📈 Comment écrire un best-seller : retour sur le lancement 🚀 du livre 📕

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « 📈 Comment écrire un best-seller : retour sur le lancement 🚀 du livre 📕 » :

Cela fait un an exactement qu’a été publié pour la première fois « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études ».

Je suis plutôt content parce qu’on est à 35 000 exemplaires vendus toutes versions confondues : version papier, version numérique et version audio.

Plus de 6 mois après sa sortie sur Audible, le livre est toujours dans le top 5 des ventes sur cette plateforme.

Tout ça aurait été impossible sans vous. Donc, vraiment du fond du cœur, merci. Ça me fait vraiment chaud au cœur.

Je sais que vous êtes très nombreux à avoir recommandé le livre autour tout autour de vous et que ça a joué énormément dans ce succès.

Vraiment merci.

Et pour fêter cela, je me suis dit que ce serait sympa de partager avec vous une conférence que j’ai donnée devant 1000 personnes seulement 3 semaines après la sortie du livre sur « Comment écrire un best-seller ? »

Comme je l’explique au début de cette conférence, déjà 3 semaines après sa sortie, je savais que le livre allait atteindre le statut de best-seller en sachant qu’en France, on considère qu’un livre est best-seller à partir de 10 000 exemplaires.

Si vous avez toujours rêvé d’écrire un best-seller sans jamais oser vous lancer, sans jamais terminer ce projet, voici quelques conseils pour démarrer.

 

Cédric Annicette : J’ai une personne à vous présenter. C’est un collègue depuis quelques années déjà. Cela fait pas mal de temps qu’on se côtoie.

C’est un peu Monsieur Efficacité.

C’est le blogueur le plus connu en France, Olivier Roland, qui vient tout droit des États-Unis. Il va expliquer comment on peut lancer un livre qui cartonne.

Je vous demande d’accueillir Olivier Roland.

Olivier Roland : Je vois que vous avez la pêche, ça fait plaisir.

J’avais prévu une petite animation pour vous réveiller après la pause déjeuner, mais je ne sais pas si ça va être utile.

Vous voulez l’animation ou pas ?

Je vais demander à Jeannine de venir rapidement sur scène.

J’ai rencontré Jeannine à la pause déjeuner, j’étais en train de manger mon petit four. Il y a plusieurs d’entre vous qui sont venus me parler. Et il y a Jeannine qui m’a dit : « Olivier, il faut que je te dise, j’ai fait ci et j’ai fait ça. Voici ma passion en dehors du boulot. »

Et quand elle m’a dit quelle était sa passion en dehors du boulot, je me suis dit qu’elle allait nous faire une petite animation rapide.

Jeannine, c’est quoi ta passion en dehors du boulot ?

Jeannine : Ma passion, c’est le champ lyric.

J’ai fait une carrière d’opéra français et d’opérette viennoise avec Luis Mariano, Rudy Hirigoyen, tous les grands interprètes des opérettes viennoises.

J’étais vedette aux Folies Bergère.

Olivier Roland : Est-ce que tu peux nous chanter une petite chanson ?

Jeannine : Non, pas une petite chanson, juste deux petites lignes parce que ce n’était pas prévu. D’autres fois, ça sera prévu, je vous ferais quelque chose de plus important avec un partenaire, avec par exemple Olivier qui va me donner la réplique.

Puisque nous passons une heure exquise ensemble, je vais vous chanter l’heure exquise.

(Chant)

Olivier Roland : Je vais partager avec vous comment créer un best-seller en vous faisant un retour sur le lancement de mon livre « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » qui a été publié il y a 3 semaines.

Avant de commencer ce petit retour d’expérience, j’ai une surprise pour vous. J’ai 5 exemplaires à offrir aux 5 premiers qui viennent sur scène.

Pour tous ceux qui ont un exemplaire, je serais très heureux de vous le dédicacer à la pause. Je serais là toute la journée.

Juste pour vous donner un petit retour sur le chiffre, j’ai eu un email de mon éditeur il y a deux jours qui m’a dit qu’à 3 semaines après la publication, on en est déjà à 16 000 exemplaires imprimés.

En sachant qu’en France, on considère qu’un livre obtient le statut de best-seller à partir de 10 000 exemplaires.

Ces 16 000 exemplaires sont imprimés, ça ne veut pas dire qu’ils sont vendus.

On a l’occasion d’en parler, mais c’est très frustrant qu’on soit sur le web et qu’on ait les chiffres en temps réel parce que quand vous sortez un livre papier, les vrais chiffres de vente sont très longs à venir parce que les libraires peuvent vous commander des bouquins, mais s’ils restent sur les étagères pendant 3 mois, ça ne veut pas dire qu’ils sont vendus.

Après, les libraires peuvent renvoyer les livres à l’éditeur. Et dans ce cas-là, l’éditeur rembourse aux libraires.

Mais si l’éditeur en a imprimé autant, c’est parce que les libraires ont fait beaucoup de commandes. Et si les libraires ont fait beaucoup de commandes, c’est parce que le livre se vend très bien.

Donc, je pense qu’on peut dire avec beaucoup de fiabilité que le livre est déjà best-seller.

Évidemment, ça ne s’est pas fait par hasard. J’ai mis en place toute une stratégie que plusieurs d’entre vous ont pu suivre de l’extérieur. Je vais vous partager un peu les coulisses.

Au-delà de succès de librairie, on a parlé du livre dans différents organes de presse : Le Figaro Etudiant, Le Magazine Management, Le Parisien, Le Journal du Net, plusieurs autres médias notamment les médias francophones à Londres.

A priori demain soir, je serai sur BFM Business, sur la chaîne de télé. A préciser demain, mais ils m’ont invité à venir à leur émission à 20h15 demain soir. On verra bien si c’est confirmé.

Au niveau des chiffres de vente, c’est très frustrant de ne pas les avoir en temps réel. Il y a quand même un outil qui est très pratique, c’est le classement des meilleures ventes Amazon.

Quand vous êtes auteur, vous pouvez créer un compte auteur gratuitement sur cette plateforme et vous avez accès à l’historique du classement des ventes de tous vos livres, y compris vos livres numériques.

Je vous invite si vous avez des livres Kindle par exemple à vous créer un compte là, c’est très pratique.

Le livre est sorti le 23 septembre. Tout de suite, il s’est placé dans le Top 100 des ventes. Et depuis le 29, il n’est jamais descendu du Top 50, sauf une fois.

Juste au début, après le 29, il y a un petit creux parce que le livre était en rupture de stock depuis tellement longtemps sur Amazon qu’Amazon a dit que le livre est indisponible et on ne sait pas quand on pourrait le recommander. Donc, on ne peut pas le commander.

Ils ont carrément enlevé le bouton de commande. C’est pour ça qu’il y a eu un drop dans les ventes.

Et ce qui est génial, c’est qu’en plus, je demande explicitement à ma communauté de ne pas acheter le livre sur Amazon mais de l’acheter dans une librairie locale.

Déjà, il faut vous poser la question quand vous voulez écrire un livre de pourquoi vous voulez l’écrire.

Pour moi, il y a trois objectifs majeurs qu’on veut atteindre en général quand on veut écrire un bouquin.

L’objectif le plus simple, c’est de juste écrire un livre, histoire d’avoir écrit un livre.

Pourquoi ?

Pour atteindre le statut auteur parce qu’on sait bien que le statut auteur donne plus d’autorité sur son marché, ça augmente l’expertise perçue de nos prospects, de nos clients et ça nous permet de vendre plus facilement.

C’est l’approche la plus commune en général dans notre industrie d’infopreneur et c’est évidemment celle qui est la plus simple.

Il y a des moyens extrêmement simples de créer un livre si vous voulez juste atteindre ce statut.

Ensuite, vous pouvez vouloir écrire un véritable livre où là, vous allez dire : je ne vais pas juste faire un livre histoire de faire un livre, je veux faire vraiment quelque chose qui ait de la gueule, qui puisse s’appeler un bouquin.

Et le troisième objectif possible, c’est de vouloir créer un best-seller.

Je pense que si vous voulez que votre livre atteigne le statut de best-seller, vous avez beaucoup plus de chance d’atteindre cet objectif si dès le départ, vous voulez créer un best-seller et vous faites en sorte de créer un best-seller en ayant cela à l’esprit dès que vous commencez à écrire le premier mot.

Andrei Parabellum est le plus gros infopreneur de Russie. La dernière fois que je lui ai parlé, il y a deux ans parce qu’avant, il se baladait un peu partout. Maintenant, il reste en Russie.

Il avait écrit 80 livres en 4 ou 5 ans.

Si vous allez dans une librairie en Russie au rayon développement personnel ou business, vous avez de bonne chance que ses bouquins prennent une proportion significative du rayon.

Il n’écrit pas des livres avec la méthode habituelle. Ce qu’il fait, c’est que dès qu’il fait une présentation dans un séminaire ou dès qu’il organise un évènement, systématiquement c’est retranscrit sous forme de livre.

Voici une des méthodes que vous pouvez utiliser pour créer un livre très facilement avec très peu d’effort.

Dès que vous partagez du contenu quelque part, ça peut être retranscrit sous forme de bouquin.

Il fait même plus fort. Il organise des webinars avec son audience et il écrit des livres en live à l’aide de son audience où il va dire : on va faire un webinar sur tel sujet, ça sera une suite de question réponse et ce sera pour écrire un bouquin.

Vous allez participer avec moi à l’écriture d’un livre collaboratif.

Il aborde certains points et il pose des questions. Il voit ce que les gens répondent. Et en fonction de ça, il écrit un livre au fur et à mesure pendant le webinar.

Ce sont des super méthodes pour créer un livre juste pour être auteur.

Typiquement, vous faites une présentation de deux heures dans un évènement, vous pouvez en faire 2 bouquins. Vous faites un évènement de 2 jours dans votre marché, vous pouvez en tirer un bouquin aussi.

Mais de manière générale, c’est mon ressenti, ces livres-là ont tendance à être beaucoup plus légers que des livres écrits normalement. Ils manquent d’épaisseur, ils manquent de consistance, et c’est très difficile d’en faire des best-sellers.

Tim Ferriss est l’auteur du livre « La semaine de 4 heures » et de 2 autres best-sellers « The four hour body » and « The four hour chef ».

Chacun de ses livres s’est vendu à plus de 2 000 000 d’exemplaires de par le monde.

On parle de 6 millions d’exemplaires en tout. C’est vraiment de gigantesque best-seller.

Tim Ferriss connait un ou deux trucs sur l’art d’écrire des best-sellers. Il a écrit des articles sur son blog « The 4 hour work week » que je vous recommande fortement si vous n’avez jamais été voir sur justement l’art d’écrire des best-sellers.

Il a dit : Le conseil le plus important que je puisse vous donner, c’est le suivant : vous pouvez mettre en place le plan marketing le plus génial du monde, tout le monde peut arriver à positionner son livre en tête de vente sur Amazon pendant une heure, une journée, voire une semaine. Ce qui est important, c’est de faire en sorte que ça reste dans le top des ventes.

Pour cela, il n’y a pas 36 solutions, il faut que votre contenu soit excellent.

Et pour que votre contenu soit excellent, vous devez investir 2 à 3 ans de votre vie dans ce livre. Il n’y a pas d’autres solutions.

C’est son point de vue.

Quand j’ai lu ça, avant de me mettre à écrire mon bouquin, je ne pensais pas honnêtement que j’allais y prendre parce que j’ai passé trois ans et demi à l’écrire quand même et 6 mois à concevoir le plan.

Je ne pensais pas que ça allait me prendre autant de temps, mais j’avais prévu dès le départ de consacrer une proportion significative des années à venir à écrire ce livre parce que je voulais écrire un véritable best-seller.

Ayez cela à l’esprit dès le début.

Après, pour démarrer, vous pouvez écrire un livre juste pour écrire un livre.

Il y a aussi un autre objectif dont je n’ai pas parlé, c’est d’écrire un livre numérique pour l’offrir en bonus aux gens qui viennent sur vos blogs, sur vos sites. Après tout, le tout premier vrai livre que j’ai écrit mais pas papier, c’est mon livre numérique « Vivez la vie de vos rêves grâce à votre blog » qui a dû être téléchargé plus de 100 000 fois au cours de ces dernières années.

Quelques conseils de base pour l’écriture :

Faites un plan avant de démarrer, ça paraît évident et ça l’est.

Faites un projet avant de signer le contrat avec l’éditeur.

Déjà, l’éditeur est déjà venu me voir parce que j’avais une présence sur le web.

C’est toujours un bonus quand vous avez une communauté sur le web, il y a des éditeurs qui vont vous contacter et vous faire des offres.

Mais faites un plan où vous allez vendre votre livre à l’éditeur même si ce n’est pas nécessaire, même s’il est déjà d’accord pour signer un contrat avec vous, et vous allez aussi détailler le plan marketing que vous allez mettre en place.

C’est utile parce que vous allez vous référer à ce document tout au long de votre progression dans l’écriture du livre. Ça montre aussi à l’éditeur ce que vous êtes prêt à faire.

Ça vous donne un plan de référence sur lequel l’éditeur pourra aussi donner un feed-back éventuellement. Il connait 2 ou 3 trucs quand même dans son métier que vous ne connaissez pas.

Quand vous écrivez, ce que je vois dans les retours qu’on me donne aujourd’hui, c’est qu’il y a beaucoup des gens qui sont impressionnés par la quantité des références scientifiques que j’ai mises dans mon livre.

Je pense que c’est un véritable atout pour sa crédibilité et pour qu’il se vende plus.

Ce n’est pas si compliqué de trouver des références scientifiques pour appuyer vos dire parce qu’aujourd’hui, il y a tellement de livres en développement personnel et dans le business où on lit un bouquin, on se dit : oui, c’est intéressant mais il tire ça d’où ? On dira qu’il tire ça de son chapeau.

Ça diminue la crédibilité de l’auteur alors que vous pouvez facilement trouver des recherches qui vont appuyer vos dires.

Parfois vous avez de mauvaises surprises parce que vous pensez qu’un truc est comme ça et vous regardez la recherche et vous dites que c’est le contraire. Mais c’est bien parce que votre livre est d’autant plus pertinent.

Vous allez me dire que ça prend du temps de faire toutes ses recherches, c’est pour cela que je vous recommande de prendre une ou un assistant de recherche pour vous aider.

Vous n’avez pas besoin de vous taper toutes les recherches qui sont liées à votre bouquin. Et si vous écrivez un livre de fond, vous allez en faire des recherches.

Je pense que c’est la force de « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études ». C’est qu’au-delà de mon expérience d’entrepreneur, il y a vraiment eu beaucoup de recherches et toutes les personnes qui ont lu un peu peuvent le voir.

Vous avez un site génial qui s’appelle « upwork.com » qui va changer votre vie pour tous ceux qui ne connaissent pas.

Vous allez dessus. C’est une place de marché international où vous allez pouvoir embaucher des prestataires dans le monde entier, y compris dans des pays où si vous payez 5 dollars de l’heure, c’est une fortune.

Le SMIC horaire au Maroc, c’est 250 euros par mois. Ils travaillent 44 heures par semaine, 6 jours par semaine.

Ça veut dire que le SMIC horaire au Maroc, c’est 1,10 euro de l’heure.

Si vous payez un Marocain 3,4 ou 5 euros de l’heure, pour lui, c’est le roi du pétrole. En plus, il va travailler chez lui tranquillement à son rythme, faire un boulot qui est respectable.

Bref, vous pouvez outsourcer vos travaux de recherche dans des pays comme ça tout en étant éthique.

Il y a beaucoup des gens qui pensent qu’externalisant à des pays à bas coût, c’est prendre des enfants chinois de 12 ans qui vont travailler 20 heures par jour dans des usines insalubres. Ce n’est pas obligatoire.

Prenez des gens dans ces pays-là qui vont vous aider, ça va vous décharger une grande partie de votre travail.

J’ai eu jusqu’à 4 assistants de recherche qui travaillaient pour moi en même temps parce qu’au bout d’un moment, quand vous vous rendez compte que finalement vous pouvez externaliser vos recherches pour pas cher, pourquoi ne pas prendre 2,3 ou 4 personnes sur lesquelles vous donnez les mêmes missions ?

Parce que vous allez voir que ces assistants recherche ne vont pas vous donner les mêmes feedbacks et qu’après, vous allez avoir des documents beaucoup plus riches sur lesquels vous vous appuyez pour votre documentation.

Ensuite évidemment, écrivez le plus régulièrement possible.

Stephen King, l’auteur de best-seller comme «Ça » ou tous les livres d’horreurs qui ne vous font pas dormir après les avoir lus a écrit un livre génial sur l’art d’écrire qui s’appelle « Écriture : mémoire d’un métier ».

Il donne plein de conseils dans ce livre sur « comment écrire des romans ? »

A un moment, il dit en substance : « Je peux vous donner tous les conseils du monde, il n’y a rien qui remplacera le fait d’écrire un mot après l’autre ».

Il a raison.

Il y a tellement de gens qui veulent écrire des bouquins, c’est leur rêve, et qu’ils ne feront jamais rien dans leurs vies.

Ne faites pas partie de ces gens-là. Dites-vous qu’un livre, c’est juste un mot après l’autre. Ça peut être un peu long, mais il faut démarrer, il faut le faire.

Il y a aussi quelque chose d’important à comprendre quand votre livre est terminé et qu’il est prêt à être publié.

Il y a beaucoup d’auteurs qui ont fait la même erreur que les alpinistes, surtout les alpinistes débutant mais cela arrive aussi aux chevronnés.

Cette erreur, c’est de croire que quand ils arrivent en haut de la montagne, ils ont réussi.

Quand vous arrivez en haut de la montagne, c’est génial, vous pouvez faire péter le champagne si vous en avez, vous pouvez admirer la vue. Mais après, il faut redescendre. Et le chemin de descente est tout aussi dangereux que le chemin pour y aller.

Là où vous avez le plus d’accidents en montagne, c’est quand les gens reviennent parce qu’ils ont l’impression d’avoir atteint leurs objectifs et qu’ils peuvent se relâcher alors qu’au contraire, ils n’en sont qu’à la moitié.

C’est exactement la même chose quand vous venez de terminer d’écrire votre livre. Vous n’êtes qu’à la moitié du chemin.

C’est la même chose que quand vous créez votre entreprise.

Quand votre livre va être publié, ça veut dire que vous êtes préparé pendant des mois, pendant des années pour sa publication et que maintenant, c’est à ce moment-là qu’il est temps de tout donner et de foncer dans la course parce qu’il y a plein d’auteurs qui publient en même temps que vous et qui veulent aussi être classés dans les best-sellers.

C’est la même chose quand vous créez une entreprise. Vous avez passé 6 mois, un an, peut-être plus à créer votre boîte. Génial, vous pouvez faire péter le champagne. Mais le lendemain matin, vous êtes dans votre bureau et vous commencez à bosser parce que si vous ne commencez pas à trouver des clients et à vendre, dans 6 mois, votre entreprise n’est plus là.

Donc, ne faites pas cette erreur. Trop d’auteurs croient que quand ils ont publié, ils peuvent se reposer.

Un mot aussi sur l’éditeur.

La règle de base, c’est que vous devez envisager votre plan de promotion marketing comme si votre éditeur n’existait pas. Il n’existe pas.

Ça aussi, c’est une grosse erreur des auteurs. C’est de se dire : « c’est bon, j’ai publié mon bouquin. Maintenant, mon éditeur va s’occuper de le vendre. »

Votre éditeur a des centaines, des milliers d’autres livres dans sa collection. Votre livre ne l’intéresse pas plus que ça. C’est dur à entendre, mais c’est vrai. Il s’en fout un peu.

Pas tant que ça, mais il s’en fout un peu.

Vous devez tout donner par vous-même et faire un plan marketing qui ne tient pas compte de lui.

Je ne dis pas qu’il ne faut pas dialoguer avec lui ni l’impliquer dans votre plan, mais faites comme s’il n’existait pas.

Et a contrario, vous devez le travailler au corps très tôt. Vous devez le faire participer très tôt à ce projet de livre pour qu’il se sente impliqué dedans.

Ne faites pas comme ces 95% ou 99% des auteurs dans la même maison d’édition qui n’ont pas de contact régulier avec, qui s’en foutent un peu…

Soyez ami avec votre éditeur. Envoyez-lui régulièrement des nouvelles pendant que vous écrivez.

Partagez avec lui votre plan de promotion marketing pour qu’il vous donne des feedbacks.

Ce n’est pas forcément son domaine, mais impliquez-le. Faites en sorte qu’il croit en votre projet et que lui aussi donne le meilleur de lui-même quand vous sortez votre bouquin parce qu’il y a une grosse différence entre votre éditeur qui donne le meilleur de lui-même et votre éditeur qui publie juste un livre parmi sa centaine.

On estime en gros que la part de marché d’Amazon en France est 10 à 15%. Ça reste ridiculement bas par rapport au marché anglo-saxon.

Aux États-Unis, on considère aujourd’hui qu’il y a à peu près un livre sur deux, voire plus, qui sont vendus au format numérique. En France, c’est 4 %.

4 % des livres sont vendus au format Kindle, ou ebook sur Apple, Kobo… Les Français restent encore très attachés au livre papier.

Donc corollaire, où va se passer la majorité des ventes de votre livre papier ?

En librairie.

Avec qui vous devez être super copain ? Avec qui vous devez rendre la vie super géniale ?

Les libraires de France, de Belgique, de Suisse. Ça vaut tout ça pour les pays francophones.

Au Canada, c’est un peu différent. Mais grosso modo, les libraires ont aussi plus d’influence.

Donc, grosse erreur aussi que font la plupart des auteurs, en particulier les auteurs qui sont focalisés sur le web, c’est de tout placer sur Amazon.

C’est une énorme erreur.

Même sans ça, posez-vous la question entre votre livre qui est uniquement bien classé dans les ventes de l’Amazon et votre livre qui est bien classé dans toutes les librairies de France et qui, du coup, est mis en avant dans toutes les librairies de France.

Voyez la multiplication des points d’exposition que vous avez, voyez le nombre de gens supplémentaires qui vont voir votre livre tous les jours.

Chez mon éditeur, il y a deux bouquins qui ont vraiment mieux performé que les autres dans leur catégorie parce qu’il y avait la direction de la collection business de Virgin à l’époque, maintenant il n’existe plus à Paris, qui avait eu un coup de cœur sur ces bouquins et qu’ils avaient mis en avant.

Les libraires aujourd’hui sont les prescripteurs en France. Tout votre plan de promotion marketing doit faire en sorte que la vie de cette personne-là, cette vendeuse soit super géniale.

Cela implique de faire en sorte que votre communauté n’achète pas sur Amazon, le moins possible.

Il y a un petit graphique qui vous montre l’évolution d’un marché aux États-Unis et en Grande-Bretagne quand les livres numériques étaient introduits.

La courbe vaut pour 2007 aux États-Unis, pour 2009 en Grande-Bretagne et pour 2011 en France.

On a démarré moins bien qu’en Grande-Bretagne, mais on est à peu près au même niveau que les États-Unis. Par contre aujourd’hui, on en est à 4%. Alors que 6 trimestres après l’introduction du livre numérique aux États-Unis, ils étaient déjà à 22 % de part de marché.

Nous sommes dans un marché qui est conservateur. Cela ne sert à rien de lutter contre la marée, il vaut mieux l’accompagner.

Pendant que vous écrivez votre bouquin, vous allez en profiter pour préparer le terrain pour la sortie de votre bouquin.

Normalement, vous pouvez avoir plein de possibilités de quitter la rat race. Il y a notamment une approche qui est de développer un business sur le web.

Quand vous écrivez un bouquin, c’est bien de bâtir votre communauté en même temps parce que votre communauté sera un atout indispensable quand vous allez sortir ce livre.

Aujourd’hui, aux États-Unis, les éditeurs se foutent complètement que vous soyez inconnu au bataillon au niveau du bouquin. Ce qui les intéresse, c’est : est-ce que vous avez une plateforme en ligne ? Est-ce que vous avez une communauté qui est active ?

Combien de followers avez-vous sur Twitter ? Combien de fans avez-vous sur Facebook ? Quel est le trafic de votre blog ? Combien d’abonnés avez-vous sur Youtube ?

C’est ça que regardent les éditeurs en premier.

En France, on n’en est pas encore là mais ça commence à venir progressivement.

Et ils ont raison parce qu’ils savent qu’à partir du moment où un blogueur ou un youtubeur ou quelqu’un qui a une communauté importante sort un livre, de toute façon, cela va être un succès quoi qui se passe.

Donc, bâtissez votre communauté au fur et à mesure. Développez votre blog ou votre chaîne Youtube ou votre page Facebook dans une thématique est qui similaire à celle de votre livre. Et informez votre communauté largement à l’avance.

Dès que vous avez signé le contrat, vous l’annoncez.

C’était il y a 4 ans en décembre 2012 que j’ai annoncé avoir signé le contrat avec mon éditeur. Il y a encore des gens qui s’en rappellent.

Dès le début, j’en ai parlé à ma communauté. Et régulièrement, j’ai fait des vidéos qui disaient où j’en suis dans mon bouquin.

« Je n’ai pas encore fini », c’était le message pendant quelques années.

Pour l’anecdote, quand j’ai signé le contrat, j’étais censé rendre le livre pour mai 2013. J’étais un peu en retard, pas trop, mais mon éditeur s’en foutait pas trop parce que je lui envoyais régulièrement mon manuscrit et qu’il voyait qu’on était parti sur un truc énorme, d’où l’importance aussi de l’impliquer.

Un an avant la sortie du livre, peut-être 6 mois, j’ai créé une communauté d’ambassadeurs.

C’est une liste de gens.

Vous allez parler à votre communauté, vous allez dire : « Mon livre est prévu pour une sortie vers telle date, ça va être un livre sur ça et ça… » Vous dites la mission que vous voulez accomplir à travers ce livre.

J’ai dit : « Je veux vraiment changer la francophonie, montrer toutes les failles du système éducatif et comment les combler par soi-même. Puis, comment tout simplement créer une entreprise qui soit au service de sa vie plutôt que l’inverse. En gros, le guide du rebelle intelligent du XXIe siècle. »

J’ai dit cela à ma communauté. J’ai dit : « Si ça raisonne avec vous, si vous voulez m’aider dans cette mission à changer l’état d’esprit en francophonie, inscrivez-vous à cette liste. C’est une liste email où je vais juste vous envoyer des news par rapport au bouquin et je vous demanderais de temps en temps de m’aider à le promouvoir, de m’aider à toucher davantage de personnes. »

Vous êtes franc. Vous dites simplement : « aidez-moi à toucher un maximum de personnes ».

Et vous allez avoir des gens qui vont s’inscrire à cette liste, qui vont vous suivre. Sur cette liste, je dois avoir 1300 personnes avec un taux d’ouverture de 60 %. C’est énorme.

Ce sont des gens engagés. Mes ambassadeurs m’ont été et me sont toujours d’une énorme aide aujourd’hui.

Ils m’ont aidé à partager des statuts Facebook, ils ont laissé des commentaires pour moi sur Amazon, ils sont venus à ma dédicace, …

J’aurais l’occasion d’en parler, mais créez une communauté de gens engagés.

Il y a des gens qui sont prêts à vous aider dans votre mission, il faut juste leur offrir l’opportunité de le faire.

Avant la sortie du livre, vous pouvez aussi pour animer votre communauté faire des concours du genre : il y a ce statut Facebook qui cartonne, allez le partager et je donnerais tel ou tel cadeau à la personne qui aura mis le message le plus original dans son partage par exemple.

Vous pouvez essayer d’animer votre communauté, de les motiver à vous aider encore plus en leur donnant des cadeaux et en leur demandant de vous donner un coup de main là-dessus.

Cette communauté que vous allez bâtir sur le web, vous allez la bâtir de toutes les manières possibles.

Depuis 12 mois, on me pose parfois la question si je crois que le blogging est mort.

Cela me fait toujours rigoler parce qu’évidemment, le blogging n’est pas mort. Mais c’était déjà vrai il y a 5 ans et c’est encore plus vrai aujourd’hui, vous devez concevoir votre blog comme le centre de votre écosystème.

C’est-à-dire un blog, c’est bien, mais vous devez aussi avoir une chaîne Youtube, une page Facebook, éventuellement un compte Twitter, un compte Instagram. Snapchat, ce n’est pas mal aussi. Et Pinterest, pourquoi pas ?

Vous devez utiliser tous les supports à votre disposition pour communiquer sur votre bouquin.

S’il y en a parmi vous qui me suivent sur ces différents supports, vous ne pouvez pas échapper à mon livre. Vous pouvez essayer de faire le matrix et d’éditer, mais vous ne pouvez pas.

J’insiste vraiment et ça touche ma communauté de différentes manières.

Il y a aussi un outil absolument génial qui est à votre disposition aujourd’hui que je vous recommande fortement, c’est Facebook live.

C’est ultra simple.

Aujourd’hui, vous avez un studio de télévision en direct dans votre poche. Vous pouvez sortir votre téléphone et faire un Facebook live en direct.

Vous ouvrez votre téléphone, vous lancez Facebook live. En 5 secondes, vous êtes connecté à toute votre communauté en direct et vous parlez.

Je l’ai utilisé d’une manière originale en lisant des passages de mon livre. Il y a des tas de manières de l’utiliser.

Après, j’ai fait des séances de questions-réponses avec ma communauté.

Ça marche très bien Facebook live en ce moment.

Ça sera peut-être plus vrai dans un an comme tout ce qui est Facebook parce que Facebook est en train de pousser Facebook live a priori parce qu’ils veulent complètement classer le business model de Périscope. Ce qui fait que si vous avez 1000 ou 10 000 fans aujourd’hui sur Facebook, on sait bien que quand on poste une publication, vous allez peut-être toucher 10 ou 15 % de votre communauté maximum. Avec Facebook live, ce sera beaucoup plus parce que Facebook fait vraiment en sorte que votre communauté soit touchée par ça.

C’est simple à faire, ça ne demande aucune préparation. Vous lisez votre bouquin et ça va permettre aussi de toucher votre communauté différemment.

Ayez un budget sans retour sur investissement (ROI) prévu direct. Votre budget sera plus ou moins grand en fonction de ce que vous pouvez vous permettre. Même si c’est 100 euros c’est toujours ça.

Prévoyez une partie du budget de votre entreprise pour le promouvoir même si vous ne pouvez pas calculer le retour sur investissement.

C’est difficile de calculer le retour sur investissement sur un livre.

Après, il y a un moyen de le faire différemment. C’est de faire en sorte que par exemple, si vous faites de la pub sur Facebook pour promouvoir votre bouquin, vous demandez aux gens de s’inscrire pour recevoir un extrait du bouquin. Vous vendez le livre et vous vendez une formation derrière. Et là, vous pouvez voir si vous êtes rentable sur le funnel sans être rentable sur le livre.

C’est utile d’avoir un budget comme ça pour accompagner la sortie du livre. Encore une fois, agissez comme si votre éditeur n’existait pas.

Tout le monde ne peut pas se le permettre. C’est vraiment utile d’avoir un RP, quelqu’un qui va essayer de dégotter des articles presses, des émissions de télé pour vous. C’est son métier, il va le faire beaucoup mieux que vous ou votre éditeur.

Peut-être que votre éditeur va mettre à votre disposition son propre RP, j’en ai une dans ma maison d’édition. C’est un budget entre 1 500 et 3 000 euros.

Tout le monde ne peut pas se le permettre, mais je vous le recommande. Ça va vraiment vous aider énormément pour les journalistes.

Ce n’est pas votre métier et c’est difficile pour vous de faire quelque chose sans ça.

Par contre quand vous sortez un bouquin papier, c’est le moment de mettre la gomme au niveau de la presse parce que tout le reste de votre vie, ils ne vont pas s’intéresser à vous.

Là, vous avez un évènement qui se produit. Et d’autant plus, si le livre se vend bien, c’est tout un cycle vertueux qui s’alimente. C’est là où il faut mettre la gomme.

Personnellement, j’ai 3 RP qui travaillent pour moi en ce moment : 1 de la maison d’édition et 2 que j’ai embauchés pour m’aider.

Vous allez avoir des posts Facebook qui vont fonctionner de manière organique, y compris parce que vous avez demandé à votre liste d’ambassadeur de les promouvoir.

Quand vous voyez qu’un post Facebook marche bien, mettez un peu de budget pub. Pour l’accompagner, c’est toujours utile.

Vous allez aussi utiliser toutes ces victoires, ces articles que vous allez recevoir, ces posts Facebook qui vont cartonner.

J’ai un post Facebook aujourd’hui qui a lancé la sortie du livre avec plus de 30 000 likes et quelque chose comme 10 000 partages. C’est absolument énorme.

Je l’utilisais pour faire la première séance de dédicace au Cultura de La Défense.

Comment ça s’est passé cette séance de dédicace, comment on l’organisait ?

Pendant un mois, il y avait la responsable « dédicace », la responsable commerciale des Editions Leduc, ma même maison d’édition qui a insisté auprès de la FNAC pour qu’on fasse la première dédicace le jour de la sortie du livre à la FNAC Saint-Lazare.

La FNAC, c’est un peu opaque le fonctionnement, un peu bureaucratique apparemment. Il y a une personne dans toute la France qui valide ou pas pour que les auteurs fassent des dédicaces dans les FNAC.

Cette personne n’a jamais répondu à aucun email.

On lui a envoyé plein d’emails, il n’a jamais répondu.

Là, on est la semaine qui précède la sortie du bouquin et j’ai dit : c’est dommage parce que ma communauté demande à faire une dédicace, je le vois, je reçois les messages et tout. La FNAC ne se rend pas compte qu’on peut vraiment remplir la salle.

J’étais aux Editions Leduc à ce moment-là et Caroline mon attachée de presse m’a dit : « Il y a le gars qui s’occupe des évènements à Cultura qui vient dans une heure. C’est parfait pour le timing, on va lui proposer de faire ça. »

Le mec vient, on parle de ça. Je lui dis que j’aimerais faire cela le jour de la sortie du bouquin, j’ai une grosse communauté, il y aura des gens.

Il me dit : « Attendez Monsieur, ce n’est pas possible dans une semaine, ce n’est pas comme ça que ça marche. »

Je dis : « Attendez, je vais vous montrer un truc », et je lui montre le statut Facebook qui est ultra liké et ultra partagé. J’ai regardé.

A l’époque, il n’y avait pas 30 000 likes, il y avait quelque chose comme 10 000 likes.

Il regarde et il fait : « ah oui ! ».

J’ai fait : « Yes ».

Donc, je dis : « si ça pouvait être fait le 23, ce serait génial ». Et il me fait : « Ok, je vais voir. »

Il va au Cultura de La Défende. Une heure plus tard, il appelle et dit : « C’est bon. C’est réglé, on va faire cela le 23. »

Pour ceux qui étaient là, c’était un succès immense. Il y a eu 200 personnes qui sont venues.

D’ailleurs, il y a plusieurs d’entre vous qui m’ont dit tout à l’heure que vous étiez là mais que vous n’avez pas eu la patience de faire la queue.

C’était un succès immense. Le directeur du Cultura avait le sourire jusque-là. On aurait dit qu’il a pris de l’ecstasy.

Il m’a dit : « Vous savez qu’il y a des auteurs plus connus qui ont du mal à réunir 50 personnes ».

Je dis : « Oui, mais ils ne connaissent pas la force. Ils n’ont pas une communauté, ils ne connaissent pas le marketing internet. »

Utilisez tous ces succès pour essayer d’en avoir d’autres.

Vous devez vraiment essayer de créer une sorte de synergie, de spirale dynamique pour alimenter le succès de votre bouquin.

En plus, c’est super génial de rencontrer votre communauté, de faire des signatures.

On avait prévu de faire 17h-19 h. La dédicace a duré de 17h à 21 h. on a fait la fermeture du Cultura. Après, on a été dans un bar à côté. Et on a fini la soirée à minuit, c’était génial.

Donc, en plus, vous passez du bon moment. C’est super.

Pour info, c’est à peu près sûr, je ferai une dédicace à Lille le 5 novembre je crois. C’est à confirmer.

Pour tous nos amis Belges et Lillois, je compte sur vous. On se verra prochainement.

Et a priori, je ferai cela aussi à Bordeaux et à Lyon avant la fin de l’année.

J’aimerais faire cela à Bruxelles, à Genève et à Montréal aussi.

C’est utile de faire des dédicaces pour plusieurs raisons. Ça, je l’ai découvert grâce à mon éditeur.

On m’a posé la question aussi : « Olivier, pourquoi tu n’as pas auto audité ton bouquin ? Tu aurais fait beaucoup plus de marge. »

C’est vrai, j’aurais fait beaucoup plus de marge. Pour info, mes droits d’auteur sur le livre, c’est 8%.

Comme le livre coûte 25 euros, cela fait 2 euros de droit d’auteur. Ce n’est pas grand-chose. Mais je n’ai pas écrit ce livre pour gagner de l’argent, ma boîte marche déjà très bien.

La Pyramide de Maslow, c’est la pyramide des besoins.

Pour être heureux dans la vie, vous devez d’abord avoir vos besoins physiologiques comme manger, boire, … Après, il y a le besoin de reconnaissance.

Je suis arrivé au niveau où j’ai beaucoup de mes premières étapes qui sont faites. Et là, c’était le besoin de réalisation et de donner au monde.

J’ai déjà eu un coût d’opportunité énorme en écrivant ce livre parce que j’aurais gagné beaucoup plus d’argent si j’avais passé tout ce temps et toute cette énergie à créer des produits à la place.

Tous ceux qui voient l’épaisseur du bouquin peuvent voir à quel point j’ai mis beaucoup de travail.

Pour moi, ce qui est important, c’était de toucher un maximum de personnes.

En faisant un partenariat avec un éditeur, vous allez avoir un réseau de distribution qui est sans commune mesure avec le fait d’auto éditer votre livre et vous allez aussi faire un partenariat avec quelqu’un qui connait tous les rouages du métier, qui sait comment ça fonctionne.

Sans doute que sans lui, je suis parti en mode « il faut que je sois premier sur Amazon ». Ce qui aurait été une erreur énorme.

Et c’est lui aussi qui m’a dit : « Les dédicaces peuvent paraître pas 20/80 parce que certes, tu vas faire 100, 500, 220 le jour J, et au final, c’est une goutte d’eau dans tout ce que tu peux faire potentiellement.

Mais dis-toi que pour le libraire, vendre 100 livres en une journée, c’est extrêmement rare.

Si tu arrives à faire ça et à remplir sa salle, toute sa vie quand il va voir la couverture de ton livre, il va se souvenir de ce jour où il a vendu 100 bouquins.

Il va en parler à tous ses collègues dans son réseau et ça va aider ton livre à être mieux positionné. Tu vas pouvoir avoir plus facilement d’autres séances de dédicace. »

Une fois qu’on a fait ça et qu’on a les photos, vous pensez que c’est difficile pour moi si je vais à Lille, à Bordeaux, à Lyon ?

Utilisez vos succès pour alimenter vos succès. Il faut aussi donner sa personne quand vous faites ça.

Pour ceux qui me suivent, je suis très orienté « Semaine de 4 heures », 20/80, …, style de vie. Là, je bosse comme un taré pour la sortie de mon bouquin. Je donne tout ce que j’ai parce que c’est mon bébé, j’ai passé 4 ans dessus. Et c’est aussi ça le 20/80, c’est aussi ça la semaine de 4 heures.

C’est savoir gagner du temps sur la majorité des choses pour pouvoir sur l’essentiel et sur ce qui compte vraiment avoir une approche différente et au contraire être perfectionniste.

Être perfectionniste sur les bonnes choses, c’est ça le 20/80.

Autre chose aussi et ça entre en compte dans la préparation et dans le plan marketing : demandez à vos partenaires, à vos amis qui ont un peu d’influence dans leurs communautés de promouvoir le bouquin.

J’ai demandé à Cédric, j’ai envoyé un mail deux semaines avant cet évènement : « Cédric, j’ai sorti mon bouquin. Je ne peux pas donner une grosse commission dessus parce que c’est un bouquin. Je vais te donner 6% du 25 euros, tu vas être super content. Si tu peux juste me donner un coup de main.

J’ai passé 4 ans dessus. Si tu peux juste envoyer un mail à ta liste pour dire que le livre est sorti. J’ai fait une vidéo sympa et tout, ça serait super. »

Il m’a dit : « Oui, pas de problème, bien sûr ».

N’hésitez pas à demander.

J’ai dit d’ailleurs à Cédric : « Le jour où tu sors un bouquin, je fais pareil ».

N’hésitez pas à faire des demandes comme ça.

Cette philosophie que j’ai et que j’essaie de partager avec vous, c’est : mettez vraiment tous les atouts de votre côté pour en faire un best-seller.

Il y a une vidéo avec le petit garçon qui joue de la guitare. C’est une vidéo qui a demandé un petit budget.

Tout le monde ne peut pas se permettre de faire une vidéo comme cela. D’ailleurs, elle n’a pas eu autant de succès que ce que j’espérais.

Il y a une vidéo beaucoup plus simple que j’ai sorti par rapport à ce livre qui a eu plus de succès.

Il y a des trucs que vous allez prévoir et qui ne vont pas se passer comme prévu. C’est normal, mais vous devez quand même faire en sorte de mettre en place le maximum de chose.

Même si vous ne pouvez pas vous permettre de faire une vidéo comme ça, essaie de faire un teaser, quelque chose qui résume rapidement le contenu de votre livre, l’essence de votre livre, l’âme de votre livre pour essayer de donner envie aux gens d’en savoir plus.

Pareil, si vous connaissez les lancements orchestrés et que vous en faites, utilisez-les pour vendre votre bouquin.

Pour le coup, je n’ai pas fait de lancement orchestré, j’ai fait un lancement différent plutôt à la Tim Ferriss. Mais c’est prévu que pour mon prochain lancement qui aura lieu au premier semestre 2017, je vais trouver un moyen de mettre en avant le livre en même temps que je mets en avant ma formation Blogueur Pro.

Je ne sais pas encore comment, mais je vais trouver.

Peut-être que je le packagerais avec la formation, je n’en sais rien. Mais il faut utiliser en synergie tout ce que vous avez.

Voici la vidéo dont je parle qui a demandé beaucoup moins de moyens que celles que je vous ai montré et qui cartonne plus.

C’est tout simplement un résumé illustré du tout début du livre, « les 3 principes pour réussir dans tout le domaine de votre vie ».

Cette vidéo doit avoir 20 000 vues en 2 semaines. Je pense qu’elle a le potentiel de faire 100 000, 200 000, 300 000 vues et elle va vendre mon livre automatiquement sans que je fasse rien pendant les années à venir.

Ça aussi, c’est simple. Recyclez le contenu de votre bouquin.

Il ne faut pas tout donner, sinon, il n’y a plus d’intérêt à acheter votre bouquin. Mais prenez les meilleures parties, faites-en des résumés en vidéo. Ça marche, les gens vont apprécier …

La vidéo dure 30 minutes.

Il y a aussi une méthode que j’ai utilisée. C’est une méthode à la base américaine. Je l’avais vu la première fois quand Tim Ferriss a sorti la deuxième édition de « La semaine de 4 heures ».

L’idée, c’est d’offrir des cadeaux pour tous les achats du livre. Plus les gens achètent un nombre d’exemplaires élevé du bouquin, plus ils ont des cadeaux.

Et même dès le premier exemplaire, vous avez des cadeaux.

Comme là, je voulais mettre en avant les libraires locaux physiques, j’ai donné aussi en cadeau une formation à moi pour toutes les personnes qui achètent le livre dans une librairie physique.

Pour tous ceux qui l’ont acheté et qui ne sont pas au courant de ça, vous allez sur olivier-roland.com et tout est là. Tout est expliqué.

En gros, vous envoyez le ticket de caisse par email et on vous offre vos cadeaux.

Ça aussi, ça motive les gens à acheter plusieurs exemplaires.

Il y a quelqu’un qui a acheté 100 exemplaires du bouquin. Il m’a envoyé un mail avec le ticket de caisse. Je lui dis : « juste pour info, tu as acheté ça où ? Et c’était quoi la réaction du vendeur ? »

Il me dit : « j’étais à la FNAC de Lille. Il m’envoyait une photo d’un mec, c’était énorme, il m’a dit : il avait cette tête-là. »

Il m’a dit qu’au début, ils ont refusé. Il a dû négocier pour que la FNAC accepte de lui vendre son bouquin.

C’est ça qui est fou, c’est que je me rends compte que j’ai vraiment essayé de rendre la vie des libraires géniaux, mais on m’a dit plein de fois : non, ils n’acceptent pas la précommande. Non, ils n’en ont pas en commande, ils ne veulent pas commander.

Et après, ils se demandent pourquoi Amazon prend des parts de marché.

Ce qu’il a négocié en fait, c’est d’acheter en plusieurs fois.

Pour tous ceux qui m’ont demandé quand est-ce que la formation Blogueur Pro sort, pour info, je l’offre pour tous ceux qui achètent son bouquin avec Webinar pro.

N’hésitez pas à faire ce genre de chose, essayez de penser en dehors de la boîte de vraiment tout donner.

Je suis sûr que je suis encore loin d’épuiser toutes les possibilités de promotion qu’on peut mettre en place.

Mon leitmotiv depuis le début et c’est ce que j’ai mis dans le document que j’ai envoyé à mon éditeur où il y avait le temps de promotion, c’est que je lui dis : tu peux compter sur moi pour faire le plus gros lancement jamais fait par un premier auteur en France et d’utiliser tout ce que je sais et tout ce que je ne sais pas encore pour faire en sorte que ce livre touche un maximum de personnes.

En conclusion

Pour faire un best-seller, la première chose, c’est la préparation.

Ça demande du temps. Vous n’allez pas écrire un best-seller en 3 ou 6 mois. Préparez-vous. Ça prend le temps qu’il faut, mais au final, ça vaut le coup.

Pensez en dehors de la boîte. Essayez de tout voir, de trouver tout ce que vous pouvez pour toucher les gens.

La majorité des trucs que je vous ai partagé sont des choses simples, mais il n’y a aucun auteur en France qui l’avait fait jusqu’à présent.

C’est vrai qu’ils ne se sont pas formés sur le sujet, mais vous êtes différents.

Vous êtes là, vous avez déjà ce retour d’expérience. Et d’ici à ce que vous sortiez votre bouquin, il y aura sans doute plein de trucs qui seront inventés pour promouvoir les livres.

Puis, surtout donnez tout ce que vous avez.

Agissez comme si votre éditeur n’existe pas et bossez comme un taré quand votre livre sort jusqu’à ce que vous soyez satisfait de votre résultat.

Merci.

On a un peu du temps pour faire des questions-réponses, juste 30 minutes.

Fabrice : Tu expliquais que tu voulais marquer l’esprit des libraires lorsqu’ils verraient ton livre qui s’est vendu 100 fois en une journée.

Toi qui utilises ton nom Olivier Roland, qui met ton visage sur toutes tes vidéos, pourquoi tu ne l’as pas mis sur ton livre ? Dans une logique de Personal Branding.

Olivier Roland : C’est une bonne question, peut-être que j’aurais dû le faire. Il est quand même sur la quatrième couverture, mais je suis parti du principe que ma communauté allait être au courant de la sortie du bouquin, qu’elle n’allait pas pouvoir y échapper et que ceux qui voudraient l’acheter à ma communauté allaient l’acheter de toute façon.

Donc, eux, ils n’ont pas besoin de voir ma tête pour la couverture. Ils me connaissent déjà.

Par contre, la clé pour en faire un véritable best-seller et c’est pour ça que Tim Ferriss recommande de passer ton temps dessus, c’est qu’il faut qu’au-delà de la période de promotion initiale, les gens trouvent cela tellement génial qu’ils partagent le bouquin et que cela touche aussi des personnes qui ne connaissent pas. Donc, je ne pense pas qu’il y a vraiment une utilité à mettre mon visage sur ma couverture.

Mais peut-être pas, c’est une chose que j’aurais pu faire peut-être.

Intervenant 1 : J’ai reçu ton livre comme cadeau le jour de mon anniversaire. Mon épouse l’a précommandé. Mon anniversaire, c’est le 29 septembre et elle a commandé le 19. Donc, je l’ai reçu le jour même.

Ma question, c’est : dans ton livre, il y a des liens vers ton site. Est-ce que ton site va rester pérenne parce que si jamais le site tombe et que sur le livre, il y a des liens vers le site, comment tu fais ?

Olivier Roland : On va faire en sorte que le site reste en ligne.

Après, ce n’est pas quelque chose de très compliqué. Il suffit de payer son hébergement tous les ans.

Une astuce très simple aussi que vous pouvez utiliser : ne mettez pas de lien en dur dans votre livre.

Vous voulez partager une ressource, un article, un site web, vous mettez l’adresse du site web ou l’article en question.

Grave erreur parce que peut-être que votre livre va toujours se vendre dans 5, 10 dans 15 ans et peut être que les liens d’ici-là auront changé, ils ne seront plus là.

Et je peux vous assurer que c’est un cauchemar si vous avez un livre qui se vend bien avec des liens qui sont brisés dedans parce que vous avez des gens qui vont vous écrire tout le temps pour vous le dire.

Mettez en place des redirections sur votre propre site à vous parce que c’est quelque chose que vous pouvez contrôler. Si jamais il y a un lien qui change, vous changez leur direction tout simplement.

Si vraiment le lien est brisé, vous redirigez vers une page qui explique qu’il est brisé et que ça ne sert à rien d’envoyer un email, et vous proposez autre chose à la place tout simplement.

Corine : Je suis Corine, je viens de Guadeloupe. Je suis auteure, je viens de publier mon premier livre et j’ai l’intention d’en publier d’autres. Je vais être dans cette direction.

Olivier Roland : Bravo. C’est quoi le titre ?

Corine : Le titre, c’est « 15 Kilos » parce que c’est un livre autour de la course après les régimes, un livre pour apprendre aux femmes à s’accepter et à vivre mieux.

Donc, là, vous avez peut-être eu la chance d’avoir un éditeur qui est un éditeur connu de la place, connu des libraires et donc c’est peut-être plus facile d’avoir accès aux librairies parce que c’est vraiment très difficile.

Moi, ce n’est pas mon cas. Pour le moment, c’est une toute petite maison d’édition qui n’a pas la porte des libraires ouvertes.

Tu n’as pas du tout parlé d’Amazon parce que c’est 10 à 15 % effectivement des ventes. Mais moi, pour le moment, ces 10 à 15 % m’intéressent parce que pour le moment, ma chance est plutôt d’être en tête d’Amazon. Et c’est peut-être ça, on m’a dit, qui va faire que les grandes maisons d’édition vont s’intéresser à moi ensuite.

Olivier Roland : En tout cas, je sais qu’aux États-Unis, c’est le cas. Le classement d’Amazon est très regardé par l’industrie.

Je ne sais pas en France si c’est vrai, mais sans doute que ça attire les regards surtout si tu arrives à te positionner dans le top 10 assez longtemps, plus que quelques heures.

Corine : Donc, tu as donné les astuces pour avoir une bonne place et être aimé des libraires. Mais pour Amazon, j’aimerais bien avoir une ou deux indications pour savoir.

Il y a mon livre qui est déjà sur Amazon, comment le propulser un peu plus haut ?

Olivier Roland : Il y a plein de choses que j’ai partagées avec toi que tu peux utiliser pour promouvoir sur Amazon. C’est juste une question de vers où tu diriges cette force en fait.

Tout ce que je t’ai dit, c’est même plus efficace directement si tu le promeus sur Amazon parce que tu peux mesurer les résultats beaucoup plus vite avec Amazon. Il suffit que tu mettes ton lien affilié.

L’intérêt du lien affilié, c’est non seulement d’avoir une commission en plus de tes droits d’auteur, mais surtout d’avoir le tracking quasiment en temps réel parce que dès le lendemain, tu as les chiffres de vente.

C’est extrêmement frustrant pour moi d’être dans le noir comme ça, d’attendre 2 semaines pour avoir des chiffres de vente. J’ai dit à mon éditeur que ça me rend fou. J’ai l’habitude de tout voir à la seconde près.

Après, sur des choses plus spécifiques sur Amazon, c’est plus facile de se positionner dans le top des ventes Amazon si tu concentres tes efforts dessus.

C’est comme pour tout. Là, je suppose que tu es en train de bâtir ta communauté. Tu n’as pas forcément une communauté qui est très forte aujourd’hui.

Corine : Non, j’en suis au début.

Olivier Roland : Peut-être que ce ne sera pas sur ce livre-là. La communauté, c’est vraiment très important. Tout ce que j’ai partagé là, tu l’utilises de la même manière sur Amazon.

Mais c’est sûr que quand tu démarres et que tu n’as pas de communauté, ce n’est pas évident de bien se faire placer.

Après, comment tu pourrais penser en dehors de la boîte ?

Je me suis inspiré de pas mal d’auteurs américains.

C’est impressionnant quand on regarde la promotion que Tim Ferriss a fait pour son premier livre. Il a fait des choses que je n’ai pas fait. Il a vraiment été au bout et encore plus que moi.

Déjà, un truc qu’il faisait et qu’on ne sait pas forcément. C’est qu’il allait dans tous les évènements où les influenceurs étaient, surtout les blogueurs, et il faisait ami-ami avec eux.

Sa stratégie, c’était de faire en sorte d’aller boire un verre. Je crois qu’il proposait des shots carrément au bar le soir.

D’ailleurs dans les évènements comme celui-là, je vois des tas des gens faire la même erreur de débutant encore. C’est de partir trop tôt.

Tout ça, c’est pour le show. L’essentiel du business se fait au bar après l’évènement.

Le dernier jour, vous devez être celui qui ferme le bar.

Là, à Los Angeles sur le dernier jour, j’étais celui qui fermait le bar à 2h30 du matin.

On était ensemble et il y avait aussi Steve Pavlina qui était là et d’autres personnes. C’est là où vous faites des amitiés pour la vie, c’est là où vous pouvez trouver des partenaires, c’est là où vous allez créer des relations.

Tim Ferriss, par exemple, c’est ce qu’il faisait. Il allait dans les évènements d’influenceurs et il avait cet objectif unique de se connecter aux influenceurs et de faire en sorte qu’ils promeuvent son livre.

Il n’y allait pas comme un gros éléphant. Il faisait ça en douceur, mais ça a très bien marché. Il y a eu des gens incroyables qui ont promu son bouquin quand il est sorti. Ça a joué.

Ça, c’est quelque chose que tu peux faire aussi. Mais il faut y aller subtilement. Vas-y en douceur. Essaie vraiment de créer une vraie relation.

Un truc aussi qu’il a fait, c’est qu’il faut faire des tests pour voir.

Il y a beaucoup de personnes qui se contentent d’écrire un titre, de faire une couverture sans tester l’impact que ce titre et cette couverture ont.

J’ai sollicité régulièrement ma communauté. Je leur ai fait voter sur la couverture, voter sur le titre… J’ai même mis en place des tests A/B ou un split test.

Cela consiste à proposer deux versions d’un même truc à du trafic. Ensuite, on mesure la performance et on prend la version qui performe le mieux.

Vous pouvez tester cela. Vous pouvez faire des tests A/B pour voir quelle est la couverture qui marche mieux, quel est le titre qui fonctionne le mieux.

Tim Ferriss a poussé le truc au point d’imprimer la couverture. Il allait dans les Barnes & Nobles américains qui est l’équivalent de la FNAC.

Il mettait la couverture sur les bouquins, il le posait dans le rayon et s’asseyait, et il mesurait le pourcentage des gens qui prenaient le livre par curiosité en fonction de la couverture.

C’est ça penser en dehors de la boîte, c’est ça se dépasser et aller jusqu’au bout.

Je ne l’ai pas fait, mais j’ai mis en place d’autres tests auxquels il n’avait pas accès au moment où il a sorti de son bouquin : le sondage auprès de la communauté et le test auprès de Facebook.

Donc, ce genre d’idées.

Après, on pourrait encore brainstormer pendant longtemps. Tu peux changer ta couverture sur Amazon, c’est possible.

Corine : Je te remercie et je te félicite parce que moi, j’ai vraiment suivi tout ton lancement depuis le début. C’était une vraie machine de guerre.

C’était vraiment impressionnant à suivre. Merci.

Intervenant 2 : Bonjour Olivier, merci pour ta présentation. Merci pour le plan média, j’ai trouvé cela super intéressant.

J’avais une question un peu plus pratique, mais pas vraiment sur le plan média, plus sur le livre en tant que tel. Par rapport au plan, en fait.

Est-ce que tu as une méthode pour structurer le plan de manière à être sûr qu’il sera clair pour les gens et que ça sera compréhensible et que le public va bien l’accueillir ?

Olivier Roland : Je n’ai pas suivi de méthode particulière par rapport à ça.

Après, le livre n’est pas parfait non plus dans sa structure. Le plus gros défaut, bien sûr, c’est qu’il est gros. Le plus gros avantage, c’est qu’il est gros aussi.

Donc, il a les défauts de ses qualités et l’inverse. En plus, vous pouvez l’utiliser pour la muscu. J’ai une vidéo d’un lecteur qui l’utilise pour se muscler le matin.

Je n’ai pas suivi de plan en particulier. J’avais l’expérience de créer du contenu.

Je suis blogueur depuis longtemps. Après, pendant 3 ans, je n’ai pas écrit d’article sur mes blogs parce que je me focalisais sur l’écriture de mon livre.

J’ai vraiment essayé de faire en sorte qu’il y a un plan cohérent qui soit progressif et qui soit clair pour les gens.

Le résumé de tout ça, ce serait qu’au fur et à mesure que tu écris ton livre ou peut-être même avant, entraine-toi en créant ta communauté sur le web parce que ça, c’est la meilleure école pour apprendre à créer du contenu qui impacte.

Jean-Philippe Touzeau a un blog de développement personnel, j’en parle dans le bouquin. Il a écrit un best-seller Kindle qui s’appelle « La femme sans peur », c’est un roman.

Et ce qui est intéressant en sa démarche, c’est qu’il a écrit la moitié de « La femme sans peur » sur son blog.

Il a écrit la moitié de son chapitre sur son blog. Il a demandé à sa communauté ce qu’ils en pensent et il y a eu plein de feedbacks en commentaire.

Il a écrit la moitié de son livre en collaboration avec son audience.

Ça a deux avantages énormes, même trois.

Le premier, c’est que ça vous motive. Et vous faites ça progressivement parce que là du coup, vous vous engagez auprès de votre communauté à faire ça et vous procrastinez moins obligatoirement parce qu’ils attendent la suite.

Deuxième avantage, c’est que vous avez les feedbacks de votre communauté. Vous n’écrivez pas un truc dans le vide, mais c’est une approche Lean startup pour votre livre.

L’approche Lean startup, c’est une méthodologie qui vient de la Silicon Valley qui consiste à mettre en place le plus vite possible quand on a une idée de business, se confronter à la réalité du terrain.

Là, c’est exactement la même chose. Vous vous confrontez à la réalité du terrain avec l’idée de votre livre.

Je ne l’ai pas fait comme ça, mais je l’ai fait différemment parce que j’ai publié une partie du contenu de mon bouquin sous forme de vidéos sur Youtube. C’est une possibilité.

Le troisième gros avantage, c’est que ça développe des compétences d’écriture. En même temps, tu écris ton bouquin et toujours avec cette idée de feedbacks.

Et même le quatrième avantage, c’est que tu impliques d’autant plus ta communauté. Il a écrit la moitié de son bouquin. Et après, il a dit : si vous voulez avoir la deuxième moitié, il faudra acheter le bouquin. Ça va motiver pas mal de gens.

Implique ta communauté.

Intervenant 2 : Donc, l’idée, c’est de créer une communauté quasiment dès l’idée ou dès les premières ébauches de plan ?

Olivier Roland : Même avant, dans l’idéal.

Ce n’est pas toujours possible ni facile, mais c’est ce que je recommande.

Intervenant 3 : J’étais à la dédicace de ton livre. Est-ce que dès que tu as voulu écrire ce livre en mode best-seller, tu avais déjà l’idée de faire ce lancement tel que tu as fait ?

Olivier Roland : J’avais déjà l’idée d’utiliser tout ce que je savais et tout ce que je ne savais pas encore pour promouvoir ce livre.

Je ne savais pas comment j’allais le faire exactement, mais j’avais un plan général.

Je pensais plus partir sur un lancement orchestré au départ. Mais finalement, je n’ai pas eu le temps de le faire. Puis, ça marche quand même.

J’utiliserais le lancement orchestré plus tard.

Intervenant 3 : Et ce sera pour quel type de produit que tu vas faire ?

Olivier Roland : Je vais ressortir Blogueur Pro en début de semestre seulement parce que j’ai dû parler avec 10, 15 personnes.

Tout à l’heure, à la pause déjeuner, il y en a deux qui m’ont demandé quand Blogueur Pro allait sortir ? Donc, je pense qu’il y a de la demande.

Intervenant 4 : J’adore ce que tu fais, je te suis. C’est toi qui m’as lancé dans l’entrepreneuriat. Donc déjà, grand merci. C’est toi qui m’as fait découvrir Cédric à l’époque il y a longtemps.

Olivier Roland : Il y a eu beaucoup de rencontres avec Blogueur Pro.

Intervenant 4 : Il y a une petite interview que j’ai postée sur Blogueur Pro à l’époque.

J’ai acheté le bouquin, je suis à la moitié. C’est vraiment bien foutu.

Ça reprend les idées de tes vidéos, mais de le voir de manières différentes. Il y a des choses que tu n’as pas en vidéo et que tu les mets dans le bouquin. C’est super.

Comment tu fais parce qu’il y a beaucoup de livres qu’on a du mal à appliquer parce qu’il n’y a pas ce concept de répétition ?

Et je trouve que c’est très fort ça dans le livre.

Est-ce que c’est via la relecture ou c’est quelque chose que tu fais automatiquement ? C’est-à-dire de parler d’un concept, et au moment avant d’introduire le nouveau, de répéter ce que tu viens de dire avant et d’arriver finalement à simplifier parce que dès fois, on lit un livre et il y a tellement d’idées qu’on n’arrive pas.

Je trouvais que c’est tes forces d’arriver à chaque fois répéter les points essentiels.

Olivier Roland : C’est une démarche que j’ai développée naturellement au fur et à mesure.

Tout le monde n’apprécie pas la manière de ma capacité pédagogique, mais je sais que ceux qui me suivent aiment bien. Et une de ces clés, c’est la répétition.

Parfois, on me le reproche d’ailleurs. On me dit que des fois, je me répète un peu d’une vidéo à l’autre et dans mon bouquin.

C’est fait exprès parce que ça présente le contenu différemment.

Je n’ai pas de méthodologie particulière, je fais juste naturellement. Peut-être trop des fois. C’est discutable, il n’y a rien qui est parfait.

C’est important pour moi que les gens appliquent ce que je partage.

Il y a aussi deux grandes erreurs que font les auteurs au-delà de celles que j’ai déjà partagées avec vous.

La première erreur, c’est de croire que parce que quelqu’un a acheté votre bouquin, il va le lire surtout quand vous faites des pavés comme celui que j’ai fait.

Je suis bien conscient qu’il y a plein de gens qui vont acheter mon bouquin et qu’ils ne vont pas le lire.

J’ai prévu déjà extérieurement de motiver ma communauté à lire le bouquin.

Et la deuxième erreur, c’est de croire que parce que les gens lisent votre bouquin, ils vont l’appliquer.

Il y a un gap énorme déjà entre les acheteurs, les lecteurs et ceux qui appliquent.

L’idée, c’est d’essayer d’augmenter le taux de conversion à chacune de ses étapes parce que plus vous allez avoir de gens qui lisent votre livre, plus vous avez de chance qu’il y a des gens qui recommandent votre livre. C’est logique.

Et plus vous avez des gens qui appliquent votre livre et plus vous avez la chance d’avoir des fans, des gens que vous avez changé la vie si votre contenu est bon.

La deuxième clé que j’ai utilisée dans mon bouquin pour motiver les gens à appliquer, c’est le principe du bon sceptique que je partage au tout début du bouquin.

Les 3 principes que je donne au début du livre pour ceux qui l’ont lu, non seulement ce sont des principes pour réussir dans tout le domaine de votre vie, mais ce sont aussi des principes pour bien appliquer le livre et pour bien le lire.

Je donne plein d’actions, je fais des résumés à la fin de chaque chapitre. Des résumés pour les rebelles intelligents qui passent à l’action.

C’est la page simple qui vous dit ce que vous pouvez faire.

Et en bonus, les gens peuvent aller sur une liste spéciale qui n’est pas créée pour l’instant, mais qui va l’être bientôt, où il y aura des actions qui vont être envoyées régulièrement par email pour motiver les lecteurs à agir.

Stéphane : Bonjour, Stéphane de Marseille.

Au lancement du livre, j’avais vu sur le marché américain notamment Jeff Walker et Richard Branson. Ils ont fait des lancements où ils offraient le livre avec juste le paiement de frais de port. Est-ce que tu comptes faire ça, oui ou non, et pourquoi ?

Olivier Roland : Non, parce que ça n’a aucun intérêt de le faire en France.

Je fais partie du Mastermind de Jeff Walker. Je suis passé devant tout le groupe notamment pour discuter des stratégies du lancement du livre.

C’est aussi un truc que j’aurais pu vous donner d’ailleurs. Parlez-en avec un groupe d’entrepreneur et brainstormer des idées parce qu’il y a plein d’idées que j’ai partagées avec vous qui viennent de ce groupe-là.

Effectivement, aux États-Unis, ils ont ce concept quand ils font un lancement de bouquin de faire le « Free Plus Shipping ».

C’est-à-dire ils offrent le bouquin. Vous devez juste à payer les frais de port qui sont de 7 dollars alors que le livre vaut quelque chose comme 20 dollars. En gros, ils perdent de l’argent sur chaque vente.

Ils font cela pour deux raisons.

La première raison, c’est qu’ils ont derrière tout un funnel de vente où ils vont vendre d’autres produits qui vont rentabiliser cette première perte d’argent.

À première vue, on pourrait croire qu’ils perdent de l’argent. Mais en fait, ils n’en perdent pas.

Et la deuxième raison, c’est qu’aux États-Unis, il y a quelque chose qui existe et qui n’existe pas en francophonie. C’est la liste de best-sellers de New York Times.

C’est une liste qui est extrêmement puissante pour vendre des bouquins.

Quand vous êtes dans cette liste de best-sellers, cela a tout de suite un effet de levier sur les ventes qui est très net.

En plus, vous allez pouvoir toute votre vie vous vanter en disant que vous êtes auteur de best-seller New York Times.

Ça vaut le coût de faire une offre comme ça pour booster artificiellement les ventes et le plus vite possible parce qu’il faut que ça se passe en une semaine. La liste de best-sellers de New York Times, c’est une semaine de vente.

En France, on n’a pas l’équivalent. Il n’y a rien qui existe à ce niveau-là.

Il y a des listes de best-sellers, mais elles n’ont pas du tout d’effet de levier comme la liste de New York Times et il n’y a aucun intérêt à le faire.

Au-delà de ça, c’est même dommageable puisque c’est le libraire physique qui va vendre le plus votre livre en France. Ce n’est pas Amazon.

Si vous offrez le bouquin en échange des frais de livraison, c’est vous qui allez l’envoyer, c’est votre éditeur. Vous sqwisez complètement les libraires.

Là, c’est très dommageable pour votre stratégie au contraire.

Renaud : J’ai deux questions sur le même thème. Est-ce que ton livre, tu l’as pensé pour des marchés extérieurs à la francophonie et est-ce qu’il est transposable comme ça pour toi ? Est-ce que tu l’as construit dans cette optique ?

Et une deuxième question sur l’ouverture d’esprit que tu as, est-ce que tu peux nous donner quelques mots en portugais ?

Oliver Roland : Il est prévu pour la francophonie pour l’instant. Il est même un peu trop focalisé sur la France à mon goût même si j’essaie de l’ouvrir un peu sur le Québec, la Belgique, la Suisse.

J’ai donné plusieurs exemplaires à l’extérieur de la France, mais je trouve qu’il est franco-français à mon goût.

J’essaie de faire le plus universel possible. C’est juste dans la partie éducation, il y a un peu trop d’exemples qui viennent de la France.

J’ai quand même des lecteurs dans tous les pays francophones.

Le but, c’est d’en faire un best-seller en France parce qu’avec l’épaisseur du bouquin, si on choisit de le publier à l’étranger, ça va coûter énormément pour la traduction.

On parle d’un budget de 20 à 30 000 euros, peut-être plus. Rien que pour le faire traduire.

Mon éditeur ne le fera pas si ce n’est pas un méga best-seller ici. Peut-être pas en dessous de 100 000 exemplaires, je n’en sais rien.

En plus, j’ai eu de la chance. Mon éditeur, on est voisin à Londres et il a aussi une maison d’édition à Londres.

L’étape suivante, ce serait sans doute de le faire traduire en anglais et le publier en Grande-Bretagne.

Ce que je vais faire, c’est que si on publie dans d’autres langues étrangères si c’est dans des pays significatifs et dans des langues significatives comme l’anglais, l’espagnol, le portugais, j’aiderais le traducteur pour l’adapter et pour qu’on défrancise certains des exemples.

Les sources que j’ai utilisées pour les chiffres que je donne, ce sont des sources qui souvent analysent plusieurs pays. Donc, on peut facilement trouver les autres pays.

Je suis aussi prêt à accompagner ce livre dans d’autres marchés.

Renaud : Mais ta stratégie de départ, c’était la francophonie.

Olivier Roland : Francophonie en premier parce que ça ne sert à rien de mettre la charrue avant les bœufs. Si le livre ne se vend pas en France, il ne se vendra pas ailleurs.

Aux États-Unis, quand un livre se vend bien, tout de suite il est publié dans d’autres marchés. En France, il faut se battre un peu plus. Le marché est moins regardé.

Il est quand même regardé. C’est mieux que de publier un bouquin à Kazakhstan, mais il faut se battre et chaque chose en son temps.

Biba : On s’est rencontré il y a deux ans à Miami et tu avais partagé ce projet de livre. Je me souviens que lors d’un dîner, tu avais dit que c’était très important.

J’aimerais savoir deux choses.

Qu’est-ce que pendant tout ce processus, tu as appris sur toi ? Et de quoi tu es le plus fier de toi pendant tout ce processus ?

Olivier Roland : J’ai appris énormément de choses en écrivant ce bouquin, j’ai fait tellement de recherche.

Je vous ai dit des fois que je pensais qu’il y avait un truc et que c’était comme ça, puis en faisant les recherches scientifiques ou en demandant à mes assistants de me remonter les recherches scientifiques, je me suis rendu compte que je me gourais complètement. Donc, j’ai appris des choses là-dessus.

Je n’aurais jamais pensé que ça allait durer aussi longtemps. On peut rester motivé sur un projet pendant 4 ans si on fait quelque chose qui vous tient vraiment à cœur, qui vous fait vous dépasser et qui vous permet d’atteindre un autre niveau de contribuer autrement.

Je vous parlais tout à l’heure de la frustration que j’ai à ne pas avoir le chiffre en temps réel de vente, mais moi aussi, je suis un blogueur. A la base, j’ai l’habitude.

Quand j’écris un truc qui fait plus de quelques milliers de mots, je publie direct et j’ai le retour automatiquement.

Là, c’était frustrant parce que j’écris des milliers de mots, il y a 220 000 mots dans ce bouquin, ça fait pas mal d’article de blog et je n’avais pas autant de retours que ça.

Donc, persévérance, patience, rester motivé.

Je me suis donné comme objectif au début d’écrire 1000 mots par jour. Je n’ai pas tenu.

Et ce que j’ai appris aussi de très intéressant, c’est que la période la plus productive pour moi, bizarrement, ça a été aussi la période dans laquelle j’étais le plus détendu puisque la période où j’étais la plus productive et où j’ai fait mes milles mots par jours, c’est quand j’étais aux Philippines à l’autre bout du monde dans un endroit paradisiaque où je ne fais rien du tout parce que j’avais une routine.

Pendant 30 jours, j’étais dans le même endroit à El Nido dans l’île de Palawan qui est un petit bout de paradis.

Tous les matins, je me levais à l’heure que je voulais. Je vais prendre mon petit déjeuner dans le restaurant en face de la mer et j’écrivais mes 1000 mots.

Quel que soit ce qui se passait, il pouvait se passer n’importe quoi, je le faisais. Ensuite, je passais une demi-heure à répondre à mes mails. Et tout l’après-midi, je le passais à faire autre chose.

Je la passais à faire de la plongée, j’ai passé mon niveau 2 là-bas, à me balader, à découvrir l’endroit.

Je le savais déjà, mais je l’ai découvert à un niveau plus profond.

Un des conseils que donne Tim Ferriss dans son livre « La semaine de 4 heures » qui peut paraître contre-intuitif, c’est que ça ne sert à rien de devenir plus productif si vous ne trouvez pas quelque chose qui va combler le vide, quelque chose qui vous remplit en dehors du travail.

Si vous ne trouvez pas ça, ça vous fait gagner du temps. Mais comme vous ne savez pas remplir le temps, vous allez faire du travail pour du travail pour le remplir.

Et ce que j’ai trouvé, c’est que quand je voyage dans des endroits géniaux comme ça, j’ai envie de tout sauf de travailler. Du coup, je deviens super efficace.

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