💰🕊😄 Comment ces 4+2 blogueurs sont devenus LIBRES et HEUREUX :)

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â–ș Qui suis-je ?

Découvrez mon histoire en 1 minute 41 : http://bit.ly/MonHistoire

A 18 ans, j’ai dĂ©cidĂ© de quitter l’Ă©cole pour crĂ©er ma premiĂšre entreprise. Je n’avais qu’une envie : ĂȘtre libre. AprĂšs avoir surmontĂ© de nombreux obstacles, j’ai rĂ©ussi Ă  mettre mon entreprise au service de ma vie, plutĂŽt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de crĂ©ateurs Ă  ĂȘtre plus libres et plus heureux.

Que vous souhaitiez changer de vie, réussir sur Internet ou tout simplement devenir une meilleure personne, ma chaßne vous y aidera. Chaque jour, vous trouverez une nouvelle vidéo inspirante pour vous aider à vivre une vie plus riche.

https://www.youtube.com/watch?v=ckctW3NqOKw

Transcription texte (littĂ©rale) de la vidĂ©o Â«Â đŸ’°đŸ•ŠđŸ˜„ Comment ces 4+2 blogueurs sont devenus LIBRES et HEUREUX đŸ™‚Â Â» :

Vous allez dĂ©couvrir 6 blogueurs pro dans des secteurs trĂšs diffĂ©rents qui gagnent de l’argent, vivent de leur passion et sont aujourd’hui libres et indĂ©pendants grĂące Ă  leur blog, grĂące Ă  la mĂ©thode Blogueur Pro que j’enseigne Ă  des centaines d’entrepreneurs dans toute l’Europe et la francophonie.

Tous ces blogueurs ont comme points communs :

  1. d’avoir dĂ©marrĂ© leur blog Ă  temps partiel alors qu’ils avaient une activitĂ© trĂšs demandeuse en temps Ă  cĂŽtĂ©, que ce soit un job ou le fait de devoir finir leurs Ă©tudes ;
  2. de n’avoir aucune expĂ©rience du blogging ou mĂȘme de l’entreprenariat, pour certains, quand ils ont dĂ©marré ;
  3. de n’avoir investi qu’une faible somme pour dĂ©marrer leur blog alors mĂȘme qu’ils sont aujourd’hui Ă  la tĂȘte d’une vĂ©ritable entreprise rentable ;
  4. de pratiquer aujourd’hui une de leur passion et d’ĂȘtre totalement libre gĂ©ographiquement et au niveau de leur emploi du temps ;
  5. d’avoir prĂ©fĂ©rĂ© agir de maniĂšre imparfaite plutĂŽt que d’attendre d’avoir la perfection pour agir qui, bien sĂ»r, n’arrive jamais.

Vous allez dĂ©couvrir Ă  travers ces interviews des exemples concrets de personnes, comme vous, qui sont entrepreneurs dans l’ñme qui ne peuvent plus se satisfaire du mĂ©tro-boulot-dodo et qui agissent concrĂštement pour devenir libres et indĂ©pendants.

Nous verrons l’exemple de Coline et RĂ©my qui ont rĂ©alisĂ© plus de 160 000 euros de vente lors des 12 derniers mois avec leur blog qui aide les parents Ă  amuser leurs enfants avec des chasses au trĂ©sor, ce qui leur a permis de s’acheter une nouvelle maison.

Ensuite, nous irons Ă  la rencontre de Thierry Baillet qui est un agriculteur et dont le blog « Agriculteur d’aujourd’hui », qu’il a dĂ©marrĂ© Ă  la base sans vouloir en faire un business, lui a rapportĂ© 60 000 euros l’annĂ©e derniĂšre avec mĂȘme une rentabilitĂ© supĂ©rieure Ă  celle de sa ferme.

Puis, nous irons rencontrer Sandra qui est docteur en santĂ© publique et qui a la malchance d’avoir une maladie de longue durĂ©e qui lui impose de devoir gĂ©rer attentivement son Ă©nergie. Heureusement, son blog lui permet d’avoir une libertĂ© totale dans l’organisation de son emploi du temps, tout en aidant des dizaines de milliers de personnes Ă  ĂȘtre en meilleure santĂ©.

Et enfin, je vous emmĂšnerai Ă  la rencontre d’AurĂ©lie Chevalier qui est aujourd’hui libre et heureuse avec son blog sur le piano, de Xavier RogĂ© qui vit confortablement de son blog sur la batterie, de Lucie Rondelet qui a rĂ©alisĂ© plus de 50 000 euros de vente quelques mois aprĂšs avoir ouvert son blog, tout en bloguant de la Nouvelle-CalĂ©donie, et mĂȘme d’autres blogueurs dont vous pouvez recevoir la vidĂ©o bonus comme GaĂ«lle Dobignard qui a aujourd’hui une multinationale de sa ferme dans le fin fond de la campagne française grĂące Ă  son blog qui vend des Ɠufs de poule, Laurent Breillat qui rĂ©alise plus d’un demi-million d’euros de vente avec son blog sur la photo ou d’Olivier Vaunois qui est aujourd’hui leader dans le domaine de la parentĂ© positive avec son blog « Les Super Parents ».

GrĂące Ă  la magie de l’internet et du numĂ©rique, leurs bĂ©nĂ©fices rĂ©els sur ces chiffres d’affaires sont trĂšs importants.

Ils vous expliquent tout cela en détail.

Nous commençons par rendre visite Ă  Coline et RĂ©my dans le magnifique cadre du lac d’Annecy pour comprendre comment ils peuvent vivre d’un blog sur la chasse au trĂ©sor et inspirer des milliers d’enfants et de parents.

RĂ©my : Ici le matin, ce qui est gĂ©nial, c’est que tu as le lac qui est calme, l’eau qui est lisse, tu n’as personne, tu as juste le bruit des oiseaux. Et de pouvoir sortir le matin faire un jogging ou aller se promener, c’est vraiment quelque chose d’exceptionnel.

Ça te met dans une condition, pour ta journĂ©e qui est super.

Coline : Qui est complĂštement en adĂ©quation avec le mode de vie, avec l’aspect libertĂ© du blogging. On est libre.

RĂ©my : On prend du temps pour soi, mais sans dĂ©laisser son activitĂ© professionnelle. C’est simplement en trouvant un Ă©quilibre entre les deux qui fait que les deux sont un plaisir total, en fait.

Coline : Je m’appelle Coline et je suis avec RĂ©my Ă  l’origine du blog « petiteschassesauxtresor.com » qui est un blog qui s’adresse aux parents afin de leur proposer des activitĂ©s Ă  faire avec les enfants, des activitĂ©s pĂ©dagogiques sous forme de chasses au trĂ©sor, d’Ă©nigmes et de dĂ©fis.

RĂ©my : Ça a commencĂ© il y a Ă  peu prĂšs neuf ans quand j’ai fait un blog d’activitĂ©s pour enfants sur des expĂ©riences scientifiques Ă  faire Ă  la maison.

Quelques annĂ©es plus tard, j’ai dĂ©couvert Olivier Roland et la formation Blogueur Pro. C’est lĂ  oĂč j’ai compris qu’on pouvait vraiment en vivre complĂštement, ne vivre que de ça, que de sa passion et que de ce qu’on produit.

Coline : Moi, j’ai toujours su depuis le dĂ©but que je ne voulais pas avoir un CDI, avoir un rythme linĂ©aire et routinier du lundi au vendredi. C’est pour ça que j’avais choisi Ă  la base la voie de l’Ă©vĂ©nementiel.

Finalement, au bout de sept ans de travail dans l’Ă©vĂšnementiel, je me suis aperçue que je manquais de temps, j’avais le temps de rien. Je n’avais pas vraiment de vie perso en dehors du travail.

C’est Ă  peu prĂšs Ă  ce moment-lĂ  que j’ai rencontrĂ© RĂ©my qui m’a dit : « mais il y a un autre moyen de gagner sa vie sans ĂȘtre en CDI, c’est de faire des blogs. »

Au dĂ©but, je l’ai regardĂ© avec des grands yeux en disant : mais qu’est-ce qu’il me raconte ?

Finalement, quand j’ai vu que pour lui, ça marchait dĂ©jĂ  un peu, je me suis dit : « allons-y, on va tenter l’expĂ©rience. »

Quand j’ai commencĂ©, je n’y connaissais strictement rien du tout. Je suis arrivĂ©e lĂ -dedans un peu comme un cheveu sur la soupe. La formation permet vraiment de commencer du dĂ©but. Si on n’y connaĂźt rien, ce n’est pas grave.

Ça nous permet de s’accrocher dĂšs le dĂ©but et puis d’Ă©voluer Ă  notre rythme jusqu’Ă  devenir professionnel.

RĂ©my : Moi, c’est un autre aspect qui m’a intĂ©ressĂ©. C’est le cadre et l’accompagnement.

C’est parce que j’avais dĂ©jĂ  des petites notions, j’ai quand mĂȘme appris des choses. Mais il y a le cĂŽtĂ© oĂč on est coachĂ©, oĂč il y a des Ă©tapes chaque semaine avec les cours.

Ça nous donne un rythme. Ça nous permet d’avancer, de progresser et de passer les blocages qu’on a.

On a accĂšs Ă  un groupe, le groupe Élite, qui est un groupe privĂ© qui est accessible aux personnes qui s’investissent vraiment dans la formation et ça te permet dĂ©jĂ  d’Ă©changer. On ne se sent pas seul.

On a l’impression d’avancer tous ensemble oĂč on peut poser ses questions.

Coline : Tu fais partie d’une communautĂ© de gens qui sont dans la mĂȘme situation et qui s’entraide, s’encourage.

RĂ©my : Dans la vie de tous les jours, quand tu dis « j’ai un blog », on s’attend Ă  ce que ce soit un blog oĂč tu racontes ta vie.

Ça a complĂštement changĂ©. MĂȘme si le blog personnel existe toujours, aujourd’hui, la plupart des blogs parlent d’un sujet prĂ©cis soit pour aider les gens, soit pour parler d’une passion.

Coline : Ça apporte de la valeur.

RĂ©my : Ça apporte de la valeur.

Coline : Et ça libĂšre complĂštement la crĂ©ativitĂ© parce que dĂšs que tu as une idĂ©e, tu peux la mettre en place, pas comme quand tu es salariĂ© oĂč tu fais ce qu’on te dit. Alors que lĂ , tu as envie de tester quelque chose, tu le fais.

Tu dĂ©veloppes ta crĂ©ativitĂ©, tu trouves de nouvelles idĂ©es sans arrĂȘt. Tu testes, tu te trompes, ce n’est pas grave.

C’est les envies du moment, il n’y a pas de rythme. C’est quand on a envie, quand on se dit « aujourd’hui, on irait bien travailler ailleurs », on prend l’ordi dans le sac Ă  dos et on va dans un cafĂ©.

Si on a des tĂąches Ă  faire oĂč il n’y a pas forcĂ©ment besoin d’internet, on peut aller au bord du lac.

RĂ©my : Ça nous a permis de moduler notre emploi du temps.

On peut faire des choses dans la journĂ©e quand on en a envie, on peut travailler quand on en a envie. Surtout aussi, on peut travailler quand l’inspiration est lĂ .

Coline : Ça m’a permis de reprendre le contrĂŽle sur ce que je voulais faire de ma vie et de mes journĂ©es, et de faire des choses que je n’aurais pas imaginĂ© possibles avant.

Sur le blog, on propose des articles qui donnent des idées aux parents : comment occuper les enfants de maniÚre intelligente et comment stimuler leur curiosité ?

On propose Ă©galement des chasses au trĂ©sor clĂ© en main, notamment une chasse au trĂ©sor qui dure dix mois qui est un jeu pĂ©dagogique oĂč toutes les semaines, il y a un atelier qui se dĂ©bloque oĂč il y a des Ă©nigmes, des dĂ©fis. Puis au bout des dix mois, les enfants vont pouvoir dĂ©couvrir le grand mystĂšre qui tourne autour de cet univers depuis le dĂ©but.

RĂ©my : Ça m’est venu parce que je pense que j’ai gardĂ© mon Ăąme d’enfant et surtout aussi, c’est que j’ai eu un parcours scolaire qui est assez chaotique. Ça m’a poussĂ© Ă  trouver des moyens de proposer aux enfants d’apprendre avec plaisir, avec envie de stimuler la curiositĂ©, amener les histoires, le mystĂšre et l’aventure dans l’apprentissage de l’enfant.

Le but, c’est que quand il aura 80 ans, on veut qu’il se souvienne de cette expĂ©rience.

On a une petite personne qui nous aide dans notre aventure, c’est ma niĂšce. Ça me donne des Ă©motions.

C’est sĂ»r que ça fait plaisir de voir qu’elle aime dĂ©jĂ , que chaque semaine, elle attend la nouvelle Ă©tape, elle a les yeux qui pĂ©tillent quand elle dĂ©couvre quelque chose ou quand elle rĂ©sout une Ă©nigme

C’est touchant, c’est des beaux moments.

C’est mignon, mais elle pense que je fais tout ça pour elle. Et finalement, c’est un peu le cas.

Coline : Je pense qu’au fond, ce qui Ă©panouit le plus, c’est de voir ce qu’on apporte aussi aux gens.

Quand on a des enfants qui envoient un mail pour nous dire : c’est gĂ©nial, quand est-ce que les gommes, les petits personnages de l’aventure, reviennent ? Ça, c’est vraiment Ă©mouvant.

Quand on reçoit cela, on se dit : « waouh, c’est nous qui l’avons fait ? »

Et en fait, on leur a donné ça et ils nous le rendent bien.

C’est le premier lancement qui est long Ă  mettre en place puisqu’il faut tout crĂ©er, organiser, voir ce qu’on veut dire, ce qu’on veut faire passer comme message.

Une fois que ça s’est fait, encore une fois, c’est un investissement sur le long terme. Ça s’automatise et, aprĂšs, c’est de moins en moins de travail.

Le premier lancement, on a Ă©tĂ© complĂštement surpris. On ne s’attendait pas du tout Ă  ça. On espĂ©rait faire dans l’idĂ©al 30 000 euros et on a fait 80 000 euros.

On était vraiment content et on est resté un peu, comment dire ?

Rémy : On a été surpris.

Coline : Au deuxiĂšme lancement, on avait des partenaires et on a encore fait un chiffre d’affaires un peu plus Ă©levĂ© que le premier. On a fait 88 000 euros.

LĂ , on a Ă©tĂ© vraiment rassurĂ©. On s’est dit : « ce n’est pas juste une fois, c’est Ă©tabli. ».

On a achetĂ© un appartement qu’on n’aurait pas espĂ©rĂ© avant le lancement.

RĂ©my : ForcĂ©ment, il n’Ă©tait pas Ă  notre goĂ»t Ă  l’intĂ©rieur. Mais le lancement nous a permis de lancer des travaux et de commencer Ă  le mettre Ă  notre goĂ»t.

Coline : D’ailleurs ici, c’est notre jardin, notre terrasse. C’est le jardin de l’appartement qu’on vient d’acheter. Et ça, c’est exactement ce qu’on voulait : avoir un petit bout de jardin. Donc, ça y est, c’est fait.

C’est fait plus vite que prĂ©vu d’ailleurs. Ça arrivait beaucoup plus tĂŽt que prĂ©vu.

RĂ©my : Avoir un blog, ça nous a permis, il y a Ă  peu prĂšs un an et demi, d’ĂȘtre contactĂ©s par une maison d’Ă©dition, les Ă©ditions Larousse, qui nous a proposĂ©s d’Ă©crire des livres pour enfants. Et aujourd’hui, on a publiĂ© huit livres.

Coline : Alors que publier des livres, c’est quelque chose qui semble un peu inaccessible. On a l’impression que c’est rĂ©servĂ© Ă  une toute petite partie de la population. On se dit que ce n’est pas pour nous.

Il y a deux ans, si tu m’avais dit que j’Ă©crirais des livres pour enfants, je ne t’aurais pas cru. Et tout d’un coup, ça ouvre toutes ces choses nouvelles, toutes ces opportunitĂ©s qu’on aurait Ă  peine osĂ© imaginer avant.

C’est sĂ»r que le blogging, ça permet aussi d’ouvrir un espace immense de se dire qu’on peut faire les choses maintenant, on ne doit pas attendre la retraite comme le font beaucoup de gens et comme le faisaient aussi les gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes.

Aujourd’hui, si on veut partir, on prend l’ordinateur et on part.

Ça n’a vraiment pas de prix. Pour moi, c’est la libertĂ© absolue. C’est ce qui crĂ©e le plus d’accomplissement.

Olivier Roland : Nous continuons ce tour avec Thierry Baillet que j’ai interviewĂ© dans sa ferme du Pas-de-Calais oĂč il vivait avec sa famille.

Thierry a lancĂ© son blog sur l’agriculture simplement pour faire partager son mĂ©tier, sans aucun but financier, Ă  la base.

Puis, quand sa chaĂźne youtube a dĂ©collĂ© au point de devenir la premiĂšre chaĂźne francophone d’agriculture, il a dĂ©cidĂ© de tenter l’expĂ©rience d’en faire un vĂ©ritable business, ce qui a plutĂŽt bien rĂ©ussi.

Thierry Baillet : Je pense que je suis passionnĂ© par mon mĂ©tier d’agriculteur, oui, mĂȘme si Ă©tant jeune, je n’étais pas forcĂ©ment un fada du tracteur ou de la machine.

Mais, c’est vraiment le fait que ce soit un mĂ©tier vraiment diversifiĂ© oĂč du 1er janvier au 31 dĂ©cembre, on ne fait pas la mĂȘme chose. Du matin au soir, on change d’activitĂ©s qui vont des soins de base classiques, donc la prĂ©paration de sol, les semis, le suivi des cultures, les rĂ©coltes et tout ce qui est annexe, c’est-Ă -dire la gestion, la comptabilitĂ©.

On voit énormément de choses, on peut apprendre énormément de choses et on peut aussi développer ses connaissances, ses pratiques en fonction de ces goûts à soi.

On peut développer telle ou telle production en fonction de son envie.

Thierry Baillet, agriculteur Ă  Loos-en-Gohelle dans le Pas-de-Calais.

Au niveau des productions agricoles, je fais de la pomme de terre, la betterave, la carotte. Puis, j’ai une activitĂ© de centre Ă©questre, donc avec des chevaux en pension dont on s’occupe Ă  la place des propriĂ©taires qui n’ont pas la place forcĂ©ment pour les loger.

J’ai toujours eu une attirance pour la vidĂ©o. Par contre, je n’étais franchement pas un grand communicant. A 14 ans, j’osais Ă  peine rĂ©pondre au tĂ©lĂ©phone. Donc, j’étais un peu coincĂ© lĂ -dessus.

Ce qui a fait qu’à un moment donnĂ©, je me suis dit qu’il faut absolument expliquer l’agriculture, c’est que mon fils qui Ă©tait Ă  l’école, dans une Ă©cole de ville Ă  cĂŽtĂ© d’ici, s’est fait insulter parce qu’il Ă©tait fils d’agriculteur.

Je ne sais pas exactement ce qu’il a eu comme insulte, mais c’était une image trĂšs pĂ©jorative et trĂšs dĂ©calĂ©e de ce que je vis.

Et lui, il ne s’est pas rendu compte que le mĂ©tier que j’avais pouvait avoir une vision dĂ©calĂ©e par d’autres personnes.

Donc, c’est vrai que ça a Ă©tĂ© quand mĂȘme un choc sur le coup. Puis, c’est dans le temps de la rĂ©flexion, quelque temps plus tard, trois ou quatre mois aprĂšs que je me suis dit : « pourquoi ne pas utiliser la vidĂ©o que j’avais dĂ©jĂ  utilisé ? »

J’avais vu la puissance de YouTube pour pouvoir diffuser certaines vidĂ©os sur du matĂ©riel agricole. Pourquoi ne pas essayer d’avoir une chaĂźne qui explique justement le mĂ©tier d’agriculteur ?

« Mon objectif est de vous expliquer simplement avec mes moyens et mes connaissances ce qui, pour moi, est le plus beau métier du monde. »

Le blog s’appelle « Agriculteur d’Aujourd’hui ». C’est le nom que j’avais choisi au dĂ©part pour expliquer l’agriculture d’aujourd’hui, montrer ce que c’est.

J’essaie d’expliquer vraiment de A Ă  Z les finesses de l’agriculture dans toutes les activitĂ©s qu’on peut avoir.

Ça peut ĂȘtre dans le bureau : expliquer comment utiliser de nouvelles techniques Ă  base de GPS, de drone.

C’est dans les champs : aller vĂ©rifier, comment on rĂšgle un semoir, comment on utilise telle ou telle chose. Comment se rĂ©colte la pomme de terre de A Ă  Z ? Parce qu’on a beau avoir des frites dans son assiette, on ne sait pas forcĂ©ment comment on arrache une pomme de terre, quelle machine on utilise.

C’est vraiment montrer toutes ces facettes et aussi parfois la facette humaine, l’organisation qu’on peut avoir ensemble justement dans la coopĂ©rative.

Essayer vraiment de montrer que c’est un mĂ©tier complet et que ce n’est pas aussi simple que ce qu’on pourrait y croire.

Comment est arrivé Olivier Roland ?

Je le connaissais un peu d’avant, j’avais vu un peu le blogging et j’avais ouvert un petit blog pour ma Cuma pour essayer d’expliquer l’utilisation du matĂ©riel.

C’est vrai que je ne suis pas forcĂ©ment dans le style classique d’un blogueur avec de l’écriture, mais j’ai utilisĂ© toute la structure, les informations que j’ai pu avoir dans la formation Blogueur Pro pour capter les auditeurs, que ce soit des titrages, que ce soit l’utilisation du rĂ©fĂ©rencement, comment on essaie de le placer ?

J’ai utilisĂ© ce systĂšme-lĂ  pour pouvoir dĂ©velopper.

ForcĂ©ment, quand on part sur une formation qui a un certain coĂ»t, on hĂ©site. Ce n’est pas toujours Ă©vident.

Moi aprĂšs, ce qui a fait que j’ai voulu adhĂ©rer, c’est que j’avais suivi Olivier Roland depuis quelque temps dans ses blogs, dans ses bouquins. J’adhĂ©rais Ă  la mentalitĂ©, Ă  la rĂ©flexion, Ă  l’idĂ©e.

MĂȘme si je n’avais pas d’intention Ă©conomique derriĂšre au dĂ©part, je me suis dit que ça m’aidera toujours Ă  utiliser ça pour communiquer en particulier sur l’agriculture, utiliser toutes ces techniques-lĂ .

C’est ce qui m’a poussĂ© Ă  dire : « je passe le pas, et puis, je suis la formation pour progresser. »

Je pense qu’à partir du moment oĂč on a envie, on peut trouver le temps de ce qu’on veut.

C’est vrai qu’en agriculture, on fait parfois 70 heures par semaine, ce n’est pas rare.

Moi, le temps au dĂ©but pour suivre la formation, c’était essentiellement le soir. Au lieu de regarder « les bĂȘtisiers » Ă  la tĂ©lĂ©, on peut consacrer son temps Ă  suivre ça. Quelque part, on fait des choix parfois.

Il faut toujours arriver Ă  se mettre une deadline, essayer de suivre un rythme qui fait qu’on avance progressivement, pas Ă  pas. MĂȘme si ça prend du temps, on peut y arriver je pense mĂȘme si on a trĂšs peu de temps disponible.

Bien sûr, il y a des difficultés parfois techniques.

Au dĂ©but, il faut arriver Ă  comprendre le mĂ©canisme. MĂȘme si on aime bien l’informatique, il y a toujours des difficultĂ©s techniques qui peuvent arriver.

Le fait de suivre les coachings communs, ça permet de voir que d’autres calent aussi Ă  un moment donnĂ© et qu’on n’est pas tout seul dans le dĂ©sert.

Puis, on se rend compte que la plus grosse limite qu’on a, de toute façon, c’est en nous, c’est nous-mĂȘmes. Les blocages qu’on peut avoir, c’est nous-mĂȘmes qui se les mettons.

Une fois qu’on sait ça, on ne peut pas aller au but tout de suite, mais on peut avancer progressivement.

C’est ce qui est intĂ©ressant aussi. On Ă©volue humainement, on progresse. Ça, c’est vraiment gĂ©nial.

Le blogging ne m’a pas apportĂ© que la formation. En rĂ©alitĂ©, le fait de dĂ©velopper une activitĂ© sur YouTube m’a fait vraiment connaĂźtre du milieu agricole global.

Ma premiĂšre dĂ©marche a Ă©tĂ© de rĂ©pondre Ă  un appel Ă  projet de l’Agence de l’eau pour pouvoir faire des vidĂ©os, continuer Ă  faire ce que je fais classiquement mais tout en Ă©tant financĂ©.

Sur le total des activitĂ©s que j’ai pu avoir grĂące aux vidĂ©os et en plus de la formation, j’ai fait 60 000 euros de chiffre d’affaires l’an dernier. C’est vrai que ce n’est pas nĂ©gligeable.

Sur le lancement, en deux fois, j’ai fait la premiùre fois 16 000 et la deuxiùme fois 8 000 euros.

En mĂȘme temps, la rentabilitĂ© va ĂȘtre dans le temps aussi. Je vais relancer lĂ  au mois de juin. Je relancerais tous les 6 mois Ă  peu prĂšs, tout en implĂ©mentant un peu la formation.

Et pourquoi pas repartir sur un autre sujet aprÚs ?

Une fois que la mĂ©canique est en route, c’est vrai que ça aide.

Ça pallie parfois un peu aux difficultĂ©s Ă©conomiques de l’agriculture parce qu’en ce moment, ce n’est pas la joie. Mais ça peut me permettre d’acheter du matĂ©riel, financer des voyages, de me dĂ©placer plus facilement, d’ĂȘtre un peu plus indĂ©pendant aussi et de pouvoir choisir une forme de libertĂ©.

MĂȘme dans mon mĂ©tier d’agriculteur, je peux prendre deux jours. Je sais que si je paie deux personnes pour me remplacer ou une personne pour me remplacer Ă  ce moment-lĂ , j’ai de l’argent Ă  cĂŽtĂ©. Donc, ce n’est pas gĂȘnant.

En plus de l’économique, c’est aussi de la libertĂ©, puis du choix dans ce que je veux faire.

On a tous envie Ă  un moment donnĂ© que les gens nous regardent et d’ĂȘtre fier de ce qu’on est, puis, qu’on nous dise : « ce que tu as fait, c’est bien, c’est intĂ©ressant ».

Je pense que c’est humain.

Je n’ai pas peu de dire que je suis fier de ce que j’ai pu faire : de lĂ  oĂč j’étais, de lĂ  oĂč je suis maintenant, et j’espĂšre encore de lĂ  oĂč j’irais demain.

Je prends beaucoup de plaisir Ă  expliquer ce que je fais. Et puis, Ă  essayer de donner un peu de valeur aux autres Ă  transmettre.

Quelque part, je pense qu’on est tous un peu sur terre pour essayer d’avoir une utilitĂ©. Et lĂ , quelque part, je sais que je vais laisser une trace parce que les vidĂ©os resteront, je sais qu’il y a des agriculteurs et des jeunes qui me suivent.

Il y a des jeunes qui ont trouvĂ© la vocation d’agriculteur en suivant mes vidĂ©os, en comprenant que c’était possible aussi pour quelqu’un qui n’est pas du milieu.

C’est une goutte d’eau dans un ocĂ©an, mais c’est quand mĂȘme une goutte d’eau que j’ai pu apporter. Et je pense qu’au fond de moi, c’est ce qui me plait aussi en dehors de l’aspect Ă©conomique.

Demain, il y aura encore des traces de ce que j’ai laissĂ© sur la terre.

Olivier Roland : Pour les deux prochaines Ă©tudes de cas, nous allons aller Ă  Saint-Malo, tout d’abord, Ă  la rencontre de Sandra qui partage comment son blog et la libertĂ© qu’il lui procure lui a permis de surmonter une maladie difficile tout en aidant des milliers de personnes Ă  avoir une vie plus saine.

Sandra : Aujourd’hui, on vit particuliĂšrement dans une sociĂ©tĂ© oĂč on a beaucoup de pression sur le corps idĂ©al. Depuis des annĂ©es et des annĂ©es, les femmes particuliĂšrement sont touchĂ©es Ă  cette pression de faire des rĂ©gimes, Ă  faire attention Ă  ce qu’elles mangent, Ă  faire attention Ă  leur corps.

Comme elles font tellement attention et elles mettent tellement en stress leur organisme, derriÚre, elles vont craquer et vont avoir des compulsions, elles vont manger en grande quantité et vont prendre du poids.

Comme elles ont pris du poids, elles aiment encore moins leur corps. Et comme elles aiment moins leur corps, elles vont re-enchainer avec un régime

Les gens que je vois, ça fait 5, 10, 15, 20 ans qu’elles sont dans ces cycles infernales des rĂ©gimes. Et quand elles arrivent au stade oĂč elles viennent me voir, elles sont un peu dans la phase de chaos, en mode au secours : « je ne sais plus quoi faire, j’ai l’impression d’ĂȘtre addicte Ă  la nourriture, j’ai l’impression de ne plus pouvoir me contrĂŽler. »

C’est lĂ  oĂč j’interviens pour aider les gens Ă  ĂȘtre libre de cette nourriture et de pouvoir juste profiter de la vie plutĂŽt que de ce focus sur le poids et sur la nourriture.

Je m’appelle Sandra FM et je suis docteur en santĂ© publique et psychologue de la santĂ©. J’aide les gens Ă  croquer la vie en toutes circonstances.

Il y a dix ans, je finissais mes études, je vivais au Portugal.

La transition du Portugal Ă  la France a Ă©tĂ© un peu compliquĂ©e puisqu’en France, on est beaucoup dans le curatif, on n’est pas dans la prĂ©vention. Donc, j’ai dĂ©cidĂ© de repartir en Angleterre pour faire mon doctorat.

La recherche, c’est fascinant. Je pense que je remettrai dans mon parcours futur. Par contre, c’est un vrai hic. C’est qu’en termes de reconnaissance et en termes d’application sur le terrain, c’est trĂšs long.

On sait des choses dans la recherche depuis des années. Et quand on va voir les professionnels de santé sur le terrain, il y a un vrai décalage entre ce qui se passe dans la théorie et dans la pratique.

J’ai eu la chance de rencontrer des gens qui avaient fait Blogueur Pro et j’avais Ă©tĂ© fascinĂ©e de voir qu’il y avait autant de monde qui arrivait Ă  vivre de leur blog tout en aidant les gens.

Je me suis dit : ça a du sens puisque je pourrais ramener ce qu’on fait dans la recherche sur le terrain via internet, comme on le fait dĂ©jĂ  dans la recherche, et pouvoir aider beaucoup plus de personnes que si j’avais un petit cabinet Ă  moi dans un petit centre-ville.

Je pense que j’avais aussi Ă  titre personnel besoin d’une pause au niveau de la recherche pour prendre soin de ma santĂ©, puisqu’à l’Ă©poque, c’Ă©tait un peu le chaos.

Je ne savais pas ce que j’avais encore Ă  ce moment-lĂ , j’avais des grosses douleurs dans toute la partie droite de mon corps. Je ne pouvais pas marcher plus de dix minutes tellement j’avais mal partout.

Donc, je savais que je devais vraiment reprendre ma santĂ© en main et Blogueur Pro me permettait justement d’avoir cette libertĂ© de faire le choix de : quand je veux travailler, je travaille, quand j’ai besoin de prendre soin de moi, je prends soin de moi et d’y aller Ă  mon rythme.

Quasiment un an aprĂšs, j’ai dĂ©couvert que j’avais une fibromyalgie et que quand j’entendais les mĂ©decins, ils me disaient que c’est ma vie, qu’il fallait que je m’y fasse, comme s’il n’y avait plus d’espoir, ça m’a donnĂ© encore plus de force de continuer Blogueur Pro en me disant : « encore une raison de plus pour prendre soin de moi et prouver qu’on peut s’en sortir, qu’on peut avoir une vie normale. »

Je pense que ça a Ă©tĂ© le vrai dĂ©fi que j’ai pris avec Blogueur Pro de me prouver Ă  moi-mĂȘme que j’Ă©tais capable de reprendre ma santĂ© en main.

Je me suis fait un plan d’actions et je me suis promis que l’annĂ©e d’aprĂšs, il n’y aurait plus de soucis de santĂ©, que ça ne me freinerait plus et que c’était rĂ©parti.

Ça a Ă©tĂ© un vrai dĂ©fi relevĂ© et j’en suis Ă©mue.

Ça a Ă©tĂ© vraiment une annĂ©e oĂč j’ai pu exceller et avancer, pour ma part, enfin croquer la vie aussi.

C’est lĂ  oĂč j’ai commencĂ© Ă  crĂ©er mon premier programme.

DĂ©jĂ  Ă  la base, je suis psychologue. Mais avec tout ce que j’ai vĂ©cu, je sais Ă  quel point ça peut ĂȘtre difficile de s’en sortir et Ă  quel point prendre soin de sa santĂ© peut ĂȘtre difficile quand on est en souffrance.

Blogueur Pro m’a permis de transmettre ce message Ă  des milliers de personnes et je sais que mĂȘme si pour l’instant, je me focalise beaucoup sur le rapport Ă  la nourriture, Ă  terme, je vais vouloir travailler beaucoup sur ce cĂŽtĂ© de douleur chronique, de fatigue chronique, cette sensation qu’on n’arrive pas Ă  avancer puisqu’on est malade.

Et de savoir qu’internet est un moyen juste ultra puissant de m’aider Ă  transmettre ce message, j’en ai presque des frissons.

Quand Olivier me demande : « comment ça a changé ta vie ? »

J’ai dit : « ce n’est pas ma vie qui a changĂ©, c’est celle de milliers de personnes au quotidien qui peuvent enfin prendre soin de leur santĂ© et avoir l’espoir de faire diffĂ©remment, d’ĂȘtre libre de manger, d’avoir un meilleur rapport Ă  la nourriture. »

Clairement, ce n’est pas que ma vie que ça a transformĂ©.

Aujourd’hui, je peux enfin dire que ça y est, je ressens une libertĂ© financiĂšre qui s’amĂ©liore de mois en mois.

La preuve, je commence Ă  avoir une Ă©quipe qui s’agrandit et qui s’agrandit encore le mois prochain.

Ça, c’est assez impressionnant. Je pense qu’on ne rĂ©alise pas trop.

On entend Olivier au dĂ©but dire : « Vous pouvez gagner tant d’argent. Regardez, untel a gagnĂ© tant », on se dit : « oui, c’est bien. »

Mais mĂȘme si on a l’espoir au fond, tant que ce n’est pas fait, on se dit : on va voir ce que ça va donner.

Quand ça arrive la premiĂšre fois, je me rappelle que j’avais des larmes de me dire : « mais c’est dingue, ça y est, c’est parti, c’est le dĂ©but. »

Et maintenant, me dire que tous les mois, il y a de l’argent qui rentre dans l’entreprise, il y avait une vraie notion de libertĂ©. Pour moi, la libertĂ©, c’est une de mes valeurs hautes. Ça fait trois ans que je n’ai plus de rĂ©veil, ça change la vie.

C’est vraiment prendre le temps le matin pour faire mes routines du matin, de mĂ©diter, de prendre du temps pour Ă©crire, d’aller faire du sport justement par rapport Ă  ma santĂ©, c’est une base essentielle.

C’est faire une pause en milieu de la matinĂ©e et faire mon petit jus d’orange, c’est prendre une vraie pause Ă  midi avec mon conjoint qui revient, et finir tĂŽt l’aprĂšs-midi, juste respirer le soir, les week-ends.

Puis, il y a des jours si je n’ai pas envie de travailler et que j’ai envie de prendre ma journĂ©e pour aller faire ce que je veux, j’y vais.

Et un jour comme ça, quand j’aurai mes enfants, d’avoir du temps pour mes enfants.

Je pense qu’il y a eu cette motivation aussi de me dire, mĂȘme si je n’ai pas d’enfant, mĂȘme si ce n’est pas prĂ©vu pour l’instant, de me dire que je construis un futur oĂč je serai lĂ  pour eux, d’avoir le rythme que je veux, et d’avoir une entreprise qui s’adapte Ă  ma vie et pas moi qui m’adapte Ă  la vie de l’entreprise. Pour moi, c’Ă©tait important pour mon futur.

Je pense que c’est une grosse valeur ajoutĂ©e le fait qu’on puisse connaĂźtre d’autres blogueurs pro.

J’ai eu la chance d’avoir une blogueur pro Ă  Saint-Malo, AurĂ©lie. Pour moi, c’Ă©tait vraiment fort d’avoir quelqu’un.

Avec Aurélie, on a partagé nos galÚres, nos joies, on a fait péter des bouteilles de champagne, on a gueulé, on a tout vécu ensemble.

C’Ă©tait un vrai soutien puisque je me suis sentie moins seule, je me suis dit que je suis normale.

C’Ă©tait dingue comme expĂ©rience. Encore aujourd’hui, on s’appelle assez souvent pour se donner des nouvelles puisqu’elle n’habite plus Ă  100 % Ă  Saint-Malo.

Saint-Malo, c’est une ville trĂšs jolie. J’habite Ă  7 minutes Ă  pied de la mer. Ça, c’est un vrai luxe. C’est une autre chose que je n’aurais pas pu faire si j’avais continuĂ© ma carriĂšre parce que j’aurais Ă©tĂ© obligĂ©e d’ĂȘtre dans une grande ville avec un centre universitaire ou de recherche.

C’est une vraie chance d’habiter Ă  Saint-Malo et j’aime particuliĂšrement prendre du temps dans la nature pour m’inspirer.

Parfois, j’ai juste envie. Je me sens soit en baisse d’Ă©nergie ou soit une envie de me rebooster, je pars, je vais courir un peu, je vais prendre un bol d’air, je viens.

Avoir cette libertĂ© de le faire quand je veux et pas de le faire que le soir ou que le matin ou qu’à la pause dĂ©jeuner et me dire : « non, lĂ , je sens que j’ai besoin, j’ai besoin de me revitaliser », et donc, d’aller courir ou aller Ă  la salle de sport ou aller mĂ©diter, pour moi, c’est la base pour mieux inspirer ma communautĂ© et leur montrer que quand on prend soin de soi, ce n’est pas un acte d’Ă©goĂŻsme, mais plutĂŽt l’acte le plus altruiste qu’on puisse avoir pour aider les personnes qui nous entourent et qu’on impacte au quotidien.

Blogueur Pro, c’est vraiment redonner une lumiĂšre et de se rĂ©inventer, de retrouver un vrai sens Ă  sa vie, de transmettre un de nos talents ou une de nos passions. Ça nous comble pleinement.

S’il y a quelqu’un qui hĂ©site, je dirais juste : « N’hĂ©site pas, fonce. Si Ă  l’heure actuelle, tu as besoin de sens dans ta vie, vas-y parce que ça va transformer ta vie et celle des milliers de personnes comme ça a pu se faire avec ma communautĂ©. »

Olivier Roland : Puis, nous partons Ă  la rencontre d’AurĂ©lie Chevalier qui vit aujourd’hui de son blog sur le piano, un blog qui lui a permis aussi de se rĂ©concilier avec cette passion alors qu’elle a eu parfois des moments un peu difficiles.

AurĂ©lie Chevalier : A cette Ă©poque, j’ai 17 ans, je suis au conservatoire. Et ce que je joue, c’est le programme de l’examen de fĂ©vrier.

A cette Ă©poque-lĂ , j’ai un professeur qui est vraiment trĂšs dur. Sa pĂ©dagogie, c’était de nous crier dessus, de nous humilier.

LĂ , c’était ma huitiĂšme annĂ©e au conservatoire, j’allais encore en faire une pour passer ma mĂ©daille d’or. Avec la mĂ©daille d’or, c’est la fin du cursus au conservatoire. Donc, j’ai quittĂ© ce prof qui me terrorisait tant et j’ai arrĂȘtĂ© le piano tout simplement.

A cette Ă©poque-lĂ , j’avais un peu perdu la raison pour laquelle je faisais du piano Ă  la base. Et depuis ce temps-lĂ , tout mon travail, ça a Ă©tĂ© justement de rĂ©cupĂ©rer ce que j’avais perdu : le plaisir de jouer, le plaisir de partager, de faire des choses peut-ĂȘtre moins difficiles mais avec plus de plaisir en tout cas.

Il y a quatre ans, je me suis inscrite Ă  Blogueur Pro.

Entre le moment oĂč je suis rentrĂ©e dans Blogueur Pro et aujourd’hui, j’ai l’impression de ne plus ĂȘtre la mĂȘme.

J’ai vraiment l’impression d’avoir eu une transformation, d’avoir compris Ă©normĂ©ment de choses sur mon parcours personnel et ça m’a aidĂ© Ă  voir le positif de mon parcours qui Ă©tait quand mĂȘme assez douloureux.

4 ans aprĂšs, je me sens complĂštement rĂ©conciliĂ© avec le piano. J’ai Ă  nouveau envie de crĂ©er, et ça me donne d’autant plus l’envie et je dirais presque le devoir de le transmettre et de le partager.

Depuis toute petite, je me suis toujours dit : « mais moi, je veux qu’on m’apprenne le piano, mais sans crier. Juste on m’apprend simplement, la simplicitĂ©. »

J’ai créé mon Ă©cole ici Ă  Saint-Malo il y a 5 ans et j’ai aussi un blog « 1piano1blog.com » sur le piano oĂč je donne des conseils pour aider les pianistes qui souhaitent bien jouer et se faire plaisir au piano.

Il y a 5 ans, j’étais dans une pĂ©riode de ma vie oĂč je pensais changer de mĂ©tier. Ça faisait quelques annĂ©es que je tournais en rond puisque j’ai Ă©tĂ© professeur au conservatoire pendant 10 ans. J’ai dĂ©missionnĂ© du jour au lendemain pratiquement et tous les jours, tous les soirs, j’allais sur mon moteur de recherche favori et je tapais ma petite question du jour : comment faire pour changer de voie ? Comment faire pour trouver sa passion ? Comment faire pour gagner sa vie sur Internet ?

Et lĂ , je suis tombĂ© sur Olivier Roland sur Blogueur Pro et je me suis immĂ©diatement abonnĂ© Ă  la newsletter. Il s’est trouvĂ© que trĂšs peu de temps aprĂšs, il lançait sa formation Blogueur Pro.

Ce qui m’a fait hĂ©siter, c’était Ă©videmment d’avoir les moyens financiers, de m’offrir ça parce qu’à cette Ă©poque-lĂ , j’étais dans une croyance encore Ă  me dire : « je ne mĂ©rite pas de m’offrir une si belle formation. »

Je pensais que c’était trop beau pour moi et que c’était impossible de trouver les fonds.

Mais, en fait, il a suffi d’un coup de tĂ©lĂ©phone et on m’a dit oui tout de suite. J’ai pu m’inscrire directement.

Et ce qui a Ă©tĂ© gĂ©nial dans cette aventure, c’est que je n’ai pas changĂ© de mĂ©tier. Mon mĂ©tier, c’est toujours professeur de piano. Mais par contre, j’ai complĂštement changĂ© la maniĂšre de faire.

J’ai utilisĂ© des nouvelles technologies alors que moi, j’étais vraiment allergique Ă  l’informatique, j’étais allergique Ă  tout ce qui Ă©tait technologique.

Ça a Ă©tĂ© gĂ©nial parce qu’Olivier nous a expliquĂ© pas Ă  pas, petit Ă  petit, ce qu’il fallait faire. Maintenant, je m’éclate parce qu’on a ouvert un terrain de jeu immense auquel je n’aurais jamais pu accĂ©der sans cette formation.

Comme ça fait 20 ans que je travaille avec ma sƓur et qu’on se tĂ©lĂ©phone rĂ©guliĂšrement pour parler de pĂ©dagogie, on a toujours Ă©changĂ© ensemble sur nos Ă©lĂšves, sur notre maniĂšre d’aborder la musique.

Quand j’ai eu créé mon plan, je me suis dit : « il faut absolument que j’en parle Ă  Caroline, que je lui montre ce que j’ai fait. »

Finalement, quand je lui ai demandé : « est-ce que tu veux faire partie de l’équipe ? » Elle a dit oui tout de suite.

Ça a Ă©tĂ© vraiment gĂ©nial pour moi parce que je savais que si elle disait oui, ma formation allait prendre une autre ampleur encore.

C’est-Ă -dire que moi, j’allais pouvoir donner le meilleur, mais j’allais ĂȘtre aussi conseillĂ©e avec la meilleure personne qui pouvait me complĂ©ter.

Les débuts ont été assez difficiles. Je ne connaissais personne autour de moi qui était un entrepreneur déjà, mais infopreneur encore moins.

Et puis, au bout d’un an, j’ai remarquĂ© que parmi les nouveaux Ă©lĂšves, il y avait Sandra de « Habitudes Santé », qui habitait elle-mĂȘme Saint-Malo.

DĂšs que j’ai vu ça, je l’ai contactĂ©. Et lĂ , les choses ont changĂ© pour nous.

J’ai vraiment une chance incroyable d’ĂȘtre tombĂ©e sur Sandra parce qu’en plus, c’est quelqu’un de trĂšs Ă©nergique qui est extrĂȘmement positif. C’était exactement la bonne personne qu’il fallait que je rencontre.

Comme on a pu se rencontrer Ă  la rencontre Blogueur Pro qui a lieu tous les ans, lĂ  en fait, on sort le carnet d’adresse, on note tous les adresses emails des gens qu’on a rencontrĂ©s et on reste en contact.

Et lĂ , on a un foyer de gens crĂ©atifs avec des idĂ©es incroyables auxquelles, nous, on n’aurait pas forcĂ©ment pensĂ© quand on est tout seul dans son coin.

Donc, la communautĂ© mĂȘme virtuelle, elle est trĂšs importante.

LĂ , j’ai une formation qui est mise en place. Elle tourne quasiment toute seule. Tout ce que j’ai investi comme temps au dĂ©part, je le rĂ©cupĂšre maintenant.

Ça permet de vraiment profiter du moment prĂ©sent et de ne plus ĂȘtre enfermĂ©e dans des horaires qui t’emprisonnent finalement et qui tuent ta crĂ©ativitĂ©. Tu vas plus vers ce que tu as envie de faire plutĂŽt que ce que tu dois faire.

Moi, c’est ce qui a radicalement changĂ© et c’est ce qui m’a permis de retomber en amour avec mon piano alors que je l’ai rejetĂ© pendant toutes ces annĂ©es.

Ça nous donne vraiment une libertĂ© gĂ©ographique.

Quand j’ai vu qu’on pouvait vivre de son blog, lĂ , tout de suite, ça fait tilt dans ma tĂȘte.

Je me suis dit : puisque j’ai toujours voulu voyager, en fait, je peux trùs bien voyager partout, tout autour du monde, en ayant mon travail sous le bras, en emmenant mon travail partout.

Et là, ça me plait carrément comme idée.

Je vais reprendre lĂ  oĂč j’en Ă©tais il y a une vingtaine d’annĂ©e.

J’ai toujours Ă©tĂ© passionnĂ©e par la recherche et la pĂ©dagogie en particulier. Et Ă  cette Ă©poque-lĂ , je m’étais dit : ce serait gĂ©nial de pouvoir aller voir dans les autres pays ou dans le monde entier comment on apprend le piano, comment on apprend la musique.

Donc, mon plan, c’est d’aller justement Ă©changer avec d’autres pianistes, d’échanger avec d’autres musiciens dans le monde entier.

Grùce à tout ça, mon projet va pouvoir voir le jour.

Et franchement, on m’aurait dit ça il y a 4 ans, je n’y aurais pas cru. Je me serais dit : « mais non, je ne suis pas capable, ce n’est pas possible, c’est impossible, on ne peut pas apprendre le piano par Internet, non ».

Eh bien, si.

Finalement, vivre financiĂšrement de mon blog est devenu presque au second plan parce que j’ai rĂ©cupĂ©rĂ© le principal qui est ma passion du dĂ©part.

Le piano, c’est ma passion depuis le dĂ©but, depuis que je suis toute petite. Mais seulement, je l’avais un peu oubliĂ©.

LĂ , je pourrais m’arrĂȘter lĂ , je serais dĂ©jĂ  heureuse. Mais j’ai quand mĂȘme envie de continuer.

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