « Maitrisez Facebook Marketing », était vendu 247 au lieu de 500 au final. Après, je l’ai agrémenté et je l’ai vendu plus cher.

Un peu plus d’un an après, c’est celle qui me permettait d’être le premier francophone à rentrer dans le Tout Comma Club Award de Russell Brunson et de ClickFunnels qui recensent un funnel qui a généré un million de dollars dans les 12 mois calendaires.

Olivier Roland : Juste pour les gens, le ClickFunnel, c’est un logiciel qui permet de faire des entonnoirs de vente automatiques par email. C’est un logiciel qui est un peu tout-en-un, donc cela permet de mesurer aussi les performances financières. Ils savent combien tu gagnes et ils donnent des prix. Donc là, toi, tu avais gagné plus d’un million de dollars en 12 mois. Quelle transformation ! Tu es passé de 30 000 € à plus d’un million.

Franck Rocca : En fait après, c’est 12 mois calendaires, ce n’est pas de janvier à décembre parce que j’ai reçu mon Award début 2017, c’est en un an après cette formation.

Olivier Roland : Là, on a un excellent exemple, voyez. Vous savez très bien si vous me suivez depuis un moment, j’insiste toujours sur l’importance d’arrêter d’échanger son temps contre l’argent, de transformer ses compétences en produits parce qu’à partir de là, vous avez un effet de levier, vous gagnez de l’argent quand vous dormez et il n’y a plus de limite. Et là, on a un excellent exemple. Même là, on est caricatural dans l’autre sens.

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