📈💰 Comment JĂ©rĂ©my a Ă©tĂ© promu Ă  un meilleur poste grĂące Ă  son blog

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A 18 ans, j’ai dĂ©cidĂ© de quitter l’Ă©cole pour crĂ©er ma premiĂšre entreprise. Je n’avais qu’une envie : ĂȘtre libre. AprĂšs avoir surmontĂ© de nombreux obstacles, j’ai rĂ©ussi Ă  mettre mon entreprise au service de ma vie, plutĂŽt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de crĂ©ateurs Ă  ĂȘtre plus libres et plus heureux.

Que vous souhaitiez changer de vie, réussir sur Internet ou tout simplement devenir une meilleure personne, ma chaßne vous y aidera. Chaque jour, vous trouverez une nouvelle vidéo inspirante pour vous aider à vivre une vie plus riche.

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Transcription texte (littĂ©rale) de la vidĂ©o Â«Â đŸ“ˆđŸ’° Comment JĂ©rĂ©my a Ă©tĂ© promu Ă  un meilleur poste grĂące Ă  son blog » :

Olivier Roland : Salut les rebelles intelligents, salut les blogueurs pro, je suis actuellement avec Jérémy Fassio. Salut Jérémy, ça va ?

Jérémy : Salut Olivier, trÚs bien.

Olivier Roland : Peut-ĂȘtre que les membres de Blogueur Pro ont reconnu le nom de JĂ©rĂ©my puisque JĂ©rĂ©my, Ă  la base, tu as attirĂ© mon attention parce que tu as publiĂ© un commentaire trĂšs intĂ©ressant lors d’une rĂ©cente sĂ©ance de coaching commun de Blogueur Pro oĂč tu expliquais que ton blog t’a aidĂ© Ă  avoir un meilleur job, un meilleur salaire et de plus grande responsabilitĂ© dans ton entreprise, et j’ai trouvĂ© ça super intĂ©ressant et je voudrais que l’on en parle.

LĂ  actuellement, on est Ă  MontrĂ©al mais tu es français, ça fait deux ans et demi que tu es ici, et tu Ă©tais venu ici parce que


Olivier Roland : Justement pour faire ce que je fais actuellement.

Olivier Roland : Et c’est quoi ?

JĂ©rĂ©my : Du Motion Design spĂ©cialisĂ© en projection mapping, projection vidĂ©o. Je rentrerai dans les dĂ©tails si nĂ©cessaire, mais en tout cas, c’est faire du contenu vidĂ©o pour des spectacles et autres.

Olivier Roland : Et donc, tu as dĂ©marrĂ© ton blog il y a huit mois, c’est ça, en juillet l’annĂ©e derniĂšre et c’est un blog sur quoi ?

JĂ©rĂ©my : Justement sur le Motion Design. Le Motion Design, c’est du graphisme animĂ© si je dois simplifier en une phrase. Donc, assez gĂ©nĂ©ralisme, mais c’est dĂ©jĂ  une niche.

Olivier Roland.

Est-ce que c’est le concept qui consiste Ă  mettre des capteurs sur un ĂȘtre humain, et ensuite tu peux avoir les mouvements et aprĂšs tu animes avec autre chose. Tu utilises ça comme un squelette en fait ? C’est ça ?

JĂ©rĂ©my : Ça, c’est trĂšs spĂ©cifique, c’est vraiment les motions capture on appelle. C’est pour ça qu’il y a une petite confusion, c’est quand mĂȘme un terme qui se ressemble, mais ça en fait partie et je peux ĂȘtre amenĂ© Ă  travailler avec ce type. Mais ça, ça va ĂȘtre trĂšs spĂ©cialisé jeux vidĂ©os et effets spĂ©ciaux dans le cinĂ©ma.

Olivier Roland : Tandis que toi, c’est plus large que tu fais ?

JĂ©rĂ©my : C’est un peu plus large.

Olivier Roland : Par exemple, typiquement tu as travaillé sur quel type de projet ?

JĂ©rĂ©my : J’ai travaillĂ© sur des projets comme des spectacles, un spectacle musical, avoir un portĂ© vidĂ©o en arriĂšre-plan de l’artiste. Ça va ĂȘtre ce qu’on appelle nous la projection architecturale. On va modĂ©liser la façade d’un bĂątiment et puis on va crĂ©er du contenu qui va ĂȘtre projetĂ©. Ça, on peut le voir un exemple typique, c’est la fĂȘte des LumiĂšres de Lyon ou dans le vieux port Ă  MontrĂ©al, on peut en voir frĂ©quemment. Ça devient de plus en plus populaire.

Olivier Roland : Il y a mĂȘme des spectacles qui habillent de couleur un monument comme c’était censĂ© l’ĂȘtre il y a plusieurs centaines d’annĂ©es. Tout ça, oui, c’est assez impressionnant Ă  voir.

D’accord, tu es spĂ©cialiste lĂ -dedans.

JĂ©rĂ©my : C’est un domaine spĂ©cifique du Motion Design qui, au final et en devenir, le terme lui-mĂȘme il y a 15 ans n’existait pas. Donc, c’est un nouveau mĂ©tier.

Olivier Roland : Et c’est ce que tu enseignes sur ton blog.

JĂ©rĂ©my : VoilĂ . Quand j’ai commencĂ© Ă  me former, ça ne fait pas si longtemps, je viens du graphisme, et le Motion Design Ă©tant rĂ©cent, il n’y avait pas de formation quand j’étais en Ă©cole, donc je me suis formĂ© par internet, j’essaie de donner du contenu complĂ©mentaire de ce qu’on peut trouver sur internet et je vais essayer de plus en plus de parler de ce que je rĂ©alise moi-mĂȘme parce que lĂ , c’était le dĂ©sert de Gobi. Je ne savais pas comment rentrer dans cette industrie, je ne savais pas du tout, donc, ça m’a amenĂ© Ă  venir ici Ă  MontrĂ©al pour tenter ma chance parce que je voyais qu’il y avait plus de compagnies situĂ©es au mĂȘme endroit qui faisaient ce type de contenu.

Olivier Roland : Tu n’es pas le seul Ă  dire ça. Il y a diffĂ©rentes industries ici qui sont plus dynamiques au QuĂ©bec qu’en France, et en plus ici, il y a un taux de chĂŽmage qui est ridicule puisque c’est 3% Ă  peu prĂšs, donc on peut dire que c’est du plein emploi. C’est extrĂȘmement dynamique ici,

JĂ©rĂ©my : ExtrĂȘmement concentrĂ©. A 2 km Ă  la ronde d’ici, il y a les gros acteurs quĂ©bĂ©cois qui sont au mĂȘme endroit. Ça, c’est super.

Olivier Roland : Donc, tu as dĂ©marrĂ© ton blog il y a quelques mois, tu Ă©tais venu Ă  la rencontre que j’ai organisĂ© Ă  MontrĂ©al en dĂ©but d’annĂ©e et tu as discutĂ© avec des Ă©lĂšves, cela t’a convaincu de rejoindre la formation, c’est ça ?

JĂ©rĂ©my : Oui, je me suis prĂ©sentĂ©. A un moment donnĂ©, tu as dit pour les Ă©lĂšves de Blogueur Pro : « allez Ă  tel endroit ». Moi, j’y suis allĂ©, je n’étais pas encore Ă©lĂšve. J’ai hackĂ© le truc et je leur ai demandĂ© pour avoir un feedback concrĂštement. Et puis, j’étais dĂ©jĂ  dĂ©cidĂ©, je voulais commencer en dĂ©but d’annĂ©e en fait.

Les choses se sont faites comme ça. Donc lĂ , ça m’a dĂ©cidĂ©, j’ai vraiment commencĂ© le 7 janvier, 2 jours aprĂšs.

Olivier Roland : Donc, ça t’a vraiment confortĂ© dans ta dĂ©cision et tu t’es lancĂ©.

Et ce que tu partageais dans ton poste, c’est que tu as dĂ©cidĂ© de ne pas faire ça en sous-marin par rapport Ă  tes patrons, tu leur as mis cartes sur table en leur disant : « Je suis en train de faire un blog ».

JĂ©rĂ©my : ComplĂštement. Je me suis posĂ© la question. Au tout dĂ©part, dans les premiers mois, je faisais les choses de mon cĂŽtĂ©, mais je pense que quand on cache quelque chose, on a plus l’impression d’avoir quelque chose Ă  se reprocher.

Moi mon but, ce n’est pas du tout de faire concurrence, j’ai ma spĂ©cialitĂ©, eux ils ont leur business. Et ce qui Ă©tait bien, en mĂȘme temps, je voulais avoir des feedbacks et puis ce sont les premiĂšres personnes qui m’inspirent aussi parce qu’ils sont dans cette industrie depuis plus longtemps que moi, donc Ă  un moment donnĂ©, j’ai envie de partager, savoir si mon contenu est aussi bon.

Je leur en ai parlĂ© et ça a Ă©tĂ© parmi les premiers avant mĂȘme mes amis, avant mĂȘme de diffuser. Ça a Ă©té : « Je fais ça, qu’est-ce que vous en pensez ? » Dans tous les cas, je le fais mais


Olivier Roland : Qu’est-ce que vous en pensez, et donc apparemment, ils ont bien aimĂ©, ils ont commencĂ© Ă  suivre tes articles, c’est ça ?

JĂ©rĂ©my : Ils suivent mes articles, c’est vrai que je les partage sur tous les rĂ©seaux aussi.

Olivier Roland : Ce qui est exactement ce qu’il faut faire.

JĂ©rĂ©my : Ils me suivent dĂ©jĂ , on se suit mutuellement sur pas mal de de rĂ©seaux, mais je publie aussi sur des rĂ©seaux comme LinkedIn ou des choses comme ça. Donc Ă  un moment donnĂ©, c’était certain que je ne pouvais pas le faire moi cachĂ© dans mon cĂŽtĂ©. Et oui, ils ont commencĂ© Ă  lire, puis ils ne vont pas commenter nĂ©cessairement, mais je sais qu’il les voit et qu’on en parle de temps en temps :

« Ah oui tiens, tu avais fait un article cette semaine ».

« Oui. »

« C’est Ă  quel propos ? »

Et ça permet de donner vraiment en tout cas de donner une valeur Ă  mon travail, un autre aspect que ce dont j’avais l’habitude oĂč j’étais plutĂŽt un exĂ©cutant.

L’écrit permet de traduire une rĂ©flexion. D’habitude, je ne fonctionne qu’à l’image.

Olivier Roland : Exactement

JĂ©rĂ©my : Et donc lĂ , ça permet de dĂ©fendre mieux ses idĂ©es. J’essaie en tout cas de pouvoir prouver que je suis capable de ça aussi.

Olivier Roland : Et est-ce que tu penses que le fait de coucher tes idĂ©es par Ă©crit, ça t’a aussi aidĂ© Ă  ĂȘtre plus clair toi-mĂȘme par rapport Ă  ce que tu savais dĂ©jĂ , Ă  mieux articuler ton savoir.

C’est souvent ce que je dis, c’est un avantage que beaucoup de gens ne comprennent pas tant qu’ils n’ont pas lancĂ© leur blog : c’est que dĂšs que tu te mets Ă  coucher tes idĂ©es par Ă©crit, tu les structures mieux.

Tu vas dire : c’est d’accord, mais je pense que l’écriture, c’est comme un vĂ©lo pour l’esprit. On rĂ©flĂ©chit plus loin et mieux avec la mĂȘme quantitĂ© d’énergie que si on se contente juste de rĂ©flĂ©chir dans notre tĂȘte, parce qu’on aime bien structurer, de se poser des questions par rapport Ă  ce qu’on sait, parfois on a des doutes et on ne prend jamais la peine de vĂ©rifier. LĂ , on va faire des recherches pour ĂȘtre sĂ»r de ne pas raconter des bĂȘtises Ă  son audience…

Puis, il faut aussi ĂȘtre pĂ©dagogique parce qu’on ne s’adresse pas forcĂ©ment Ă  des gens qui ont le mĂȘme niveau de compĂ©tence que nous.

JĂ©rĂ©my : Oui, c’est trĂšs vrai.

LĂ -dessus, un des exemples, c’est en essayant de faire les articles, maintenant j’ai des stagiaires Ă  mon travail. Quelquefois pour leur expliquer, ne serait-ce que pour travailler avec d’autres personnes, il y a une maniĂšre de prĂ©parer des fichiers quand je reçois des fichiers par exemple d’un illustrateur et je vais devoir animer un personnage. Et Ă  un moment donnĂ©, je recevais les fichiers et puis c’était impraticable, ça me demandait beaucoup de travail par derriĂšre pour prĂ©parer les fichiers.

J’ai eu l’idĂ©e de faire un article simplement Ă  ce propos. Et maintenant, je le donne aux personnes avec qui je travaille et aussi aux stagiaires en leur expliquant.

C’est avant tout un outil pour moi. Ça veut dire que je vais faire un article, mais je sais que mĂȘme quelquefois, l’information, je peux en perdre une partie, je sais oĂč aller chercher. Je vais sur mon blog pour aussi rĂ©cupĂ©rer des informations qui me servent, des expressions parce qu’il y a tout un tas de techniques pour animer plus efficacement que d’autres.

Donc, ça me sert de cette maniĂšre-lĂ  pas mal et ça clarifie Ă©normĂ©ment, ça me fait retravailler les bases, et ça m’oblige à : ce que j’ai Ă©crit, il faut absolument que je le maitrise.

Olivier Roland : Il y a vraiment plein de choses intĂ©ressantes dans ce que tu as partagĂ©. DĂ©jĂ , c’est intĂ©ressant, tu dis : « ça me permet de retravailler les bases. »

Un de mes amis, c’est Ricardo Teixeira, il a Ă©tĂ© deux fois champion du monde de karatĂ©. Une fois on Ă©tait dans un Ă©vĂšnement, je me suis levĂ© un peu tard, je n’aime pas me lever tĂŽt et je suis arrivĂ© genre Ă  10h30 dans la salle. Il m’a dit : « Mais Olivier, tu faisais quoi ? » J’ai dit : « Je dormais. » Il dit : « Non, il faut que tu sois lĂ  maintenant. ». J’ai dit : « Mais je suis venu plein de fois Ă  cet Ă©vĂšnement, je sais exactement ce qui se passe, je ne suis pas lĂ  pour le contenu, je suis lĂ  pour rencontrer des gens. »

Et lĂ , il m’a dit : « Olivier, tu fais une erreur. J’avais fait la mĂȘme erreur quand j’apprenais le karatĂ© et mon maitre m’a dit : Celui qui va devenir champion, c’est celui qui n’oublie jamais les bases parce que c’est facile d’oublier les principes de base et de trop partir dans des trucs compliquĂ©s et tout ça. Celui qui rĂ©ussit, c’est celui qui maitrise parfaitement les bases et qui les fait tous les jours mĂȘme quand il pense que c’est ennuyeux. »

Ça c’est intĂ©ressant dĂ©jĂ , et aussi c’est gĂ©nial, c’est qu’on voit la synergie qu’apporte un blog parce que si tu arrives Ă  le faire de maniĂšre intelligente, tu peux gagner sur plusieurs tableaux. Et lĂ , on voit que ton blog, ça devient finalement une sorte de Wiki pour ton entreprise, en tout cas dĂ©jĂ  pour toi.

LĂ  tu es en train de crĂ©er des procĂ©dures quelque part pour toi-mĂȘme d’une maniĂšre beaucoup plus marrante qu’une procĂ©dure dans la vraie vie, dans le sens oĂč Ă  la base, c’est un article pour toi, pour ton audience
 mais ça t’évite de devoir expliquer tout en dĂ©tail.

D’ailleurs quand tu fais ça aussi, ça crĂ©ait des opportunitĂ©s pour toi d’oublier des choses, de ne pas l’expliquer aussi bien Ă  une personne qu’à une autre


LĂ , les stagiaires en l’occurrence, s’ils ne se rappellent pas de ce que tu leur as dit, ils vont voir l’article, ils n’ont pas besoin de t’appeler aussi. Ça crĂ©e dĂ©jĂ  pas mal d’avantages.

JĂ©rĂ©my : C’est trĂšs vrai. Maintenant, une des choses qui s’est passĂ©e, c’est que moi, je voulais libĂ©rer plus de temps aussi pour mes projets personnels, et quand je ne suis pas lĂ , il peut y avoir ces outils.

Un des outils trĂšs important, c’est une fiche, c’est un de mes articles qui marche le mieux, c’est « comment accĂ©lĂ©rer les rendus ? » sur un logiciel qui s’appelle « After Effect », je remarque que c’est un des articles en tout cas qui a l’air de servir aussi Ă  d’autres personnes oĂč j’ai simplement centralisĂ© toutes les astuces que j’ai pu trouver partout, que j’ai dĂ©couverts aussi au fur et Ă  mesure de mon expĂ©rience, et ça, ça marche super bien.

Moi, ça me sert et puis maintenant, ça devient une check liste. Avant de lancer des rendus, est-ce que j’ai bien effacĂ© les caches ? Ça m’aide Ă  ce niveau-lĂ .

Olivier Roland : Oui, les Blogueurs Pro, c’est super intĂ©ressant. C’est exactement la mĂȘme dĂ©marche que j’ai eue quand j’ai créé « Des Livres Pour Changer de Vie ». J’ai essayĂ© d’ĂȘtre gagnant sur plusieurs tableaux Ă  la fois de maniĂšre Ă  ce que mĂȘme si j’échoue sur un plan, au moins je rĂ©ussis sur d’autres.

Notamment « Des Livres Pour Changer de Vie », je me suis dit que ça allait ĂȘtre un super motivateur pour moi pour lire 52 bouquins en 52 semaines du Personal MBA, que ça allait ĂȘtre aussi une excellente motivation pour moi pour appliquer les concepts dans mon entreprise de l’époque et qu’éventuellement ça me permettrait d’en faire un vĂ©ritable business.

Je savais que si j’échouais sur un de ces points, il y avait de forte chance qu’au moins je rĂ©ussisse un de ces points et que donc, ça ne soit pas une perte de temps ou d’énergie.

Ça, c’est trĂšs intĂ©ressant cette dĂ©marche que tu as. Tes patrons ont commencĂ© Ă  suivre tes articles et tout ça, et ça a dĂ©clenchĂ© l’opportunitĂ© pour toi d’avoir un meilleur poste.

Tu peux partager un peu comment ça s’est passé ?

JĂ©rĂ©my : J’ai commencĂ© en tant que Motion Designer comme je l’ai expliquĂ© avec eux, et maintenant, je suis rĂ©alisateur multimĂ©dia.

RĂ©alisateur, tout le monde comprend. Mais multimĂ©dia, c’est que je travaille sur des Ɠuvres qui vont ĂȘtre interactives ou non projetĂ©es, mais c’est qu’on sort du cadre du film pur et dur.

LĂ , je rĂ©flĂ©chis plus Ă  l’histoire du story telling, comment on raconte une histoire.

Et c’est vrai que la diffĂ©rence entre un pigiste, on dit pigiste, freelance, une personne, un prestataire. Une personne qui va ĂȘtre rĂ©alisateur, c’est aussi d’avoir une certaine vision et un rapport avec le client aussi directement.

Il y a une ligne directrice à créer et à faire poursuivre tout au long du processus.

C’est vrai que sur certains de mes articles, j’ai Ă©tudiĂ© des Ɠuvres. Ce n’était pas nĂ©cessairement les meilleurs articles, maintenant je le sais grĂące Ă  la formation entre autre, parce que ce n’est pas des articles qui vont ramener beaucoup de clics. Par contre, c’était des articles qui me permettaient de dĂ©cortiquer des Ɠuvres interactives que je voyais.

J’allais voir des expositions et puis j’essayais de comprendre la signification et comprendre comment c’était rĂ©alisĂ© un peu plus prĂ©cisĂ©ment.

Ça aide, je pense que ça a pas mal aidĂ©, parce que maintenant dĂšs qu’il y a un appel d’offres, on travaille en groupe, ça demande toujours plus de personnes mais ça permet vraiment de pouvoir me placer en tant qu’expert.

C’est sĂ»r que ma lĂ©gitimitĂ©, mon expertise perçue de la part de mes collĂšgues et de mes employeurs a grossi de semaine en semaine.

Olivier Roland : En gros, tu as toute l’entreprise qui est abonnĂ©e Ă  tes articles.

JĂ©rĂ©my : Non, je n’irais pas jusque-lĂ . Mais c’est vrai que dĂ©jĂ , on est des jeunes. C’est une Ă©quipe relativement jeune, on a tous un cĂŽtĂ© artistique, donc on aime bien regarder le travail des autres.

C’est juste que moi ça montre qu’aux yeux des autres, je ne suis pas lĂ  non plus par hasard. Il y a quand mĂȘme une volontĂ©. Je suis venu pour ça, je continue d’en faire.

Je ne suis pas venu pour trouver un travail, je suis venu pour travailler dans cette branche et vraiment essayer de dĂ©velopper les choses. Donc, je pense que ma motivation, elle joue avec ça, elle se ressent peut-ĂȘtre dans le blog et c’est tout un processus.

Et puis moi, le blog, c’est une contrainte Ă  moi-mĂȘme de me dire : Non, je l’ai commencĂ©, j’en ai parlĂ© aux gens. Maintenant, je me dois. »

Olivier Roland : Exactement, ça crĂ©e une contrainte externe. C’était pareil pour mon blog, oui.

Quand je disais que c’était pour moi, « Des Livres Pour Changer de Vie », une maniĂšre de me motiver Ă  lire des bouquins, c’est que comme j’avais clamĂ© cet objectif au monde, tout de suite, on n’a pas envie d’avoir l’air bĂȘte aprĂšs avoir dire ça et ça nous motive. C’est une bonne initiative.

JĂ©rĂ©my : C’est vrai. Et puis quand on partage, que ça soit les gens en France, les gens ici, Ă  un moment donnĂ©, je me dis : « Il faut que j’arrive Ă  ĂȘtre fier de ce que je produis.

Le regard des autres, on ne peut pas le nier, il est important.

Olivier Roland : Tu peux utiliser ça justement comme un hack pour te motiver.

JĂ©rĂ©my : Tout Ă  fait, et pas pour ĂȘtre bloquĂ©. Ne pas se dire un an si
 parce que moi, je prĂ©fĂšre toujours faire, quitte Ă  moi-mĂȘme. Mais il faut faire, ça, c’est aussi ce que tu enseignes, et puis ça va s’amĂ©liorer. Mais dĂ©jĂ , lĂ , je ne m’étais pas rendu compte Ă  quel point avant de commencer le blog, ça nous mettait vraiment dans une autre catĂ©gorie de personnes.

Ce n’est pas une question d’ĂȘtre super hĂ©ros ou quoi que ce soit, c’est juste qu’il y a Ă©normĂ©ment. Je suis dans un domaine trĂšs concurrentiel, mais par contre on fait des images, on va les poster sur Instagram, on va se faire des comptes sur tous les rĂ©seaux sociaux possibles. Mais le fait d’écrire dessus, d’expliquer notre dĂ©marche, lĂ  il y a beaucoup moins de monde.

Je ne serais jamais Picasso, ce n’est pas grave, mais si je suis capable d’expliquer comment je le fais avec des gens, ça peut les aider, c’est dĂ©jĂ  bien.

C’est un processus. Moi dĂ©jĂ , je progresse avec ce blog.

Olivier Roland : C’est intĂ©ressant, c’est ce que tu as partagĂ© sur l’autoritĂ© perçue. Pour ceux qui ne suivent pas la formation Blogueur Pro ou qui n’ont pas lu le livre « Vivez la vie de vos rĂȘves grĂące Ă  votre blog », c’est simplement le fait qu’on a deux types d’autorité : l’expertise intrinsĂšque, l’expertise perçue. Tout ça, ça crĂ©e l’autoritĂ©.

Souvent le problùme des experts, c’est qu’ils sont trùs bons dans ce qu’ils font, mais ils ne savent pas se vendre, ils ne savent pas bien communiquer auprùs des autres leur expertise.

On a plein comme ça d’experts qui sont victimes de la « malĂ©diction » de l’expert.

LĂ , en l’occurrence, c’est intĂ©ressant ce que tu dis parce que ça peut aussi le cas dans une entreprise oĂč finalement un patron n’a pas forcĂ©ment conscience du potentiel de quelqu’un ou ses collĂšgues n’ont pas conscience exactement du degrĂ© d’expertise. Donc, c’est intĂ©ressant que tu dis ça. Ton blog a permis d’augmenter la conscience de ce que tu es capable de faire, aussi peut-ĂȘtre de ta pĂ©dagogie.

Il n’y a rien de tel que d’écrire un bon article ou de faire une bonne vidĂ©o qui explique bien un concept parce que c’est comme le disait Lavoisier : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisĂ©ment. »

Quand vous arrivez à expliquer quelque chose de maniÚre vraiment pédagogique, simple, didactique, on voit tout de suite que la personne maitrise et on respecte beaucoup plus son expertise tout simplement.

Et donc tout ça, ça t’a aidĂ© pour avoir le poste que tu occupes aujourd’hui.

JĂ©rĂ©my : Ça m’a aidĂ© Ă  nĂ©gocier aussi.

Oui, avoir le poste. En fait, on m’a proposĂ© aussi. Moi, je voulais nĂ©gocier d’autre chose, avoir plus de temps. Il y a un principe aussi de me libĂ©rer plus de temps pour avoir des projets personnels, encore une fois pour montrer ce que je suis capable, parce que quand on est designer, au fond, il y a un artiste qui sommeille, mais on travaille pour des clients, on travaille pour quelqu’un.

Donc, il y a toujours cette tension et cette valeur. Au bout d’un an et demi en agence, on peut ĂȘtre rincĂ© de travailler tout le temps pour les autres. C’est bien d’avoir un terrain de jeu personnel.

Et en jouant avec ça, plus on développe aussi le terrain de jeu personnel, plus au final, les gens vont venir nous voir pour ça.

Donc le blog, il me sert aussi à ça. Il me sert à montrer ce que j’aime, et comme ça, il y a de fortes chances que si des gens viennent me voir à travers le blog pour collaborer, ils viennent me voir parce que je l’affiche sur le blog.

En tout cas, c’est un parti pris. J’ai commencĂ© en janvier, je sais que c’est un processus un petit peu plus long, mais ça me donne plus de motivations au quotidien.

Olivier Roland : Tu as commencĂ© vraiment sĂ©rieusement en janvier, mais ton blog, c’était juillet.

JĂ©rĂ©my : Mon blog, c’était juillet et j’ai commencĂ© sĂ©rieusement


Olivier Roland

La formation en janvier, et donc, c’est lĂ  oĂč tu as mis un coup de


JĂ©rĂ©my : Ça a changĂ©, j’ai vu les courbes. Ce n’est pas encore du gros trafic, mais en tout cas, c’est exponentiel. SystĂ©matiquement plus 50%

Olivier Roland : Ça fait 4 mois que tu as dĂ©marrĂ© et dĂ©jĂ , c’est un trĂšs beau rĂ©sultat ce que tu as eu.

C’est pour ça que je voulais faire une vidĂ©o lĂ -dessus les blogueurs pro. On a dĂ©jĂ  parlĂ© de pas mal de choses finalement qu’apportent un blog et que la plupart de gens ne voient pas avant de dĂ©marrer un blog, donc augmentation de l’expertise, perçue intrinsĂšque, meilleure pĂ©dagogie… puis, c’est un kif, ça peut servir de procĂ©dures aux entreprises


Et aussi, un blog, ça peut vous apporter des tas d’opportunitĂ©s qui ne sont pas directement liĂ©s au fait de crĂ©er un business.

LĂ , on a un excellent exemple. On a d’autres exemples dans la formation d’élĂšves qui ont eu des opportunitĂ©s comme passer Ă  la radio, Ă  la tĂ©lĂ©, ĂȘtre invitĂ©s en tant que confĂ©rencier Ă  des Ă©vĂšnements.

On a mĂȘme eu des gens qui ont eu des Ă©missions de tĂ©lĂ© Ă  eux. Je pense Ă  Carole Baudry notamment de Pin-Up Bio, on a Maxence Rigottier qui s’est fait inviter pendant 5 jours dans un hĂŽtel 5 Ă©toiles en Corse parce qu’il a un blog sur la course Ă  pied, par Puma. C’est ce genre de trucs qui arrivent.

Et souvent aussi, quand les Ă©lĂšves Blogueur Pro ont envie d’écrire un bouquin, ils n’ont pas besoin d’aller voir un Ă©diteur parce que les Ă©diteurs sont venus Ă  eux avant.

Ce n’est pas garanti bien sĂ»r et ça dĂ©pend complĂštement du secteur dans lequel vous ĂȘtes et puis bien sĂ»r de tout ce que vous allez partager, mais ça peut vous amener des choses comme ça.

Si vous vous en rappelez il y a quelques annĂ©es, j’avais donnĂ© une confĂ©rence pour ING, ils avaient pris des extraits pour en faire une pub qui a Ă©tĂ© vue par genre 30 ou 40 millions de français pendant plusieurs mois. Comment la personne qui a sĂ©lectionnĂ© les experts m’est tombĂ©e dessus ? Parce que j’avis publiĂ© une vidĂ©o sur ma chaĂźne Youtube sur comment prendre sa retraite Ă  trente ans.

C’est toujours des trucs qui arrivent. Vous ne pouvez pas prĂ©voir quand ça arrive, mais ça va arriver.

Il y a Roy Pallas du blog « Le dessin » qui avait fait une vidĂ©o oĂč il a dessinĂ© un de ses acteurs prĂ©fĂ©rĂ©s. Il a Ă©tĂ© contactĂ© par un rĂ©alisateur qui pour lui Ă©tait mythique, et voilĂ , ça a juste explosĂ© son cerveau.

Je n’ai pas de garantie, mais c’est sĂ»r que vous avez plus de chance que ce genre de chose arrive si vous faites un blog que si vous n’en faites pas. Ce qui est sĂ»r, c’est que si vous ne faites rien, il ne va rien se passer de toute façon.

JĂ©rĂ©my : C’est comme des hameçons.

Olivier Roland : Exactement, c’est comme des hameçons, j’aime bien cette analogie.

JĂ©rĂ©my : Ça mord ou ça ne mord pas, mais il y a plus de chances.

Olivier Roland : Si vous ne mettez pas d’hameçon, c’est sĂ»r que ça ne va pas mordre.

Ok, super intéressant.

JĂ©rĂ©my : À mon avis, le plus intĂ©ressant va venir.

Olivier Roland : Ce n’est que le dĂ©but. On fera peut-ĂȘtre une interview l’annĂ©e prochaine, j’espĂšre que tu nous expliqueras comment tu as vendu ta formation et que tu t’es fait plein d’argent, tournĂ© dans plein de gens.

Et du coup, ton blog est en français aujourd’hui ?

Jérémy : Mon blog est en français, oui.

Olivier Roland : Tu peux nous donner son nom aussi

Jérémy : mappingmotion.com

Olivier Roland : Dans ton secteur, tu as pensé à le faire en anglais aussi ?

JĂ©rĂ©my : Pour l’instant, je me sens plus Ă  l’aise d’écrire en français. Il y a quand mĂȘme de la concurrence en anglais. AprĂšs, je pense que c’est bon signe, mais en francophone, il y a moins de monde, pour ne pas dire pas beaucoup.

Olivier Roland : AprĂšs, tu as l’avantage, c’est qu’il n’y a pas de concurrence. L’inconvĂ©nient, c’est que le marchĂ© est plus petit aussi. Mais c’est intĂ©ressant.

Je dis ça parce qu’on a notamment Chou-Tac qui a le blog « Light Design Sketchbook ». Ce n’est pas le mĂȘme domaine que toi, mais c’est quand mĂȘme dans un truc visuel vu que c’est dans le design. Et lui, il fait ça en anglais et il cartonne.

JĂ©rĂ©my : Peut-ĂȘtre Ă  l’avenir, on va voir.

Olivier Roland : De toute façon, ce n’est que le dĂ©but et c’est vrai qu’en plus tu vis dans une ville bilingue, donc peut ĂȘtre que ça peut t’inspirer pour


JĂ©rĂ©my : Oui, complĂštement, c’est une bonne place pour
 on travaille dans les deux langues systĂ©matiquement.

Olivier Roland : C’est la seule ville du monde oĂč je peux parler comme Van Damme et je n’ai pas l’air trop bĂȘte.

C’est mĂȘme plutĂŽt normal en fait, j’ai dĂ©jĂ  vu des gens qui parlaient entre eux, il y en a un qui parlait en français et l’autre en anglais, ils se comprenaient, c’était marrant.

JĂ©rĂ©my : Oui, ça switche tout le temps. Il y a un peu d’espagnol aussi.

Olivier Roland : Ça, j’adore MontrĂ©al pour ce cĂŽtĂ© multilinguistique.

Ok, super, merci JĂ©rĂ©my d’avoir partagĂ© tout ça. On va suivre ton Ă©volution, et peut-ĂȘtre Ă  bientĂŽt les news de ton premier lancement.

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