Combien se rémunérer en tant que chef d’entreprise ?

Benoit Wojtenka du blog Bonne Gueule partage son salaire, et quel est d’après lui le salaire que devrait se payer les chefs d’entreprises qui cartonnent (Bonne Gueule fait environ 10 millions d’euros par an)

🎙️ L’interview complète dont est tiré cet extrait « Des Assedics à 8 millions d’euros par an : comment Benoît Wojtenka a fait »
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À 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

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Olivier Roland.

📺 ►Lien de la vidéo : Combien se rémunérer en tant que chef d’entreprise ?

#RebellesIntelligents #formation #entrepreneur

Transcription texte (littérale) de la vidéo « Combien se rémunérer en tant que chef d’entreprise ? » :

Benoît Wojtenka : Je n’aime pas ce côté de l’entrepreneur qui annonce des patrimoines et tout dans tous les sens, en disant « oui, j’ai une fortune de 1 000 000 », on ne sait pas trop si c’est du patrimoine, de la valorisation. Cela m’énerve.

Olivier Roland : Oui, parce que valoriser sa boîte à des millions, ce n’est pas si dur surtout si tu utilises des formules de la Silicon Valley. Ce n’est pas facilement applicable.

Benoît Wojtenka : Tu fais 20 fois les mines d’or, tu vois. Donc ça, ça m’énerve et je me dis « je donne les vrais chiffres parce que j’aimerais qu’on me donne les vrais ». Et aussi, je comprends les gens qui estiment « non, cela ne regarde que moi…». Je peux comprendre le truc.

Olivier Roland : Donc là, business de 10 000 000 par an, tu es à quel salaire du coup ?

Benoît Wojtenka : Alors, c’est un peu particulier parce que maintenant, Geoffrey et moi, on a une holding. On facture en fait des frais de management. Mais je dirais que j’ai un train de vie par mois qui… si je voulais avoir le même dans le salariat, il faudrait que je gagne entre 4 000 – 4 500 ou 5 000 -5 500, on va dire.

Olivier Roland : Entre 4 000 et 5 500, il y a un gap quand même. Du coup, c’est plutôt quoi ?

Benoît Wojtenka : On va dire plutôt dans les 5 000€ par mois, je dirais.

Olivier Roland : C’est bien. Cela a augmenté parce qu’il y a genre un an, tu disais que tu faisais 3 500 et je me suis dit « ce n’est vraiment pas beaucoup ».

Benoît Wojtenka : Mais parce que cela faisait 2 ans qu’on ne s’était pas augmenté avec Geoffrey. D’ailleurs, cette année, on ne s’est pas encore augmenté à cause du Covid. C’est cela, quand tu es dirigeant dans une boîte, tu t’augmentes en dernier, sachant qu’on a fini l’année en perte donc…

Olivier Roland : D’accord. A cause du Covid ?

Benoît Wojtenka : Oui. Toute l’équipe a été augmentée. Enfin, les augmentations salariales ont suivi leur cours, mais Geoffrey et moi, on ne s’est pas augmenté. Mais oui, je dirais que c’est à peu près cela. Alors, j’ai des copains qui gagnent beaucoup plus que moi. Et clairement, il y avait, je ne sais si tu connais The Galion Project.

Olivier Roland : Non.

Benoît Wojtenka : C’est Rudel là, le mec qui a fait Critéo, qui a fait le gagnant, c’est un truc pour aider les fondateurs de startups. C’est un sujet très concret. Comment est-ce qu’on partage la valeur avec les employés ? Comment on structure tel deal ? Etc. Et il a fait un long article sur les rémunérations des dirigeants de startups qui est très intéressant en fonction de plein de critères, et clairement nous, on est dans le plus bas, Geoffrey et moi, de cela alors qu’on devait vraiment être dans le plus haut.

Olivier Roland : Moi, vraiment, ça m’a surpris. Je sais que tu es quelqu’un d’assez frugal. Tu es comme moi. On est minimaliste, on n’achète pas beaucoup d’objets, tu parlais aussi de te limiter par rapport aux vêtements et tout cela. Et moi-même, je me rappelle, mon comptable m’avait dit…

Benoît Wojtenka : Mais tu as révélé ton salaire, toi, en fait ou pas ?

Olivier Roland : Jamais.

Benoît Wojtenka : Ok, je ne vais pas te le demander alors.

Olivier Roland : Non, mais je peux. Non, mais ce n’est pas un souci. C’est vrai qu’on ne m’a jamais posé la question en fait.

Benoît Wojtenka : Du coup, combien ?

Olivier Roland : C’est compliqué pour moi de répondre parce que je ne regarde même plus en fait. Moi, dès que j’ai besoin d’argent, je m’en prends et j’investis 10% du bénéfice de l’entreprise dans mon truc perso chaque mois, mais du coup, ça, je devrais le compter en salaire normalement.

Benoît Wojtenka : Dans tes ETF ?

Olivier Roland : Oui.

Benoît Wojtenka : Mais du coup, c’est combien que tu investis alors sur l’année ?

Olivier Roland : Moi, je dirais que je suis au moins à 200 000€ par an, minimum.

Benoît Wojtenka : D’investissement ?

Olivier Roland : De salaire et tout ça, donc 200, 250 000 facile quoi. Mais comme j’ai un train de vie assez frugal comme toi, finalement, quasiment tout part dans les investissements.

Benoît Wojtenka : Oui. Alors, c’est vrai que nous avec Geoffrey et moi, on a fait une levée de fond, on a fait ce qu’on appelle un cash out, c’est-à-dire que…

Olivier Roland : Là, vous avez vendu des…

Benoît Wojtenka : On a vendu des… tu vois, le fonds à acheter une partie de nos actions, mais ce n’était pas pour se l’approprier. Mais sur une partie de nos actions, Geoffrey et moi, on les a vendus en perso, et donc là, on a pu faire un bon rattrapage de tout l’argent qu’on aurait dû gagner.

Olivier Roland : Parce qu’il y a cela aussi, il y a ce capital qui monte de la valeur de la boîte qui fait que quand vous vendez des parts, cela… Et donc, c’est intéressant parce que tu vois, quand j’étais encore en France, mon comptable m’a dit « Hé, Olivier, il va falloir faire quelque chose parce qu’en fait, la boîte gagne trop d’argent, il va falloir augmenter votre salaire ». A l’époque, j’étais à 3 500 par mois, cela me suffisait largement et il me dit « On va monter à 6 500 ». Je lui dis « 6 500€, mais je vais faire quoi avec cela ? ». Franchement, cela me paraissait hallucinant, je ne vois pas comment j’allais dépenser.

Benoît Wojtenka : Mais je crois que je suis un peu à ce stade finalement parce que j’ai les mêmes, nos investisseurs trouvent que Geoffrey et moi, on ne se paie pas assez. Mais avec le Covid et tout, on était un peu… on n’a pas pu.

Olivier Roland : Et finalement, en investissant, tu arrives toujours.

Benoît Wojtenka : Oui.

Olivier Roland : Tu sais, moi, je me constitue ma propre retraite, je ne compte pas sur le gouvernement.

Benoît Wojtenka : Moi, c’est pareil. Justement, c’est un peu mon PEA qui est bien rempli, qui me…

Olivier Roland : Et tu connais cette étude qui dit que… enfin, il y a eu plusieurs études qui disent qu’en gros, après 6 500€, de toute façon, tu n’augmentes pas ton bonheur.

Benoît Wojtenka : Oui et c’est vrai que moi, tu vois, je vis dans un 35m² en plein Paris. Je suis très content, j’ai 1 200€ de loyer, mais je n’ai pas envie de plus, enfin vraiment. Mon actif, c’est le principal, c’est Bonne Gueule. J’ai la chance quand même d’avoir accès à pas mal de choses grâce à mon métier. Je n’ai pas envie de plus vraiment, je suis bien comme ça.

Olivier Roland : Là, je te comprends, on est pareil, on préfère se payer des expériences plutôt que des objets.

Benoît Wojtenka : Mais cela dit, pour le coup, en toute honnêteté, si je voulais avoir 200 000€ de salaire par an, cela ne serait pas possible. Pour le coup, je pense que notre entreprise n’aurait pas les moyens de le supporter. Mais oui, quand je vois les expériences de vie que j’ai, je n’ai pas du tout l’impression de manquer, vraiment.

Olivier Roland : Oui, mais là à 5 000 par mois, plus la boîte paie forcément des trucs, des dépenses business, je pense que tu n’as pas l’impression souvent de te priver quoi.

Benoît Wojtenka : Là, j’étais à une semaine à Quiberon chez mon pote Valentin qui fait le thé matcha bio là, Kumiko Matcha, un de mes meilleurs amis. On était dans la villa de son père qu’il ne l’utilise plus, qui a une piscine au bord de la mer, à parler business, parce que c’est quelqu’un de très spirituel Valentin, à parler vraiment de…, à cogiter sur des problématiques qu’il a juste kiffé. Je pense qu’il y a plein d’entrepreneurs qui paieraient très cher pour avoir ma place, tu vois, ne serait-ce que dans les endroits où je sors. Ma salle de sport, c’est une des plus belles de Paris, donc je n’ai vraiment pas l’imp… enfin.

Olivier Roland : Quand tu fais tes courses, est-ce que tu regardes les prix ?

Benoît Wojtenka : Non.

Olivier Roland : Moi non plus, cela fait longtemps.

Benoît Wojtenka : Non, je ne regarde pas les prix.

Olivier Roland : Il y en a qui disent que c’est à partir de ce moment-là que tu sais que tu es « riche », c’est que tu ne regardes plus les prix de ce que tu achètes.

Benoît Wojtenka : Je n’ai aucune idée de combien cela coûte un kilo de tomates.

Olivier Roland : Même une baguette, les verres dans les bars, je ne regarde plus.

Benoît Wojtenka : Oui, c’est vrai. Oui, puis tu vois, j’essaie de manger bio autant que possible et c’est vrai que je ne regarde pas les prix, mais d’un côté…

Olivier Roland : C’est cela qui est génial finalement, c’est qu’on est vraiment à un niveau où on n’a plus besoin de s’embêter quoi.

Benoît Wojtenka : Ce n’est pas qu’on est déconnecté, mais d’un côté, cela me fait aussi plaisir de soutenir des producteurs bio.

Olivier Roland : Non, puis ce n’est pas d’être déconnecté, c’est juste de se dire « on n’a plus ce problème à gérer, on a autre chose à penser, on va pouvoir se consacrer à autre chose ».

Benoît Wojtenka : Oui.

Olivier Roland : Que regarder les prix, effectivement. Puis, on peut choisir nos producteurs.

Benoît Wojtenka : Oui, et puis même au niveau de grâce à mon métier, je mange quand même dans les plus beaux restaurants de Paris. Enfin, tu vois, je n’ai pas du tout l’impression de… oui, je ne suis pas du tout limité dans quoi que ce soit. Je pense que oui, en termes de voyages que j’ai pu faire, en termes de certains de mes amis et tout, c’est le kif total quoi.

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