Bitcoins – faut-il investir ou faut-il fuir ?

Je vous partage mon avis sur les Bitcoins et les autres cryptomonnaies, à partir d’un raisonnement basé sur les principes premiers – ça a l’air boring, mais c’est fondamental 🙂 – et de comment j’ai acquis mes bitcoins et autres cryptomonnaies actuels.

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « Bitcoins – faut-il investir ou faut-il fuir ? » :

Hello, hello les rebelles intelligents. Les bitcoins, les bitcoins.

Cela fait des années qu’avec beaucoup de soubresauts, les prix montent et, bien sûr, vous êtes nombreux à soit avoir investi, soit à vous demander si vous devez investir.

Et comme vous êtes nombreux à m’avoir demandé ce que j’en pense, je me suis dit que je vais vous donner mon opinion sur le sujet.

Déjà, combien j’ai de bitcoins ?

Il faut savoir que je n’ai jamais acheté de bitcoins. J’en ai miné 1,5 en 2013 quand c’était encore possible de le faire avec un ordinateur normal et une carte graphique et, honnêtement, j’étais plus intéressé par le challenge technique que par le bitcoin en lui-même.

Et cela fait déjà quelques années que je laisse la possibilité aux personnes qui souhaitent s’inscrire à ma formation Blogueur Pro de régler en bitcoins, ce qui m’a permis d’en gagner un peu. Donc, aujourd’hui, j’en ai 2,5.

En 2013, c’était marrant parce que je pensais déjà que le bitcoin était arrivé à un prix trop haut et j’ai investi 1000 € dans des litecoins. Finalement, le retour sur investissement pour le moment n’est vraiment pas si mal, mais c’est sûr que si j’avais mis cet argent dans les bitcoins, cela aurait été un petit peu mieux.

Au final, pourquoi je n’ai jamais investi plus que ça dans les bitcoins ? Et qu’est-ce que je pense de cette monnaie aujourd’hui ?

La citation par laquelle je commence mon livre « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » est une citation qui me tient particulièrement à cœur parce qu’elle vous donne un raisonnement qui va vous permettre d’avoir un avantage, surtout ceux qui n’ont pas compris ce principe, pour le reste de votre vie.

C’est de Harrington Emerson « Quant aux méthodes, il peut y en avoir des millions et davantage, mais les principes sont peu nombreux. L’homme qui comprend les principes peut sélectionner avec succès ses propres méthodes. L’homme qui essaie des méthodes en ignorant les principes est sûr de rencontrer des problèmes. »

Génial, tu vas me dire « En quoi ça s’applique aux bitcoins ? »

Dans la vie, y compris pour les investissements et les aventures entrepreneuriales, il y a une question fondamentale à se poser et cette question repose sur les raisonnements par les principes premiers.

C’est-à-dire que par exemple, quand on a une idée de business, plutôt que de se dire « tiens, c’est une nouvelle idée, je ne peux pas la faire parce que personne ne l’a jamais fait jusqu’à présent, donc on sait que ce n’est pas possible », ce qui est faux, c’est un raisonnement fallacieux parce qu’il y a des tas de choses qui n’ont pas existé jusqu’au moment où cela a existé, n’est-ce pas ?

La question à se poser, c’est plutôt « est-ce que cette idée, physiquement, je peux la mettre en pratique ? Est-ce qu’elle ne va pas à l’encontre des lois de la physique ? Et si physiquement, c’est possible de le faire, est-ce que derrière, cela fait sens économiquement, culturellement… ?

Donc, la question à se poser sur les bitcoins en s’aidant comme cela des principes premiers, elle est extrêmement simple, c’est la question la plus basique possible, c’est « A quoi ça sert ? »

Je te pose la question « A quoi servent concrètement dans la vie les bitcoins ? Quelle valeur les bitcoins apportent au monde qui justifie qu’on veuille en acheter ? »

Et si tu me dis que l’utilité des bitcoins, c’est que le prix monte et qu’on peut gagner de l’argent, non, là, c’est un raisonnement circulaire. Si les gens mettent de l’argent dans les bitcoins parce qu’il a une utilité intrinsèque, dans ce cas-là, Ok, cela peut faire monter le prix, mais il faut trouver quelle est cette utilité intrinsèque.

Parce que si les prix montent sans qu’il y ait de valeur intrinsèque, cela veut dire que c’est de la spéculation et qu’il y a un énorme risque d’effondrement.

Il y en a probablement parmi vous qui vont me dire « Oui, mais Olivier, le bitcoin, cela sert tout simplement à faire des transactions mondiales sans passer par le système bancaire, sans qu’il y ait de frais de conversion. C’est beaucoup plus moderne et efficace que le vieux système bancaire avec les échanges de monnaies, les virements qui prennent des jours à arriver. Là, tout est instantané, transparent et efficace. »

Et là, je vais répondre à ceux parmi vous qui vont me dire cela « Non, absolument pas, le bitcoins actuellement comme monnaie de transaction n’est absolument pas efficace. »

Je sais que cela a été créé comme ça à la base, avec cette vision en plus assez rebelle, même très rebelle, d’enlever ce pouvoir des gouvernements. Mais concrètement, aujourd’hui, le bitcoin est tellement volatil que cela enlève toute valeur intrinsèque à cette monnaie de transaction et qu’en plus de cela, il y a quand même des frais de transaction qui sont importants aujourd’hui, en particulier pour les petits montants, et que parfois ce n’est pas aussi instantané que cela devrait l’être.

Un autre usage qui est souvent défendu sur le web par rapport aux bitcoins, c’est tout simplement le fait que cela soit une sorte de monnaie de réserve en cas de coup dur. Finalement, c’est un peu comme l’or dans lequel on va investir quand on pense qu’il va y avoir une crise économique ou pour avoir quelque chose qu’on peut échanger contre de l’argent en cas de coup dur, notamment dans des scénarios inflationnistes ou hyper inflationnistes.

Et c’est vrai qu’avec tout l’argent qui est en train d’être imprimé en ce moment, on peut se dire qu’il y a des risques d’inflation et d’hyperinflation et que donc, le bitcoin, cela serait un peu comme l’or, une valeur refuge, mais avec cette praticité que l’or n’a pas, que c’est numérique, que c’est instantanément utilisable dans le monde entier, qu’on peut l’emporter avec nous en permanence sans que cela pèse un seul gramme.

Parlons-en de cet usage parce que c’est vrai qu’en théorie, ça a l’air vraiment pas mal.

Déjà clairement, le bitcoin a beaucoup plus de volatilité que l’or. Mais admettons, à la limite, on peut se dire que c’est une caractéristique, qu’on peut accepter ce risque parce qu’il y a effectivement d’autres avantages par rapport à l’or, comme tout ce que je vous ai dit : facilement transportable, pas de poids, utilisable dans le monde entier…

Oui, mais il y a un gros problème dans ce raisonnement. Pour que cela soit une valeur refuge, encore faut-il que cela soit légal.

Et là, j’en viens au deuxième gros problème que représente pour moi le bitcoin – bien sûr, j’englobe également toutes les cryptomonnaies, je vais revenir sur les autres cryptomonnaies après – c’est qu’aujourd’hui, il y a un vrai risque de régulation, voire même d’interdiction par une majorité de pays, en tout cas par une majorité de pays qui comptent.

Il faut quand même se rendre compte qu’à la base, le bitcoin a été créé dans le but délibéré d’enlever le pouvoir de la monnaie aux gouvernements. Et ça, cela plaît à une grosse partie de la population, moi compris, parce que ça nous permet d’être davantage indépendants, affranchis de certaines règles, de certaines limites.

Après, on ne va pas rentrer dans le débat parce qu’il y a aussi des moments où c’est une bonne chose que la monnaie soit aux mains du gouvernement, mais il faut bien se rendre compte que si à un moment, les gouvernements pensent que les cryptomonnaies sont dangereuses parce qu’elles sont en concurrence avec leurs propres monnaies et que ça va soit limiter leur capacité à prélever des recettes fiscales, soit limiter leur capacité à gouverner, soit limiter leur capacité à avoir la paix sociale, et tout ce que vous voulez, si jamais à un moment les gouvernements pensent que les cryptomonnaies peuvent créer des problèmes, les gouvernements peuvent interdire les cryptomonnaies du jour au lendemain.

Et j’en vois déjà qui vont me dire « mais non Olivier, même si c’est interdit, on ne peut pas empêcher l’utilisation des bitcoins ».

Admettons que, par exemple, les Etats-Unis décident d’interdire les cryptomonnaies et que derrière, l’Union Européenne emboîte, cela fait déjà les plus grosses économies du monde qui refusent les bitcoins, cela veut dire que tous les business dans ces économies ne vont plus pouvoir accepter de bitcoins.

Cela va servir à quoi dans ces pays ?

Cela va servir de monnaie illégale qui va être utilisée pour les transactions illégales, typiquement pour acheter de la drogue et des objets au marché noir. Et cela, sans parler de la moralité ou de l’illégalité de la chose, c’est clair que cela peut avoir une utilité, mais cela n’a pas la même utilité.

Si demain, les Etats-Unis décident d’interdire les cryptomonnaies ou l’Union Européenne ou juste quelques pays qui comptent, cela pourrait être l’Australie par exemple, clairement, il y a des investisseurs, des gens qui ont mis de l’argent dans ces cryptomonnaies qui vont vendre parce qu’ils vont se dire que cela devient trop risqué et, du coup, cela va perdre en valeur.

Si ce sont les Etats-Unis qui font cela, il faut s’attendre à un énorme effondrement des cours. Pareil pour l’Union Européenne. Si ces interdictions sont mises en place, le côté valeur refuge disparaît ou, en tout cas, est fortement amenuisé.

Et il faut bien se rendre compte que ce genre de choses, cela s’est déjà passé il n’y a pas si longtemps.

Suite à la crise de 1929, il y a Roosevelt, alors qu’il avait été fraîchement élu, qui a décidé d’interdire la possession d’or aux Américains. Donc, en 1933, il leur a laissé quelque chose comme, je crois, un mois ou un mois et demi pour aller vendre leur or à leur banque qui, ensuite, allait renvoyer l’or dans la réserve fédérale.

Le prix avait été fixé, c’était un prix qui était honnête par rapport au prix du marché de l’époque, mais on n’avait plus le droit de posséder de l’or.

La loi était sévère parce qu’il disait qu’une fois que la période de grâce, donc la période de transition était terminée, toute personne prise avec de l’or devra payer une amende équivalente à deux fois la valeur de cet or.

Donc, cela ne rigolait pas, il y a beaucoup d’Américains qui ont vendu leur or. Et cette interdiction a été en place de 1933 à 1975. C’est une interdiction qui a duré très longtemps, plus de 40 ans. Et cela, chers amis, cela peut arriver sur les bitcoins et les cryptomonnaies.

Et quand je vous dis cela, ce n’est pas juste de la spéculation. Il y a déjà aujourd’hui plusieurs pays qui ont interdit les cryptomonnaies. Je vous ai mis ici la liste des pays actuels, soit qui ont interdit ou alors fortement limité l’usage, et vous pourrez aller voir, je vous ai mis la ressource en dessous, il y en a de plus en plus.

Est-ce que cela veut dire que cela va forcément arriver, qu’il faut vendre absolument toutes vos crypto et que cela va être l’apocalypse des cryptomonnaies ?

Pas du tout. Bien sûr, je ne suis pas madame Irma, je ne peux pas prédire dans l’avenir. Je vous partage juste ces interrogations que j’ai et que je ne vois pas suffisamment souvent mises en avant.

Il y a des gens qui vous disent que les gouvernements n’arriveront jamais à interdire les bitcoins, c’est vrai, comme la guerre contre les drogues est clairement un échec énorme. Les gouvernements ont mis des dizaines, des centaines de milliards d’euros, de dollars, tout ce que vous voulez, pour lutter contre les drogues. Et on peut encore trouver facilement des drogues aujourd’hui dans la plupart des pays. La plupart des gens qui veulent se droguer peuvent trouver facilement des fournisseurs.

Mais encore une fois, aujourd’hui, une grande partie de la confiance que les gens accordent dans ces cryptomonnaies vient du fait qu’on peut les utiliser pour acheter plein de choses.

Au-delà des bitcoins, parce que je me suis surtout concentré là-dessus parce que c’est cette monnaie finalement qui est la plus célèbre, mais bien sûr, il y en a plein d’autres dont certaines cryptomonnaies qui ont des valeurs intrinsèques différentes.

Avec Ethereum, vous pouvez faire des smart contracts.

On a aujourd’hui des œuvres d’art numériques. A la base, les œuvres numériques, cela peut être dupliqué d’un claquement de doigts. Grâce à la Blockchain, on peut rendre certaines œuvres numériques uniques et avec une sorte de certificat d’authenticité qui ne peut pas être dupliqué, qui est vraiment unique, et cela crée une certaine valeur.

Mais après cela, ce genre de fonction, tout comme les smart contracts, n’a pas besoin d’être lié à une cryptomonnaie, cela peut être juste lié à la Blockchain. Donc, on en revient toujours à la question fondamentale « A quoi ça sert ? »

Eh oui, cela serait génial d’avoir une monnaie globale qui n’ait pas de frais de transaction, des frais minimes, qui n’ait pas de conversion, qui soit instantanée, mais cela enlève énormément de pouvoir de la part des Etats et les Etats ne vont pas se laisser faire comme ça.

Clairement, quand on regarde un peu l’efficacité et l’efficience des gouvernements des Etats aujourd’hui, je pense qu’on va vers une évolution de cela.

Je vous avais déjà fait une vidéo sur le livre « Cités Privées Libres » qui vous propose un autre modèle social, notamment dans lequel le contrat social est un véritable contrat, c’est-à-dire que le gouvernement ne peut pas changer le contrat et les lois sans votre accord à vous, sans votre signature sur le contrat.

On voit de plus en plus de propositions comme cela et je me demande si les Etats nations vont continuer comme ça. Probablement, non. Mais dans tous les cas, ce genre d’évolution, cela va être lent.

Et pour contrebalancer tout ce que je vous ai dit, on voit quand même beaucoup d’entreprises, de fonds d’investissement qui commencent à avoir des portefeuilles de cryptomonnaie. On a vu Tesla notamment qui a acheté pour 1,5 milliard de bitcoins.

Donc ça, c’est plutôt une bonne nouvelle, parce que cela veut dire que si les gouvernements veulent interdire, ils vont devoir faire attention à ne pas non plus faire perdre trop d’argent à leurs entreprises, voire même à créer des faillites inattendues.

Mais encore une fois, on peut très bien imaginer qu’il y a une période de transition où les gouvernements disent « Ok, les cryptomonnaies vont être progressivement bannies. D’abord, on va restreindre leurs usages, vous avez le droit de les vendre… et puis, dans deux ans, on va complètement les interdire. »

C’est sûr que plus cela va être adopté et plus il y a d’acteurs importants qui vont investir dedans, plus cela va être difficile de s’en débarrasser.

Vous voyez que c’est une situation complexe, que cela peut évoluer dans tous les sens. Mais ne croyez pas à ceux qui vous disent que les cryptomonnaies, c’est inviolable et qu’on ne peut pas empêcher leur usage.

Moi, je suis extrêmement prudent, je m’intéresse un peu de loin à tout cela et je trouve le concept fondamentalement très intéressant et peut-être que je vais investir un peu plus, peut-être 1 ou 2 ou 3% de mes investissements dans les cryptomonnaies à l’avenir.

Si vous investissez dedans, je vous recommande de ne pas dépasser plus de 5% de vos investissements.

Si vous investissez 100 € par mois dans, par exemple, typiquement les trackers, c’est ce que je recommande, mettez 5%, 5€ dans les cryptomonnaies. Si c’est 1000 € par mois, vous mettez 50 €.

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