J’ai eu le plaisir de rencontrer Thami Kabbaj, un infopreneur francophone qui vit à Dubaï. Est-ce qu’on peut gagner de l’ARGENT en écrivant un LIVRE ? Je profite de cette vidéo pour discuter de cette question très intéressante qu’il m’a posée lors d’une interview pour sa chaîne.
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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.
Que vous souhaitiez changer de vie, réussir sur Internet ou tout simplement devenir une meilleure personne, ma chaîne vous y aidera. Chaque jour, vous trouverez une nouvelle vidéo inspirante pour vous aider à vivre une vie plus riche.
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Transcription texte (littérale) de la vidéo « 🤑 Est-ce qu’on peut gagner de l’ARGENT en écrivant un LIVRE? 📕 (45/365) » :
Après Cabo Frio, Jericoacoara au Brésil, les Caraïbes, Salt Lake City, puis Londres, me voilà à Dubaï en transit parce que je ne reste pas longtemps. Après, je m’envole pour Hong Kong et Macao.
J’ai eu le plaisir de rencontrer Thami Kabbaj qui est un infopreneur francophone, franco-marocain, qui vit à Dubaï depuis 2014. C’était vraiment une belle rencontre. D’ailleurs, il m’a interviewé pour sa chaîne Youtube et ça a duré 2 heures d’interview.
Franchement, on n’a pas vu le temps passé. On avait beaucoup de choses à partager et à raconter. C’était très intéressant.
Il m’a posé une question intéressante pendant cette interview. Il a dit : « D’après toi, est-ce qu’on peut gagner de l’argent en écrivant un livre, en publiant un livre en papier ? »
C’était une question à la fois plus pour son public, mais aussi pour lui parce qu’il se trouve que Thami lui-même est auteur. Il a écrit un bouquin qui est même plus gros que « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études ».
C’est une question intéressante et c’est vrai qu’on voit beaucoup d’incompréhension et de confusion par rapport à ça parce que les gens ne se rendent pas compte finalement de la réalité d’écrire un livre en papier et de ce que ça peut rapporter.
Donc, la réponse à ça est : si votre objectif est de gagner de l’argent en partageant du contenu, le livre papier, c’est la pire méthode pour arriver à gagner de l’argent.
Et ce, pour plusieurs raisons.
D’abord, il faut se rendre compte que la réalité en France et dans la francophonie de manière générale, c’est que si votre livre se vend déjà à 3 000 exemplaires, c’est déjà très bien, votre éditeur va être content.
En général, il gagne de l’argent à partir de 1 000 exemplaires, 2 000. Et 3 000, il se dit : « J’ai fait mon beurre, c’est cool. »
C’est la réalité des chiffres. Il y a plein de bouquins qui sortent et qui ne se vendent même pas à 1000 exemplaires. Il faut se rendre compte de ça.
On considère en francophonie qu’un livre est un best-seller à partir de 10 000 exemplaires.
Admettons que vous sortiez un best-seller, votre éditeur va vous proposer un droit d’auteur entre 8 et 10 %.
Donc si votre livre fait 20 euros, ça veut dire que vous avez eu 10 % de droit d’auteur, vous gagnez 2 euros par livre. Si vous en avez vendu 10 000, ça fait 20 000 euros.
20 000 euros, c’est bien, mais ce n’est pas non plus quelque chose qui va vous permettre d’en vivre et d’avoir un véritable business parce qu’un livre qui se vend à 10 000 exemplaires, ça me parait compliqué de passer moins d’un an dessus.
Bien sûr, ce n’est pas un an à temps complet, mais c’est quand même un an de travail. Vous allez y penser tous les jours, vous allez faire des recherches.
Admettons que vous écriviez un livre par an et qu’il continue à se vendre un peu, au bout d’un moment, on peut en vivre. Mais déjà il y a un risque que vous n’y arriviez pas à en vendre 10 000, typiquement vous allez en vendre moins.
Et un des facteurs qui va faire que vous allez en vendre 10 000, c’est parce que vous avez déjà une présence sur le web qui est importante et que vous allez avoir une communauté qui va être motivée pour acheter votre bouquin.
Mais à partir du moment où vous avez une communauté qui est prête à acheter votre bouquin, elle est aussi prête à acheter d’autre chose qui vont être beaucoup plus rentable pour vous.
Déjà vous pouvez vendre des livres au format numérique où là , si vous ne le vendez pas vous-même, par exemple, vous allez avoir quelque chose comme 90 ou 95 % de droit d’auteur.
Vous pouvez vendre des formations en ligne, vous pouvez vendre des ateliers physiques.
Si vous voulez rester uniquement sous forme de produits d’information (formations, livres numériques, …) ça va vous rapporter beaucoup plus d’argent.
Ça, c’est si vous passez par un éditeur.
Mais si vous éditez vous-même votre bouquin, dans ce cas-là , vous avez une marge beaucoup plus importante, mais vous perdez le grand intérêt de passer par un éditeur qui est que vous allez pouvoir profiter de son expérience dans ce milieu dont il faut connaitre les spécificités et surtout de son réseau de distribution.
C’est-à -dire qu’un bon éditeur est capable de faire en sorte que vous soyez dans les plus grandes librairies du monde francophone, y compris parfois en Afrique.
Ça, c’est intéressant parce que ça vous permet de toucher un nouveau public.
J’en viens au véritable intérêt d’écrire un bouquin papier qui passe par un éditeur classique.
Ce n’est pas pour l’argent mes amis parce que les droits d’auteur sont trop faibles pour que ça soit intéressant, à moins que ça soit vraiment un gigantesque best-seller, genre que vous vendiez 100 000 ou 500 000 exemplaires.
Après, même s’il se vend à quelques milliers d’exemplaires par an, ça fait quand même du revenu passif. Ce n’est pas ça qui va vous permet de vivre.
Le gros intérêt de passer par un éditeur papier, c’est le fait de toucher un nouveau public que vous n’auriez jamais touché sinon parce que si vous trouvez un bon éditeur, il va faire en sorte que vous soyez dans beaucoup de librairies, un maximum.
Et si votre livre se vend pas mal, il va rester dans les librairies. Pas indéfiniment, mais il va rester sur les rayons tant qu’il continue à se vendre.
Il y a de tas des gens qui vont entrer dans la librairie, qui vont tomber sur votre bouquin et qui vont l’acheter, qui vont vous découvrir et qui derrière vont commencer à vous suivre sur Internet, qui vont acheter vos produits…
Là , c’est intéressant parce que le livre travaille pour vous en permanence gratuitement sans dormir, sans faire de grève pour promouvoir vos idées, votre mission.
C’est aussi important de comprendre que vous pouvez écrire un livre dans une démarche de diffuser votre mission, de diffuser votre engagement et d’essayer d’apporter un maximum de valeur au monde parce que vous allez aussi permettre à des tas de gens d’accéder facilement à votre contenu parce qu’investir 20 ou 25 euros dans un bouquin, c’est à la portée même d’un étudiant fauché à partir du moment où il est motivé.
Ma motivation qui m’a poussé à écrire « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études », c’est que j’étais déjà arrivé dans un moment dans ma boîte où je gagnais plus d’argent dans mes rêves les plus fous, où j’ai inspiré des milliers de personnes tous les mois, où j’aidais des gens à avoir des meilleures vies et des meilleures entreprises, où j’ai voyagé 6 mois par an.
J’avais tout ce dont je pouvais rêver, c’était incroyable.
Et je me suis dit : quelle est la prochaine étape ? Comment je peux passer au-dessus ? Comment je peux me réaliser et apporter un maximum de valeur au monde ?
Je me suis dit : je vais écrire mon chef-d’Å“uvre, je vais tout donner, je vais écrire le guide que j’aurais aimé avoir quand j’ai arrêté l’école à 18 ans pour créer ma première boîte. Tout ce que j’aurais voulu savoir.
C’est quelque chose qui m’a vraiment porté.
Je n’étais pas du tout dans l’objectif de gagner de l’argent sur ce livre parce que j’avais déjà suffisamment d’argent ou trop peut-être.
J’ai même consciemment compris que l’allais perdre de l’argent en écrivant ce livre parce qu’il y a eu un coût d’opportunité énorme.
Après, j’ai peut-être passé un peu trop de temps dessus vu que je l’ai écrit 4 ans. J’ai passé 4 ans à écrire « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études ». Mais imaginez le temps pour écrire toutes ces pages, trouver des références scientifiques, même avec mon équipe qui m’a aidé, si j’avais passé tout ce temps et cette énergie à créer des produits plutôt, j’aurais gagné beaucoup plus d’argent.
Donc, il y a un moment, il y a aussi cette idée de mission de s’accomplir et d’apporter un maximum de valeur au monde.
Après, vous n’avez pas besoin d’aller dans un sacrifice non plus. Je savais très bien que si le livre allait bien fonctionner, ça allait me permettre de toucher une nouvelle audience, que ça allait peut-être me permettre de fidéliser davantage mon audience actuelle, que ça n’allait pas heurter mon business.
Il y a un coût d’opportunité, mais il y a aussi une opportunité si le livre est intéressant, qu’il se vend bien…
On n’écrit pas un bouquin papier avec comme objectif principal de gagner de l’argent.
C’est possible que vous alliez en gagner, mais ça sera indirect, ce sera le produit de la valeur où vous allez ajouter et du nombre de personnes que vous allez toucher.
Par contre, je pense qu’à un moment, en particulier dans le métier d’infopreneur parce que c’est déjà un métier qui est focalisé sur la création de produits d’information qui apportent de la valeur, le livre en fait partie.
Et aussi dans la vie d’un entrepreneur, il y a un moment où c’est intéressant de se lancer dans l’aventure d’écrire un véritable livre.
Dans l’industrie des infopreneurs, il y a beaucoup de gens qui écrivent avant tout un livre histoire d’avoir écrire un livre pour avoir le statut auteur qui est assez prestigieux.
Il n’y a pas de mal à ça. Vous pouvez très bien démarrer comme ça, ce n’est pas un souci. Mais il y a un moment où c’est intéressant de se lancer dans l’aventure d’écrire un vrai livre.
Ce n’est pas juste une retranscription d’un séminaire, ce n’est pas juste un petit truc de 50 pages. C’est un truc où vous allez mettre vos tripes, mettre votre cÅ“ur, d’y aller à fond et vraiment tendre la main à votre lecteur en essayant de lui donner un maximum de choses.
Ça, mes amis, c’est une aventure absolument fantastique.
Je souhaite à tout le monde le plaisir d’écrire un livre qui touche son public parce que c’est toujours extrêmement gratifiant et c’est vraiment une manière extraordinaire de se réaliser tout en apportant un maximum de valeur au monde.
Il n’y a rien de tel que quelqu’un qui vous saute dessus dans la rue et qui vous dit : « J’ai lu ton bouquin et ça a vraiment changé ma vie, merci. »
J’étais à Florence il y a quelque mois et je me baladais tranquille avec ma chérie. Il y a un jeune qui me saute dessus et qui me fait : « Vous ne serez pas Olivier Roland ? ».
C’était un Québécois qui était là en vacances avec sa famille qui m’a reconnu à Florence. Et incroyable, mais vrai, il avait le bouquin dans son sac à dos.
Son père qui était là me dit : c’est le premier truc qu’il achète qui ne soit pas un joué ou un truc avec son argent de poche. Il est tellement motivé qu’il l’a emporté avec lui en vacances pour le lire.
Je peux vous dire qu’il avait des étoiles dans les yeux, j’étais vraiment ému quand je l’ai rencontré. Du coup, j’ai dédicacé sur place et c’était un magnifique moment.
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