Comment Alex gagne plus de 200K€ par an avec son blog sur la composition musicale

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « Comment Alex gagne plus de 200K€ par an avec son blog sur la composition musicale » :

Olivier Roland : Salut les rebelles intelligents, je suis actuellement avec Alex. Salut Alex.

Alexandre Koutso : Salut Olivier.

Olivier Roland : On t’appelle affectueusement dans le milieu « l’élève fantôme de Blogueur Pro » ?

Alexandre Koutso : Exactement.

Olivier Roland : On va vous dévoiler pourquoi dans la suite.

Donc, aujourd’hui, tu es blogueur ?

Alexandre Koutso : Oui

Olivier Roland : Tu as un blog qui s’appelle ?

Alexandre Koutso : « Composer sa musique ».

Olivier Roland : « Composer sa musique » dans lequel tu apprends comment composer de la musique. C’est incroyable.

Alexandre Koutso : Oui, c’est ça. Le but, c’est de rendre la musique accessible à tous et notamment la composition musicale.

La composition musicale, c’est un domaine assez transversal et qui touche beaucoup d’autres activités puisque si tu veux composer une chanson, il faut s’y connaitre un peu en solfège, il faut s’y connaitre en technique d’écriture musicale, ce qu’on appelle le song writing, un petit peu côté technique. On a les logiciels, notre base de home studio, et tout ce qui est mixage, c’est-à-dire ingénierie du son, traitement du son.

Ces 4 domaines-là, c’est ce qui compose la composition musicale et j’essaie de rendre tous ces domaines-là le plus accessible possible.

Olivier Roland : Et tu as démarré il y a combien de temps ?

Alexandre Koutso : Le blog en tant que tel en 2012, 2011.

Olivier Roland : 2012 ? Donc, ça fait déjà 6, 7 ans quelque chose comme ça.

Et aujourd’hui, tu en vis complètement ?

Alexandre Koutso : Oui, c’est ça.

Olivier Roland : Tu me disais juste avant que ça fait déjà 5 ans que tu es à temps complet dessus.

Alexandre Koutso : C’est ça. Exactement. Il y a une phase d’un an et demi, presque 2 ans où je bloguais, je faisais grandir le blog sans en tirer une monétisation, mais j’en vis complètement depuis 5 ans, à partir du moment où j’ai commencé à monétiser.

Olivier Roland : Et on dit que tu es un élève fantôme Blogueur Pro parce que tu ne t’es jamais inscrit à Blogueur Pro dans la formation

Alexandre Koutso : Non.

Olivier Roland : Mais tu as quand même bénéficié des conseils indirectement ?

Alexandre Koutso : Oui

Olivier Roland : Est-ce que tu peux raconter ça ?

Alexandre Koutso : Oui, c’est ça. Je suis exactement ça, je suis l’élève fantôme. Je suis l’élève qui n’est pas dans la classe mais qui est à la porte de la classe avec l’oreille tendu et qui écoute ce qui se passe.

Non, je n’ai pas suivi Blogueur Pro, mais il faut rendre à César ce qui est à César, donc en l’occurrence à Laurent ce qui est à Laurent.

J’ai de la chance de compter parmi mes amis très proches, Laurent Breillat, du blog « Apprendre la photo » que je pense que beaucoup de tes visiteurs connaissent. C’est lui qui m’a beaucoup aidé dès que j’avais besoin de quelque chose ou même dans les discussions de la vie quotidienne, on est toujours amené à parler de son métier puisqu’on fait exactement la même chose. C’est ça qui m’a vraiment aidé à pouvoir passer un cap supplémentaire et pouvoir en vivre.

Olivier Roland : Mais au début, je crois que tu avais quand même commencé par suivre mes conseils gratuits ?

Alexandre Koutso : Oui, c’est exactement ça. J’ai commencé en 2011. A l’époque, j’étais en 4ème année d’étude, je n’avais aucun revenu. J’habitais chez mes parents, je ne travaillais pas, je ne gagnais pas d’argent. Plutôt que ne rien faire, je me suis dit : il y a au moins les articles du blog qui sont gratuits, donc j’ai commencé par là. J’ai commencé par les lire et les appliquer.

Olivier Roland : Et c’est ça qui t’a donné l’idée de lancer ce blog « Composer sa musique » ?

Alexandre Koutso : Il y a eu plusieurs facteurs.

Pour revenir au début, j’ai commencé ça quand j’étais en 4ème année. Et en 4ème année, j’ai eu la chance de faire Erasmus en Pologne. Et comme tu le sais, en Erasmus, on travaille énormément. J’avais à peu près 4 heures de cours par semaine, donc j’ai beaucoup voyagé et j’ai beaucoup fait la fête, mais je me suis quand même dit dans un coin de ma tête : tu as quand même de la chance d’avoir une année où tu as du temps pour toi, donc autant mettre à profit ce temps pour réfléchir un peu ce que t’aimerais faire puisque tu es en 4ème année et il ne te reste plus qu’une année après. Et après, c’est parti, tu vas travailler.

C’est comme ça que j’ai commencé un peu à réfléchir à ce que j’avais envie de faire.

Je suis tombé sur ton blog parallèlement par l’intermédiaire de Laurent que je connaissais déjà avant et lui qui commençait « Apprendre la photo ». J’ai vu qu’effectivement, ce domaine-là était possible.

Et comment j’ai eu l’idée de composer de la musique ?

Je fais de la musique depuis que je suis tout petit. A 4 ans, j’ai commencé le Conservatoire de Lille. Comme un de tes conseils, c’était de commencer avec une de ses passions, je me suis dit : la musique, c’est ma passion, il y a peut-être quelque chose à faire.

Et l’idée de la composition s’est venue assez vite parce que j’ai remarqué que sur Internet, il y avait énormément de choses pour apprendre à jouer les instruments, du piano, de la guitare, des conseils comme ça qui m’a aidé beaucoup, mais sur la composition musicale, sur le fait d’écrire ces chansons, il n’y avait vraiment rien du tout.

Donc, je me suis dit : je ne dois pas être le seul à me poser cette question-là. Et comme j’avais un background avec ma formation musicale, je me dis : il y a peut-être quelque chose à faire. Effectivement, ça a pris assez rapidement.

Olivier Roland : Tu es parti de ta passion, tu t’es fait accompagner par Laurent. Et aujourd’hui, est-ce que tu peux partager le chiffre d’affaires que tu fais ?

Alexandre Koutso : Cette année, je suis à peu près à 200 000 euros de chiffre d’affaires.

Olivier Roland : 200 000 avec un blog sur « Composer sa musique », c’est quand même exceptionnel. Quand tu as démarré, est-ce que tu as pensé pouvoir atteindre des chiffres comme ça ?

Alexandre Koutso : Non, pas du tout. Même en vivre, ça semblait vraiment inatteignable. Quand tu es un étudiant, tu ne gagnes pas un rond. Etant en Erasmus, tu passes ton temps à faire la fête. Tu ne dis pas : dans x années, je vais gagner 200 000 euros par an. Non, c’est impossible.

Olivier Roland : Quand tu as démarré, tu faisais combien d’articles par semaine à peu près ?

Alexandre Koutso : Je n’ai pas été un écrivain assez poussé. J’écrivais assez lentement parce que mes articles ont toujours eu une grande longueur. Ils sont hyper grands.

J’écrivais, je privais plus la qualité à la quantité. Donc, je devais en écrire au maximum un par semaine et c’était plus un tous les 15 jours.

Olivier Roland : D’accord, mais par contre des longs. Tu te rappelles le nombre de mots à peu près ? 1 000, 2 000 plus ?

Alexandre Koutso : Plus

Olivier Roland : C’était vraiment des longs articles qui sont devenus des articles de référence peut-être ?

Alexandre Koutso : Oui. C’est ça.

Si tu veux, le truc avec la composition musicale, c’est qu’il n’y a vraiment rien et c’est une activité qui est un peu abstraite. Créer de la musique, c’est du domaine de la créativité. Donc pour chacun des concepts, il a fallu un peu renverser le processus et faire un travail d’analyse.

Comme tu n’avais rien, même sur le blog anglophone qui t’expliquait par exemple comment trouver une bonne mélodie, moi ce que je faisais, j’écoutais je ne sais pas combien de mélodies et après derrière, avec mon instrument, je déconstruisais tout. Je voyais s’il y avait des paternes qui se ressemblaient et à partir de là, j’écrivais des articles.

Ça aussi, ça a fait en sorte que j’écrivais un peu moins souvent parce qu’il y avait aussi une grosse phase de recherche dans l’écriture des articles.

Olivier Roland : Oui. Et qu’est-ce que tu as fait aussi comme opération de promotion ? Ne me dis pas tout, mais juste le 20/80 qui a le plus fonctionné pour toi.

Alexandre Koutso : Le 20/80, c’est simple. J’allais sur des forums, je regardais les questions qui étaient les plus posées. Je faisais une liste de questions des problèmes des gens qui se posaient par rapport à la composition et je me dis : ça, je vais en faire un article de référence.

Ça, c’est vraiment qui a le plus marché pour moi.

Et le deuxième truc, c’est que j’ai eu l’idée de commencer sur YouTube assez vite.

Aujourd’hui, ma chaine d’YouTube n’est pas du tout développée. Mais à l’époque, il y a 5, 6 ans, le tuto, il n’y en avait pas beaucoup sur le net. Et j’ai mis en place des tutos.

Par exemple, comment lire une partition qui n’existait pas du tout qui sont devenus les premiers résultats de YouTube. Et j’ai des tutos qui sont à demi-millions de vues alors que j’ai fait ça à l’arrache il y a 5 ans avec une qualité de son tout pourri, mais j’étais prêt à le faire.

Olivier Roland : Super. Et donc, tu as mis combien de temps entre le démarrage et le moment où tu as pu vraiment vivre de cette activité ?

Alexandre Koutso : J’ai commencé pendant mes études, donc milieu de 4ème année quand j’étais en Erasmus. Après tout, mon Master 2, je le faisais en parallèle de mes études, donc 1 an et demi. Et ensuite, c’est vraiment à partir du moment où j’ai eu mon diplôme où je me suis dit : tu as rien à perdre. De toute façon, tu as quelque chose derrière toi si jamais ça ne se passe pas bien. Autant de te laisser 6 mois devant toi pour essayer d’en vivre.

Olivier Roland : C’est un diplôme de quoi tu as dit ?

Alexandre Koutso : J’étais en école de commerce à Lille, mais qui n’avait rien à voir, commerce international.

Olivier Roland : Justement on en parlera après de ce que ça t’a aidé, mais tu décides de te mettre, de faire quoi ? Un an sabbatique ?

Alexandre Koutso : Pas un an sabbatique.

Comme j’habite dans le centre de Lille et que l’école était dans le centre de Lille, j’habitais chez mes parents, je me suis donné 6 mois puisque moi, je voulais partir de chez mes parents. Et il y a aussi à côté, j’avais un autre facteur. C’est que mes parents, forcément ils sont d’une génération différente, ils ne comprenaient pas ce que je voulais faire.

Déjà tu leur dis : je vais vivre de la musique, et ensuite je vais dire : je vais vivre de la musique mais grâce à l’Internet. C’est un double facteur.

Olivier Roland : C’est un double effet qui se coule.

Alexandre Koutso : C’est exactement ça. Ils ont dit : non, tu redescends les pieds sur terre. Tu vas trouver du travail comme tout le monde et voilà.

Mais j’ai dit : au moins, laissez-moi faire pendant 6 mois.

Olivier Roland : 6 mois, c’est facile à négocier quand même.

Alexandre Koutso : Oui voilà, c’est ça.

Ce n’était pas facile tous les jours parce qu’il faut quand même garder le cap. A cette époque-là, tu ne gagnes pas de revenu, tu ne sais pas si ça va marcher ou pas et on te dit qu’il faut trouver un métier et que tu rêves beaucoup. Donc, c’était assez compliqué quand même de rester focus, mais c’est aussi une source de motivation supplémentaire. Je vais prouver qu’ils ont tort et je vais leur montrer que ce que je fais, c’est viable.

Et donc j’ai mis, pour répondre à ta question initiale, 2 ans pour arriver à en vivre.

Olivier Roland : Et quand tu as commencé ce défi de 6 mois chez tes parents, c’était combien de temps après la création ?

Alexandre Koutso : C’est 1 an et demi après la création.

Olivier Roland : D’accord, vraiment tu as réussi à commencer à gagner ta vie pile à la fin de ton défi ?

Alexandre Koutso : Oui, c’est ça.

Pendant 1 an et demi, j’ai créé du contenu et c’était en parallèle de mes études. C’était vraiment faire grandir le blog, gagner du trafic et gagner des abonnés à la newsletter.

Et même à la fin du Master 2 pendant mon stage de fin d’études, le blog, il me prenait quand même beaucoup de temps. Donc pendant mon stage, je gérais le blog en même temps. C’était vraiment poil-pile, le bon moment, la bonne limite. Et le fait d’avoir terminé mes études, ça m’a permis de passer à la vitesse supérieure et d’avoir toutes cette ressource de temps disponible pour me consacrer à fond au projet.

Olivier Roland : D’accord. Et au bout de ces 6 mois, tu as pu partir chez tes parents ?

Alexandre Koutso : Oui, ce n’est pas fait directement dans les 6 mois où j’ai fait mon premier lancement et je suis parti le lendemain, mais oui, très rapidement après, j’ai pu avoir mon indépendance.

Olivier Roland : Et donc, c’est un lancement de produit fait dans les règles de l’art qui t’a permis de gagner ton indépendance.

Alexandre Koutso : Exactement.

Olivier Roland : Tu te rappelles de combien tu avais fait de vente ?

Alexandre Koutso : Oui je me souviens.

Le premier produit, c’était un petit produit, c’était un livre numérique. J’avais écrit un livre de 250 pages sur la composition musicale. Ça m’a mis 6 mois en temps plein. Le délai de 6 mois entre le moment où j’ai fini mes études et j’ai lancé le produit, c’est la création du produit.

Olivier Roland : D’accord, alors que normalement on recommande quand même de vendre le produit avant de l’avoir créé.

Alexandre Koutso : Tout à fait.

Olivier Roland : Tu n’avais pas suivi parce que tu ne connaissais pas en fait.

Alexandre Koutso : Ce n’est pas que je ne connaissais pas, mais ce conseil-là, je l’ai appliqué plus tard quand j’ai fait des formations en ligne parce que c’était plus conséquent et je pouvais le délivrer au fur et à mesure. Mais le livre, c’était un peu compliqué de le vendre sans qu’il existe physiquement. En tout cas de ma perspective, peut-être que c’est une erreur, mais j’avais bon espoir que ça marche. Donc, je me suis mis 6 mois à fond pour l’écrire.

Olivier Roland : Ok, 6 mois. Donc, c’était un livre.

Alexandre Koutso : Oui, c’est un livre numérique.

Olivier Roland : Tu l’as vendu à combien ? 27 euros ?

Alexandre Koutso : Je l’ai vendu à 27 euros en temps normal, mais la semaine de lancement à 19 euros.

Olivier Roland : Comme Laurent donc ?

Alexandre Koutso : Oui, c’est ça. Et j’ai fait entre 11 et 12 000 euros de chiffre d’affaires sur la semaine sur le premier lancement.

Olivier Roland : Excellent. Très bon. Tu te rappelles la taille de la liste que tu avais ?

Alexandre Koutso : Je crois que j’avais 8 000 personnes.

Olivier Roland : C’est vraiment très bon parce que Laurent avait une liste bien plus grande et il avait fait 8 000 euros à son tout premier instance. Donc, tu as dû dire : waouh !

Alexandre Koutso : J’ai battu Laurent Breillat.

Olivier Roland : Je suppose que quand tu as commencé à faire ce premier lancement, lui, il faisait déjà des lancements à plus de 100 000 euros avec ses formations. Ça a dû te motiver aussi pour la suite.

Alexandre Koutso : Oui, il était déjà loin dans le game. Il pesait déjà dans la haute sphère du blogging.

Laurent, il a 2 ans d’avance par rapport à moi. Je crois qu’il a commencé son activité 1 an et demi ou 2 avant la mienne, en tout cas, bien la monétiser. Il faisait déjà de très gros lancements à cette époque-là.

Olivier Roland : Et depuis, tu t’es concentré principalement sur ton blog ou est-ce que tu as exploré d’autres plateformes ? Tu as dit tout à l’heure que tu n’avais pas vraiment développé ta chaine YouTube.

Alexandre Koutso : Non, j’ai lancé ce premier produit, je suis surtout plus à l’aise à l’écrit. C’est un format qui me convient au mieux. Donc, j’ai continué à développer le blog par l’intermédiaire d’articles écrits, des longs dossiers.

J’aime bien aller au fond des choses quand il y a une problématique, justement c’est pour cela que le domaine de la composition, ça me plait bien. Il y a tout ce travail de réflexion où tu dois déconstruire les choses un peu comme un chercheur.

Et moi, c’est ça qui me passionne le plus dans ce job. C’est ce que j’ai continué à faire à travers mes articles.

Je prenais une thématique qui n’avait jamais été explorée et j’allais à fond dedans. Et à chaque fois, chaque article qui était écrit, c’était un prétexte pour m’intéresser à quelque chose de nouveau.

Pour te donner un exemple très précis, comme la composition, c’est un monde vaste, des fois, tu vas être plongé à fond sur comment faire pour trouver de mélodies, mais des fois, ça va être comment choisir un micro. Du coup, je me passionnais à fond sur les micros, je vais lire des livres sur les micros et je vais essayer de faire comprendre comment fonctionnent les micros parce que c’est ce qui me plait le plus dans le job.

Olivier Roland : Tu fais vraiment un deep dive, une plongée profonde dans le truc.

Alexandre Koutso : C’est ça.

Olivier Roland : Et justement moi, c’est ce que je faisais aussi quand j’écrivais encore des articles pour mes blogs et c’est ce que j’ai fait aussi pour mon livre. Mais c’est le gros intérêt de l’article écrit par rapport à la vidéo.

On peut tout à fait préparer une vidéo pendant longtemps, faire beaucoup de recherches… c’est vrai. Mais personnellement, je trouve que le support écrit, ça m’incite plus à faire ce genre de structuration extrêmement profonde et qu’en plus, c’est plus facilement scanable pour les gens. Ça peut devenir un article de référence qui va toujours être lié. Il y a des gens qui vont créer des liens vers cet article pendant les mois, les années à venir. Et peut-être qu’il y a des articles que tu as écrit il y a 5 ans et qui continuent toujours aujourd’hui de te ramener des prospects, des clients…

Alexandre Koutso : Oui, bien sûr. Mes articles les plus lus, c’est même les plus anciens qui répondaient à un problème basique et qui aujourd’hui sont très bien référencés parce qu’ils répondent toujours aux problèmes et de façon exhaustive.

Olivier Roland : Et ça, ce n’est pas un conseil parce que ça demande du travail, mais ça, c’est un des meilleurs formats que vous pouvez créer pour Google. Google adore ça.

Déjà il y a 10 ans, il adorait les articles longs, c’est encore plus vrai aujourd’hui. Et en plus, quand il voit que les gens commentent, font des liens et tout ça, il se dit que c’est un article qui est intéressant.

Peut-être que tu fais déjà, conseil pour vous si vous faites déjà des articles longs comme ça, mettez-les à jour de temps en temps. C’est vraiment important, Google aime voir que vous mettez votre contenu à jour.

Ça n’a pas besoin d’être tous les ans, vous pouvez le faire tous les 3 ans par exemple. Mais de temps en temps, dans Google Analytics, vous pouvez voir ça très facilement, vous prenez la liste des articles les plus visités parce que c’est eux qui sont les plus intéressants et vous allez les mettre à jour.

Regardez simplement s’il n’y a pas de chose que vous changeriez aujourd’hui. Vous pouvez aussi utiliser le plugin Yoast Seo et voir s’il est bien optimisé en interne. Et rien que ça, ça peut complètement booster votre trafic. Laurent Breillat a fait ça récemment pour « Apprendre la photo ».

Alexandre Koutso : Exact, ça a quasiment multiplié son trafic par 1,5. Il a dit qu’il a récupéré énormément de trafics juste en mettant à jour les articles ou en changeant des fois ne serait-ce que la balise titre avec des mots qui sont plus recherchés. Ça suffit des fois.

Olivier Roland : Et ce qui est intéressant là-dedans, c’est que vous voyez que c’est du boulot de créer des articles comme ça, mais en même temps, c’est vraiment de l’investissement pour l’avenir.

Moi-même, sur mon blog notamment « Des livres pour changer de vie » mais sur les autres aussi, j’ai des articles que j’ai écrit il y a 10 ans qui encore aujourd’hui cartonnent, m’amènent tous les jours des prospects, des clients.

Tous les gens qui sont sur Instagram, Facebook et tout ça, c’est quelque chose dont ils ne peuvent même pas rêver parce que quelques heures seulement après qu’ils aient publié leur post, ça tombe dans les limbes d’Internet et on ne pourra plus jamais en parler à moins qu’ils le repostent quelque part.

Tandis qu’un article, vous faites un gros effort une fois et après, pendant les mois, les années à venir, si vous l’avez bien fait et qu’il est bien positionné, vous en récoltez des fruits tout simplement. C’est un peu comme un arbre.

Alexandre Koutso : Je pense aussi qu’au niveau des formats, c’est une question d’équilibre. C’est bien de faire des gros contenus de fond comme ça, comme tu viens de le dire, parce que ça permet derrière d’avoir déjà une légitimité parce que si tu écris un dossier qui devient une référence sur le domaine, les gens savent que tu as quand même une certaine expertise dans le sujet.

C’est bien à côté aussi de faire des formes de courts, par exemple, comme toi tu as fait des défis d’une vidéo par jour pour augmenter ton trafic qui là va vraiment viser à devenir viral et plus important.

Et c’est la combinaison des deux : gagner du trafic et en même temps, comme tu as ce trafic-là, ce trafic voit que derrière, tu as une autorité grâce à ces gros articles que tout prend au final et fait que ton blog augmente.

Olivier Roland : Exactement. Et donc la vidéo, quand est-ce que tu t’y remets ?

Alexandre Koutso : Quand j’aurai plus de temps.

En fait, je fais de la vidéo mais pour mes formations en ligne. Ce n’est pas parce que je n’ai pas envie, mais parce qu’en ce moment, je n’ai pas le temps puisque déjà, je prends du temps pour mon contenu gratuit, pour mes articles. Donc, pour mon compte payant, c’est encore pire, cela prends encore plus de temps.

Là, je fais des vidéos mais pour mes formations.

Olivier Roland : Et aujourd’hui, tu as combien de produit ?

Alexandre Koutso : J’en ai principalement 3, mais on va dire presque 4.

J’ai mon bouquin que j’ai lancé au premier lancement. Ensuite, j’ai une formation en ligne sur la composition musicale. L’idée, c’était vraiment d’expliquer tout le processus de A à Z.

Tu pars de zéro, tu ne connais rien en chanson et tu arrives au résultat. Tu entends une chanson à la radio et tu dis : tiens, je vais obtenir ça.

Il y a plein d’étapes entre les deux notamment liés à tous les domaines que je t’ai expliqué au début, la technique, le solfège… ça, c’était le deuxième produit.

Et le troisième produit que j’ai lancé assez récemment en décembre 2017, c’est un produit pour apprendre le solfège et la théorie musicale, ce qui n’existait pas sur Internet, ce qui est assez fou.

Pourquoi j’ai dit presque 4 ?

Parce que le deuxième produit, la formation de composition, je pense que je vais la spliter en deux parce qu’elle est très importante pour en faire deux formations distinctes : une qui est concentrée sur les techniques d’écriture pure et l’autre concentrée plus sur la technique et la musique assistée par ordinateur.

Donc, ça fera 4 produits au final.

Olivier Roland : Ok. Et tu n’utilises pas du tout Instagram et les médias sociaux. D’ailleurs, tu m’as montré ton téléphone, tu l’as sur toi ou pas ? Est-ce que tu peux le montrer au monde ?

Alexandre Koutso : Je ne peux pas montrer toutes les fonctions parce que je l’ai éteint pour l’interview.

Olivier Roland : Regardez cette merveille technologique qui …

Alexandre Koutso : Il est épuré derrière parce que bien sûr, j’ai perdu le clapet.

Olivier Roland : C’est un vrai Nokia de l’époque héroïque. C’était de quelle année ?

Alexandre Koutso : Ce n’est pas un 3310, mais je l’ai depuis 2007.

Olivier Roland : Donc depuis 2007, c’est un de ces portables. Tu disais, tu le rechargeais tous les combien ?

Alexandre Koutso : Toutes les semaines.

Olivier Roland : Voilà. Est-ce que vous vous rappelez les amis de cette époque incroyable où on avait un jour de recharge par semaine pour les téléphones ?

Bien sûr, on a complètement oublié ça, mais c’était comme ça.

C’est un choix ?

Alexandre Koutso : C’est un choix et j’ai le snap aussi, c’est surtout pour ça que je le gardais.

Je n’ai jamais fait la transition vers un Smartphone. J’ai eu toujours eu ce téléphone et ça va toujours comporter comme ça. Donc, je n’ai pas le besoin où je n’ai pas eu une phase où je me suis dit : j’arrête les Smartphones. C’est juste que, je ne sais pas, on va dire donner une comparaison un peu bancal, un mec qui n’a jamais fumé, il n’aura jamais le besoin de fumer ou le besoin d’arrêter.

Moi, c’est ça, je ne me suis jamais mis aux Smartphones, donc je n’ai pas le besoin ni l’envie de le faire ou d’arrêter.

Olivier Roland : Et du coup, tu n’as pas envie d’explorer les plateformes comme Instagram pour booster ton business ?

Alexandre Koutso : Si, mais j’ai une tablette à côté.

Olivier Roland : D’accord, tu ne fais ça que chez toi ?

Alexandre Koutso : Oui.

Olivier Roland : Donc, c’est vraiment un choix de signe de vie ou de confronter à l’extérieur avec les amis, la famille… Tu veux vraiment être concentré sur eux ?

Alexandre Koutso : Oui, c’est ça.

Je suis déjà à 10h par jour quand je travaille sur Internet derrière mon ordinateur ou avec ma tablette pour utiliser les applications. Je me dis : quand je suis à l’extérieur avec des amis, au restaurant ou en voyage, est-ce que j’en ai vraiment besoin ? Non. C’est pour ça que je n’en ai jamais eu vraiment besoin.

Pour le côté professionnel, ça ne m’a jamais handicapé puisque j’ai toutes les applications avec la tablette et je trouve que derrière, ça me va comme ça. Je n’ai pas envie de changer.

Olivier Roland : C’est génial. Je suis complètement compatible avec cette philosophie. Là, c’est quand même pour moi le point de vue extrême. Tu es un peu comme un athlète. Tu es quelqu’un qui s’entraine pour les jeux olympiques ou pour le sommet de l’Himalaya alors que je suis content de juste escalader mes petites montagnes.

Mais finalement, je parle beaucoup sur cette chaine de désactiver les notifications, de ne pas avoir de l’interruption… Et sur mon Smartphone qui est en train de filmer là, il n’y a quasiment aucune notification à part mon logiciel qui m’apprend le Portugais. C’est tout.

Alexandre Koutso : C’est ce que tu me disais, oui.

Olivier Roland : Il y a aussi d’autres manières de le faire, surtout j’aime bien WhatsApp, c’est pratique pour communiquer avec le monde entier quand tu as des amis dans le monde entier et tout ça. Mais ça, c’est complètement respectable et bravo.

Et du coup, c’est intéressant parce que tu dis que tu travailles 10h par jour. Laurent Breillat, lui, il est plutôt en mode 10h par semaine, c’est plutôt ça. Est-ce que c’est un choix ? Est-ce que tu es vraiment obligé de travailler autant pour assurer aujourd’hui le chiffre d’affaires que tu fais ?

Alexandre Koutso : Non, parce que je pourrais vivre confortablement en travaillant seulement à minimum sur le blog pour juste le maintenir tel qu’il est et ça me suffirait largement. Mais c’est un choix parce que je t’ai dit : je trouve que ce qui est vraiment cool dans ce métier, c’est le fait d’écrire et comme je te disais, chaque article, c’est une thématique. Donc, à chaque fois que tu écris un nouvel article, c’est comme si tu faisais un nouveau métier chaque jour. Et moi, c’est ça qui m’intéresse, ce n’est pas du taf, c’est les questions de limite entre le travail et le plaisir. Donc, non, c’est un choix.

Après, je retire quand même des avantages de cette vie du fait d’être indépendant. Par exemple, je sais que je ne suis pas du matin, j’ai arrêté de me battre contre ça. Je ne mets pas de réveil.

Olivier Roland : Pourquoi tu ne mets pas de réveil ?

Alexandre Koutso : Parce que j’ai identifié les horaires de productivité.

Olivier Roland : Vous êtes vraiment compatibles Laurent et toi.

Alexandre Koutso : Voilà, tu vois. On a des discussions souvent tard le soir. Mais je sais que moi, mon pic de productivité, c’est de 21h à 1h du matin. C’est ce que je préfère parce qu’il n’y a pas un bruit, tu es tout seul.

Moi, je sais que je fonctionne comme ça et je sais que le matin, ce n’est pas la peine, c’est un peu compliqué.

La flexibilité me permet de m’adapter à ma façon d’être et je pense que ça accélère ma productivité. Du coup, je fais du sport le matin.

Olivier Roland : Tu fais du sport ?

Alexandre Koutso : Ok.

Un peu de méditation peut-être ? Il faut que tu t’y mettes.

Alexandre Koutso : Non, il faudrait que je m’y mette.

Olivier Roland : Juste 5 minutes par jour pour démarrer, ce n’est pas grand-chose ou une minute si tu veux. Utilise l’application Headspace, ça va te changer la vie.

Alexandre Koutso : Ok, sur ma tablette.

Olivier Roland : Exactement sur ta tablette, c’est très important.

Alexandre Koutso : Alors après, attention, il y a quand même des inconvénients à avoir un téléphone comme ça. Il faut savoir que je n’ai aucun sens de l’orientation, pas de GPS, pas de Google Maps. Des fois, c’est compliqué.

Olivier Roland : Ah oui ! Ça, c’est rigolo. Tu es vraiment en mode année 90.

Alexandre Koutso : Oui, c’est ça.

Olivier Roland : Et moi qui voyage beaucoup, sans Google Maps, j’avoue que ma vie serait plus complexe.

Alexandre Koutso : Non, mais des fois, ça crée des aventures.

Tu peux toujours retomber sur tes pattes. Et quand tu voyages, tu te rends compte. Même s’il t’arrive un problème ou quoi, il pleut à fond et tu es trempé, tu dis : dans 2 semaines, je crois que ce n’est pas grave.

Dès qu’il t’arrive un problème, tu dis que derrière, il y aura quelque chose de mieux. Donc, ce n’est pas un souci. Moi, c’est comme ça que je vis le truc dès qu’il y a un souci avec mon téléphone. Ce n’est pas grave, c’est juste une opportunité.

Olivier Roland : Est-ce qu’il y a quelque chose que tu as mis en place sur ton blog dont la plupart des gens t’ont dit que ça ne va pas marcher et qui a quand même fonctionné ? Ou quelque chose que tu as testé qui a été contraire finalement à l’enseignement classique ou quelque chose comme ça ?

Alexandre Koutso : Un truc que j’ai mis en place contraire à l’enseignement classique mais qui a marché au final ?

Olivier Roland : Oui. Ou tu as juste suivi ce que t’a dit Laurent et tout a fonctionné ?

Alexandre Koutso : Non, il y a quand même des choses que j’ai testées. On ne m’a pas dit que ça n’allait pas marcher, mais j’ai fait des trucs qui n’avaient pas été faits.

Olivier Roland : C’est quoi par exemple ?

Alexandre Koutso : Par exemple, pour lancer ma formation sur le solfège, comme ça n’existait pas, je me suis dit que j’allais entrer dans un gros projet. J’ai fait ce qui existait déjà dans le sens où j’ai mis en place un questionnaire pour savoir ce que les gens veulent et tout, mais j’ai poussé le processus d’application plus loin. J’ai créé une liste spéciale des gens qui étaient vraiment très concernés et qui ont envie de rester dans le projet.

Ce que je faisais, c’était que chaque semaine, je faisais un blog de 10 minutes où j’expliquais tous les back stages, que ce soit de la création de l’information, que de ma vie et de ma façon de travailler. Et ça a très bien marché.

J’ai fait 10 épisodes de 10 minutes chacun pendant 2 mois et demi où j’ai expliqué vraiment sur un site Internet comment j’ai fait et comment j’ai créé l’information.

Donc, j’ai vraiment tout mis à plat en disant : pour écrire des scripts, comment je fais ? Je vais à la bibliothèque et machin, donner toutes mes méthodes, toutes mes façons de travailler.

Le fait d’être vraiment comme ça, transparent, ça a très bien marché. Et ça va vraiment beaucoup impliquer les gens.

Olivier Roland : Super. Je pense que les gens qui sont encore là sont extrêmement motivés par ton histoire. Est-ce que tu as des conseils à leur donner pour les gens qui se disent : moi aussi, j’ai envie de démarrer.

Avant ça, il y a aussi un truc auquel je réponds de temps en temps. C’est, on me dit : Oui, mais Olivier, est-ce que le blogging ce n’est pas mort aujourd’hui ?

Alexandre Koutso : Non, ce n’est pas mort du tout. A chaque fois, tu as des nouveaux élèves dans tes formations et chaque année, tu as des nouvelles success story et des nouvelles personnes qui arrivent dans des nouveaux domaines.

Tu as encore plein de places qui existent sur le marché français qui n’ont pas été prises et sur le marché francophone. Et j’en pense à un spécialement, c’est le vin. Je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas encore de blog de référence.

Olivier Roland : Mais ça fait des années que je le dis, oui.

Alexandre Koutso : Et le marché est énorme parce que tu peux en plus le transformer en produit physique. Derrière tu peux vendre de l’information, mais tu peux faire une sélection de bouteille et tu peux derrière travailler avec un viticulteur pour créer ton propre vin. Il y a un truc à faire avec le vin.

Olivier Roland : Je suis entièrement d’accord. C’était mon exemple récurrent dans la formation Blogueur Pro 1.0, celle de 2011. Mais depuis, je n’ai pas vu grand-chose se passer.

Alexandre Koutso : Non.

Olivier Roland : C’est fou, c’est le désert de Gobi alors qu’on a aux Etats-Unis Gary Vaynerchuck qui a bâti un empire à partir d’un blog vidéo sur le vin. C’est juste incroyable que personne encore ne l’ait fait en France.

C’est encore un exemple du manque d’un état d’esprit entrepreneurial dans notre pays. On essaie de changer les choses.

Alexandre Koutso : C’est sûr, c’est des opportunités parce qu’avec mon produit sur le solfège, je n’en revenais pas que ce n’était pas possible d’apprendre le solfège sur Internet.

Olivier Roland : Il y a plein de choses comme ça.

Alexandre Koutso : Et il y a plein de trucs comme ça exactement.

Olivier Roland : Et ton blog, est-ce que tu as vu une chute de trafic depuis le début ou que ça continue à monter ?

Alexandre Koutso : Non, on va dire qu’en ce moment, ça stagne parce que je ne publie plus énormément parce que je m’occupe de la création de ma formation, cela fait un an que je suis dessus parce que j’ai vraiment envie de faire ça bien.

Donc, non, ça stagne. Il y a toujours ces articles de fond, ce sont mes piliers.

Olivier Roland : C’est stable, du coup.

Alexandre Koutso : C’est stable. Et je pense que si je relance la machine et que je vais recréer le contenu, ça va repartir.

Olivier Roland : C’est aussi un des grands avantages des blogs par rapport aux plateformes comme Facebook, Instagram…, c’est qu’il y a une stabilité dans le temps qui est extrêmement appréciable. Et quand on atteint un certain, ce que j’appelle le seul d’équilibre du succès, on peut se permettre de lever le pied. Ça va moins augmenter qu’avant ou bien même se stabiliser, mais au moins en général, il faut faire attention quand même, il faut surveiller.

Mais les chutes brutales, c’est extrêmement rare. Ça n’arrive quasiment pas.

L’algorithme de Google change pas mal, mais il reste quand même assez stable dans le temps. Et à partir du moment où tu ne fais rien d’extrême, de vraiment contraire à leur guidelines, il n’y a pas de raison que ça s’arrête comme ça.

Alexandre Koutso : En plus, je ne suis pas du tout un exemple de gars qui publie régulièrement du contenu. Si pour moi, ça va et ça reste tel quel alors que des fois, je ne publie pas pendant plusieurs mois, ça veut dire que le blogging, c’est quelque chose de très stable effectivement.

Olivier Roland : Pour terminer, quel conseil tu donnerais aux gens qui veulent se lancer aujourd’hui ?

Alexandre Koutso : Pour terminer, c’est un truc qui est tout…

Olivier Roland : On a compris, déjà lancez-vous dans le vin. Cela, c’est bon.

Alexandre Koutso : C’est un conseil qui est bête, mais c’est toujours important de le retenir parce que je pense qu’on peut le perdre de vue. C’est vraiment de se concentrer sur son contenu.

Il n’y a pas de raison que ça ne marche pas si vous apportez de la valeur à votre marché et si vous faites des articles de fond qui vont répondre à une problématique.

Il n’y a pas de raison que votre blog ne marche pas et ça ne sert à rien de se concentrer à fond sur le marketing.

C’est un élément qui est important, mais tout à l’heure, tu me demandais le 20/80 de ce qui marchait pour moi, c’est le contenu et je pense que vous devez garder ça en tête.

Et si vous avez envie de garder la motivation à long terme, il ne faut pas bloguer parce que derrière, vous avez envie d’avoir les avantages qui sont liés au blogging, mais il faut bloguer parce que vous aimez ça profondément et c’est votre passion. Et à partir là, naturellement, des avantages vont en découler.

Olivier Roland : Moi, je trouvais ça relativement facile. La perception va être différente pour chacun, d’autres vont trouver ça extrêmement dur. Puis, tu as pas mal bossé pour arriver à ce niveau-là.

Alexandre Koutso : Ça, c’est clair.

Olivier Roland : Il ne faut pas juste écouter et ne rien faire.

Alexandre Koutso : Non, je te disais, je suis venu avec mes affaires, je viens de la bibliothèque. Je passe toutes mes journées dans la bibliothèque. J’ai énormément bossé là.

Olivier Roland : C’est ton bureau.

Alexandre Koutso : C’est mon bureau, mais mon bureau par choix.

Olivier Roland : Exactement.

Pourquoi tu restes en France par choix, tu pourrais finalement vivre partout dans le monde ?

Alexandre Koutso : Oui, par choix. Je suis bien en France, parce que j’ai mes amis, j’ai ma famille, j’ai ma copine, j’ai mes proches qui sont là. Donc, je préfère rester par rapport à ça, mais ça ne m’empêche pas de voyager.

Chaque année, je me fais au moins une belle destination où je vais vivre à l’étranger pendant un ou 2 mois. Et c’est un rythme qui me convient très bien.

Olivier Roland : Ok ! Merci à toi Alex d’avoir partagé cela.

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