Si vous regardez la vidéo sur Youtube :
– Rejoignez l’atelier « Comment gagner de l’argent sur le web en 2018 avec un blog » en cliquant ici : https://olivier-roland.com/atelier-bp-2018/
– Rejoignez gratuitement le groupe privĂ© Facebook que j’ai créé : cliquez sur https://blogueur-entrepreneur.net/groupe-prive-FB pour que je vous envoie le lien directement sur Messenger đ
âș Rejoignez des milliers d’entrepreneurs et de rebelles intelligents en vous abonnant Ă ma chaĂźne : http://bit.ly/abo-OlivierRoland
âș Cliquez ici pour ĂȘtre prĂ©venu gratuitement par email quand une nouvelle vidĂ©o est publiĂ©e ! đ
https://olivier-roland.tv/videos/?utm_source=youtube&utm_medium=descri&utm_content=4+2blogueurs
âș Pour aller plus loin :
https://des-livres-pour-changer-de-vie.com/ – une sĂ©lection de livres rares et exigeants pour changer de vie
https://blogueur-pro.net/ – Devenez libre et indĂ©pendant financiĂšrement grĂące Ă votre blog
https://habitudes-zen.net/ – Vivre une vie zen et heureuse
https://devenez-meilleur.co/ – Le dĂ©veloppement personnel pour les gens intelligents
https://olivier-roland.tv/videos pour ĂȘtre prĂ©venu chaque matin Ă 7H quand une vidĂ©o gĂ©niale est publiĂ©e, pour dĂ©marrer la journĂ©e avec une pĂȘche d’enfer ! đ
âș Qui suis-je ?
Découvrez mon histoire en 1 minute 41 : http://bit.ly/MonHistoire
A 18 ans, j’ai dĂ©cidĂ© de quitter l’Ă©cole pour crĂ©er ma premiĂšre entreprise. Je n’avais qu’une envie : ĂȘtre libre. AprĂšs avoir surmontĂ© de nombreux obstacles, j’ai rĂ©ussi Ă mettre mon entreprise au service de ma vie, plutĂŽt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de crĂ©ateurs Ă ĂȘtre plus libres et plus heureux.
Que vous souhaitiez changer de vie, réussir sur Internet ou tout simplement devenir une meilleure personne, ma chaßne vous y aidera. Chaque jour, vous trouverez une nouvelle vidéo inspirante pour vous aider à vivre une vie plus riche.
https://www.youtube.com/watch?v=ckctW3NqOKw
Transcription texte (littĂ©rale) de la vidĂ©o « đ°đđ Comment ces 4+2 blogueurs sont devenus LIBRES et HEUREUX đ » :
Vous allez dĂ©couvrir 6 blogueurs pro dans des secteurs trĂšs diffĂ©rents qui gagnent de lâargent, vivent de leur passion et sont aujourdâhui libres et indĂ©pendants grĂące Ă leur blog, grĂące Ă la mĂ©thode Blogueur Pro que jâenseigne Ă des centaines dâentrepreneurs dans toute lâEurope et la francophonie.
Tous ces blogueurs ont comme points communs :
- dâavoir dĂ©marrĂ© leur blog Ă temps partiel alors quâils avaient une activitĂ© trĂšs demandeuse en temps Ă cĂŽtĂ©, que ce soit un job ou le fait de devoir finir leurs Ă©tudes ;
- de nâavoir aucune expĂ©rience du blogging ou mĂȘme de lâentreprenariat, pour certains, quand ils ont dĂ©marré ;
- de nâavoir investi quâune faible somme pour dĂ©marrer leur blog alors mĂȘme quâils sont aujourdâhui Ă la tĂȘte dâune vĂ©ritable entreprise rentable ;
- de pratiquer aujourdâhui une de leur passion et dâĂȘtre totalement libre gĂ©ographiquement et au niveau de leur emploi du temps ;
- dâavoir prĂ©fĂ©rĂ© agir de maniĂšre imparfaite plutĂŽt que dâattendre dâavoir la perfection pour agir qui, bien sĂ»r, nâarrive jamais.
Vous allez dĂ©couvrir Ă travers ces interviews des exemples concrets de personnes, comme vous, qui sont entrepreneurs dans lâĂąme qui ne peuvent plus se satisfaire du mĂ©tro-boulot-dodo et qui agissent concrĂštement pour devenir libres et indĂ©pendants.
Nous verrons lâexemple de Coline et RĂ©my qui ont rĂ©alisĂ© plus de 160 000 euros de vente lors des 12 derniers mois avec leur blog qui aide les parents Ă amuser leurs enfants avec des chasses au trĂ©sor, ce qui leur a permis de sâacheter une nouvelle maison.
Ensuite, nous irons Ă la rencontre de Thierry Baillet qui est un agriculteur et dont le blog « Agriculteur dâaujourdâhui », quâil a dĂ©marrĂ© Ă la base sans vouloir en faire un business, lui a rapportĂ© 60 000 euros lâannĂ©e derniĂšre avec mĂȘme une rentabilitĂ© supĂ©rieure Ă celle de sa ferme.
Puis, nous irons rencontrer Sandra qui est docteur en santĂ© publique et qui a la malchance dâavoir une maladie de longue durĂ©e qui lui impose de devoir gĂ©rer attentivement son Ă©nergie. Heureusement, son blog lui permet dâavoir une libertĂ© totale dans lâorganisation de son emploi du temps, tout en aidant des dizaines de milliers de personnes Ă ĂȘtre en meilleure santĂ©.
Et enfin, je vous emmĂšnerai Ă la rencontre dâAurĂ©lie Chevalier qui est aujourdâhui libre et heureuse avec son blog sur le piano, de Xavier RogĂ© qui vit confortablement de son blog sur la batterie, de Lucie Rondelet qui a rĂ©alisĂ© plus de 50 000 euros de vente quelques mois aprĂšs avoir ouvert son blog, tout en bloguant de la Nouvelle-CalĂ©donie, et mĂȘme dâautres blogueurs dont vous pouvez recevoir la vidĂ©o bonus comme GaĂ«lle Dobignard qui a aujourdâhui une multinationale de sa ferme dans le fin fond de la campagne française grĂące Ă son blog qui vend des Ćufs de poule, Laurent Breillat qui rĂ©alise plus dâun demi-million dâeuros de vente avec son blog sur la photo ou dâOlivier Vaunois qui est aujourdâhui leader dans le domaine de la parentĂ© positive avec son blog « Les Super Parents ».
GrĂące Ă la magie de lâinternet et du numĂ©rique, leurs bĂ©nĂ©fices rĂ©els sur ces chiffres dâaffaires sont trĂšs importants.
Ils vous expliquent tout cela en détail.
Nous commençons par rendre visite Ă Coline et RĂ©my dans le magnifique cadre du lac dâAnnecy pour comprendre comment ils peuvent vivre dâun blog sur la chasse au trĂ©sor et inspirer des milliers dâenfants et de parents.
RĂ©my : Ici le matin, ce qui est gĂ©nial, câest que tu as le lac qui est calme, lâeau qui est lisse, tu nâas personne, tu as juste le bruit des oiseaux. Et de pouvoir sortir le matin faire un jogging ou aller se promener, câest vraiment quelque chose d’exceptionnel.
Ăa te met dans une condition, pour ta journĂ©e qui est super.
Coline : Qui est complĂštement en adĂ©quation avec le mode de vie, avec lâaspect libertĂ© du blogging. On est libre.
RĂ©my : On prend du temps pour soi, mais sans dĂ©laisser son activitĂ© professionnelle. C’est simplement en trouvant un Ă©quilibre entre les deux qui fait que les deux sont un plaisir total, en fait.
Coline : Je m’appelle Coline et je suis avec RĂ©my Ă l’origine du blog « petiteschassesauxtresor.com » qui est un blog qui s’adresse aux parents afin de leur proposer des activitĂ©s Ă faire avec les enfants, des activitĂ©s pĂ©dagogiques sous forme de chasses au trĂ©sor, d’Ă©nigmes et de dĂ©fis.
RĂ©my : Ăa a commencĂ© il y a Ă peu prĂšs neuf ans quand j’ai fait un blog d’activitĂ©s pour enfants sur des expĂ©riences scientifiques Ă faire Ă la maison.
Quelques annĂ©es plus tard, j’ai dĂ©couvert Olivier Roland et la formation Blogueur Pro. C’est lĂ oĂč j’ai compris quâon pouvait vraiment en vivre complĂštement, ne vivre que de ça, que de sa passion et que de ce qu’on produit.
Coline : Moi, j’ai toujours su depuis le dĂ©but que je ne voulais pas avoir un CDI, avoir un rythme linĂ©aire et routinier du lundi au vendredi. C’est pour ça que j’avais choisi Ă la base la voie de l’Ă©vĂ©nementiel.
Finalement, au bout de sept ans de travail dans l’Ă©vĂšnementiel, je me suis aperçue que je manquais de temps, j’avais le temps de rien. Je n’avais pas vraiment de vie perso en dehors du travail.
C’est Ă peu prĂšs Ă ce moment-lĂ que j’ai rencontrĂ© RĂ©my qui m’a dit : « mais il y a un autre moyen de gagner sa vie sans ĂȘtre en CDI, c’est de faire des blogs. »
Au dĂ©but, je lâai regardĂ© avec des grands yeux en disant : mais qu’est-ce quâil me raconte ?
Finalement, quand j’ai vu que pour lui, ça marchait dĂ©jĂ un peu, je me suis dit : « allons-y, on va tenter l’expĂ©rience. »
Quand j’ai commencĂ©, je nây connaissais strictement rien du tout. Je suis arrivĂ©e lĂ -dedans un peu comme un cheveu sur la soupe. La formation permet vraiment de commencer du dĂ©but. Si on n’y connaĂźt rien, ce n’est pas grave.
Ăa nous permet de s’accrocher dĂšs le dĂ©but et puis d’Ă©voluer Ă notre rythme jusqu’Ă devenir professionnel.
RĂ©my : Moi, c’est un autre aspect qui m’a intĂ©ressĂ©. C’est le cadre et l’accompagnement.
C’est parce que j’avais dĂ©jĂ des petites notions, j’ai quand mĂȘme appris des choses. Mais il y a le cĂŽtĂ© oĂč on est coachĂ©, oĂč il y a des Ă©tapes chaque semaine avec les cours.
Ăa nous donne un rythme. Ăa nous permet d’avancer, de progresser et de passer les blocages qu’on a.
On a accĂšs Ă un groupe, le groupe Ălite, qui est un groupe privĂ© qui est accessible aux personnes qui s’investissent vraiment dans la formation et ça te permet dĂ©jĂ d’Ă©changer. On ne se sent pas seul.
On a l’impression d’avancer tous ensemble oĂč on peut poser ses questions.
Coline : Tu fais partie d’une communautĂ© de gens qui sont dans la mĂȘme situation et qui sâentraide, sâencourage.
RĂ©my : Dans la vie de tous les jours, quand tu dis « j’ai un blog », on s’attend Ă ce que ce soit un blog oĂč tu racontes ta vie.
Ăa a complĂštement changĂ©. MĂȘme si le blog personnel existe toujours, aujourdâhui, la plupart des blogs parlent d’un sujet prĂ©cis soit pour aider les gens, soit pour parler d’une passion.
Coline : Ăa apporte de la valeur.
RĂ©my : Ăa apporte de la valeur.
Coline : Et ça libĂšre complĂštement la crĂ©ativitĂ© parce que dĂšs que tu as une idĂ©e, tu peux la mettre en place, pas comme quand tu es salariĂ© oĂč tu fais ce qu’on te dit. Alors que lĂ , tu as envie de tester quelque chose, tu le fais.
Tu dĂ©veloppes ta crĂ©ativitĂ©, tu trouves de nouvelles idĂ©es sans arrĂȘt. Tu testes, tu te trompes, ce n’est pas grave.
C’est les envies du moment, il nây a pas de rythme. Câest quand on a envie, quand on se dit « aujourd’hui, on irait bien travailler ailleurs », on prend lâordi dans le sac Ă dos et on va dans un cafĂ©.
Si on a des tĂąches Ă faire oĂč il n’y a pas forcĂ©ment besoin d’internet, on peut aller au bord du lac.
RĂ©my : Ăa nous a permis de moduler notre emploi du temps.
On peut faire des choses dans la journĂ©e quand on en a envie, on peut travailler quand on en a envie. Surtout aussi, on peut travailler quand l’inspiration est lĂ .
Coline : Ăa m’a permis de reprendre le contrĂŽle sur ce que je voulais faire de ma vie et de mes journĂ©es, et de faire des choses que je n’aurais pas imaginĂ© possibles avant.
Sur le blog, on propose des articles qui donnent des idées aux parents : comment occuper les enfants de maniÚre intelligente et comment stimuler leur curiosité ?
On propose Ă©galement des chasses au trĂ©sor clĂ© en main, notamment une chasse au trĂ©sor qui dure dix mois qui est un jeu pĂ©dagogique oĂč toutes les semaines, il y a un atelier qui se dĂ©bloque oĂč il y a des Ă©nigmes, des dĂ©fis. Puis au bout des dix mois, les enfants vont pouvoir dĂ©couvrir le grand mystĂšre qui tourne autour de cet univers depuis le dĂ©but.
RĂ©my : Ăa m’est venu parce que je pense que j’ai gardĂ© mon Ăąme d’enfant et surtout aussi, c’est que j’ai eu un parcours scolaire qui est assez chaotique. Ăa m’a poussĂ© Ă trouver des moyens de proposer aux enfants d’apprendre avec plaisir, avec envie de stimuler la curiositĂ©, amener les histoires, le mystĂšre et l’aventure dans l’apprentissage de l’enfant.
Le but, c’est que quand il aura 80 ans, on veut qu’il se souvienne de cette expĂ©rience.
On a une petite personne qui nous aide dans notre aventure, c’est ma niĂšce. Ăa me donne des Ă©motions.
Câest sĂ»r que ça fait plaisir de voir quâelle aime dĂ©jĂ , que chaque semaine, elle attend la nouvelle Ă©tape, elle a les yeux qui pĂ©tillent quand elle dĂ©couvre quelque chose ou quand elle rĂ©sout une Ă©nigme
C’est touchant, câest des beaux moments.
C’est mignon, mais elle pense que je fais tout ça pour elle. Et finalement, c’est un peu le cas.
Coline : Je pense quâau fond, ce qui Ă©panouit le plus, c’est de voir ce qu’on apporte aussi aux gens.
Quand on a des enfants qui envoient un mail pour nous dire : c’est gĂ©nial, quand est-ce que les gommes, les petits personnages de l’aventure, reviennent ? Ăa, c’est vraiment Ă©mouvant.
Quand on reçoit cela, on se dit : « waouh, c’est nous qui l’avons fait ? »
Et en fait, on leur a donné ça et ils nous le rendent bien.
Câest le premier lancement qui est long Ă mettre en place puisqu’il faut tout crĂ©er, organiser, voir ce qu’on veut dire, ce qu’on veut faire passer comme message.
Une fois que ça sâest fait, encore une fois, c’est un investissement sur le long terme. Ăa sâautomatise et, aprĂšs, c’est de moins en moins de travail.
Le premier lancement, on a Ă©tĂ© complĂštement surpris. On ne s’attendait pas du tout à ça. On espĂ©rait faire dans l’idĂ©al 30 000 euros et on a fait 80 000 euros.
On était vraiment content et on est resté un peu, comment dire ?
Rémy : On a été surpris.
Coline : Au deuxiĂšme lancement, on avait des partenaires et on a encore fait un chiffre d’affaires un peu plus Ă©levĂ© que le premier. On a fait 88 000 euros.
LĂ , on a Ă©tĂ© vraiment rassurĂ©. On sâest dit : « ce n’est pas juste une fois, câest Ă©tabli. ».
On a achetĂ© un appartement qu’on n’aurait pas espĂ©rĂ© avant le lancement.
RĂ©my : ForcĂ©ment, il n’Ă©tait pas Ă notre goĂ»t Ă l’intĂ©rieur. Mais le lancement nous a permis de lancer des travaux et de commencer Ă le mettre Ă notre goĂ»t.
Coline : D’ailleurs ici, c’est notre jardin, notre terrasse. C’est le jardin de l’appartement qu’on vient d’acheter. Et ça, c’est exactement ce qu’on voulait : avoir un petit bout de jardin. Donc, ça y est, c’est fait.
C’est fait plus vite que prĂ©vu d’ailleurs. Ăa arrivait beaucoup plus tĂŽt que prĂ©vu.
RĂ©my : Avoir un blog, ça nous a permis, il y a Ă peu prĂšs un an et demi, d’ĂȘtre contactĂ©s par une maison d’Ă©dition, les Ă©ditions Larousse, qui nous a proposĂ©s d’Ă©crire des livres pour enfants. Et aujourd’hui, on a publiĂ© huit livres.
Coline : Alors que publier des livres, c’est quelque chose qui semble un peu inaccessible. On a l’impression que c’est rĂ©servĂ© Ă une toute petite partie de la population. On se dit que ce n’est pas pour nous.
Il y a deux ans, si tu m’avais dit que j’Ă©crirais des livres pour enfants, je ne t’aurais pas cru. Et tout d’un coup, ça ouvre toutes ces choses nouvelles, toutes ces opportunitĂ©s qu’on aurait Ă peine osĂ© imaginer avant.
C’est sĂ»r que le blogging, ça permet aussi d’ouvrir un espace immense de se dire qu’on peut faire les choses maintenant, on ne doit pas attendre la retraite comme le font beaucoup de gens et comme le faisaient aussi les gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes.
Aujourd’hui, si on veut partir, on prend l’ordinateur et on part.
Ăa nâa vraiment pas de prix. Pour moi, c’est la libertĂ© absolue. C’est ce qui crĂ©e le plus d’accomplissement.
Olivier Roland : Nous continuons ce tour avec Thierry Baillet que jâai interviewĂ© dans sa ferme du Pas-de-Calais oĂč il vivait avec sa famille.
Thierry a lancĂ© son blog sur lâagriculture simplement pour faire partager son mĂ©tier, sans aucun but financier, Ă la base.
Puis, quand sa chaĂźne youtube a dĂ©collĂ© au point de devenir la premiĂšre chaĂźne francophone dâagriculture, il a dĂ©cidĂ© de tenter lâexpĂ©rience dâen faire un vĂ©ritable business, ce qui a plutĂŽt bien rĂ©ussi.
Thierry Baillet : Je pense que je suis passionnĂ© par mon mĂ©tier dâagriculteur, oui, mĂȘme si Ă©tant jeune, je nâĂ©tais pas forcĂ©ment un fada du tracteur ou de la machine.
Mais, câest vraiment le fait que ce soit un mĂ©tier vraiment diversifiĂ© oĂč du 1er janvier au 31 dĂ©cembre, on ne fait pas la mĂȘme chose. Du matin au soir, on change dâactivitĂ©s qui vont des soins de base classiques, donc la prĂ©paration de sol, les semis, le suivi des cultures, les rĂ©coltes et tout ce qui est annexe, c’est-Ă -dire la gestion, la comptabilitĂ©.
On voit énormément de choses, on peut apprendre énormément de choses et on peut aussi développer ses connaissances, ses pratiques en fonction de ces goûts à soi.
On peut développer telle ou telle production en fonction de son envie.
Thierry Baillet, agriculteur Ă Loos-en-Gohelle dans le Pas-de-Calais.
Au niveau des productions agricoles, je fais de la pomme de terre, la betterave, la carotte. Puis, jâai une activitĂ© de centre Ă©questre, donc avec des chevaux en pension dont on sâoccupe Ă la place des propriĂ©taires qui nâont pas la place forcĂ©ment pour les loger.
Jâai toujours eu une attirance pour la vidĂ©o. Par contre, je nâĂ©tais franchement pas un grand communicant. A 14 ans, jâosais Ă peine rĂ©pondre au tĂ©lĂ©phone. Donc, jâĂ©tais un peu coincĂ© lĂ -dessus.
Ce qui a fait quâĂ un moment donnĂ©, je me suis dit quâil faut absolument expliquer lâagriculture, câest que mon fils qui Ă©tait Ă lâĂ©cole, dans une Ă©cole de ville Ă cĂŽtĂ© dâici, sâest fait insulter parce quâil Ă©tait fils dâagriculteur.
Je ne sais pas exactement ce quâil a eu comme insulte, mais câĂ©tait une image trĂšs pĂ©jorative et trĂšs dĂ©calĂ©e de ce que je vis.
Et lui, il ne sâest pas rendu compte que le mĂ©tier que jâavais pouvait avoir une vision dĂ©calĂ©e par dâautres personnes.
Donc, câest vrai que ça a Ă©tĂ© quand mĂȘme un choc sur le coup. Puis, câest dans le temps de la rĂ©flexion, quelque temps plus tard, trois ou quatre mois aprĂšs que je me suis dit : « pourquoi ne pas utiliser la vidĂ©o que jâavais dĂ©jĂ utilisé ? »
Jâavais vu la puissance de YouTube pour pouvoir diffuser certaines vidĂ©os sur du matĂ©riel agricole. Pourquoi ne pas essayer dâavoir une chaĂźne qui explique justement le mĂ©tier dâagriculteur ?
« Mon objectif est de vous expliquer simplement avec mes moyens et mes connaissances ce qui, pour moi, est le plus beau métier du monde. »
Le blog sâappelle « Agriculteur dâAujourdâhui ». Câest le nom que jâavais choisi au dĂ©part pour expliquer lâagriculture dâaujourdâhui, montrer ce que câest.
Jâessaie dâexpliquer vraiment de A Ă Z les finesses de lâagriculture dans toutes les activitĂ©s quâon peut avoir.
Ăa peut ĂȘtre dans le bureau : expliquer comment utiliser de nouvelles techniques Ă base de GPS, de drone.
Câest dans les champs : aller vĂ©rifier, comment on rĂšgle un semoir, comment on utilise telle ou telle chose. Comment se rĂ©colte la pomme de terre de A Ă Z ? Parce quâon a beau avoir des frites dans son assiette, on ne sait pas forcĂ©ment comment on arrache une pomme de terre, quelle machine on utilise.
Câest vraiment montrer toutes ces facettes et aussi parfois la facette humaine, lâorganisation quâon peut avoir ensemble justement dans la coopĂ©rative.
Essayer vraiment de montrer que câest un mĂ©tier complet et que ce nâest pas aussi simple que ce quâon pourrait y croire.
Comment est arrivé Olivier Roland ?
Je le connaissais un peu dâavant, jâavais vu un peu le blogging et jâavais ouvert un petit blog pour ma Cuma pour essayer dâexpliquer lâutilisation du matĂ©riel.
Câest vrai que je ne suis pas forcĂ©ment dans le style classique dâun blogueur avec de lâĂ©criture, mais jâai utilisĂ© toute la structure, les informations que jâai pu avoir dans la formation Blogueur Pro pour capter les auditeurs, que ce soit des titrages, que ce soit lâutilisation du rĂ©fĂ©rencement, comment on essaie de le placer ?
Jâai utilisĂ© ce systĂšme-lĂ pour pouvoir dĂ©velopper.
ForcĂ©ment, quand on part sur une formation qui a un certain coĂ»t, on hĂ©site. Ce nâest pas toujours Ă©vident.
Moi aprĂšs, ce qui a fait que jâai voulu adhĂ©rer, câest que jâavais suivi Olivier Roland depuis quelque temps dans ses blogs, dans ses bouquins. JâadhĂ©rais Ă la mentalitĂ©, Ă la rĂ©flexion, Ă lâidĂ©e.
MĂȘme si je nâavais pas dâintention Ă©conomique derriĂšre au dĂ©part, je me suis dit que ça mâaidera toujours Ă utiliser ça pour communiquer en particulier sur lâagriculture, utiliser toutes ces techniques-lĂ .
Câest ce qui mâa poussĂ© Ă dire : « je passe le pas, et puis, je suis la formation pour progresser. »
Je pense quâĂ partir du moment oĂč on a envie, on peut trouver le temps de ce quâon veut.
Câest vrai quâen agriculture, on fait parfois 70 heures par semaine, ce nâest pas rare.
Moi, le temps au dĂ©but pour suivre la formation, câĂ©tait essentiellement le soir. Au lieu de regarder « les bĂȘtisiers » Ă la tĂ©lĂ©, on peut consacrer son temps Ă suivre ça. Quelque part, on fait des choix parfois.
Il faut toujours arriver Ă se mettre une deadline, essayer de suivre un rythme qui fait quâon avance progressivement, pas Ă pas. MĂȘme si ça prend du temps, on peut y arriver je pense mĂȘme si on a trĂšs peu de temps disponible.
Bien sûr, il y a des difficultés parfois techniques.
Au dĂ©but, il faut arriver Ă comprendre le mĂ©canisme. MĂȘme si on aime bien lâinformatique, il y a toujours des difficultĂ©s techniques qui peuvent arriver.
Le fait de suivre les coachings communs, ça permet de voir que dâautres calent aussi Ă un moment donnĂ© et quâon nâest pas tout seul dans le dĂ©sert.
Puis, on se rend compte que la plus grosse limite quâon a, de toute façon, câest en nous, câest nous-mĂȘmes. Les blocages quâon peut avoir, câest nous-mĂȘmes qui se les mettons.
Une fois quâon sait ça, on ne peut pas aller au but tout de suite, mais on peut avancer progressivement.
Câest ce qui est intĂ©ressant aussi. On Ă©volue humainement, on progresse. Ăa, câest vraiment gĂ©nial.
Le blogging ne mâa pas apportĂ© que la formation. En rĂ©alitĂ©, le fait de dĂ©velopper une activitĂ© sur YouTube mâa fait vraiment connaĂźtre du milieu agricole global.
Ma premiĂšre dĂ©marche a Ă©tĂ© de rĂ©pondre Ă un appel Ă projet de lâAgence de lâeau pour pouvoir faire des vidĂ©os, continuer Ă faire ce que je fais classiquement mais tout en Ă©tant financĂ©.
Sur le total des activitĂ©s que jâai pu avoir grĂące aux vidĂ©os et en plus de la formation, jâai fait 60 000 euros de chiffre dâaffaires lâan dernier. Câest vrai que ce nâest pas nĂ©gligeable.
Sur le lancement, en deux fois, jâai fait la premiĂšre fois 16 000 et la deuxiĂšme fois 8 000 euros.
En mĂȘme temps, la rentabilitĂ© va ĂȘtre dans le temps aussi. Je vais relancer lĂ au mois de juin. Je relancerais tous les 6 mois Ă peu prĂšs, tout en implĂ©mentant un peu la formation.
Et pourquoi pas repartir sur un autre sujet aprÚs ?
Une fois que la mĂ©canique est en route, câest vrai que ça aide.
Ăa pallie parfois un peu aux difficultĂ©s Ă©conomiques de lâagriculture parce quâen ce moment, ce nâest pas la joie. Mais ça peut me permettre dâacheter du matĂ©riel, financer des voyages, de me dĂ©placer plus facilement, dâĂȘtre un peu plus indĂ©pendant aussi et de pouvoir choisir une forme de libertĂ©.
MĂȘme dans mon mĂ©tier dâagriculteur, je peux prendre deux jours. Je sais que si je paie deux personnes pour me remplacer ou une personne pour me remplacer Ă ce moment-lĂ , jâai de lâargent Ă cĂŽtĂ©. Donc, ce nâest pas gĂȘnant.
En plus de lâĂ©conomique, câest aussi de la libertĂ©, puis du choix dans ce que je veux faire.
On a tous envie Ă un moment donnĂ© que les gens nous regardent et dâĂȘtre fier de ce quâon est, puis, quâon nous dise : « ce que tu as fait, câest bien, câest intĂ©ressant ».
Je pense que câest humain.
Je nâai pas peu de dire que je suis fier de ce que jâai pu faire : de lĂ oĂč jâĂ©tais, de lĂ oĂč je suis maintenant, et jâespĂšre encore de lĂ oĂč jâirais demain.
Je prends beaucoup de plaisir Ă expliquer ce que je fais. Et puis, Ă essayer de donner un peu de valeur aux autres Ă transmettre.
Quelque part, je pense quâon est tous un peu sur terre pour essayer dâavoir une utilitĂ©. Et lĂ , quelque part, je sais que je vais laisser une trace parce que les vidĂ©os resteront, je sais quâil y a des agriculteurs et des jeunes qui me suivent.
Il y a des jeunes qui ont trouvĂ© la vocation dâagriculteur en suivant mes vidĂ©os, en comprenant que câĂ©tait possible aussi pour quelquâun qui nâest pas du milieu.
Câest une goutte dâeau dans un ocĂ©an, mais câest quand mĂȘme une goutte dâeau que jâai pu apporter. Et je pense quâau fond de moi, câest ce qui me plait aussi en dehors de lâaspect Ă©conomique.
Demain, il y aura encore des traces de ce que jâai laissĂ© sur la terre.
Olivier Roland : Pour les deux prochaines Ă©tudes de cas, nous allons aller Ă Saint-Malo, tout dâabord, Ă la rencontre de Sandra qui partage comment son blog et la libertĂ© quâil lui procure lui a permis de surmonter une maladie difficile tout en aidant des milliers de personnes Ă avoir une vie plus saine.
Sandra : Aujourd’hui, on vit particuliĂšrement dans une sociĂ©tĂ© oĂč on a beaucoup de pression sur le corps idĂ©al. Depuis des annĂ©es et des annĂ©es, les femmes particuliĂšrement sont touchĂ©es Ă cette pression de faire des rĂ©gimes, Ă faire attention Ă ce qu’elles mangent, Ă faire attention Ă leur corps.
Comme elles font tellement attention et elles mettent tellement en stress leur organisme, derriÚre, elles vont craquer et vont avoir des compulsions, elles vont manger en grande quantité et vont prendre du poids.
Comme elles ont pris du poids, elles aiment encore moins leur corps. Et comme elles aiment moins leur corps, elles vont re-enchainer avec un régime
Les gens que je vois, ça fait 5, 10, 15, 20 ans qu’elles sont dans ces cycles infernales des rĂ©gimes. Et quand elles arrivent au stade oĂč elles viennent me voir, elles sont un peu dans la phase de chaos, en mode au secours : « je ne sais plus quoi faire, j’ai l’impression d’ĂȘtre addicte Ă la nourriture, jâai lâimpression de ne plus pouvoir me contrĂŽler. »
C’est lĂ oĂč j’interviens pour aider les gens Ă ĂȘtre libre de cette nourriture et de pouvoir juste profiter de la vie plutĂŽt que de ce focus sur le poids et sur la nourriture.
Je mâappelle Sandra FM et je suis docteur en santĂ© publique et psychologue de la santĂ©. Jâaide les gens Ă croquer la vie en toutes circonstances.
Il y a dix ans, je finissais mes études, je vivais au Portugal.
La transition du Portugal Ă la France a Ă©tĂ© un peu compliquĂ©e puisquâen France, on est beaucoup dans le curatif, on n’est pas dans la prĂ©vention. Donc, j’ai dĂ©cidĂ© de repartir en Angleterre pour faire mon doctorat.
La recherche, câest fascinant. Je pense que je remettrai dans mon parcours futur. Par contre, câest un vrai hic. C’est qu’en termes de reconnaissance et en termes d’application sur le terrain, c’est trĂšs long.
On sait des choses dans la recherche depuis des années. Et quand on va voir les professionnels de santé sur le terrain, il y a un vrai décalage entre ce qui se passe dans la théorie et dans la pratique.
Jâai eu la chance de rencontrer des gens qui avaient fait Blogueur Pro et jâavais Ă©tĂ© fascinĂ©e de voir qu’il y avait autant de monde qui arrivait Ă vivre de leur blog tout en aidant les gens.
Je me suis dit : ça a du sens puisque je pourrais ramener ce qu’on fait dans la recherche sur le terrain via internet, comme on le fait dĂ©jĂ dans la recherche, et pouvoir aider beaucoup plus de personnes que si j’avais un petit cabinet Ă moi dans un petit centre-ville.
Je pense que j’avais aussi Ă titre personnel besoin d’une pause au niveau de la recherche pour prendre soin de ma santĂ©, puisquâĂ l’Ă©poque, c’Ă©tait un peu le chaos.
Je ne savais pas ce que j’avais encore Ă ce moment-lĂ , j’avais des grosses douleurs dans toute la partie droite de mon corps. Je ne pouvais pas marcher plus de dix minutes tellement j’avais mal partout.
Donc, je savais que je devais vraiment reprendre ma santĂ© en main et Blogueur Pro me permettait justement d’avoir cette libertĂ© de faire le choix de : quand je veux travailler, je travaille, quand j’ai besoin de prendre soin de moi, je prends soin de moi et d’y aller Ă mon rythme.
Quasiment un an aprĂšs, j’ai dĂ©couvert que jâavais une fibromyalgie et que quand j’entendais les mĂ©decins, ils me disaient que câest ma vie, quâil fallait que je mây fasse, comme sâil nây avait plus d’espoir, ça m’a donnĂ© encore plus de force de continuer Blogueur Pro en me disant : « encore une raison de plus pour prendre soin de moi et prouver qu’on peut s’en sortir, quâon peut avoir une vie normale. »
Je pense que ça a Ă©tĂ© le vrai dĂ©fi que j’ai pris avec Blogueur Pro de me prouver Ă moi-mĂȘme que j’Ă©tais capable de reprendre ma santĂ© en main.
Je me suis fait un plan d’actions et je me suis promis que lâannĂ©e d’aprĂšs, il nây aurait plus de soucis de santĂ©, que ça ne me freinerait plus et que câĂ©tait rĂ©parti.
Ăa a Ă©tĂ© un vrai dĂ©fi relevĂ© et jâen suis Ă©mue.
Ăa a Ă©tĂ© vraiment une annĂ©e oĂč j’ai pu exceller et avancer, pour ma part, enfin croquer la vie aussi.
C’est lĂ oĂč j’ai commencĂ© Ă crĂ©er mon premier programme.
DĂ©jĂ Ă la base, je suis psychologue. Mais avec tout ce que j’ai vĂ©cu, je sais Ă quel point ça peut ĂȘtre difficile de s’en sortir et Ă quel point prendre soin de sa santĂ© peut ĂȘtre difficile quand on est en souffrance.
Blogueur Pro m’a permis de transmettre ce message Ă des milliers de personnes et je sais que mĂȘme si pour l’instant, je me focalise beaucoup sur le rapport Ă la nourriture, Ă terme, je vais vouloir travailler beaucoup sur ce cĂŽtĂ© de douleur chronique, de fatigue chronique, cette sensation qu’on n’arrive pas Ă avancer puisqu’on est malade.
Et de savoir quâinternet est un moyen juste ultra puissant de mâaider Ă transmettre ce message, j’en ai presque des frissons.
Quand Olivier me demande : « comment ça a changé ta vie ? »
Jâai dit : « ce n’est pas ma vie qui a changĂ©, c’est celle de milliers de personnes au quotidien qui peuvent enfin prendre soin de leur santĂ© et avoir lâespoir de faire diffĂ©remment, d’ĂȘtre libre de manger, d’avoir un meilleur rapport Ă la nourriture. »
Clairement, ce n’est pas que ma vie que ça a transformĂ©.
Aujourdâhui, je peux enfin dire que ça y est, je ressens une libertĂ© financiĂšre qui s’amĂ©liore de mois en mois.
La preuve, je commence Ă avoir une Ă©quipe qui s’agrandit et qui s’agrandit encore le mois prochain.
Ăa, c’est assez impressionnant. Je pense quâon ne rĂ©alise pas trop.
On entend Olivier au dĂ©but dire : « Vous pouvez gagner tant d’argent. Regardez, untel a gagnĂ© tant », on se dit : « oui, c’est bien. »
Mais mĂȘme si on a lâespoir au fond, tant que ce n’est pas fait, on se dit : on va voir ce que ça va donner.
Quand ça arrive la premiĂšre fois, je me rappelle que jâavais des larmes de me dire : « mais c’est dingue, ça y est, c’est parti, c’est le dĂ©but. »
Et maintenant, me dire que tous les mois, il y a de l’argent qui rentre dans l’entreprise, il y avait une vraie notion de libertĂ©. Pour moi, la libertĂ©, c’est une de mes valeurs hautes. Ăa fait trois ans que je n’ai plus de rĂ©veil, ça change la vie.
C’est vraiment prendre le temps le matin pour faire mes routines du matin, de mĂ©diter, de prendre du temps pour Ă©crire, d’aller faire du sport justement par rapport Ă ma santĂ©, c’est une base essentielle.
C’est faire une pause en milieu de la matinĂ©e et faire mon petit jus d’orange, câest prendre une vraie pause Ă midi avec mon conjoint qui revient, et finir tĂŽt l’aprĂšs-midi, juste respirer le soir, les week-ends.
Puis, il y a des jours si je n’ai pas envie de travailler et que jâai envie de prendre ma journĂ©e pour aller faire ce que je veux, j’y vais.
Et un jour comme ça, quand j’aurai mes enfants, d’avoir du temps pour mes enfants.
Je pense qu’il y a eu cette motivation aussi de me dire, mĂȘme si je nâai pas d’enfant, mĂȘme si ce n’est pas prĂ©vu pour l’instant, de me dire que je construis un futur oĂč je serai lĂ pour eux, d’avoir le rythme que je veux, et d’avoir une entreprise qui s’adapte Ă ma vie et pas moi qui m’adapte Ă la vie de l’entreprise. Pour moi, c’Ă©tait important pour mon futur.
Je pense que c’est une grosse valeur ajoutĂ©e le fait qu’on puisse connaĂźtre d’autres blogueurs pro.
J’ai eu la chance d’avoir une blogueur pro Ă Saint-Malo, AurĂ©lie. Pour moi, c’Ă©tait vraiment fort d’avoir quelquâun.
Avec Aurélie, on a partagé nos galÚres, nos joies, on a fait péter des bouteilles de champagne, on a gueulé, on a tout vécu ensemble.
C’Ă©tait un vrai soutien puisque je me suis sentie moins seule, je me suis dit que je suis normale.
C’Ă©tait dingue comme expĂ©rience. Encore aujourd’hui, on s’appelle assez souvent pour se donner des nouvelles puisqu’elle nâhabite plus Ă 100 % Ă Saint-Malo.
Saint-Malo, c’est une ville trĂšs jolie. Jâhabite Ă 7 minutes Ă pied de la mer. Ăa, c’est un vrai luxe. C’est une autre chose que je n’aurais pas pu faire si j’avais continuĂ© ma carriĂšre parce que j’aurais Ă©tĂ© obligĂ©e d’ĂȘtre dans une grande ville avec un centre universitaire ou de recherche.
C’est une vraie chance d’habiter Ă Saint-Malo et j’aime particuliĂšrement prendre du temps dans la nature pour m’inspirer.
Parfois, j’ai juste envie. Je me sens soit en baisse d’Ă©nergie ou soit une envie de me rebooster, je pars, je vais courir un peu, je vais prendre un bol d’air, je viens.
Avoir cette libertĂ© de le faire quand je veux et pas de le faire que le soir ou que le matin ou quâĂ la pause dĂ©jeuner et me dire : « non, lĂ , je sens que j’ai besoin, j’ai besoin de me revitaliser », et donc, dâaller courir ou aller Ă la salle de sport ou aller mĂ©diter, pour moi, c’est la base pour mieux inspirer ma communautĂ© et leur montrer que quand on prend soin de soi, ce n’est pas un acte d’Ă©goĂŻsme, mais plutĂŽt l’acte le plus altruiste qu’on puisse avoir pour aider les personnes qui nous entourent et qu’on impacte au quotidien.
Blogueur Pro, c’est vraiment redonner une lumiĂšre et de se rĂ©inventer, de retrouver un vrai sens Ă sa vie, de transmettre un de nos talents ou une de nos passions. Ăa nous comble pleinement.
Sâil y a quelquâun qui hĂ©site, je dirais juste : « N’hĂ©site pas, fonce. Si Ă l’heure actuelle, tu as besoin de sens dans ta vie, vas-y parce que ça va transformer ta vie et celle des milliers de personnes comme ça a pu se faire avec ma communautĂ©. »
Olivier Roland : Puis, nous partons Ă la rencontre dâAurĂ©lie Chevalier qui vit aujourdâhui de son blog sur le piano, un blog qui lui a permis aussi de se rĂ©concilier avec cette passion alors quâelle a eu parfois des moments un peu difficiles.
AurĂ©lie Chevalier : A cette Ă©poque, jâai 17 ans, je suis au conservatoire. Et ce que je joue, câest le programme de lâexamen de fĂ©vrier.
A cette Ă©poque-lĂ , jâai un professeur qui est vraiment trĂšs dur. Sa pĂ©dagogie, câĂ©tait de nous crier dessus, de nous humilier.
LĂ , câĂ©tait ma huitiĂšme annĂ©e au conservatoire, jâallais encore en faire une pour passer ma mĂ©daille dâor. Avec la mĂ©daille dâor, câest la fin du cursus au conservatoire. Donc, jâai quittĂ© ce prof qui me terrorisait tant et jâai arrĂȘtĂ© le piano tout simplement.
A cette Ă©poque-lĂ , jâavais un peu perdu la raison pour laquelle je faisais du piano Ă la base. Et depuis ce temps-lĂ , tout mon travail, ça a Ă©tĂ© justement de rĂ©cupĂ©rer ce que jâavais perdu : le plaisir de jouer, le plaisir de partager, de faire des choses peut-ĂȘtre moins difficiles mais avec plus de plaisir en tout cas.
Il y a quatre ans, je me suis inscrite Ă Blogueur Pro.
Entre le moment oĂč je suis rentrĂ©e dans Blogueur Pro et aujourdâhui, jâai lâimpression de ne plus ĂȘtre la mĂȘme.
Jâai vraiment lâimpression dâavoir eu une transformation, dâavoir compris Ă©normĂ©ment de choses sur mon parcours personnel et ça mâa aidĂ© Ă voir le positif de mon parcours qui Ă©tait quand mĂȘme assez douloureux.
4 ans aprĂšs, je me sens complĂštement rĂ©conciliĂ© avec le piano. Jâai Ă nouveau envie de crĂ©er, et ça me donne dâautant plus lâenvie et je dirais presque le devoir de le transmettre et de le partager.
Depuis toute petite, je me suis toujours dit : « mais moi, je veux quâon mâapprenne le piano, mais sans crier. Juste on mâapprend simplement, la simplicitĂ©. »
Jâai créé mon Ă©cole ici Ă Saint-Malo il y a 5 ans et jâai aussi un blog « 1piano1blog.com » sur le piano oĂč je donne des conseils pour aider les pianistes qui souhaitent bien jouer et se faire plaisir au piano.
Il y a 5 ans, jâĂ©tais dans une pĂ©riode de ma vie oĂč je pensais changer de mĂ©tier. Ăa faisait quelques annĂ©es que je tournais en rond puisque jâai Ă©tĂ© professeur au conservatoire pendant 10 ans. Jâai dĂ©missionnĂ© du jour au lendemain pratiquement et tous les jours, tous les soirs, jâallais sur mon moteur de recherche favori et je tapais ma petite question du jour : comment faire pour changer de voie ? Comment faire pour trouver sa passion ? Comment faire pour gagner sa vie sur Internet ?
Et lĂ , je suis tombĂ© sur Olivier Roland sur Blogueur Pro et je me suis immĂ©diatement abonnĂ© Ă la newsletter. Il sâest trouvĂ© que trĂšs peu de temps aprĂšs, il lançait sa formation Blogueur Pro.
Ce qui mâa fait hĂ©siter, câĂ©tait Ă©videmment dâavoir les moyens financiers, de mâoffrir ça parce quâĂ cette Ă©poque-lĂ , jâĂ©tais dans une croyance encore Ă me dire : « je ne mĂ©rite pas de mâoffrir une si belle formation. »
Je pensais que câĂ©tait trop beau pour moi et que câĂ©tait impossible de trouver les fonds.
Mais, en fait, il a suffi dâun coup de tĂ©lĂ©phone et on mâa dit oui tout de suite. Jâai pu mâinscrire directement.
Et ce qui a Ă©tĂ© gĂ©nial dans cette aventure, câest que je nâai pas changĂ© de mĂ©tier. Mon mĂ©tier, câest toujours professeur de piano. Mais par contre, jâai complĂštement changĂ© la maniĂšre de faire.
Jâai utilisĂ© des nouvelles technologies alors que moi, jâĂ©tais vraiment allergique Ă lâinformatique, jâĂ©tais allergique Ă tout ce qui Ă©tait technologique.
Ăa a Ă©tĂ© gĂ©nial parce quâOlivier nous a expliquĂ© pas Ă pas, petit Ă petit, ce quâil fallait faire. Maintenant, je mâĂ©clate parce quâon a ouvert un terrain de jeu immense auquel je nâaurais jamais pu accĂ©der sans cette formation.
Comme ça fait 20 ans que je travaille avec ma sĆur et quâon se tĂ©lĂ©phone rĂ©guliĂšrement pour parler de pĂ©dagogie, on a toujours Ă©changĂ© ensemble sur nos Ă©lĂšves, sur notre maniĂšre dâaborder la musique.
Quand jâai eu créé mon plan, je me suis dit : « il faut absolument que jâen parle Ă Caroline, que je lui montre ce que jâai fait. »
Finalement, quand je lui ai demandé : « est-ce que tu veux faire partie de lâĂ©quipe ? » Elle a dit oui tout de suite.
Ăa a Ă©tĂ© vraiment gĂ©nial pour moi parce que je savais que si elle disait oui, ma formation allait prendre une autre ampleur encore.
Câest-Ă -dire que moi, jâallais pouvoir donner le meilleur, mais jâallais ĂȘtre aussi conseillĂ©e avec la meilleure personne qui pouvait me complĂ©ter.
Les débuts ont été assez difficiles. Je ne connaissais personne autour de moi qui était un entrepreneur déjà , mais infopreneur encore moins.
Et puis, au bout dâun an, jâai remarquĂ© que parmi les nouveaux Ă©lĂšves, il y avait Sandra de « Habitudes Santé », qui habitait elle-mĂȘme Saint-Malo.
DĂšs que jâai vu ça, je lâai contactĂ©. Et lĂ , les choses ont changĂ© pour nous.
Jâai vraiment une chance incroyable dâĂȘtre tombĂ©e sur Sandra parce quâen plus, câest quelquâun de trĂšs Ă©nergique qui est extrĂȘmement positif. CâĂ©tait exactement la bonne personne quâil fallait que je rencontre.
Comme on a pu se rencontrer Ă la rencontre Blogueur Pro qui a lieu tous les ans, lĂ en fait, on sort le carnet dâadresse, on note tous les adresses emails des gens quâon a rencontrĂ©s et on reste en contact.
Et lĂ , on a un foyer de gens crĂ©atifs avec des idĂ©es incroyables auxquelles, nous, on nâaurait pas forcĂ©ment pensĂ© quand on est tout seul dans son coin.
Donc, la communautĂ© mĂȘme virtuelle, elle est trĂšs importante.
LĂ , jâai une formation qui est mise en place. Elle tourne quasiment toute seule. Tout ce que jâai investi comme temps au dĂ©part, je le rĂ©cupĂšre maintenant.
Ăa permet de vraiment profiter du moment prĂ©sent et de ne plus ĂȘtre enfermĂ©e dans des horaires qui tâemprisonnent finalement et qui tuent ta crĂ©ativitĂ©. Tu vas plus vers ce que tu as envie de faire plutĂŽt que ce que tu dois faire.
Moi, câest ce qui a radicalement changĂ© et câest ce qui mâa permis de retomber en amour avec mon piano alors que je lâai rejetĂ© pendant toutes ces annĂ©es.
Ăa nous donne vraiment une libertĂ© gĂ©ographique.
Quand jâai vu quâon pouvait vivre de son blog, lĂ , tout de suite, ça fait tilt dans ma tĂȘte.
Je me suis dit : puisque jâai toujours voulu voyager, en fait, je peux trĂšs bien voyager partout, tout autour du monde, en ayant mon travail sous le bras, en emmenant mon travail partout.
Et là , ça me plait carrément comme idée.
Je vais reprendre lĂ oĂč jâen Ă©tais il y a une vingtaine dâannĂ©e.
Jâai toujours Ă©tĂ© passionnĂ©e par la recherche et la pĂ©dagogie en particulier. Et Ă cette Ă©poque-lĂ , je mâĂ©tais dit : ce serait gĂ©nial de pouvoir aller voir dans les autres pays ou dans le monde entier comment on apprend le piano, comment on apprend la musique.
Donc, mon plan, câest dâaller justement Ă©changer avec dâautres pianistes, dâĂ©changer avec dâautres musiciens dans le monde entier.
Grùce à tout ça, mon projet va pouvoir voir le jour.
Et franchement, on mâaurait dit ça il y a 4 ans, je nây aurais pas cru. Je me serais dit : « mais non, je ne suis pas capable, ce nâest pas possible, câest impossible, on ne peut pas apprendre le piano par Internet, non ».
Eh bien, si.
Finalement, vivre financiĂšrement de mon blog est devenu presque au second plan parce que jâai rĂ©cupĂ©rĂ© le principal qui est ma passion du dĂ©part.
Le piano, câest ma passion depuis le dĂ©but, depuis que je suis toute petite. Mais seulement, je lâavais un peu oubliĂ©.
LĂ , je pourrais mâarrĂȘter lĂ , je serais dĂ©jĂ heureuse. Mais jâai quand mĂȘme envie de continuer.
Olivier Roland : JâespĂšre que ces interviews vous on plu et quâelles vous ont motivĂ© et convaincu de vous lancer dans le blogging pour crĂ©er et dĂ©velopper votre business sur le web.
Je vais Ă©galement vous en offrir 13 autres Ă©tudes de cas dâune qualitĂ© similaire.
Pour que je puisse vous aider et pour vous envoyer ces fameuses interviews bonus : celle par exemple de Lucie qui a gagnĂ© plus de 50 000 euros en quelques mois avec son blog, celle de Xavier qui gagne sa vie avec son blog sur la batterie, celle de GaĂ«lle qui vend des Ćufs de poule dans le monde entier grĂące Ă son blog, celle de Bertrand qui cartonne avec son blog sur lâapprentissage des langues et 8 autres que je vous laisserais dĂ©couvrir, abonnez-vous Ă la chaĂźne. Cela vous permettra dâĂȘtre prĂ©venu de la publication des prochaines vidĂ©os. Et en plus, câest gratuit.
Puis, laissez un commentaire dessous pour rĂ©pondre Ă cette question : que se passerait-il si vous pouviez comme Coline, RĂ©my, Thierry, Sandra, AurĂ©lie et les autres avoir un blog qui est une vĂ©ritable entreprise et qui vous permet dâĂȘtre libre de travailler Ă votre rythme, de voyager partout dans le monde tout en gagnant confortablement votre vie ?
Est-ce que vous iriez faire ce voyage dont vous rĂȘvez depuis longtemps ? Est-ce que vous quitteriez la ville pour aller dans cette maison de campagne qui vous fait tant envie ? Est-ce que vous utiliseriez le temps gagnĂ© pour passer plus de temps avec vos proches, vos amis et votre famille ?
DÚs que votre commentaire sera posté, je vous enverrai 8 nouvelles interviews dans lesquelles Lucie, Xavier, Gaëlle, Bertrand et les autres vous expliqueront comment ils sont devenus libres avec leurs blogs et comment vous pouvez devenir libre, vous aussi.
Et je vous donnerais accÚs aussi au groupe de discussion Facebook réservé à cet atelier Blogueur Pro.
Vous avez aimĂ© cette vidĂ©o ? Cliquez ici pour vous abonner gratuitement Ă la chaĂźne Youtube ! đ