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A 18 ans, j’ai dĂ©cidĂ© de quitter l’Ă©cole pour crĂ©er ma premiĂšre entreprise. Je n’avais qu’une envie : ĂȘtre libre. AprĂšs avoir surmontĂ© de nombreux obstacles, j’ai rĂ©ussi Ă mettre mon entreprise au service de ma vie, plutĂŽt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de crĂ©ateurs Ă ĂȘtre plus libres et plus heureux.
Que vous souhaitiez changer de vie, réussir sur Internet ou tout simplement devenir une meilleure personne, ma chaßne vous y aidera. Chaque jour, vous trouverez une nouvelle vidéo inspirante pour vous aider à vivre une vie plus riche.
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Transcription texte (littĂ©rale) de la vidĂ©o « đ De 0.5 Ă 4 millions d’euros : Comment David Laroche a x8 son business en 6 ans » :
Olivier Roland : Comment David a fait pour multiplier par 8 son business en 6 ans ? Les stratĂ©gies, le mindset, la vision quâil a eu pour faire ça.
Ăa va ?
David Laroche : Franchement, je tâai dit, je me sens trop bien ici. LĂ , je suis dans une phase de bonne croissance. Je me suis mariĂ© lâannĂ©e derniĂšre, jâai une belle relation avec mes parents, je suis en pleine santĂ© franchement et des milliers de personnes qui me font confiance, donc câest ouf.
Olivier Roland : Câest ouf.
Pour prĂ©parer cette interview, jâai regardĂ© lâinterview quâon avait fait prĂ©cĂ©demment, câest-Ă -dire la toute premiĂšre, et câĂ©tait il y a prĂšs de 6 ans parce que câĂ©tait publiĂ© le 4 fĂ©vrier 2014. Alors, petit extrait.
Olivier Roland : Je suis actuellement avec David Laroche, salut David.
David Laroche : Salut Olivier.
Olivier Roland : David qui est expert en motivation confĂ©rencier, tu donnes des confĂ©rences un peu partout en France etâŠ
David Laroche : Partout en France, en Europe.
Olivier Roland : Je me suis pas mal amĂ©liorĂ© en qualitĂ© de vidĂ©o mĂȘme si on emprunte aussi une de tes camĂ©ras qui est trĂšs sympa, et puis aussi il y a une Ă©volution physique mais il nây a pas eu que ça.
Depuis 2014, tu as ton business qui a complĂštement explosĂ©, tu avais dĂ©jĂ un trĂšs bon succĂšs en 2014. Aujourdâhui, tu es Ă un autre niveau, on va en parler.
DĂ©jĂ juste pour situer un peu la progression, tu Ă©tais Ă peu prĂšs Ă quel chiffre dâaffaires en 2014 ?
David Laroche : Oui, jâavais du mal Ă me souvenir exactement mais je pense que jâĂ©tais vers les 500 000 ⏠de chiffres dâaffaires.
Olivier Roland : Et donc aujourdâhui, tu peux partager Ă combien tu en es ?
David Laroche : LĂ aujourdâhui, sur les diffĂ©rentes entreprises, cumulĂ©, on est Ă 3,9 millions, 4 millions en fonction de comment on compte, 4 millions dâeuros de chiffres dâaffaires sur lâannĂ©e qui vient de sâĂ©couler, sur les 12 derniers mois.
Olivier Roland : On peut dire que tu as fait un 8 fois en 6 ans ?
David Laroche : En 6 ans, oui, câest cool.
Olivier Roland : Câest quand mĂȘme un trĂšs beau parcours. Je vois dâailleurs que tu remĂ©mores un peu tout ça.
David Laroche : Oui, câest top parce que je nâavais, Ă lâorigine, jamais imaginĂ© que ça puisse aller jusque-lĂ mĂȘme si dâailleurs câest ça qui est drĂŽle au passage, câest parce que câest le fait que tu me demandes de me rĂ©imaginer Ă lâĂ©poque, mais aujourdâhui quand je me dis 4 millions, je ne me dis jamais « waouh, câest Ă©norme », en fait au quotidien, je me dis « waouh, câest cool, quâest-ce quâon va faire dâautres ? », mais ça fait du bien de se rappeler quâil y a eu un moment oĂč pour moi, câĂ©taitâŠ
Je me rappelle dâailleurs, ça câest une anecdote par rapport Ă toi. JâĂ©tais venu dans un des tes Ă©vĂšnements Blogueur Pro ou rencontre,⊠et tu avais fait venir Laurent Chenot et tu lâavais prĂ©sentĂ© comme la personne qui faisait un million.
Et je me rappelle ma rĂ©action dans ma tĂȘte de me dire « tu as un million, câest Ă©norme ». Mais en fait, câest drĂŽle la perception que jâavais de ce que câest de gĂ©nĂ©rer un million par Ă rapport Ă celle que jâai aujourdâhui ou⊠enfin, ça nâa rien Ă voir quoi, câest drĂŽle.
Olivier Roland : Oui, ça montre bien le parcours, la progression que tu as fait.
Ce que je trouve intĂ©ressant au final, câest dĂ©jĂ de comprendre comment tu as fait pour faire fois 8 en 6 ans ? DâaprĂšs toi, quelles ont Ă©tĂ© les principales clĂ©s, les principales stratĂ©gies que tu as mis en place qui ont fonctionnĂ© et qui tâont permis dâarriver Ă ce rĂ©sultat aujourdâhui ?
David Laroche : DĂ©jĂ , il y a vraiment beaucoup de choses qui mâont aidĂ©. Le meilleur moyen de te rĂ©pondre, câest de revenir sur un modĂšle puisque câest une question que je me pose depuis un an qui est de, jâadore, câest ce qui mâa amenĂ© Ă la psychologie Ă la base et Ă lâĂ©tude des performeurs, sportifs de haut niveau, câest de comprendre quâest-ce qui fait lâexcellence et comment le reproduire ?
Et je me suis rendu compte que pour moi, donc jâai créé un modĂšle 6i. Le premier i, câest le fait dâĂȘtre incontournable et câest la premiĂšre chose quand tu regardes. Dâailleurs, quand on se rencontre, mon obsession est surtout sur le premier i finalement.
Câest : comment faire ? Dans mon cas, câĂ©tait le coaching Ă ce moment-lĂ .
Comment faire que parmi 1 000 coachs, je sois incontournable ? Je sors du lot, on retient qui je suis, on retient ma promesse, et du coup, on ne parle pas de David comme un coach.
Et cette obsession Ă me positionner de maniĂšre diffĂ©rente sur mon marchĂ©, ça fait une vraie diffĂ©rence pour prendre un exemple concret. Et câest marrant parce quâaujourdâhui, Ă quel point je comprends que ce truc-lĂ , il Ă©tait clĂ©. Je le faisais plus ou moins intuitivement Ă lâĂ©poque en me disant « il faut que je fasse ça », mais je ne mesurais pas Ă quel point câĂ©tait indispensable que je le fasse.
Câest-Ă -dire que tu as un million de gens dans le coaching, que ce soit business coaching, live coaching, des coachings plus ou moins spĂ©cialisĂ©s, le consulting, et jâai fait ce pari Ă lâĂ©poque de me dire « Mon histoire, câest la timiditĂ©, je vais me positionner comme Monsieur confiance en soi. ».
Je savais que câĂ©tait clĂ© Ă lâĂ©poque. Mais aujourdâhui, jâaccompagne les entrepreneurs, je vois bien quâau moment oĂč dâun coup dans la tĂȘte du marchĂ©, tu nâes plus juste un vendeur de voiture, tu nâes plus juste un vendeur dâappartement ou un vendeur de formation, mais tu as vraiment quelque chose, tu possĂšdes un mot dans lâesprit du marchĂ© et des clients. Ăa fait une diffĂ©rence.
Et câest drĂŽle dâailleurs parce quâil y a deux ans quand jâai commencĂ© Ă retravailler en positionnement, jâai tellement martelĂ© expert confiance que mĂȘme quand je disais aux gens « Quand tu vas me prĂ©senter sur scĂšne, je veux que tu dis ça ». Et je disais surtout, « tu ne prononces pas le mot confiance en soi ». Il est tellement rĂ©pĂ©tĂ© que câĂ©tait un rĂ©flexe pour les gens de me prĂ©senter comme lâexpert de la confiance.
Au point que du coup des journaux ont dit le prodige de la confiance en soi, lâexpert de la confiance en soi. Câest comme ça que jâĂ©tais prĂ©sentĂ© dans plein de sommeil.
Et ce truc-lĂ en fait, il a Ă©tĂ© clĂ© parce que câest un peu lâidĂ©e de Seth Godin avec « La vache pourpre », câest-Ă -dire que je sortais du lot parmi 1 000 vaches qui ont toutes la mĂȘme couleur, il y a une vache violette, câĂ©tait moi. Et ça rĂ©pond Ă une question de business qui est : comment faire pour acquĂ©rir un nombre de lead qualifiĂ© en permanence ?
Parce que du coup, en craquant ce truc-lĂ , ça faisait des vidĂ©os qui Ă©taient de plus en plus vues et forcĂ©ment des gens qui me laissaient leur coordonnĂ©e et leur email pour passer au deuxiĂšme i qui est lâidĂ©e dâĂȘtre irrĂ©sistible.
Mais ce nâest pas seulement irrĂ©sistible dans le sens, parce que irrĂ©sistible en marketing dont on parle aussi, câest comment je crĂ©e une offre qui est irrĂ©sistible de sorte quâil y ait une Ă©vidence Ă acheter. La valeur perçue, elle est largement supĂ©rieure Ă la valeur que je dois investir.
Ăa, câĂ©tait ma premiĂšre rĂ©flexion, mais aujourdâhui, je le vois de maniĂšre plus globale parce quâirrĂ©sistible, ça va aussi dans ton branding, le mot. Typiquement, par exemple, je vais prendre un programme qui cartonne pour moi, ça sâappelle le programme Titanium qui est un de mes programmes avancĂ©s pour lâentrepreneur, câest un club privĂ©. Le mot Titanium est lâunivers que moi, jây mets autour qui est inspirĂ© un peu du gladiateur et tous ces trucs-lĂ participe beaucoup Ă quand jâen parle la passion que je vais avoir, la sexitude de mon produit par rapport Ă si je lâavais appelĂ© « club privĂ© dâentrepreneur » si pour moi, il nây avait pas cette connotation-lĂ .
Donc, par rapport Ă lâarchĂ©type de client que je vais toucher, Ă lâavatar de client que je vais toucher, quand je dis irrĂ©sistible, câest aussiâŠ
Tu vois, Apple typiquement, ils ne vont pas forcĂ©ment me faire une offre irrĂ©sistible dans le sens de mettre tout un tas de bonus, mais il y a un cĂŽtĂ© Ă©vident Ă mettre ma carte bancaire derriĂšre. Je suis trĂšs content de leur mettre ma carte bancaire pour tous les produits quâils font.
Et finalement, ils sont incontournables parce que je ne peux pas ne pas les voir, mais ils sont aussi irrĂ©sistibles parce quâil y a une forme dâĂ©vidence Ă acheter et jâadore.
Ce qui me plaĂźt le plus dans le marketing, la partie qui me plaĂźt le plus, câest comment tu fais pour que la personne, elle achĂšte sans que tu ais besoin de la forcer ? Et ça a de la valeur. Jâai appris beaucoup de stratĂ©gies, marketing, surtout quâon peut apprendre aux Etats-Unis qui consistent Ă faciliter la dĂ©cision dâachat. Mais je vois bien que ça, câest ce qui me soule le plus.
Ce que jâadore, câest quand un peu en sĂ©duction, en relation, tu as push and pool.
Olivier Roland : Tu pousses ou tu tires, ça veut dire que tu vas faire un peu de jeu de séduction en valorisant la personne, puis aprÚs en la taquinant un peu.
David Laroche : VoilĂ , et jâaime cette idĂ©e dâarriver Ă crĂ©er un marketing oĂč tu es moins en train de pousser lâachat mais plus en train de crĂ©er le dĂ©sir chez lâautre et que du coup, lâautre a envie de venir.
Et ce qui est vraiment paradoxal, jâadore cette phrase, on dĂ©teste quâon nous vende mais on adore acheter. Et il y a cette psychologie de me dire comment je fais quelque chose pour que les gens, ils aient envie dâaller travailler avec moi, ils aient envie dâaller dans mes Ă©vĂšnements, ils ont envie de continuer dâacheter ? Ăa, ça a Ă©tĂ© clĂ©, je pense, les deux premiers i pour aller jusquâĂ 500 000 et plus.
Olivier Roland : Tu as dit incontournable et irrĂ©sistible. Donc incontournable, tu lâas fait surtout par la vidĂ©o.
David Laroche : Câest par la vidĂ©o mais une rĂ©flexion plus stratĂ©gique. La vidĂ©o, câĂ©tait mon moyen dâexprimer, mais câest plus la rĂ©flexion.
Jâadore la stratĂ©gie mais ma mĂšre a dit que jâĂ©tais une loque Ă passer du temps Ă jouer des jeux de stratĂ©gie mais je comprends ce que jâaimais lĂ -dedans, en fait.
Olivier Roland : Jouer des jeux vidéo de stratégie ?
David Laroche : Oui.
Olivier Roland : Et quel est ton jeu préféré ?
David Laroche : Je vais aller dans les premiers Age of Empires II.
Olivier Roland : Ok, dâaccord.
David Laroche : Et aprĂšs, jâen avais un sur le Seigneur des Anneaux que jâadorais, qui sâappelaitâŠ
Olivier Roland : The Lord of the Rings.
David Laroche : Oui, mais il y avait un sous-titre spĂ©cifique. Jâai eu Starcraft aussi.
Olivier Roland : Et tu penses entraĂźner ton cerveau un peu Ă penser Ă âŠ
David Laroche : En plus dâentraĂźner, je pense vraiment que jâaimais ça. Jâaimais les jeux dâĂ©chec aussi. Jâaime ce cĂŽtĂ© de prendre du recul et de rĂ©flĂ©chir Ă la bonne maniĂšre dâapprocher quelque chose.
Olivier Roland : Et là , tu le fais dans la vraie vie maintenant.
David Laroche : Et donc, lâun des deux, câĂ©tait un moyen dâexpression pour moi et de me dire « je veux crĂ©er quelque chose qui fasse queâŠÂ »
Dans lâincontournable, il y a aussi, et câest ça qui me passionne, typiquement, lĂ Mon TED, je regardais hier et je suis trop content.
Mon TEDx, câest aujourdâhui le TEDx francophone le plus vieux au monde.
Olivier Roland : Oui, waouh ! Combien de vue là  ?
David Laroche : 2 millions, on va passer 1 935 000 ou quelque chose comme ça.
Olivier Roland : Excellent.
David Laroche : Et il a pile un an.
Olivier Roland : Câest un trĂšs beau score.
David Laroche : Je regardais, câest Ă©norme. Le top mondial, TEDx, incluant toutes les langues, pour rentrer dedans, pour rentrer dans le top 200 quand tu scrolles au max dans YouTube, il faut ĂȘtre Ă 2 millions 6. Il y a des vidĂ©os qui ont 6 ans.
Moi, je me dis « je vais pouvoir ĂȘtre dans le top 200 des TEDx les plus vus au monde ».
Je ne veux surtout pas dire ça en disant « David, il est spĂ©cial », mais plutĂŽt cette obsession Ă comment tu fais pour vĂ©hiculer une idĂ©e et vĂ©hiculer un message de sorte quâil soit captivant, câest ça qui me plaĂźt le plus.
Parce que ce nâest pas tant⊠En fait, on pourrait me remplacer, on pourrait remplacer David par quelquâun dâautre, ça ferait le mĂȘme effet. Pas en Ă©tant Ă la phrase prĂšs parce que ça marche puisque mon message, il me porte. Mais cette idĂ©e de comment tu vĂ©hicules une idĂ©e, ça mâa toujours plu, câest pour ça que jâadore la pĂ©dagogie ou quâest-ce qui fait quâun professeur capte lâintention de ses Ă©lĂšves ?
Donc, comment tu captes lâintention des gens ? Câest le premier i.
Olivier Roland : Finalement, câest un peu la stratĂ©gie prééminence que Jay Abraham a popularisĂ©, dâĂȘtre un peu partout autour de la personne que tu vises. Donc, le Ted, ça faisait partie de ça mĂȘme si en lâoccurrence, ce nâest pas ça quâil tâa permis de faire fois 8 puisque câest assez rĂ©cent.
David Laroche : Mais en fait, la question plutĂŽt, câestâŠ
Olivier Roland : On ne peut pas Ă©chapper Ă toi finalement. Quand on sâintĂ©resse un peu au domaine dans lequel tu es un peu partout, tes vidĂ©os sont quand mĂȘme dâune qualitĂ© qui est supĂ©rieure Ă la concurrence en gĂ©nĂ©ral.
David Laroche : Et donc, la question que jâaimerais apporter pour tout le monde qui est un truc concret pour les personnes qui nous Ă©coutent, câest vraiment de se poser la question : quand les gens vont dĂ©couvrir mon travail, mes vidĂ©os, mon entreprise, ma boutique, sâils devaient avoir un mot en tĂȘte, câest quoi ? Et clarifier ce mot-lĂ , et ensuite, toutes les actions de communication pour les aider Ă avoir ce mot-lĂ , câest important. Câest ce truc-lĂ , en fait. Comment faire pour que quand on me dĂ©couvreâŠ
Et dâailleurs, câest marrant parce quâen 2014, je reviens des Etats-Unis et je rencontre Seth Godin, et on avait eu toute une conversation.
Olivier Roland : Qui est un marketeur trÚs connu aux Etats-Unis. Il avait écrit pas mal de livres.
David Laroche : Et jâadore puisquâil est intellectuellement, il est hyper brillant.
Olivier Roland : Câest le penseur du marketing quâon utilise sur Internet, du marketing de permission, de Stand out. Quand tu dis La vache pourpre, ⊠câest lui qui a vraiment conceptualisĂ© tout ça.
David Laroche : Il est brillant, il est hyper inspirant, puis je lâaime bien parce quâil y a cette marque, un marketing avec le cĆur, soit dans lâidĂ©e de tu nâes pas lĂ pour arnaquer tes clients.
Quand je lui ai demandĂ© typiquement Ă Seth Godin, câest quoi les clĂ©s pour dĂ©velopper un business, il mâa dit « trust and generosity », et câest quelque chose qui a beaucoup de valeur pour moi, en fait.
Tu ne peux pas, je crois, faire un business durable si tu traites mal tes clients et si tu casses ce trust, si tu casses cette confiance.
Cette idĂ©e dâarriver Ă crĂ©er quelque chose dâunique, je prends souvent lâexemple dâune phrase qui mâa marquĂ© du film Gladiateur oĂč il dit « Comment je peux obtenir ma liberté ? », je sais que ton audience, ils adorent la libertĂ©. Et jâadore la rĂ©ponse de Proximo qui est Ok et lui dit « Maximus, tu veux obtenir ta liberté ? Il faut que tu gagnes la foule. Il ne suffit pas que tu sois un bon technicien, il ne suffit pas que tu sois un bon combattant en gros. ».
Ăa mâa marquĂ© parce quâil ne suffit pas que jâaie un bon produit, et Maximus, il va rĂ©pondre « je vais leur donner quelque chose quâils nâont jamais vu. »
Et cette phrase, aussi fou que ça puisse paraĂźtre, elle mâaide Ă mon business.
Je ne vais pas crĂ©er la vidĂ©o qui est la copie de tout ce que tu vois sur Internet parce que pourquoi tu aurais intĂ©rĂȘt Ă parler de moi Ă ta famille si câest la mĂȘme vidĂ©o que tu as dĂ©jĂ vu ? Pourquoi tu aurais intĂ©rĂȘt de parler de mes Ă©vĂšnements ? Jâai envie que quand tu sors de mon Ă©vĂšnement, ça me mĂšnera sur les autres i.
Tu as envie le lundi matin Ă lâopen space de dire : tu sais ce que jâai fait ce week-end, jâai Ă©tĂ© voir telle personne et il sâest passĂ© tel truc ».
Et câest mon job Ă moi en tant quâentrepreneur de tâaider Ă savoir comment parler de moi. Si je ne te prĂ©mĂąche pas le travail, dĂ©jĂ il y a des chances que tu ne viennes jamais parce que je ne vais pas sortir du lot surtout quâaujourdâhui, il y a vraiment de lâinformation partout. Et en plus, tu vas avoir du mal Ă en parler. Moi, jâadore cette notion.
Olivier Roland : Câest comme ça que tu deviens irrĂ©sistible en Ă©tant unique.
David Laroche : Oui.
Olivier Roland : Parce que finalement, Apple est irrĂ©sistible parce quâon sait que quand on achĂšte un produit Apple, ça va ĂȘtre beau, ça va ĂȘtre fonctionnel, lâinterface va ĂȘtre bien pensĂ©e aussi, câest important.
On parlait des Airpods, et moi, je te disais avant, jâavais un casque Bluetooth, jâavais Ă©tĂ© super déçu, câest super compliquĂ© de le connecter. LĂ , tu sors, câest connectĂ© et boum.
David Laroche : En fait, ils ont identifiĂ© des promesses trĂšs claires et ils font tout pour ĂȘtre les meilleurs de ces promesses-lĂ . Effectivement, il y a une promesse de beautĂ© dans le monde de lâinformatique et surtout Ă lâĂ©poque. Tu sais que tu vas avoir une expĂ©rience de A Ă Z, câest beau. Tu sais que ça va ĂȘtre intuitif et ils ont fait des choix extrĂȘmes pour que ça soit agrĂ©able Ă utiliser. Câest qui est diffĂ©rent de beau.
Et tu sais, la troisiĂšme promesse quâils font, indirecte, ce nâest pas mis sur le site, câest que tu vas ĂȘtre cool, tu vas ĂȘtre classe, tu vas ĂȘtre un peu stylĂ© avec Apple. Et tout est ordonnĂ© sur ces 3 promesses-lĂ Â : il faut que ça soit beau, il faut que ça soit le plus intuitif quitte Ă quâil nây ait pas le plus de fonctionnalitĂ© et il faut que dans le mĂ©tro, quand tu as ton Ă©couteur blanc qui aujourdâhui est la norme, mais Ă lâĂ©poque, lâĂ©couteur blanc, il permet vraiment de crĂ©er lâeffet de mouvement parce que pour la premiĂšre fois, on peut identifier aux Ă©couteurs qui font partie de lâattribut. Ce truc-lĂ me passionne. Comment tu crĂ©es cet effet de jâai envie de faire partie de ce mouvement-lĂ Â ?
Olivier Roland : Et du coup toi, comment tu te rends irrésistible ? Quelle est ta promesse par rapport à ça ?
David Laroche : Oui, elle a Ă©voluĂ© avec le temps. Je ne suis pas la mĂȘme personne quâil y a 6 ans. Mais par exemple, une de promesses fortes que je faisais tout pour honorerâŠ
Encore une fois, aujourdâhui, je mets des mots sur plein de choses que jâai fait plus ou moins consciemment. Entre autres, jâai de la chance de toutes les interviews que jâai pu faire et les gens qui ont passĂ© du temps avec moi et jâen ai une gratitude infinie, je leur dois beaucoup de qui je suis et des rĂ©sultats, plus des choses que je faisais en testant.
Donc Ă lâĂ©poque, une des promesses qui a commencĂ© un peu de maniĂšre intuitive, câest que jâai dĂ©marrĂ©, jâai 21 ans et en plus dâavoir 21 ans, jâen fais 12. Et aujourdâhui, jâai 30, je nâen fais pas 30. CâĂ©tait un problĂšme en soi Ă la base. Câest-Ă -dire que lâindustrie de coaching, on nâen est pas oĂč lâon est aujourdâhui, lâindustrie de la formation encore moins. Et dĂ©marrer il y a 10 ans Ă 20 ans dans lâindustrie du coaching, câest compliquĂ©, surtout quâil nây a personne qui fait des vidĂ©os sur YouTube de ce type-lĂ .
Ma promesse, ça va ĂȘtre la premiĂšre chose, cette idĂ©e de tout ce que je vais tâapprendre, je lâai utilisĂ©.
Olivier Roland : Tu ne tires pas les trucs de ton chapeau.
David Laroche : Ce nâest pas mes lectures.
Olivier Roland : Tu as testé sur le terrain.
David Laroche : Donc Ă tel point que sur mon premier site, câĂ©tait marqué « Je suis votre cobaye, je vais tester et je vais vous partager ce que jâapprends et ce qui marche pour moi. ».
Et ce truc-lĂ , cette promesse qui Ă©tait forte, ce nâest pas seulement de le dire qui compte.
Lâerreur quâon fait en tant que marketing, câest de choisir ce qui fait bien. La clĂ©, câest de partir de qui tâes, câest-Ă -dire de trouver des promesses oĂč Ă la base, tu es alignĂ© avec ça.
Steve Jobs, il Ă©tait alignĂ© par la notion de beautĂ©. Et aprĂšs, une fois que tu as trouvĂ© qui tâes, tu tires le trait Ă lâextrĂȘme en marketing.
Moi, cette idĂ©e de tester sur moi, câest quelque chose que je faisais naturellement. Je ne le faisais pas pour le marketing. Mais quand jâen ai pris conscience, pour le coup, je lâai surmarketĂ©. Donc, câĂ©tait une promesse.
Lâautre promesse, câest tu vas vivre une expĂ©rience Ă©motionnelle qui est hors du commun par rapport Ă 99,9 % des expĂ©riences que tu as dans le coaching. Câest-Ă -dire que tu ne peux pas, et câĂ©tait tout le truc câest-Ă -dire que tu vas regarder mes vidĂ©os, non seulement tu vas ĂȘtre nourri intellectuellement mais tu vas avoir une Ă©motion. Tu vas avoir une Ă©motion de gratitude, tu vas avoir les larmes aux yeux, tu vas ĂȘtre inspirĂ©, tu vas avoir envie de tout donner, tu vas avoir envie de battre dans le bon sens du terme.
Il y a une expĂ©rience qui est Ă©motionnelle et ça, câĂ©tait ma deuxiĂšme promesse forte, tu vas vivre une expĂ©rience.
Olivier Roland : Câest vrai que ça te distingue. La plupart des infopreneurs, on nâest pas dans lâĂ©motion et on nâessaie pas de susciter des Ă©motions Ă ce point-lĂ chez notre audience.
Je me rappelle que jâavais vu une confĂ©rence de toi, tu as quittĂ© la rat race en 2017, je crois. Clairement, il y avait des gens qui Ă©taient en train de pleurer quand tu lâauras fait ça. Je crois que tu Ă©tais le seul confĂ©rencier de tout lâĂ©vĂšnement Ă faire ça. Câest ça ce qui te distingue.
David Laroche : Et ce que jâaimerais dire pour les personnes, câest quâil ne faudrait pas que les gars qui nous Ă©coutent disent « Tiens, je vais faire ça car ça marche pour David. », parce quâen fait Ă la base, câest ça qui est la clĂ©, je suis quelquâun, ce nâest pas pour rien que jâai Ă©tĂ© fascinĂ© par la psychologie et les coachings, câest-Ă -dire quâĂ la base, le monde de lâĂ©motion mâinspire beaucoup.
Et on parlait tout Ă lâheure hors camĂ©ra du cinĂ©ma, ce qui mâa toujours plu dans le cinĂ©ma, câest comment tu fais pour gĂ©nĂ©rer une Ă©motion chez le spectateur ?
Donc, câest parce quâĂ la base, jâadore ce truc-lĂ , quâaprĂšs, je vais tirer le trait Ă lâextrĂȘme de sorte de toucher des gens dont je fais partie, moi je suis mon client idĂ©al en soi, qui vont avoir besoin dâun enseignement qui est plus quâun enseignement thĂ©orique et qui vont avoir besoin dâĂȘtre inspirĂ©, qui vont avoir besoinâŠ
Jâadore Ă©tudier Elon Musk parce quâElon Musk, il fait plus que te parler dâune vision qui est froide comme plein de dirigeants. Sa vision, elle inspire des gens, elle crĂ©e une Ă©motion, elle crĂ©e un engouement. Steve Jobs, pareil.
Cette partie-lĂ , câĂ©tait une promesse indirecte de ma marque. Tu vas vivre un Ă©vĂšnement, tu ressortiras avec une Ă©motion que tu ne vas pas retrouver facilement ailleurs.
Ăa veut derriĂšre que je dois communiquer ça, câest-Ă -dire que les gens doivent le comprendre. Je dois le marketer, je dois mettre des mots, je dois mettre un vocabulaire. Et aprĂšs par contre, je dois tout faire pour ĂȘtre le meilleur sur cette promesse-lĂ .
Airbnb, ils ont vraiment une promesse, je nâai pas assez Ă©tudiĂ© Airbnb mais une promesse autour quâon nâest pas une sociĂ©tĂ© oĂč on vend des⊠on ne vend pas un hĂŽtel, on ne vend pas un logement. Eux, ils sont trĂšs forts sur le fait quâon vend une expĂ©rience, câest-Ă -dire câest trop fort chez eux et on vend une expĂ©rience qui connecte des gens.
DâoĂč, le fait dâailleurs, on pourrait dire « mais pourquoi ils sortent le module expĂ©rience alors quâĂ la base, ils vendent des logements ? »
Mais en fait, quand tu comprends la promesse initiale de Airbnb Ă partir du moment oĂč ils ont trouvĂ© leur business modĂšle qui est, on est lĂ pour connecter les gens et leur faire vivre une expĂ©rience, ce nâest pas Ă©tonnant que maintenant, ils sont sur le marchĂ© du Meetup qui permet de connecter des personnes, parce que câest lĂ -dessus quâils essaient de miser.
Ăa, câĂ©tait je pense hyper clĂ© dans le dĂ©veloppement de mon business : Quâest-ce que je veux promettre ? Et devenir le meilleur, ça va mener sur le troisiĂšme i qui a beaucoup de valeur pour moi qui est lâidĂ©e dâĂȘtre inoubliable.
Et ça, câest important parce que jâai eu plusieurs phases dans mon business. Jâai eu la premiĂšre phase oĂč jâĂ©tais quelque part le sauveur. Moi, jâĂ©tais mal dans ma peau, complexĂ© et timide. Je nâai pas dĂ©marrĂ© lâentreprenariat puis je ne voulais ĂȘtre entrepreneur Ă la base, je nâai jamais rĂȘvĂ© dâĂȘtre entrepreneur. Je rĂȘvais au dĂ©but dâĂȘtre ingĂ©nieur en informatique et puis aprĂšs, je rĂȘvais de me mettre au service des gens.
La raison pour laquelle je me suis mis Ă vouloir Ă©tudier lâentreprenariat, câest parce que personne ne me faisait confiance. Personne ne voulait me faire intervenir en entreprise, personne ne voulait me voir en tant que coach, donc il a fallu que je trouve un moyen pour voir servir les gens.
Jâai eu cette premiĂšre phase, trĂšs orienter le service. Puis, je me suis rendu compte que ça ne suffit pas de vouloir servir et ça ne suffit pas de vouloir ĂȘtre un bon coach. Donc, jâai une phase Ă Ă©tudier le marketing et jâai appris plein de tactiques et de stratĂ©gies marketing dont certaines sont supers, certaines sont nulles. Mais aussi, il y a une grande partie qui me dĂ©connectait de mon cĆur et qui transformait des ĂȘtres humains en adresse email, qui transformait une mission en indicateur.
Et jâai eu une troisiĂšme phase, et câest pour ça que ce i, il est super important, ce troisiĂšme i, le business ne sâarrĂȘte pas au moment oĂč le client a mis sa carte bancaire.
Le business, moi encore une fois, on est tous diffĂ©rent mais câest trĂšs extrĂȘme comme idĂ©e mais ça mâaide Ă quotidien, je veux que mes clients, en tout cas quâune partie de mes clients, ils aient envie de venir le jour de mon enterrement et lĂ pour le coup, ils nâont plus rien Ă gagner en soi.
Olivier Roland : Câest un bel objectif.
David Laroche : Jâai envie quâune partie de mes clients aient envie de venir le jour de mon enterrement parce que mes entreprises, et pas seulement de David dâailleurs, mes entreprises et les Ă©quipes et tout le monde, on a changĂ© leur vie. Et pour moi, cette obsession estâŠ
Et ça me fait du bien des gens comme Steve Jobs, mĂȘme sâil a plein dâinconvĂ©nients sur son management, ou comme Elon Musk. Moi, ça me fait du bien. Jâai besoin de me nourrir dâentrepreneurs qui ont cette dimension de crĂ©er un produit qui est hors du commun et pas juste un marketing, un branding hors du commun.
Parce que je ne vais me coucher le soir et me dire que les gens, ça change leur vie, mes produits et mes services, ils sont fiers de les utiliser, câest Ă©norme en fait. Je pense que câest dâailleurs le plus beau truc que tu peux faire pour ton business Ă long terme et je pense que câest le plus beau truc que tu peux faire pour ton bien-ĂȘtre Ă long terme et je pense que câest aussi le plus beau truc que tu peux faire Ă long terme pour ton recrutement.
Parce que surtout aujourdâhui, avec les nouvelles gĂ©nĂ©rations et particuliĂšrement les millĂ©niums, les gens, ils veulent de plus en plus. On est en haut de la pyramide de Maslow, les gens, ils veulent de la self actualisation. Ils ne veulent plus juste un salaire.
Olivier Roland : Ils veulent une entreprise qui raisonne avec leur valeur.
David Laroche : Voilà , qui raisonne avec leur valeur, qui a une mission.
Olivier Roland : Qui apporte de la valeur aussi.
David Laroche : Et donc, elle nâa pas besoin dâapporter de la valeur de toutes les maniĂšres mais au moins avec un angle bien prĂ©cis, et câest quelque chose quâon communique fortement dans lâentreprise. On a une mission statement pour lâentreprise qui dâailleurs nous aide vraiment Ă prendre des dĂ©cisions, cela va rĂ©pondre Ă ta question peut-ĂȘtre de comment on a fait pour les 500 ou 4 millions mais câest apporter Ă ceux qui osent rĂȘver grands les outils, lâinspiration et les stratĂ©gies pour leur permettre dâaccomplir ce quâils pensent presquâimpossible.
Et ce truc-lĂ , il est clĂ© dans notre quotidien parce que ça nous aide Ă nous rappeler quâon nâest pas lĂ pour servir tout le monde. Je peux avoir les larmes aux yeux de lire une biographie de quelquâun dâambitieux et jâadore discuter avec des gens ambitieux, et en fait, jâaime servir des gens qui ont de lâambition.
Quand je dis des gens de lâambition, ce nâest pas forcĂ©ment les gens qui ont de lâargent. Tu peux avoir 12 ans, jâai des gens qui ont 12 ans qui me suivent mais tu sens, tu vois que le gars, il a 12 ans, ses parents, ils nâont pas dâargent. Il sait que le monde peut ĂȘtre autrement, il sait que sa vie, elle peut ĂȘtre autrement. Et Ă 12 ans, ça me fout des frissons, tu vois. A 12 ans, un mec qui mâĂ©crit et me dit « depuis que je suis tes vidĂ©os, jâorganise ma semaine diffĂ©remment, jâaborde des nanas, je suis allĂ© voir mon professeur parce que je voulais discuter de tel truc, jâai une discussion profonde avec mes parents pour leur parler de mes rĂȘves. » Câest ouf !
Donc, savoir quâon est lĂ pour les gens ambitieux et leur apporter Ă la fois lâinspiration et les stratĂ©gies, ça nous aide dans notre quotidien. Ăa, câest le troisiĂšme i : ĂȘtre inoubliable, crĂ©er une expĂ©rience qui est hors du commun.
Mais le dĂ©tail dont je voudrais parler pour apporter de la valeur Ă ceux qui nous Ă©coutent, lâerreur que jâai pu faire, câest de penser quâau produit. Mais inoubliable et Apple, pour le coup, câest dâĂ©mettre lĂ -dedans. Câest que Steve Jobs, il sâest rendu compte quâil y avait une industrie dans le monde oĂč lâexpĂ©rience, elle est inoubliable avant mĂȘme le produit. Il sâest dit « mais pourquoi je ne lâappliquerais pas dans mon monde. ».
Câest-Ă -dire quâil y a un marchĂ© oĂč les gens ont presque un orgasme avant mĂȘme de toucher le produit et câest le marchĂ© de la bague. Câest-Ă -dire quâune femme, tu lui offres une bague. DĂ©jĂ , la boite elle-mĂȘme, il y a quelque chose, et ça fait partie de ses sources dâinspiration pour se dire « on doit crĂ©er une expĂ©rience pour transformer le tĂ©lĂ©phone en un bijou ».
Et ça, ça mâinspire beaucoup parce que ce nâest pas seulement dans ma formation, elle doit ĂȘtre top, peut-ĂȘtre que je dois crĂ©er. LĂ en ce moment par exemple, jâai mon programme Titanium qui marche bien avec de la recommandation, mais en ce moment, on est dans une rĂ©flexion profonde avec lâĂ©quipe, je leur dis « je veux que vous crĂ©iez une expĂ©rience qui soit inoubliable, je veux que les gens dans 30 ans, ils se disent « jâai Ă©tĂ© titanium. ». Et donc, on fait plein de choses pour ça.
LĂ par exemple, un cadeau spĂ©cial pour un moment dans leur annĂ©e, on est en train dâessayer de connaĂźtre quelque chose de spĂ©cial sur eux pour pouvoir crĂ©er quelque chose de diffĂ©rent, recruter une personne qui va leur faire des vidĂ©os rĂ©guliĂšrement pour les stimuler, plus les connecter. Et ça va au-delĂ de juste ce quâon leur a vendu. Mais comment on fait pour que ça soit vraiment inoubliable et quâil soit vraiment fier de dire Ă tout le monde « je suis titanium ».
Ăa, ce sont mes trois premiers i. Le quatriĂšme i, câest infini. Câest une fois Ok, la personne a une expĂ©rience inoubliable. Il y a tellement, et Jay Abraham, câest trĂšs fort lĂ -dedans sur quâest-ce que je fais pour que la relation continue le plus longtemps possible ?
Olivier Roland : Dâaccord. Câest ça, infini. Câest vraiment de fidĂ©liser les gens au maximum.
David Laroche : FidĂ©liser les gens, la partie fidĂ©lisation et la partie aussi recommandation. Comment tu systĂ©matises les recommandations ? Comment tu fais pour que les gens Ă qui tu as changĂ© le plus leur vie fassent partie du mouvement ? Ils ne sont pas en train dâaider lâentreprise, ils sont en train dâaider le mouvement.
Olivier Roland : Et ça, comment tu lâas mis en place alors ?
David Laroche : Il y a plein de choses quâon teste. Clairement, dans les 6 i, je tiens Ă dire que je suis encore un cobaye lĂ -dedans et jâessaie de considĂ©rer le plus possible que je suis toujours au dĂ©but, câest-Ă -dire que 4 millions, câest cool, mais je me dis vraiment que je ne suis quâau dĂ©but et que jâai tout Ă apprendre. Donc, sur aucun des i, je me considĂšre Ă atteindre 10/10.
Mais bref, dans les choses quâon a testĂ© et qui marchent mieux dĂ©jĂ , par exemple, on a rĂ©guliĂšrement des gens qui nous Ă©crivent pour dire quâils changent leur vie. Et ça, avant, câĂ©tait cool. Aujourdâhui, on a systĂ©matisĂ© plein de choses. DĂ©jĂ , la premiĂšre chose, câest un commentaire. RĂ©guliĂšrement, on utilise cela comme outil interne. Et dĂšs quâil y a un message inspirant quâil nous a envoyĂ© spontanĂ©ment, dĂ©jĂ , il est partagĂ© Ă toute lâĂ©quipe, dĂ©jĂ que lâĂ©quipe puisse nourrir en permanence de comment on change la vie des gens.
La deuxiĂšme chose, câest quâil est enregistrĂ© dans un tableau pour quâon suive toutes les personnes qui nous Ă©crivent.
La troisiĂšme chose, câest que la personne, elle est contactĂ©e pour voir sâil y a la possibilitĂ© de faire un tĂ©moignage qui soit vidĂ©o et pas juste Ă©crit. Et lĂ , on est en train de travailler sur un documentaire, et potentiellement, certains dâentre eux seront intĂ©grĂ©s dans un documentaire.
Olivier Roland : Excellent. Et lĂ , câest un trĂšs bon exemple de comment tu prends quelque chose qui existe dĂ©jĂ , une ressource que tu as dans ton entreprise, et avec des process, tu peux en tirer plus pour davantage inspirer les gens et aussi inspirer ton Ă©quipe.
Câest un bon exemple dâeffet de levier mis en place.
David Laroche : Câest ça. Câest un systĂšme qui fait que du coup, Ă partir dâune petite chose, ça va gĂ©nĂ©rer beaucoup plus quâĂ lâorigine.
Une autre dans le mĂȘme genre, ça va ĂȘtre dâautomatiser la maniĂšre de demander un tĂ©moignage Ă la fin dâune formation, tu en as qui le font naturellement, mais tu en as plein qui adorent ce que tu fais mais qui ne pensent pas Ă te recommander.
Olivier Roland : Ăa, câest ce que beaucoup de dĂ©butants jâai envie de dire ne comprennent pas. Ils ont lâimpression que quand tu as changĂ© la vie de quelquâun, il va forcĂ©ment te le dire mais câest loin de vrai. On ne pense pas forcĂ©ment.
Tout le monde a dĂ©jĂ achetĂ© un livre quâil a lu, quâil a trouvĂ© gĂ©nial sans penser Ă Ă©crire Ă lâauteur pour le remercier.
David Laroche : Oui, Ă longueur de temps, on fait ça. Jâai plein dâoutils que jâadore sur mon iPhone dont je ne lâaurais jamais fait de tĂ©moignage et sâils me le demandaient activement, en tout cas, ils augmentent vraiment les chances que je le fasse.
Et aprĂšs, on peut aller plus loin lĂ -dedans. LâidĂ©e, ce nâest pas de rentrer forcĂ©ment dans tout le dĂ©tail, mais tu peux demander un tĂ©moignage mais les gens, ils ne savent pas faire un tĂ©moignage.
Olivier Roland : Oui, donc il faut leur expliquer.
David Laroche : Les accompagner Ă le faire, les aider Ă le faire, tout ça, ça rentre dans comment tu crĂ©es une relation qui est infinie. Mais aprĂšs, ça peut ĂȘtre aussi⊠Moi, jâaime beaucoup lâidĂ©e de chouchouter mes meilleurs clients, peut-ĂȘtre quâil y a des choses Ă crĂ©er.
Je crois quâun business se dĂ©veloppe quand tu as un Ă©quilibre entre narcissisme et altruisme, câest-Ă -dire que tu es suffisamment narcissique pour penser Ă toi puisque je considĂšre quâun business qui nâest pas assez narcissique, il peut ĂȘtre amenĂ© que Ă dĂ©croitre, câest-Ă -dire que typiquement, câest le nombre dâassociations Ă but non lucratif qui ne pensent pas assez Ă elles, que du coup, elles nâont pas assez de fond pour se dĂ©velopper, innover, payer des personnes, payer des talents, payer des publicitĂ©s.
Et si tu nâes pas assez altruiste, tu ne penses pas assez Ă ton client, tu ne penses pas assez Ă ton marchĂ©, forcĂ©ment tu tâattires comme nâimporte quelle dictature dans lâhistoire de lâhumanitĂ©. Ăa peut ĂȘtre dur Ă entendre mais câest-Ă -dire une rĂ©volution.
Et donc, jâaime me poser la question : « Quâest-ce que moi, jâai envie dâobtenir, et pour obtenir ça, quâest-ce que je peux crĂ©er qui fasse que lâautre soit gagnant Ă me donner ce que moi jâaimerais ? »
Moi par exemple, jâaimerais que mes meilleurs clients me recommandent. Et la question, câest je peux leur demander si câest mon premier niveau.
Le deuxiĂšme niveau de stratĂ©gie, câest me dire plus que de leur demander : est-ce que je peux crĂ©er quelque chose qui fasse que ça soit encore plus gĂ©nial pour eux de me recommander ?
Et câest cette rĂ©flexion-lĂ de toujours me dire « je mets lâautre au centre de mon business », dans lâinoubliable, il y a cette idĂ©e que jâadore dâĂȘtre customer centric, câest-Ă -dire dans notre entreprise, le client, câest notre obsession, servir le client. Le client, il a forcĂ©ment raison dans ce quâil pense Ă condition quâil corresponde Ă notre avatar, parce que ça câest une subtilitĂ© que jâai galĂ©rĂ© pendant longtemps.
Olivier Roland : TrÚs intéressant.
David Laroche : Typiquement, notre avatar, il est ambitieux. Donc, la personne qui nous Ă©crit en disant « David, tu nâen as pas marre de parler du fait quâon peut faire croĂźtre son business fois 10 ? Tu ne penses pas aux gens qui ne veulent pas faire croĂźtre leur business fois 10 ? Et en fait, ta vidĂ©o, elle est nulle. ». Câest super, on nâest pas la bonne personne pour elle.
Par contre, la personne qui nous dirait « Ecoute, moi, jâĂ©tais champion local, je suis devenu mĂ©daillĂ© dâor et en fait dans ta vidĂ©o, il y a ça, ça, ça qui ne va pas. », lĂ typiquement, ce que jâaimerais, câest que mon Ă©quipe prenne le tĂ©lĂ©phone et quâelle lâappelle en disant « attends, quand tu dis que ça ne va pas, pourquoi ça ne va pas parce quâon fait des vidĂ©os pour toi, donc si tu ne les aimes pas, il y a un truc quâon fait mal. »
Olivier Roland : Donc, tu as systématisé le feedback comme ça, tu vas activement rechercher les contradictions des bonnes personnes.
David Laroche : Oui, câest un truc que jâai eu du mal Ă faire au dĂ©but par rapport Ă lâĂ©go et le dĂ©sir dâĂȘtre valorisĂ©, mais de comprendre quâun business, il marche parce quâil est lĂ pour servir, câest la clĂ©. Et donc, je ne peux pas servir les gens si je ne sais pas qui je sers, et si je ne sais pas, quâest-ce quâils veulent.
SystĂ©matiser et de faire remonter quâest-ce que les gens, ils veulent, dans la mesure de ce que jâarrive Ă faire aujourdâhui.
Olivier Roland : Alors, comment tu sais que quelquâun, parce que tu ne sais pas forcĂ©ment toujours si la personne a ton avatar ou pas ?
David Laroche : Non, ce nâest pas facile. DĂ©jĂ , la premiĂšre chose qui mâaide, câest quâon Ă©crit notre avatar. Tu vois par exemple, lĂ , on utilise des archĂ©types de Jung. Mon avatar moi, en premier, il est dans les 12 archĂ©types, il est hĂ©ros.
Donc hĂ©ros, câest son truc. Le premier truc, câest quâil veut faire une diffĂ©rence dans le monde, il veut ĂȘtre fier de lui-mĂȘme Ă la fin de sa vie, il veut avoir des actes de courage, il veut faire une diffĂ©rence dans la vie des autres et il est ambitieux.
Typiquement, lâarchĂ©type type de hĂ©ros, câest la cible de Nike. La cible de Nike, elle est prĂȘte Ă faire nâimporte quel sacrifice.
Moi, je nâai pas une cible. Ma cible, elle est prĂȘte Ă souffrir, elle est prĂȘte que ça soit difficile Ă partir du moment oĂč ça lâinspire vraiment.
Donc une fois que je sais ça, ça nous aide quand on lit le commentaire Ă se dire « tiens, qui câest qui nous Ă©crit » en fonction du champ lexical, comment la personne sâexprime. Ce nâest pas exact, mais ça nous aide Ă sentir.
Olivier Roland : Et Ă la repĂ©rer, oui. Ce nâest pas le sens exact mais ça vous aide.
David Laroche : Ăa nous aide et surtout câest la rĂ©pĂ©tition qui permet de voir. Typiquement dans notre avatar, on a quelquâun qui est intelligent, donc une rĂ©ponse oĂč tu sens que la personne nâa pas amenĂ© sa rĂ©flexion, ça nâa pas de valeur.
Et quand tu vois que la personne dans les mots, câest intelligent ce quâelle dit et quâelle critique, je fais attention parce que câest ceux que je veux en fait.
Typiquement, mon anti avatar, dâailleurs, ça aide aussi.
Olivier Roland : Tu as créé un anti-avatar ? Câest intĂ©ressant.
David Laroche : Oui. On a créé plusieurs anti-avatars par nos valeurs. Une de nos valeurs, câest par exemple deeps and beauty, faire des choses qui sont belles dâoĂč lâimportance en les vidĂ©os et crĂ©er les trucs qui sont profonds, Ă mettre les Ă©tudes scientifiques et plus pousser le travail que le coach moyen.
Du coup, cet anti-avatar, il veut des trucs qui sont au bout du jour et qui ne sont pas creusĂ©s. Typiquement dans lâanti-avatar, le pro loi dâattraction qui ne sâest jamais posĂ© la question ou en tout cas ne veut pas se la poser de est-ce quâil y aurait des contre-exemples Ă la loi dâattraction ? Ăa, câest notre anti-avatar.
Un autre truc, câest ambition.
La personne qui est gĂȘnĂ©e par lâidĂ©e de grand nâest pas notre avatar. Encore une fois, jâadore le minimalisme. Ce qui compte pour moi, ce nâest pas grands yeux des autres. Ce qui me touche moi, câest quand les gens se connectent au plus grand rĂȘve quâils ont en eux-mĂȘmes.
Donc si mon client, on en a plein dâailleurs, son plus grand rĂȘve, câest de vivre de maniĂšre simple dans le minimalisme et que câest son plus grand rĂȘve, pour moi, ça rentre dans ce que je vais mettre ambition.
Par contre, la personne qui nous sort une phrase du type quâil faut arrĂȘter de rĂȘver, machin, les rĂȘves, ça ne se rĂ©alise pas, ou alors quâil serait dans une forme de⊠on accepte le statu quo, câest-Ă -dire que les choses sont telles quâelles sont, il faut ĂȘtre simple mais pas un simple qui vient du cĆur, câest un simple qui vient des parents, qui vient de la sociĂ©tĂ©, ça, ce nâest pas notre avatar.
Le fait dâavoir mis avatar et anti-avatar, ça nous aide Ă lire et se dire « tiens, ce commentaire, câest qui ? »
Olivier Roland : Câest intĂ©ressant. LĂ , câest vraiment quelque chose que vous pouvez tous faire parce que normalement, si vous avez dĂ©jĂ un business qui tourne, vous avez au moins un avatar si ce nâest plus qui en Ă©tait dĂ©terminĂ©. Mais lâanti-avatar, trĂšs peu de gens le font. Moi, je ne lâai pas fait, donc câest intĂ©ressant. Vous pouvez le faire lĂ right now juste aprĂšs.
David Laroche : Oui, ça aide beaucoup, câest clair.
4 i, le cinquiĂšme i. le 5 et le 6, on revient en interne. CinquiĂšme i, câest inarrĂȘtable.
Olivier Roland : Ăa, câest pour toi personnellement.
David Laroche : Oui. En fait, je vois tellement de business qui potentiellement pourrait avoir les 4 premiers de lâentrepreneur Ă la moindre difficultĂ©, ce que je comprends parce que jâai mĂȘme Ă©tĂ© lĂ -dedans. La moindre difficultĂ©, il abandonne. A la moindre critique, il le vit extrĂȘmement mal, il met 2 semaines Ă se remettre ou plus.
On a des cas de gens qui avaient tout pour rĂ©ussir mais qui, une attaque dâun client, une attaque dâun mĂ©dia les a stoppĂ©s net.
Olivier Roland : Oui, ça, je vois ça aussi de chez mes clients, mĂȘme quâils se laissent bloquer.
David Laroche : Ou la peur, ou mĂȘme lâidĂ©e.
Dâailleurs, câest drĂŽle parce que quand jâai dĂ©marrĂ© mon entreprise, jâavais une peur mais quand jây pensais, Ă©motionnellement elle me stressait, jâavais peur de me retrouver sur le plateau dâArdisson en me faisant dĂ©foncer.
Olivier Roland : Pourquoi Ardisson en particulier ? Il sait défoncer les gens comme il veut.
David Laroche : Oui, jâavais peut-ĂȘtre dĂ» voir, ça se trouve quand jâavais 12 ans, et puis Ardisson qui me fait dĂ©foncer.
Olivier Roland : Et tu étais traumatisé.
David Laroche : Jâai Ă©tĂ© traumatisĂ©. Et câest drĂŽle parce que jâavais 12 personnes dans les salles et jâavais ce cauchemar de me dire, alors quâil nây a aucun rapport entre lĂ oĂč jâen Ă©tais et Ardisson, mais je me disais « si ça arrive, je vais me faire dĂ©foncer ».
MĂȘme beaucoup de mes clients, ils stagnent ou ne se lancent pas ou nâarrivent pas Ă faire ce quâils veulent lier Ă cette part du regard des autres. Et jâinsiste parce quâon peut penser que ça ne concerne que celui qui dĂ©marre mais je donne un exemple concret dâun entrepreneur qui stagnait en dessous dâun million. Et en creusant, je dis « ça veut dire quoi pour toi un million ? »
En prenant le temps de creuser, on sâest rendu compte que quand il Ă©tait petit, son pĂšre ne faisait que rĂ©pĂ©ter : les riches, ils les enculaient, machin et tout ça. Il a suffisamment Ă©tĂ© Ă lâaise pour casser ce truc-lĂ Ă un certain niveau et faire un business qui Ă©tait Ă 800 Ă 900 000.
Mais en creusant ce que ça voulait dire un million en fait, quand son pĂšre parlait des riches, câĂ©tait souvent associĂ© Ă lâidĂ©e de million.
Donc, câest fascinant parce que lĂ , lâidĂ©e inconsciente dâĂȘtre condamnĂ© par son pĂšre lâempĂȘchait de sâautoriser Ă se dire « je vais aller jusque-là  » parce que ça reprĂ©sentait son pĂšre inconsciemment, il reprĂ©sente toutes les personnes qui peuvent penser la mĂȘme chose.
Et câest tellement fort dans notre psychologie lâimportance dâĂȘtre aimĂ© par nos parents et de notre famille, câest pour ça dâailleurs quâil nây a pas de plus « belle » expĂ©rience pour un ĂȘtre humain de leadership que dâĂȘtre condamnĂ© par des proches, au moins pendant un temps, parce que quand tu te libĂšres de ça, ton amour de toi-mĂȘme, il grimpe.
Et dâailleurs, câest le paradoxe dâĂȘtre des parents. Câest que souvent, les parents se mettent des fois Ă critiquer des jeunes parce quâils nâaiment pas ce que le jeune veut faire dans sa vie. Une fois que ça cartonne, souvent les parents disent « je suis fier de toi, je suis content. ».
Et ce moment, câest fou le nombre de gens que je vois dans mes sĂ©minaires â et peu importe lâĂąge, ce nâest pas seulement des jeunes â qui en fait ne sâautorisent pas Ă partir dans un rĂȘve, parce quâinconsciemment, mĂȘme des fois, les parents sont dĂ©cĂ©dĂ©s, puisquâinconsciemment socialement Ă la famille, je ne sais pas, ĂȘtre artiste, câĂ©tait rater sa vie ou ĂȘtre entrepreneur, câest trop risquĂ©, ça ne va pas.
Jâavais un coaching il y a 3 jours par Skype dâun entrepreneur qui fait du trading, il a peut-ĂȘtre 35 ans, dire Ă sa mĂšre « jâai dĂ©cidĂ© de voyager et mon mĂ©tier, ça va ĂȘtre faire du trading », câĂ©tait hyper douloureux. Et lui, il en est Ă un stade oĂč il a conscience de cette pensĂ©e-lĂ , mais le meilleur moyen qui est le cerveau dâĂ©viter lâinconfort, câest en fait de te faire tâĂ©viter dâavoir le rĂȘve.
Câest-Ă -dire le meilleur moyen de ne pas ĂȘtre confrontĂ© le confort de devoir parler Ă tes parents, câest de neutraliser le rĂȘve avant le conscient. Et du coup, la personne, tu lui dis « Mais tu rĂȘves de quoi ? ». Et elle te dit « Mais non, je ne sais pas, je nâarrive pas Ă rĂȘver. ».
Beaucoup de fois, les personnes se mettent Ă avoir plein de rĂȘves qui sortent quand tu travailles sur la peur du regard des autres par exemple, puisque le meilleur moyen de ne pas avoir le problĂšme avec ses rĂȘves, câest de ne pas les conscientiser.
Olivier Roland : Donc, câest une maniĂšre dâĂȘtre inarrĂȘtable, dâavoir bien conscience de ses limitations quâon a inconscientes.
David Laroche : Ăa, câest tout le travail sur la psychologie de comment tâallais avec lâĂ©chec, comment tâallais avec le regard des autres et la critique des autres.
Olivier Roland : Et les croyances qui ont été inculquées en toi.
David Laroche : Les croyances qui ont Ă©tĂ© inculquĂ©es. Lâimpuissance apprise, câest dans les Ă©tudes quâelle a suit. Câest fou tout ce que tu apprends juste par qui tu as cĂŽtoyĂ©. Et il y a plein de cercles, tu as ta famille, tes amis, mais la sociĂ©tĂ©. Quand tu es nĂ© en France, logiquement, par rapport Ă lâargent dâailleurs, tu nâas pas la mĂȘme relation de base Ă lâargent que quand tu es nĂ© aux Etats-Unis.
Olivier Roland : Câest clair.
David Laroche : Et donc ce truc-lĂ , il a des avantages et il a des inconvĂ©nients. Et pour moi, jâadore cette idĂ©e dâĂȘtre un penseur libre. Câest pour ça que câest plus beau en anglais « Independant thinker ». Cette idĂ©e dâĂȘtre capable de conscientiser tes croyances, les remettre en question pour en installer des nouvelles, pour moi, si je ne devais choisir quâun ingrĂ©dient qui permet Ă un ĂȘtre humain Ă transformer sa vie, câest ça.
Olivier Roland : Donc, tu penses que vraiment câest difficile de faire 8 fois en chiffre dâaffaires si tu ne bosses pas sur toi, sâil nây a pas une partie de dĂ©veloppement personnel ?
David Laroche : Impossible, sauf si encore une fois, si la personne, elle a créé peut-ĂȘtre ça. Il y a des contre-exemples forcĂ©ment de produits qui ont eu tout de suite un produit de marque et de filles, quâils ont marchĂ© puisque les gens ont aimĂ© tout de suite le produit et ça a dĂ©passĂ© lâentrepreneur. Mais la plupart des entrepreneurs, ce nâest pas ça.
Olivier Roland : Oui, il y a un risque dâauto sabotage de la part de lâentrepreneur aussi.
David Laroche : Oui, il y a un risque dâauto sabotage et surtout ça demande se remettre en question en permanence, que lâentrepreneur que tâes avec pas de produit, pas dâĂ©quipe, et jamais lâentrepreneuriat avant, ce nâest pas le mĂȘme que celui qui a 10 personnes Ă gĂ©rer et 300 000 ⏠de chiffres dâaffaires, que celui qui a un million, que celui qui a 5 millions, que celui qui a 100 millions, que celui qui a un milliard.
Et Ă chaque fois, quelque part, on en a parlĂ© de lâavatar, ça te demande de mourir et naĂźtre. Ăa demande de tuer lâancien toi parce que le Olivier et le David de 2014, il nâa pas les mĂȘmes croyances, dĂ©jĂ je peux parler de moi, il nâa pas les mĂȘmes croyances par rapport Ă la rĂ©ussite, il nâa pas les mĂȘmes croyances par rapport aux mĂ©dias, Ă la critique.
Pour prendre lâexemple concret du regard des autres, mĂȘme si en 2014, mon sujet, câest la confiance en soi et jâen parle parce que je suis passĂ© de vouloir me suicider et me dĂ©tester Ă ĂȘtre suffisamment Ă lâaise pour crĂ©er ce business Ă 400-500 000 âŹ. Donc, câest dĂ©jĂ un changement de confiance.
Mais malgrĂ© tout en 2014, je suis encore une grosse victime de la pression sociale, câest-Ă -dire que câest fou, en 2014, mais je ne me rendais mĂȘme pas compte lâimportance que ça avait, lâapprobation des autres : lâapprobation par les like, lâapprobation par le nombre de commentaires, parce que les gens pensent et câest une prison en fait.
Cette prison, elle a eu un sens parce que câest ce qui a fait que jâai Ă©tĂ© obsessionnel sur comment tu deviens captivant, puisque finalement, câest lâart de devenir intĂ©ressant. Mais Ă lâextrĂȘme, quand tu vas trop loin dans lâart de devenir intĂ©ressant, tu te perds. Câest la personne qui oublie sa personnalitĂ© pour savoir la bonne maniĂšre de faire en sorte dâĂȘtre apprĂ©ciĂ©.
Et moi, vu que jâĂ©tais dans mon coin Ă ne pas interagir, au dĂ©but, ce qui mâa aidĂ©, câest par tous les bouquins quâon connaĂźt de communication, de sĂ©duction, tu deviens un personnage qui sait interagir et qui sait crĂ©er la likability, qui sait crĂ©er le sentiment chez lâautre de « tiens, il est cool ».
Mais du coup, jâavais rĂ©ussi Ă rĂ©soudre une partie de mon problĂšme qui est « je nâarrive pas Ă socialiser et je nâarrive pas Ă rĂ©ussir », mais je nâavais pas rĂ©solu le truc profond qui est « au fond derriĂšre tout ça, je ne supporte pas ĂȘtre jeté » qui est le truc initial de ma timiditĂ©, en fait.
Et du coup, ça me faisait stagner dans mon business Ă©normĂ©ment parce que tu ne peux pas passer un stade dans ton business sans ĂȘtre prĂȘt Ă ĂȘtre crucifiĂ© Ă un niveau plus grand.
Olivier Roland : Intéressant.
David Laroche : Câest-Ă -dire quâElon Musk, il y a une interview qui est fascinante oĂč tu vois que la larme aux yeux nâest pas des larmes dâinspiration, des larmes de douleur, de tristesse. Mais câest important pour moi parce que le journaliste lui dit « ça vous fait quoi dâavoir Amstrong ? ».
Olivier Roland : Des gens qui lâinspirent, qui ne sont pas dâaccord avec lui. Je lâavais vu cette interview.
David Laroche : Et en plus, des hĂ©ros dâenfance. Non seulement des gens qui mâinspirent mais en plus les hĂ©ros dâenfance, ça a toujours Ă©tĂ© magique.
Olivier Roland : Lâastronaute vraiment que lui adore mais qui pense que ça ne sert Ă rien de coloniser Mars ou mĂȘme que ce nâest pas possible.
David Laroche : Il y a plein de trucs qui se cumulent. Ce sont des personnes qui lâinspirent, des hĂ©ros dâenfance qui disent quâil a tort, mais pour aller plus loin, qui disent quâil a tort publiquement.
Et ce qui est profond lĂ -dedans, câest que combien de gens seraient arrĂȘtĂ©s par ça ? Il y a tellement. Et il dit « ça vous fait quoi ? » Il y a les larmes qui commencent Ă couler, il dit « câest dur, mais en gros, je nâarrĂȘterais pas. Et jâaimerais quâil vienne dans les usines, jâaimerais quâil voie comment sĂ©rieusement on fait notre travail. »
Mais tu sens que mĂȘme si câest dur, je nâarrĂȘterais pas.
Et ce truc-lĂ , pour moi, il Ă©tait important parce quâen 2014, je suis trop, mĂȘme si câest super encore une fois, si je revoyais le David de 2014, je le serrerais dans mes bras en disant « câest Ă©norme ce que tu fais pour lĂ oĂč tu en es ».
Mais si devais lui conseiller, je dirais « rĂ©alise Ă quel point beaucoup de choses que tu fais, tu le fais pour valider que quelque part, tu as de la valeur et valider que tu es quelquâun de bien et tu as peur de dire des choses qui vont dĂ©ranger, que tu penses. Tu as peur de ce que ça pourrait se passer si tu rĂ©ussis Ă 10 niveaux au-dessus puisque tu ne peux pas rĂ©ussir Ă 10 niveaux au-dessus sans avoir des mĂ©dias qui ont intĂ©rĂȘt Ă parler de toi, puisque les mĂ©dias, comment ils font de lâargent ? En faisant de lâaudience.
Quel est le plus beau moyen de faire lâaudience que dâaller tacler quelquâun qui a une audience ? Câest forcĂ©ment hyper intĂ©ressant.
Câest pour ça que dans le magazine People, câest-Ă -dire que parler des gens qui ont des audiences, ça a toujours Ă©tĂ© une bonne stratĂ©gie, câest une bonne stratĂ©gie pour les gens qui nous suivent aussi dâaller voir des influenceurs, de les interviewer, de leur parler, pas forcĂ©ment de les critiquer mais ça pourrait ĂȘtre un choix.
Il y avait plein de choses que je nâosais pas exprimer par peur du regard des autres. Ce truc justement, ce truc de conscientiser, je veux aider les gens ambitieux, je mâempĂȘchais de le faire en 2014 parce quâil fallait aider tout le monde.
Encore une fois, moi, je parle un truc un peu altruiste de je veux changer le monde et je dois sauver le monde quelque part. Mais ce truc-lĂ , ce biais-lĂ me faisait oublier, non, je nâai pas Ă changer le monde, jâai Ă aider une partie de la population.
Et forcĂ©ment, ce qui est douloureux Ă accepter en tant quâĂȘtre humain, câest que ce qui est gĂ©nial pour tel groupe de personnes est pourri pour un autre. Et câest contre-intuitif parce que moi, mon modĂšle du monde jusquâen 2014-15-16, on va dire, dans mon monde, je mâĂ©tais toujours dit que ce qui est top, câest forcĂ©ment top pour tout le monde.
Gladiator, câest un de mes films prĂ©fĂ©rĂ©s. Si tu lâaimes, en fait, si tu considĂšres que câest un chef dâĆuvre, câest forcĂ©ment un chef dâĆuvre pour tout le monde. Mais une des belles expĂ©riences quâil faut faire, tu vas sur AllocinĂ©, tu prends le gladiateur, tu filtres les notes par ceux qui ont mis une Ă©toile.
Olivier Roland : Et tu regardes ce quâils disent.
David Laroche : Et tu regardes ce quâils disent. On pourrait penser Ă la pensĂ©e populaire que moi, jâavais jusquâen 2016 que les gens qui mettent un Ă©toile, câest forcĂ©ment des haters et des gros cons. Mais non, tu en as. Tu as des gens sincĂšres, centrĂ©s, bienveillants.
Peut-ĂȘtre il pourrait le faire autrement, ce nâest pas forcĂ©ment la place pour le faire. Mais ce ne sont pas des mĂ©chants qui objectivement pensent que gladiateur est mauvais. Et quand jâĂ©coute leurs arguments, je suis toujours dâaccord avec mon idĂ©e que câest un super film. Et ça te montre et il y a plein dâĂ©tudes, cerveaux lĂ -dessus, on nâa pas le mĂȘme cerveau, donc on nâa pas les mĂȘmes perceptions.
Ce truc-là est hyper important à comprendre par rapport aux regards des autres qui est que tu peux essayer de créer ton master peace, le truc qui va changer la vie des gens, il va le détester.
Et vu que jusquâen 2014, jâessaie mon indicateur si pour mesurer si je fais quelque chose de bien, câest le nombre de rejet que jâai, ça mâempĂȘche de faire mon master peace.
Paradoxalement, Ikea, ils nâont pas plus de 50% de part de marchĂ© sur le monde du meuble. Ils ont peut-ĂȘtre 20% de part de marchĂ© sur le monde du meuble, mais pour autant, câest le leader mondial du meuble. Ăa montre bien que tu ne peux ĂȘtre adorĂ© que par 20 % des gens et le numĂ©ro 1.
Et ça, câĂ©tait un truc que je nâavais pas Ă comprendre. Dans mon monde, si câest bien, câest aimĂ© par tout le monde. Et donc si je reçois des haters, câest que ce que je fais, câest mal.
Si par exemple, je donnais une idĂ©e profonde qui est importante pour moi et jây crois profondĂ©ment, je crois que tout ce qui nous arrive dans notre vie, on peut le transformer et on peut en faire quelque chose de grand pour les autres. Peu importe quoi. ForcĂ©ment, cette idĂ©e, elle dĂ©range.
Quand je parle de gens qui mâinspirent qui ont vĂ©cu par exemple des Ă©vĂšnements difficiles comme perdre un enfant et quâils ont utilisĂ© ça pour crĂ©er des associations pour aider des gens Ă ne pas perdre leurs enfants ou Ă se relever de ça, il y a des gens que ça dĂ©range cette idĂ©e. Mais en fait, je mâen fous, parce que les gens que je veux toucher, ils ont perdu des enfants et je veux les aider ces gens-lĂ Ă croire quâil y a une possibilitĂ© de faire de cet Ă©vĂšnement un putain dâĂ©vĂšnement, et câest le plus beau cadeau quâils se feront, les cadeaux quâils feront Ă leurs enfants.
Jâai envie dâaider des gens qui ont fait faillite Ă se relever de ça et de persuader de transformer. Je comprends que ça te dĂ©range, et si ça te dĂ©range, je sais trĂšs bien mais je ne suis pas la bonne personne.
Et donc, pour les servir, et câest important parce que câest comme cette idĂ©e dâambition, je nâosais pas parler dâargent en 2014 parce quâil y avait plein de gens dans mon audience que jâadore aussi. Vu que jâai une forte dimension spirituelle, une forte dimension bien-ĂȘtre et servir, forcĂ©ment les gens que jâattire avec ça, il y a une partie des gens et spĂ©cialement francophonie qui ont un vrai problĂšme avec lâargent, un vrai problĂšme avec la rĂ©ussite. Et du coup, je mâinterdisais dâen parler.
En fait, jâĂ©tais devenu un personnage lisse qui mâa amenĂ© Ă un certain truc, câest bien. Mais câest de cette peur du regard des autres qui mâempĂȘchait de me dire « mais non, jâaime lâambition », que ça soit chercher des clients, et leur ambition, câest quâils veulent crĂ©er une association Ă but non lucratif qui permet aux membres dâaccĂ©lĂ©rer la capacitĂ© Ă ĂȘtre Ă©cologique, « waouh ! Je veux tâaider, toi ».
Jâai tous les types de clients, mais du coup, ça me permet dâĂȘtre beaucoup plus Ă lâaise et savoir auprĂšs de quiâŠ
Pour aller plus loin lĂ -dedans, aujourdâhui, je me dis que si je ne suis pas critiquĂ© par les anti-avatars, câest que quelque part, je fais mal mon job.
Olivier Roland : Câest trĂšs intĂ©ressant. Donc, tu es passĂ© dâun personnage lisse par la peur de choquer une partie de lâopinion.
David Laroche : Oui, jâavais deux peurs. Je pense quâune peur en termes dâĂ©thique, câest-Ă -dire peur de devenir quelquâun de mauvais, donc si on me dit que je suis mauvais, je le suis. Alors que quand tu creuses la question de quâest-ce qui est mauvais ? Câest hyper complexe.
Câest-Ă -dire que tu prends 1000 parents qui ont 1000 éducations diffĂ©rentes et tu fais voter les 1000 parents sur lâĂ©ducation des autres, la plupart des parents, on ne va pas prendre les cas spĂ©cifiques des gens mais je parle 1000 parents qui font leur mieux avec leurs enfants, ils vont ĂȘtre persuadĂ©s que ce quâils font, câest le mieux. Mais leurs voisins pensent que câest de la merde.
Ma mĂšre mâa fait le plus beau cadeau de ma vie Ă mes 15 ans parce que je ne fais que rĂąler et je ne fais que me plaindre et je ne fais que faire ma fillette, et quâelle mâĂ©coute rĂ©guliĂšrement pour ĂȘtre une gentille maman. Et au bout dâun moment, elle en a marre, elle me dit « Ecoute, jâen ai marre que tu te plaignes, je ne veux plus tâentendre : tu changes ta vie ou tu te dĂ©merdes. ». Jâai dĂ©testĂ© ma mĂšre.
Et dâailleurs, elle le dit encore aujourdâhui. Je suis passĂ© de lui parler tous les jours Ă juste ĂȘtre cordial, comme ça. Et pour elle, ça a Ă©tĂ© extrĂȘmement douloureux, mais câest le plus beau cadeau quâelle mâa fait.
Tu prends cet arrĂȘt sur image et tu demandes Ă 1000 parents de voter : est-ce que ce que ma mĂšre vient de faire, câest bien ou mal ?
Tu auras au moins 50% des gens qui vont considĂ©rer que câĂ©tait trop agressif, que ce nâĂ©tait pas la bonne maniĂšre de faire.
Et je ne veux pas dĂ©battre sur est-ce que câĂ©tait la bonne maniĂšre de faire. Mais pour moi, câĂ©tait la bonne maniĂšre de faire.
Et donc, comprendre quâon a chacun de nos hiĂ©rarchies de valeur, ça aide vraiment Ă savoir qui tu veux toucher.
Une valeur que tu dĂ©gages fortement, câest la libertĂ©. ForcĂ©ment, tu as un anti-avatar à ça qui va ĂȘtre dĂ©rangĂ© par ce besoin peut-ĂȘtre de justement de sortir du statu quo, qui va ĂȘtre dĂ©rangĂ© de tu vas dire « mais pourquoi devoir sortir de son pays, câest trĂšs bien son pays, mais pourquoi devoir sortir du modĂšle entreprenariat ».
Olivier Roland : Pourquoi ne pas ĂȘtre fonctionnaire ?
David Laroche : Oui. Et si tu prends le temps à discuter avec lui, il y aura beaucoup de sens à ça.
Olivier Roland : Dans sa logique.
David Laroche : Dans sa logique. Et typiquement, il ne faut pas quâils te suivent.
Ăa mâa aidĂ© Ă me direâŠ
Olivier Roland : Ăa, câest trĂšs intĂ©ressant parce que ça me rappelle une conversation que jâai eu trĂšs rĂ©cemment avec quelquâun qui est un vrai geek Ă fond dans les ordinateurs et qui utilise Linux sur son ordinateur. Câest une toute petite partie de la population et câest vraiment quelquâun qui a une maĂźtrise technique extraordinaire. Il critiquait Apple, il me dit Steve Jobs, jâaime bien entrepreneur, il mâa dit « câest Ă cause de Steve Jobs que les gens sont des assistĂ©s de lâinformatique ».
David Laroche : Et un de ses valeurs.
Olivier Roland : Câest drĂŽle, oui, câest intĂ©ressant. Mais de ce point de vue, câest complĂštement logique. Pour lui, Apple, en simplifiant les interfaces, il a rendu les gens assistĂ©s. Et il dit en fait « on aurait dĂ» au contraire, Ă©duquer les gens pour quâils deviennent bons dans des interfaces pas bonnes pour quâils puissent ĂȘtre plus libres ».
Tu vois, câest marrant. Et dans ce point de vue, câest cohĂ©rent.
David Laroche : Mais en fait, la rĂ©ponse que tu es en train dâexpliquer est gĂ©niale. Câest quâon a une hiĂ©rarchie de systĂšme de valeur et on a tout le temps en tant quâĂȘtre humain tendance Ă filtrer le monde par rapport Ă ses valeurs, et du coup, projeter nos valeurs sur lâextĂ©rieur.
Typiquement lui, il a une valeur forte sur la technique et lâinformatique, donc dans son monde, câest bien.
Olivier Roland : Et lâautonomie.
David Laroche : Et lâautonomie. Mais encore, sa forme dâautonomie parce que tu as une autonomie Ă©norme avecâŠ
Olivier Roland : On pourrait dire « avoir une interface, ça te libÚre des contraintes techniques ».
Ăa dĂ©pend des points de vue, en fait. Ăa donne davantage dâautonomie. Lui, il dit « non, on te guide trop et du coup, tu as moins de libertĂ©, tu nâes pas capable de dĂ©pannerâŠÂ »
Tu as raison, le point de vue est extrĂȘmement important et tu as des gens qui ne sont pas dâaccord avec nous pour des bonnes raisons et ce nâest pas pour autant que nous, on a tort.
David Laroche : Et pour moi, ce que je suis en train de partager, câĂ©tait un des trucs les plus profonds qui mâa aidĂ©, et dans lâautre sens aussi.
Jâallais dans des Ă©vĂšnements entreprenariat ou argent, et quand je parlais du mot amour et servir le client, vouloir faire une diffĂ©rence, ĂȘtre customer centrique, mĂȘme aimer ton client, ça dĂ©rangeait.
Et pareil, ce truc de ne pas vouloir ĂȘtre dĂ©rangĂ© mâempĂȘchait dâĂȘtre vraiment moi-mĂȘme et dâattirer des gens qui adorent mon message.
Et du coup, aujourdâhui, dĂ©jĂ jâai plus de bien-ĂȘtre, jâattire des gens qui correspondent mieux, jâattire des gens Ă qui je corresponds mieux.
Parce que quâest-ce qui se passe avant ?
Tu as des gens qui voyaient le David de YouTube qui arrive en sĂ©minaire et qui voient, je vais exagĂ©rer parce que ce nâest pas Ă ce point, mais qui voient le nice guy gentil sur YouTube et qui vont voir une machine de guerre en sĂ©minaire, qui veut ĂȘtre productif, organisĂ© et remettre les choses en question, qui est ambitieux et qui veut aller dans le monde entier, qui est prĂȘt Ă se dĂ©passer et qui est prĂȘt Ă remettre en question les mĂȘmes choses que jâai appris il y a un an ou mettre en question ce que moi-mĂȘme, jâenseigne, ça nâa pas marchĂ© si tu vois un David lĂ et un autre David lĂ . Alors que si, et câest ce que je fais de plus en plus en ce moment, si tu sens le David, le vrai David, câest un David qui a faim, câest un David qui est ambitieux, câest un David qui veut avoir un impact mondial, câest un David qui veut faire une diffĂ©rence, un David qui veut Ă plusieurs faire que des gens changent leur vie. Les gens qui raisonnaient avec ça, ils mâadorent encore plus.
Vu que je les adore et on sâadore mutuellement, naturellement, jâai encore plus envie de les servir. Naturellement, jâai envie de leur crĂ©er des produits qui changent leur vie. Naturellement, eux, ce qui est gĂ©nial, câest quâils connaissent souvent des gens comme eux, donc ils me recommandent plus Ă des gens comme eux. Tu as un truc qui est tellement vertueux.
Olivier Roland : Câest intĂ©ressant parce quâon dit souvent, tu vois que câest important de polariser son audience. LĂ , tu as bien dĂ©veloppĂ© le concept. Je pense que les gens pourront comprendre.
Ce nâest pas de polariser en plus lĂ ici dans une sorte de tactique un peu manipulatrice pour gĂ©nĂ©rer du buzz et te faire sortir de lâeau, mais vraiment dans une dĂ©marche profondĂ©ment alignĂ©e avec tes valeurs, de te rĂ©vĂ©ler et de rĂ©vĂ©ler aux autres, enfin dĂ©jĂ de mieux te rĂ©vĂ©ler Ă toi-mĂȘme et dâĂȘtre transparent par rapport à ça, dâĂȘtre moins lisse et dâaccepter que des gens ne sont pas dâaccord avec toi parfois pour des bonnes raisons. Câest profond.
Donc ça, câest pour le i.
David Laroche : InarrĂȘtable. Et le dernierâŠ
Olivier Roland : On va le faire vite.
David Laroche : Il est court en soi mais il est important pour moi, câest intĂšgre, et qui va, pour bien le prĂ©ciser parce quâencore une fois, intĂšgre, câest un mot large, mais câest intĂšgre par rapport Ă soi dans le sens quelles sont mes valeurs et quâest-ce qui me semble juste vis-Ă -vis du client, vis-Ă -vis de mes Ă©quipes, et vis-Ă -vis de moi ?
Et encore une fois, dans inarrĂȘtable, câest cette idĂ©e que peu importe les obstacles tâavancent, dans intĂšgre, il y a cette idĂ©e « tu te respectes et tu respectes ton client ».
Exemple, si cette stratĂ©gie marketing, elle marche sur le papier mais tu te sens mal et tu dors mal avec, ne lâutilise pas ou rĂ©invente-lĂ . Sois crĂ©atif. Trouve la maniĂšre dâutiliser qui fasse que tu te sens bien avec ça.
Et ça, ça mâa aidĂ© puisque parfois, jâai voulu utiliser des stratĂ©gies dont certaines personnes sont certainement Ă lâaise avec et moi, je le suis moins.
Je vous donne un exemple, un de mes webinars, la derniĂšre fois, jâai dit allez, on va lĂącher un peu le cĂŽtĂ© tactique et je vais le faire encore plus avec le cĆur. Et jâai eu plus de vente.
Je ne veux pas non plus que les gens entendent et quâils en polarisent ce que jâai dit. Je ne vais pas dire que la tactique et la stratĂ©gie nâont pas de valeur puisque mon webinar a Ă©tĂ© rĂ©flĂ©chi. Mais trouver cette danse entre rester moi-mĂȘme et ĂȘtre tactique, pour moi et pour les clients en tout cas que je sers, câest indispensable parce que forcĂ©ment, tu as une part non rationnelle, mĂȘme rationnelle en soi dâailleurs qui pourrait se mesurer certainement. Tu as une part Ă©tonnante, on va dire, dans le pouvoir de conviction que tu as quand tu es toi-mĂȘme convaincu fortement.
Olivier Roland : Câest clair.
Donc, pour rĂ©capituler les 6i, tu avais : incontournable, irrĂ©sistible, inoubliableâŠ
David Laroche : Infini.
Olivier Roland : InarrĂȘtable.
David Laroche : Et intÚgre.
Olivier Roland : IntĂšgre. Ok, câest trĂšs beau, et ça, tu lâas dĂ©veloppĂ© toi-mĂȘme ou tu as Ă©tĂ© inspirĂ© par quelquâun.
David Laroche : Câest difficile de dire que quoi que ce soit on a dĂ©veloppĂ© soi-mĂȘme.
Olivier Roland : Ăa, câest clair. Tu mâas dit toujours que tu mets Einstein dans la prĂ©histoire dans la forĂȘt et tu nâinventes pas la relativitĂ©.
David Laroche : Câest ça. Donc, tu ne pourrais pas te dire que je lâai inventĂ© moi-mĂȘme, câest en tout cas un modĂšle que jâai construit. Ma chĂ©rie, elle a jouĂ© aussi beaucoup dans le brainstorming de ce truc-lĂ .
Les morceaux de ça, tu vois, il y en a plein qui ont joué comme je disais, il y a Seth Godin, Maximus.
Olivier Roland : Beaucoup dâinspirations diffĂ©rentes.
David Laroche : Oui. Chaque personne, chaque interview, je pense, mâa apportĂ© une piĂšce du puzzle Ă Steve Jobs, parce que ce que je disais Ă Airbnb de comprendre que leur point de rupture, ça a Ă©tĂ© de vraiment parler avec leur client.
En fait, moi, mon travail, jâaime bien considĂ©rer que mon travail⊠tu vois quand jâĂ©tudie Ă un sportif de haut niveau, je ne me dis pas que mon travail, câest de rĂ©inventer son sport, il est meilleur que moi. Par contre, jâadore⊠câest pour ça quâil y a beaucoup dâailleurs pareil que toi, Tim Ferriss, cette idĂ©e de dĂ©construire les choses qui marchent me plait beaucoup.
Donc, je dirais que la source dâinspiration, câest ce qui excelle dans tout puisque jâadore lâexcellence.
Et aprĂšs, moi, ce que jâessaie de crĂ©er, câest comment je crĂ©e un modĂšle qui fasse que pour les gens, il y a une structure. Il y a du coup une pĂ©dagogie, et que moi, je puisse intĂ©grer dans une boĂźte, prendre les 6i, essayer de diagnostiquer lâentrepreneur sur lequel des i il est le plus fragile et sur quoi on peut bosser en premier.
Olivier Roland : Oui, excellent !
David Laroche : Parce que je considÚre que si tu bosses sur les 6, et pourquoi les 6i, ils ont de la valeur pour moi ?
Câest parce quâon a parlĂ© des fois en marketing des leads et de la conversion, mais câest froid.
Olivier Roland : Câest vrai. Et lĂ , je vois que câest vraiment une vision qui est un peu plus gĂ©nĂ©rale, plutĂŽt haute. On dit : il faut aller Ă 1000 mĂštres, 2000 mĂštres, 5- 10 000 mĂštres pour prendre de la hauteur et tu vois vraiment les choses en leur ensemble.
Câest vrai que typiquement en infoprenariat, on va plutĂŽt parler de ça : comment augmenter le taux de conversion, jâai sorti un nouveau produit, jâai utilisĂ© un nouveau canal de venteâŠ
Je pense que là , on a perdu pas mal de monde mais les plus motivés sont encore là .
David Laroche : Câest ceux que je veux conserver.
Olivier Roland : Et moi, câest aussi pour ça que jâaime bien ces interviews longues, câest pour les gens qui sont vraiment ultra motivĂ©s.
David Laroche : Merci, vous ĂȘtes le genre de personnes que jâai envie de servir.
Olivier Roland : Moi aussi. Donc, merci dâĂȘtre lĂ , ça fait plaisir.
Donc, au niveau des tactiques, stratĂ©gies, jâimagine que tu as sorti plus de produits aussi depuis 2014, ça tâa aidĂ© Ă faire fois 8 en chiffres dâaffaires. Est-ce que tu as utilisĂ© de nouveaux canaux de vente ? Est-ce que tu as fait des choses en termes de mĂ©thodologies qui sont diffĂ©rentes ?
David Laroche : Oui. Moi, jâai une personnalitĂ©, câest un vrai challenge. Câest important, jâaime bien lâidĂ©e de connaĂźtre tes propres biais pour savoir oĂč est-ce que tu es excellent, oĂč est-ce que tu es nul ?
Moi, je suis trĂšs crĂ©atif Ă la base, ce qui implique un vrai problĂšme important, le meilleur objectif, câest-Ă -dire que je vais avoir tendance Ă vouloir partir dans une direction, je suis excitĂ© par justement la partie stratĂ©gie, innovation. Donc, mon point de vigilance, câest de crĂ©er trop de trucs en mĂȘme temps.
Paradoxalement, ce qui mâa fait Ă nos 4 millions, câest jâai vu une vidĂ©o de Steve Jobs qui revient dans Apple et une des premiĂšres choses quâil dit « On a oubliĂ© qui on Ă©tait, on a oubliĂ© notre mission, et dĂ©jĂ on va commencer par se rappeler notre mission et ça va commencer par rĂ©duire les produits. ».
Olivier Roland : Tu as réduit les produits ?
David Laroche : Oui.
Olivier Roland : Câest intĂ©ressant.
David Laroche : Ils sont disponibles. Mais, jâai rĂ©duit sur quoi je me concentre la vente ?
Olivier Roland : Au niveau de la promotion et de la communicationâŠ
David Laroche : Parce que tu vois, et câest quelque chose que jâapprĂ©cie chez toi oĂč je trouve vraiment aspirante cette capacitĂ© vraiment. Il y a peu de personne, je trouve, qui incarne â et encore une fois, jâimagine que tu peux certainement progresser, jâen suis certain â qui incarne cette idĂ©e de 20/80 Ă tous les concepts, vraiment cette idĂ©e de le chercher.
Moi, je sais que câest quelque chose qui a un biais chez moi Ă aimer la complexitĂ©, Ă aimer plein de produits, plusieurs business, des grosses Ă©quipes, et donc câest top. Ăa va apporter plein de choses gĂ©niales dans la vie, ça mâa apportĂ© plein, mais le risque, câest la dilution. Et donc, de plus me poser en me disant, jâai fait un tableau avec trois seuls indicateurs, quâest-ce qui gĂ©nĂšre le plus dâargent ? Quel effort ça demande de faire ? Et Ă quel point je kiffe ce produit ou je kiffe faire ça ?
Et, on va garder les trucs quâon ait trois en fait, câest-Ă -dire que le ratio est fort Ă fournir par gain, il est hyper intĂ©ressant et jâadore le produit. Il est alignĂ© avec le nouveau moi et la nouvelle vision, et on va mettre plus dâĂ©nergie lĂ -dessus. Ăa, ça a beaucoup payĂ©.
Olivier Roland : Intéressant.
David Laroche : Parce que moi, jâavais⊠enfin, je nâai pas que mon produit, plein de sĂ©minaires.
Olivier Roland : Câest intĂ©ressant parce que souvent en infoprenariat, on parle de faire plus de produits pour pouvoir toucher davantage de personnes.
David Laroche : Si, ce conseil-là , je le conseillerai au David qui était à 100 000.
Olivier Roland : Qui Ă©tait Ă 100 000, Ok. Mais au David qui est Ă 500 000, câest plutĂŽt se focaliser sur ce qui fonctionne le mieux et aussi ce qui raisonne le plus.
David Laroche : Oui, parce que 500 000, tu as déjà une idée de⊠sauf si tu as fait 500 000 avec un seul produit.
Olivier Roland : Parce que tu vois, moi, câest rigolo, je suis Ă peu prĂšs Ă 2 millions dâeuros de chiffres dâaffaires et jâai grosso modo un produit.
David Laroche : Câest gĂ©nial.
Olivier Roland : Oui, mais justement, jâai envie de partir dans les directions opposĂ©es. Câest intĂ©ressant parce quâon ne part pas du tout des mĂȘmes situations de base et moi, jâai plutĂŽt envie dâexplorer le fait de crĂ©er de nouveau produit et voir ce que ça donne. Mais ça va ĂȘtre intĂ©ressant. Peut-ĂȘtre que dans 10 ans, on va faire une interview, on sera dans le truc, ça va ĂȘtre marrant.
David Laroche : Dâailleurs, je pense que câest bon dâavoir ces alternances-lĂ dans sa vie et de phase de crĂ©ation.
Olivier Roland : Oui, tout à fait des cycles, oui.
Olivier Roland : En fait, il sâest passĂ© un truc un peu fou, câest quâon a dĂ©marrĂ© cette interview, je pensais que ça allait durer une demi-heure. Et en fait, câĂ©tait tellement riche, on a discutĂ© tellement de choses que ça a durĂ© plus dâune heure.
Pour les gens qui sont encore lĂ et qui sont quand mĂȘme pas mal motivĂ©s, est-ce quâils ont un moyen dâaller un peu plus loin sâils veulent suivre ton contenu, se faire coacher par toi ?
David Laroche : DĂ©jĂ un bon moyen, câest de taper David Laroche et de voir sur quoi ils tombent et ils trouveront les diffĂ©rents rĂ©seaux.
Sâils veulent du contenu vraiment business, lĂ , jâai une chaĂźne YouTube qui sâappelle business impact oĂč on voit les interviews dâentrepreneurs que je rencontre et que jâinterviewe, et oĂč je partage les clĂ©s de comment jâai dĂ©veloppĂ© mon business et puis aprĂšs continuer la relation avec moi et voir les produits qui leur correspondent et comment je peux les servir.
Olivier Roland : Donc, pour ceux qui veulent aller plus loin et suivre encore plus ton contenu, se faire coacher par toi, ils peuvent taper David Laroche sur YouTube dĂ©jĂ ou sur Google et tomber sur beaucoup de contenus gratuits que tu proposes. Et sinon, tu as une formation que tu proposes qui sâappelle ?
David Laroche : Entraßner pour réussir.
Olivier Roland : EntraĂźner pour rĂ©ussir. Ăa sâadresse Ă qui alors ?
David Laroche : Clairement, ça sâadresse comme je le disais aux personnes qui sont ambitieuses et qui ont envie dâapprendre toutes les stratĂ©gies qui vont leur permettre dâatteindre ce quâils veulent, qui leur pensent mĂȘme presque impossibles beaucoup plus rapidement.
Donc, on voit la productivitĂ© et lâefficacitĂ©, toute la partie Ă©tat dâesprit et toute la partie des croyances.
En gros, lâidĂ©e, câest que la personne, elle ressort de la formation, câest une machine de guerre pour atteindre cet objectif.
AprĂšs, il y a plein de choses dans la formation mais câest dingue les rĂ©sultats des personnes parce que ta vie, câest le reflet de tes croyances. Et quand tu bouges des croyances, ne serait-ce que sur lâargent, sur le couple, sur le regard des autres, il y a plein dâopportunitĂ©s qui arrivent dans ta vie.
Olivier Roland : Pour profiter de ça, vous cliquez sur le lien qui est en description tout simplement, puis je pense que tu as une page qui décrit un peu plus en détail.
David Laroche : Il y a tous les dĂ©tails. On a au moins une dizaine de tĂ©moignages dâune formation qui a au moins 3 000 personnes qui ont suivi dĂ©jĂ et on a des retours de ouf, les gens, ça change leur vie Ă plein de niveaux.
Jâai créé la formation en imaginant que si demain, je mourrais.
Olivier Roland : Lâessentiel, câest ça ou ?
David Laroche : Que si demain, je meurs et que mes enfants nâont quâune seule chose de moi, câest cette formation. Jâai mis dedans tout ce que je pense indispensable pour se crĂ©er une vie de dingue que jâai appris des personnes qui sont au top dans ce quâelles font, que ça soit des Marc Simoncini, le fondateur de Meetic, ou des sportifs de haut niveau ou des producteurs du Seigneur des Anneaux, synthĂ©tiser toutes les choses que jâai appris qui changent ma vie au quotidien.
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