Ces expressions québécoises inconnues en France (et inversement) infusées au vin :) (200/365)

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « Ces expressions québécoises inconnues en France (et inversement) infusées au vin 🙂 (200/365) » :

Olivier Roland : Après l’interview très complète d’Alexandra, voici les expressions québécoises qui ne sont pas connues en France.

C’est la troisième fois que je suis venu au Québec depuis 2011. La première fois que je suis arrivé à Montréal, je m’en rappellerais toujours.

Je venais de Californie, je vais dans un restaurant végétarien juste à côté. Comme je suis tout seul, je me mets en bas à côté d’une femme qui était là. On commence à se parler et elle m’a dit : « La semaine dernière, je me suis fait fourrer ».

Je la regarde, je fais : « what ? ».

Je me dis : Ça fait 2 minutes que je l’ai rencontré, on parle dans un restaurant, qu’est-ce qu’elle me raconte ?

Je lui dis : mais ça veut dire quoi ?

Elle me dit, ça veut dire : je me suis fait avoir. Tu sais au Québec, on n’est pas des tout nus.

Je la regarde, je fais « what ? »

« On n’est pas des tout nus », cela veut dire : on n’est pas des pauvres.

Après, il y a la serveuse qui commence à parler avec nous et elle dit : « Tire-toi une bûche ».

Je la regarde et je fais « what » ?

En 5 minutes, j’ai eu 3 expressions les unes à la suite des autres. Je ne comprenais pas ce que ça voulait dire.

« Tire-toi une buche » veut dire : prends-toi un siège.

C’est là que j’ai commencé mon célèbre fichier des expressions Québécois.

Aujourd’hui, c’est un fichier qui est énorme. Je peux vous dire que j’anime les soirées pendant une heure avec ça sans problème, peut-être même une heure et demie.

Alexandra Villarroel : Quand on s’est rencontré pour la première fois, c’était en octobre 2015. Tu avais justement sorti cette liste-là. On était tous en train de souper et tu avais commencé avec tout ça. C’était très drôle.

Moi, il y avait beaucoup d’expressions que je ne connaissais pas non plus, mais on va voir.

Olivier Roland : Déjà, Alexandra a dit « souper ». Souper au Québec, ça veut dire manger le soir. Et « diner », ils l’utilisent pour manger le midi alors que nous, on dit déjeuner. Et le « déjeuner », c’est le petit déjeuner.

C’est comme ça que les Français en France parlaient au XVIIIe siècle. Je ne sais pas pourquoi ça a évolué.

J’ai regardé justement pourquoi il y a cette différence. On veut juste avoir passé du bon temps.

Peut-être que tu peux partager quand tu es arrivée à Paris puisqu’on s’est vu à Paris il y a quelque mois. C’était la première fois que tu es venue en France et tu as utilisé une expression qu’on ne comprenait pas. C’était quoi ?

Alexandra Villarroel : À chaque fois que j’allais dans des Uber, dans les taxis, que je me promenais, des fois on parlait et je me souviens à plusieurs reprises que tu m’expliquais ça, c’est ça dehors. Je disais toujours : « oh, je capote, c’est tellement beau, je capote vraiment ».

Au début, il y avait plein de gens qui riaient. Même à un moment donné, je pense que c’est toi qui m’as expliqué que « je capote », ils ne disent pas.

Capote évidemment, ça veut dire un condom, un préservatif. Mais au Québec, quand on trouve quelque chose qui est vraiment beau, c’est comme tu disais : « Oh my God », comme tu es en délire. Mais nous, on dit : « je capote ».

Olivier Roland : C’est mignon.

Le seul truc en français à part la capote de voiture et le préservatif qu’on a gardé, c’est « un projet qui capote », c’est-à-dire un projet qui échoue. Ce n’est même plus du tout la même signification.

Alexandra Villarroel : Je me souviens, il y avait un dessin animé. A chaque fois que la petite mouche mourait, elle faisait kaputt.

Olivier Roland : Ce n’est pas pareil. kaputt, c’est de l’allemand.

Alexandra Villarroel : Mon idée des expressions québécoises.

Olivier Roland : Il y en a peut-être aussi que tu connais, peut-être que tu as pu remarquer quand tu étais à Paris par exemple quand tu interagis avec ton audience française d’Europe.

Alexandra Villarroel : Mais moi, je trouve quand on a parlé, j’ai trouvé cela tellement mignon et tellement drôle, « ça, c’est un truc de ouf », « c’est vraiment un truc de ouf ». Je trouve cela tellement drôle.

Puis, Olivier m’a appris que la raison pour laquelle ils disent que c’est un truc de ouf, c’est du verlan, que c’est à l’envers, ça veut dire fou.

Moi, tout ce temps-là, je pensais qu’un truc de ouf, c’est comme que quand tu vois cette chose et cette chose arrive, que tu fais comme ouf, comme waouh. Comme c’est comme c’est ouf, mais tu es fou.

Olivier Roland : Et « meuf », vous utilisez ça au Québec ?

Alexandra Villarroel : Meuf, oui. Mais ça, on l’a appris plus avec le rap français, le rap québécois.

Olivier Roland : Qu’est-ce que tu recommandes comme groupe québécois que tu aimes bien ?

Alexandra Villarroel : La Chicane.

Ça, c’est comme dans les années. Je pense qu’après, je vais rester en arrière.

Une que j’aime beaucoup, c’est Lynda Lemay. Vous la connaissez j’imagine ?

Olivier Roland : Non.

Alexandra Villarroel : Non ?

Olivier Roland : Je connais Céline comme tout le monde, et puis Roch Voisine.

Quelques expressions que j’ai notées, tu vas me dire si tu connais : « je me suis fait crosser », ça veut dire « je me fais avoir ». C’est comme je me suis fait fourrer.

« Placoter ».

Alexandra Villarroel : Placoter, ça veut dire parler.

Olivier Roland : J’ai noté parler pour ne rien dire. C’est ça. C’est une conversation un peu banale.

Alexandra Villarroel : Non.

Olivier Roland : Donc là, on est en train de placoter.

Alexandra Villarroel : Mais en réalité, avec le vin, ce qu’on dit, c’est peut-être un peu banal.

Olivier Roland : Ils eussent fallu que vous placotiez à moi.

« Chauffer ».

Alexandra Villarroel : Ça veut dire conduire.

Olivier Roland : Incroyable, vous chauffez un char en fait puisqu’un char, c’est une voiture.

Alexandra Villarroel : Pourquoi on dit « char » ?

Olivier Roland : Je pense qu’il vient du car, non ?

Il y a beaucoup de mots qui viennent de l’anglais.

Je vais raconter une autre anecdote.

Le lendemain à un autre restaurant, je commande à manger et tout ça. A la fin, quand la serveuse me donne l’addition, j’ai dit merci, et elle me dit bienvenue. Et moi, j’ai fait : pourquoi tu me souhaites la bienvenue alors que je viens de payer et que je vais m’en aller ?

J’ai cogité, j’étais perturbé, mais c’est de l’anglais « you’re welcome ». C’est un anglicisme francisé.

C’est incroyable parce que nous, on dit bienvenue pour dire welcome. Il n’y a pas cette notion de dire : « you’re welcome » en français. En France, on dit : de rien. Comme on en fait en Espagnol : de nada. Pareil en portugais, dans les langues latines de façon générale.

C’est intéressant.

Franchement, les amis francophones d’Europe, allez au Québec. C’est génial.

Rien que ça, à découvrir un peu toutes ces différences, c’est d’une richesse. Puis, c’est marrant. Pareil pour les Québécois qui arrivent en France.

Souvent les Québécois ont une meilleure connaissance du français d’Europe grâce à tous les films et tout ça. Mais quand même, il y a beaucoup de choses que tu as découvertes quand on était à Paris qui étaient intéressantes.

Par exemple, juste pour vous donner une idée les Français, au Québec, ils ne connaissent pas l’expression « cirer les pompes ».

J’ai fait le sondage plein de fois. Les Québécois, 95 % du temps, ne savent pas ce que ça veut dire.

On trouve des expressions québécoises très imagées. Mais en fait, les expressions françaises sont aussi très imagées.

Tout le vocabulaire de la voiture vient de l’anglais.

Par exemple, le pare-brise, c’est le « windshield ». Le levier de vitesse, c’est le « shifter ». On n’a rien de tout ça en France.

Le « muffler », c’est le pot d’échappement. Le truc que j’adore le plus, le frein à main, en Québec, ils disent le « brake à bras ».

« Péter la balloune ».

Alexandra Villarroel : Ne pète pas ma balloune, ça veut dire : ne gâche pas mon phone.

Olivier Roland : Exactement. Moi, j’avais noté : briser les rêves, mais c’est un peu le même truc.

Une balloune, c’est un ballon plastique.

Alexandra Villarroel : Mais il y a aussi « ne pète pas ma bulle ». C’est la même chose.

Olivier Roland : Là, c’est mon préféré. Je pense presque de loin : « c’est comme un pêt ».

Alexandra Villarroel : Je ne connaissais pas.

Olivier Roland : Peut-être que tout le monde ne connaît pas, c’est ce que les gens qui n’ont pas ta classe ne connaissent pas. « C’est comme un pêt », c’est facile.

Au Québec, c’est comme en France. Il y a des expressions qui existent dans le Sud, d’autres à l’Est, à l’Ouest, au Nord. C’est pareil au Québec.

Il ne faut pas croire non plus que c’est universel. Et aussi il y a le Nouveau-Brunswick. Il y a 30 % des francophones. Et là, c’est encore d’autres expressions qui parfois ne sont pas du tout connues au Québec.

Il faut aussi comprendre qu’il y a une vraie diversité au Québec. Nous, de l’Europe, on a l’impression que c’est un tout, mais non, pas du tout.

Alors, comment on dit le « happy hour » en québécois ?

On dit : le « 2 pour 1 » parce qu’on ne va pas se faire envahir par les Anglais. Il ne faut pas non plus déconner. On ne dit pas le « happy hour », mais « 2 pour 1 ».

C’est ça qui est rigolo. Beaucoup de français aussi ont ce cliché de croire qu’il n’y a aucun mot anglais qui existe en québécois parce qu’on fait super attention.

Moi, ce qui m’avait aussi fait capoter la première fois que je suis venu au Québec, c’est de voir qu’il y a un panneau STOP et c’est marqué ARRÊT dessus.

C’est le seul pays au monde…

Alexandra Villarroel : En France, c’est STOP.

Olivier Roland : C’est marqué STOP partout dans le monde entier. C’est vraiment un mot universel. Il n’y a qu’au Québec à ma connaissance, je n’ai pas fait tous les pays du monde, que c’est marqué ARRÊT.

En même temps, la plupart des Français ne se rendent pas compte qu’il y a énormément des mots qui sont vraiment de l’anglais pur comme tous les mots de la voiture par exemple qui viennent directement de l’anglais et qu’ils ne font pas de traduction.

Donc, il y a vraiment un mélange. En français, on dit week-end, on dit shooping, vous dites magasiner.

On a d’autres anglicismes. Mais par contre, on est moins défensif aujourd’hui sur l’anglais que vous l’êtes aujourd’hui.

Alexandra Villarroel : On est comme un peu en retard.

Olivier Roland : Ce n’est pas une question de retard. A mon avis, c’est mon point de vue, qu’au début, il n’y a pas eu de protection. Du coup, il y a eu plein de mots anglais qui ont débarqué de toutes les innovations technologiques. Il y a un moment où ils se sont dit : on va se faire bouffer par l’anglais, donc il faut mettre en place une grille de protection alors qu’en France, il y a moins de ça quand même.

« Pogner au boutte », c’est quoi ?

Alexandra Villarroel : Pogner, ça veut dire attirer les gens. Puis, quand tu dis au boutte, tu peux dire ça comme je m’amuse au boutte, ça veut dire au maximum.

Donc, pogner, ça veut dire être capable d’attirer quelqu’un au maximum. C’est comme sexuellement, tu attires, tu es attracted comme on dit en anglais.

Olivier Roland : Exactement. Moi, j’ai noté, c’est Don Juan.

Quelqu’un qui a « le feu au boutte », c’est quelqu’un qui est très chaud. Ici, au Québec, ils vont plutôt dire : il est hot.

Alexandra Villarroel : Hot, mais aussi chaud.

Olivier Roland : Il est chaud, avec une connotation sexuelle, excitée.

Pour rester dans le sexe parce que finalement, il n’y a que ça qui intéresse les gens. Qu’est-ce que c’est « se passer un willey » ?

Alexandra est trop pure, elle ne peut pas savoir ce que c’est.

Ça veut dire se masturber pour les hommes. Et pour les femmes, il y a une expression particulière qui existe, c’est « se rouler la bille ».

Alexandra Villarroel : Pourquoi je ne connais pas ça moi ?

Olivier Roland : Je ne vais pas te le demander mais maintenant que tu en parles, pourquoi tu ne connais pas ça Alexandra ?

Alexandra Villarroel : C’est tellement drôle.

Olivier Roland : Alexandra, je vous explique. La vidéo la plus vue de sa chaîne, c’est « Comment bien faire l’amour ».

Alexandra Villarroel : Non, ce n’est pas la plus vue. C’est une qui est en train de devenir la plus vue parce qu’elle vient de sortir il y a quelque mois.

Olivier Roland : Mais tu ne connais pas ce que c’est que « se rouler la bille » ?

Alexandra Villarroel : Non, je ne connais pas.

Olivier Roland : C’est mignon franchement. C’est imagé, c’est sympa.

Alexandra Villarroel : Moi, j’utilise de mot normal.

Olivier Roland : « Tu es pitoune ».

Alexandra Villarroel : Ça veut dire comme tu es belle, tu es mignonne, tu es sexy. Mais je pensais pendant longtemps que c’est un genre d’excuse. C’est assez sexiste.

Olivier Roland : Si je te dis que tu es pitoune, tu ne prends pas très bien alors. C’est un peu comme dire tu étais bonne.

Alexandra Villarroel : Ne dis pas ça à des filles.

Olivier Roland : En France, on dirait : tu es bonne, ce serait mal pris parce que c’est trop objectif.

Alexandra Villarroel : C’est ça.

Olivier Roland : « Être gorlo ».

Alexandra Villarroel : Ça, je ne sais pas moi.

Olivier Roland : Tous les vocabulaires du sexe, elle ne connait pas.

Moi, j’ai noté être chaud, genre chaud pour la fête et tout ça.

Qu’est-ce que ça veut dire si je dis : Alexandra, tu es allumée. Tu ne sais pas ?

Alexandra Villarroel : Je sais.

Olivier Roland : Parce qu’en France, on pourrait croire que c’est plutôt sexuel parce qu’une allumeuse par exemple, c’est une femme qui va chauffer quelqu’un mais sans jamais vouloir conclure. C’est juste pour le plaisir de se faire plaisir.

Mais là, si je te dis « tu es allumé », tu comprends quoi ?

Alexandra Villarroel : Je suis en train de boire et je suis soûl.

Olivier Roland : Ce n’est pas ce que j’ai noté. C’est intéressant. J’ai noté : être allumé, c’est être intelligent.

Alexandra Villarroel : Ça aussi. Allumé, c’est plus comme être soûl.

Olivier Roland : D’accord. On pourrait parler pendant des heures, c’est vraiment intéressant.

Alexandra Villarroel : Dites-nous si vous voulez une partie 2 de cette vidéo.

Olivier Roland : Peut-être juste pour donner un teaser de la partie 2, c’est les expressions françaises qui ne sont pas connues au Québec.

Si je vous ai dit « cirer les pompes ». Je vous donne quelques-unes.

Par exemple, « ça cartonne » veut dire : ça marche super bien.

« Le bitume ».

Alexandra Villarroel : Non, je n’ai aucune idée de c’est quoi.

Olivier Roland : Le bitume, c’est du goudron. C’est le revêtement des routes.

« Ça caille ».

Alexandra Villarroel : Je ne sais pas, mais je pense que c’est comme ce n’est vraiment pas bien. C’est comme le contraire de « ça cartonne ».

Olivier Roland : Non. Ça veut dire : il fait froid.

Vous voyez un peu. Tous les francophones d’Europe se disent : mais comment ce n’est pas possible de les connaître ?

Quand vous allez au Québec, c’est exactement la même réaction que vous allez susciter.

« Un pense-bête ».

Alexandra Villarroel : Il me semble que je sais. J’ai entendu ça quand j’étais petite. Il y avait des dessins animés qui parlent de ça. Pense-bête, c’est comme un mémo.

Olivier Roland : Oui, bien.

Alexandra Villarroel : Oui, il y avait une émission qui s’appelait Pense-bête à la télé Québec.

Olivier Roland : « Faire bonne chère ».

Alexandra Villarroel : Je sens que c’est comme sexuel.

Olivier Roland : Pas du tout.

C’est ça qui est rigolo. Il y a beaucoup d’expressions québécoises pour un français, ça parait sexuel, et l’inverse est vrai aussi alors que non, pas du tout.

Faire bonne chère veut dire : bien manger, vraiment se faire plaisir.

« Avoir la pêche ».

Alexandra Villarroel : Se sentir vraiment bien.

Olivier Roland : Avoir beaucoup d’énergie.

« Avoir la banane ».

Alexandra Villarroel : Je ne sais pas. Si avoir la pêche, c’est le contraire d’avoir la banane. C’est comme tu ne te sens pas bien.

Olivier Roland : C’est la même chose, c’est avoir beaucoup d’énergie.

Et le dernier pour finir, « ça pèle ».

Alexandra Villarroel : Ça ne va pas bien.

Olivier Roland : Pas du tout. Ça veut dire la même chose que « ça caille ».

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