🌍 Comment attirer les TALENTS et voyager partout avec l’entreprise ASYNCHRONE (conférence au CJD)

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « 🌍 Comment attirer les TALENTS et voyager partout avec l’entreprise ASYNCHRONE (conférence au CJD) » :

Intervenant 1 : L’évènement qui était organisé aujourd’hui et très au cœur des préoccupations du CJD, c’est de placer l’humain au cœur de la performance des entreprises.

Puis, l’intervention d’Olivier Roland s’inscrit très bien dans cette histoire.

Intervenant 2 : Chapeau.

Intervenante : Ça donne à réfléchir.

Intervenant 3 : C’est bien d’avoir des idées disruptives, je pense.

Olivier Roland : J’ai récemment été invité à faire une présentation au CJD.

C’est une association qui est apolitique et non religieuse qui s’appelle le Centre des Jeunes Dirigeants.

Ça ne veut pas dire que pour en être membre, vous devez avoir 23 ans obligatoirement. Quand on dit jeune, c’est surtout dans la tête que ça se passe.

Il se trouve que j’ai fait partie moi-même du CJD de Lille pendant 3 ans, et mon éditeur Stéphane Leduc a non seulement fait partie du CJD de Paris pendant 5 ans mais a aussi créé le CJD de Londres.

J’aime beaucoup le CJD.

Donc, quand il y a un des membres du CJD de Marne-la-Vallée qui m’a dit : « Ce serait génial que tu viennes. On va avoir à peu près 200 entrepreneurs et des personnes institutionnelles du département et de la région qui vont venir. Pour faire une présentation, ce serait super. » Je lui ai demandé le thème.

Il a dit que ça va être : « Les talents dans l’entreprise, comment les faire fructifier pour faire fructifier l’entreprise ? »

Je me suis dit que j’allais leur parler de l’entreprise asynchrone et comment l’entreprise asynchrone peut amener des talents insoupçonnés dans l’entreprise.

 

Bonsoir à tous, ce que je vais partager avec vous, c’est comment l’entreprise asynchrone va révolutionner votre capacité à attirer les talents.

Vous allez voir qu’accessoirement, ça va vous permettre aussi de booster la productivité de votre entreprise et le bien-être potentiel de vos employés.

Avant de parler d’entreprise asynchrone, on va d’abord s’intéresser à ce qu’est une entreprise asynchrone.

L’entreprise asynchrone, c’est le modèle par défaut du fonctionnement de l’entreprise classique.

C’est-à-dire que la plupart des entreprises, et jusqu’à présent il n’y avait pas d’autre choix pour beaucoup, se base sur le fait, sans forcément y avoir réfléchi mais plus par tradition, que tous les échanges dans l’entreprise doivent se faire en temps réel.

Dans ces entreprises, l’essentiel des échanges se fait par téléphone, dans les réunions, éventuellement des logiciels de tchat. Et puis, on considère que les gens en général doivent se trouver dans le même endroit physique.

Bien sûr, il y a beaucoup d’échanges qui se font par email et ces échanges ne sont pas forcément directs. Mais en général, dans l’entreprise, on demande aujourd’hui aux collaborateurs de répondre le plus rapidement possible aux emails.

L’email, à la base, est un outil asynchrone. On lui demande aujourd’hui d’être vraiment rapide.

C’est le mode de fonctionnement par défaut.

Aujourd’hui, il y en a un nouveau qui est rendu possible par les nouvelles technologies. C’est le modèle asynchrone que personnellement j’utilise dans mon entreprise.

Je présente rapidement mon entreprise.

Je suis blogueur youtubeur. Mon business model, c’est un mélange entre une maison d’édition sur le Web, un magazine et l’activité d’un auteur.

Je publie énormément de contenus sur des blogs et ma chaîne youtube. Je pense que j’au aujourd’hui la chaîne youtube la plus populaire en francophonie sur l’entreprenariat. Et pour les gens qui veulent aller plus loin, je vends des produits d’information : des livres, des formations en ligne, etc.

Toute mon entreprise est basée sur ce modèle asynchrone que je vais vous présenter.

Déjà le principe de base, c’est que personne dans mon entreprise n’est censé échanger en temps réel. Le modèle n’est pas basé là-dessus.

L’essentiel des échanges se fait par email, mais on ne demande à personne d’avoir ses emails sur son téléphone parce qu’on ne s’attend pas à ce que quelqu’un réponde en deux heures à un email, ou/et surtout via un logiciel de gestion de tâches qui s’appelle Asana.

Asana, c’est Trello mais sans la fonction de tchat en direct, ce qui convient mieux à mon modèle.

Il n’y a pas de bureau dans mon entreprise, aucun emplacement physique.

Ça a pas mal d’avantage. Vous n’êtes pas obligé de faire comme ça si vous avez une entreprise asynchrone, mais il n’y a pas d’horaire de bureau dans mon entreprise.

Je ne demande à aucun de mes collaborateurs d’arriver à une heure précise à un bureau et d’en repartir à une heure précise. Je m’en fous complètement.

Je ne gère pas non plus leur week-end, quand est-ce qu’ils prennent des vacances ? C’est eux qui s’organisent.

Tout ce qui m’intéresse, c’est que le boulot soit fait en temps et en heures. Puis bien sûr, si jamais je leur dis que j’aimerais bien que ça soit fait tel jour telle heure et qu’ils ne peuvent pas, ça se discute.

Chacun travaille d’où il veut.

Ça peut vouloir de simplement travailler de chez soi, ça peut vouloir dire de travailler partiellement chez soi, ça peut vouloir dire d’être à la campagne plutôt que à la ville. Et ça peut aussi vouloir dire d’être partout dans le monde parce que ce concept de base de l’entreprise asynchrone, comme vous n’avez pas besoin d’échange en temps réel, vous n’avez plus besoin d’être sur le même fuseau horaire. Ce n’est plus obligatoire.

Je vous donne un exemple concret d’un process que j’ai dans mon entreprise puisque je vous ai dit que j’ai une chaîne YouTube qui marche pas mal.

Aujourd’hui, ça fait presque un an que j’ai démarré un défi de publier une vidéo par jour sur cette chaîne. On va arriver à la fin en juillet.

Pour ne pas que je devienne complètement fou, j’ai mis en place un processus pour que ça soit très relax pour moi.

En gros, je tourne trois, quatre vidéos en général en batch puisqu’on est plus productif en faisant les tâches en batch, en une heure, parfois un peu plus que ça.

J’uploade les vidéos sur internet et il y a mon monteur Raphaël qui monte les vidéos et qui uploade les vidéos sur youtube en mode non répertorié.

Ensuite, deux autres membres de mon équipe qui interviennent à ce moment.

Il y a Younes qui crée les annotations à la partie commune des annotations, tout ce qui est cliquable dans la vidéo. Enka qui est la responsable médias sociaux qui crée la description et tag unique.

Ensuite, c’est la seule fois où j’interviens à nouveau dans le processus. Quand c’est prêt, ils me mettent un petit Ok dans titre de la vidéo sur la chaîne et j’interviens pour écrire le titre et les deux premières lignes parce que le titre, c’est l’élément le plus important. C’est ce qui fait en gros avec la vignette que les gens vont aller voir la vidéo ou pas.

Je publie la vidéo et le reste de mon équipe intervient.

Younes                extrait le MP3 de la vidéo, puis le publie sur iTunes. Ça prend quelques instants et ça donne un effet de levier supplémentaire.

Ensuite, il publie la vidéo sur Facebook, Dailymotion, Vimeo, toutes les grosses plateformes de vidéo majeure.

Et Ilodata fait la transcription des textes.

Voilà un processus relativement classique pour organiser une tâche dans toute entreprise.

Ça pourrait très bien être fait par des gens qui sont dans le même bureau, sauf que toutes les personnes de cette équipe sont dans des endroits très différents sur la terre.

Raphaël vit à Paris.

Younes qui s’occupe de tout ce qui est annotation et du support client dans mon entreprise se trouve à Agadir au Maroc.

On a des traductions qui sont faites aussi pour différents contenus par Meleck qui se trouve à Tunis en Tunisie.

La secrétaire administrative Alexandra aujourd’hui se trouve à Haras. Et quand elle a commencé à travailler pour moi, elle était en Chine. Ensuite, elle a été au Brésil. Elle n’arrête pas de voyager parce que son mari construit des usines partout dans le monde.

D’ailleurs, elle m’a dit qu’elle allait sans doute en Afrique du Sud l’année prochaine. Elle était ravie de travailler pour moi parce qu’elle pouvait avoir un boulot qu’elle pouvait continuer même quand son mari bougeait.

J’ai ma super assistante Iron Man qui s’occupe de tout. Elle vit à Londres.

J’ai un réalisateur Québécois de talent, quelqu’un qui fait des documentaires type «Discovery Channel », des trucs de fous. Dès que je veux faire des projets de vidéo vraiment chiadée, je fais appel à lui. Il vit à Québec.

J’ai mon stratégiste vidéo, celui qui s’occupe de tout ce qui est univers, branding dans mes vidéos, qui est français et qui vit à Tokyo au Japon.

Et la société Malgache Ilodata qui fait les transcriptions des textes se trouve à Madagascar.

C’est juste un aperçu de mon équipe.

Il y a pas mal d’avantage à cette organisation. Le premier, et ça rejoint le thème de cette soirée, c’est que la plupart des entreprises par défaut et ça a été le cas pendant des millénaires parce qu’elles ne pouvaient pas faire autrement, cherche des talents au niveau local, typiquement dans les quelques dizaines de kilomètres autour de leurs lieux.

Imaginez un instant les talents que vous pourriez avoir si au lieu de chercher seulement dans les quelques dizaines de kilomètres autour de votre emplacement physique, vous vous mettiez à rechercher dans le monde entier.

Est-ce que d’après vous, vous pourriez peut-être trouver des talents que vous ne pourriez pas trouver sinon ? Des gens qui amèneraient quelque chose dans votre entreprise ?

Tout à l’heure, Dominique qui est vice-président de la chambre de commerce disait qu’aujourd’hui, les ingénieurs sortent avec leurs diplômes et au bout de deux ou trois ans dans leurs grosses boites, ils s’emmerdent. Ils ont envie de créer leurs startups.

Proposez dans votre entreprise des postes de manière asynchrone ou même si vous leur demandez d’échanger en temps réel, qu’ils peuvent se faire à distance, c’est un moyen d’attirer ces talents-là.

Aujourd’hui, il y a de plus en plus de jeunes qui ont envie de voyager, qui ont envie de nomadisme, qui ont envie de tirer parti de toutes ces possibilités qu’offrent les nouvelles technologies.

C’est un énorme avantage concurrentiel si vous proposez ce type de poste et pas votre concurrent.

Je parle de deux choses différentes : il y a le fait d’être asynchrone et le fait d’avoir une entreprise dématérialisée.

Vous pouvez avoir une entreprise dématérialisée et quand même de demander à ce que les échanges se fassent en temps réel.

C’est difficile d’avoir une entreprise asynchrone qui ne soit pas dématérialisée.

Et de manière générale, une entreprise dématérialisée, vous allez voir qu’on est tout de suite moins dépendant des échanges en direct et que ça se fait beaucoup plus naturellement.

Un énorme bénéfice secondaire, c’est qu’il y a très peu de réunion et vous avez aussi beaucoup moins d’interruption.

Il y a des tas d’études qui montrent que les réunions, c’est la plus grosse perte de productivité dans les entreprises.

Rien qu’aux Etats-Unis, on estime qu’il y a 37 milliards de dollars de perte qui sont faites en réunions inutiles.

Il y a un sondage qui a été fait sur pas mal d’employés, y compris des managers, sur ce qu’ils pensaient des réunions et comment ils agissaient dans les réunions. 91 % des gens qui font des réunions rêvassent.

45 % des employés se sentent écrasés par le nombre de réunion. Ils n’arrivent pas à suivre et ils trouvent que ça ralentit leur productivité. Et 47 % trouvent que les réunions sont des pertes de temps.

Ça a été prouvé aussi scientifiquement que la moindre interruption dans ce que vous faites diminue significativement la productivité.

Il a été calculé que vous avez besoin de 64 secondes pour vous remettre dans ce que vous faites à chaque fois que vous êtes interrompu. Ça va vite.

Imaginons que vous avez prévu de vous focaliser sur une tâche pendant une heure.

Si vous recevez 3 appels de 2 minutes – quelque part, ce n’est pas grand-chose, on ne les voit même pas, on ne les compte pas, on ne les prend pas en compte – ça vous fait déjà 3 x 120 secondes plus 3 x 64 secondes.

Si vous avez 5 sms, 3 notifications Skype, ça fait en tout 23 minutes de perdu.

Ça veut dire que sur cette heure que vous êtes censé être productif, il y a seulement 37 minutes qui ont été productives.

Avoir un entreprise asynchrone, ça vous permet de réduire fortement les interruptions puisque c’est vous qui choisissez quand est-ce que vous allez échanger avec votre équipe plutôt que c’est le monde extérieur qui choisisse de vous interrompre en permanence sans s’occuper de ce que vous êtes en train de faire à l’instant T.

Le corolaire de ça – et à chaque fois que je dis ça, souvent ça fait pousser des hauts cris – c’est qu’aucun membre de mon équipe n’a mon numéro de téléphone.

Personne dans mon entreprise n’a mon numéro de téléphone à part mon assistante Iron Man à Londres parce qu’elle sait que mon temps est précieux et elle est là pour organiser ça.

Mon entreprise est organisée de manière à ce que personne n’ait besoin de m’appeler. Tout est fait pour que tous mes collaborateurs soient un maximum autonome et créatif.

Tout est conçu également de manière à ce qu’il n’y ait pas d’urgence possible. En tout cas, pas d’urgence qui requiert que je dois intervenir à un moment donné.

Je ne suis pas en train non plus de dire que c’est Disneyland et qu’on est au pays de bisounours. Il y a aussi les inconvénients à ce modèle bien évidemment.

Le premier, c’est que ce modèle n’est pas adapté à tout le monde.

Le gros problème de ce modèle, c’est que vous allez perdre deux choses qui sont importantes pour certaines personnes.

Il y a des gens qui ont besoin d’un cadre pour se structurer.

Si vous les laissez travailler de chez eux et vous leur donnez une totale autonomie sur l’organisation, ça ne va pas le faire. Ils ont besoin d’avoir des horaires de bureau, ils ont besoin d’avoir quelqu’un qui leur dit tous les jours comment s’organiser. Il n’y a pas de mal à ça.

Et également, si vous n’avez plus de bureau et si vous n’avez plus d’échange en temps réel et même physique avec les membres de votre entreprise, vous perdez une sorte de socialisation automatique qui a lieu dans l’entreprise.

Pour certaines personnes, c’est difficile parce que parfois c’est la seule socialisation qu’ils ont ou en tout cas quelque chose de très important.

Donc, ça ne convient pas à tout le monde.

Je ne suis pas en train de dire que ça convient à tout le monde, et je ne suis pas non plus en train de dire que vous deviez avoir une entreprise complètement asynchrone.

Je partage ça avec vous juste pour vous ouvrir à des possibilités et, au moins, à vous faire poser la question de : qu’est-ce que je pourrais faire dans mon entreprise ? Qu’est-ce que ça pourrait me faire gagner en productivité, en bien-être, et qu’est-ce que je pourrais attirer comme talent si au moins je mettais ça en place partiellement ? Si au moins, j’ouvrais ça à quelque poste.

Vous n’êtes même pas obligé de faire ça pour les postes complètement. Vous proposez ça à vos collaborateurs qu’un jour par semaine, ils travaillent de chez eux par exemple.

Il y a aujourd’hui plein de gens qui se rendent au travail tous les jours par tradition alors que s’ils réfléchissaient un peu, ils se rendraient compte que l’essentiel, voire la totalité, de ce qu’ils font pourrait être fait de chez eux à distance parce qu’on a une évolution incroyable des technologies lors des 20 dernières années.

Ça vaut le coup de regarder chacun des postes de votre entreprise et de vous poser cette question : est-ce qu’il n’y a pas de tâches qui pourraient au moins partiellement être fait à distance ?

Est-ce que ça vaut vraiment le coup que cette personne vienne tous les jours dans l’entreprise, ou est-ce qu’on peut essayer d’expérimenter un petit peu ?

Si vous offriez une journée de travail par semaine à la maison à des personnes de votre entreprise, qu’est-ce que ça pourrait changer dans leur autonomie, dans leur sentiment d’appréciation, dans la réduction d’emprunt de carbone – il faut y penser, ça fait moins de déplacement – dans leur bien-être ?

Est-ce que ça ne pourrait pas aussi être un avantage concurrentiel ? Est-ce que ça ne pourrait pas être un avantage pour motiver votre talent et les attirer ?

Je vous ai donné mon exemple, mais je suis loin d’être le seul entrepreneur à être organisé comme ça aujourd’hui.

J’ai quelques exemples concrets pour vous inspirer.

Eben Pagan qui est un collègue américain a une entreprise semblable à la mienne mais pour les Etats-Unis. C’est une très belle entreprise qui fait 30 millions de dollars de chiffres d’affaires annuelle.

Il a 85 collaborateurs. L’entreprise d’Eben Pagan n’a pas de bureau. Ses collaborateurs sont partout dans le monde.

C’est pour vous donner une idée de l’échelle qu’on peut avoir avec ce type d’organisation.

Au-delà de ce que ça peut apporter à votre entreprise et à vos employés, il faut aussi voir ce que ça peut vous apporter.

Je vais vous donner l’exemple d’un de mes clients qui s’appelle Olivier Jacquemond qui a créé une société qui s’appelle Eurojob qui est spécialisée dans le recrutement de profil bilingue franco-allemand.

Ce n’est pas spécialement une entreprise qui fait rêver, mais il y a un petit détail qui distingue Olivier de la majorité des entrepreneurs.

C’est que dès le début, en 2001, il a conçu son entreprise de manière à ce que ce soit complètement dématérialisé.

Il n’y a aucun bureau. Il a toujours donné la liberté à ses employés et à lui-même de travailler n’importe où dans le monde.

Olivier J                acquemond gère son entreprise de recrutement de profil bilingue franco-allemand d’un petit village de pêcheur qui n’a pas d goudron, qui ont à peine l’électricité dans un coin perdu des Philippines.

Il n’y a pas de connexion internet dans son village. C’est un village traditionnel philippin avec des poules qui se baladent, des cochons.

Avant, il avait pris une connexion satellite. Il travaillait 45h par semaine et il s’est rendu compte qu’il passe trop d’heures sur son ordinateur à faire des choses qui ne sont pas utiles. Donc, il a arrêté sa connexion internet.

Maintenant pour y aller, il doit prendre le bateau pour aller à Puerto Princesa qui est la grosse ville à côté. Il a une heure d’aller-retour de trajet. Et il a pu réduire son temps de travail à 15h sans que ça affecte d’une quelconque manière le résultat de son entreprise.

Un exemple un peu plus proche de nous, Stéphane Leduc.

Stéphane Leduc est un JD. Il a fait partie du CJD Paris pendant 5 ans. C’est mon éditeur, c’est lui qui a publié mon livre et on est voisin à Londres par chance.

On ne s’est pas concerté, mais on vit dans le même quartier.

C’est un excellent exemple parce qu’aujourd’hui, Stéphane gère sa maison d’édition Parisienne de Londres.

Ce n’est peut-être pas le même modèle qu’Olivier Jacquemond puisqu’il a quand même délégué à deux personnes de confiance qui font énormément le travail sur place.

Il n’est pas en train de tout gérer à distance, mais la délégation plus l’internet fait qu’aujourd’hui, il peut vivre à Londres. Et ça lui permet de se concentrer sur le développement de sa maison d’édition londonienne qu’il a racheté.

Il a racheté une maison qui ne fonctionne pas bien, et son but, c’est d’en faire une entreprise rentable.

Voici quelques outils que vous pouvez utiliser pour commencer à explorer un peu ce monde, quelques outils qui peuvent vous aider à démarrer.

Ce qui est extraordinaire, c’est que personne ne vous demande de devenir le meilleur expert mondial en globalisation, en mondialisation de votre entreprise du jour au lendemain et que vous pouvez explorer tous ces outils tranquillement de chez vous à partir de votre ordinateur, à votre rythme.

La première chose à explorer, c’est Upwork.

C’est la plus grande place de marché mondial. Là-dessus, vous avez des millions de prestataires et d’employés dans le monde entier dans des centaines de catégories différentes que vous pouvez recruter : d’abord pour des projets pour les tester, et après, sur du plus long terme.

Je vous le recommande d’aller voir quelques minutes par jour. C’est tellement bien fait, c’est presque un jeu vidéo. C’est assez impressionnant.

Passez quelques minutes par jour. Regardez le type de talent que vous pouvez trouver.

C’est une plateforme mondiale. Donc, c’est une interface en anglais. Mais vous pouvez trouver énormément de profils francophones dessus de tous les pays.

Ensuite, Asana, j’en ai parlé. C’est un logiciel pour s’organiser.

Il faut savoir que la version gratuite permet déjà de faire énormément de choses. Et même si vous ne pensez pas un jour vous mettre dans ce type de fonctionnement, sachez qu’Asana est un logiciel qui peut aussi s’utiliser quand vous avez une entreprise tout à fait classique et que ça peut augmenter votre productivité.

Dropbox, je pense que tout le monde connaît. Ou l’équivalent Google Drive pour échanger des fichiers. Ou les logiciels de Google en ligne, ça fonctionne bien.

Et si vous voulez vraiment faire des réunions, vous pouvez utiliser Zoom qui fonctionne bien. Sinon, les appels Skype, ça marche aussi très bien.

J’aimerais vous ouvrir ces possibilités.

Quel poste vous pouvez dématérialiser partiellement ou complètement dans votre entreprise ? Quel talent vous allez pouvoir attirer ? Quel bien-être vous allez pouvoir apporter et quel gain de productivité vous pourriez avoir avec un modèle comme ça ? Quelle nouvelle possibilité allez-vous pouvoir accomplir ? Et puis surtout, quel rêve pouvez-vous accomplir avec un modèle comme ça ?

Merci.

 

Intervenant 4 : Intervenant de plus grand qualité. On a pu échanger et apprendre beaucoup de choses qui remettent en question nos façons de concevoir et de déterminer nos talents d’entreprise.

Ce qui m’a marqué le plus, c’était la pertinence des mots et les mots qui ont été choisis pour pouvoir nous-même retranscrire, essayer de retrouver nos talents sur nos entreprises.

Intervenante : J’avais déjà été sensibilisée ne serait-ce que par la lecture de son livre. Je sais qu’il est plutôt partisan de « La semaine de 4 heures ».

Tous ce qu’il a mis en place et la manière dont il l’a décortiqué aujourd’hui et démontré, ça laisse à réfléchir.

Peut-être pas forcément dans tous les contextes entrepreneuriaux puisque dans le milieu industriel, c’est un peu compliqué de travailler à distance et sans domicile fixe. Mais par contre, il y a pas mal de petites choses qu’on peut s’inspirer quel que soit le contexte et la structure de la société.

Je suis bluffée par le fait qu’on arrive à travailler vers une même direction alors qu’on est à 4, 5, 10 coins du monde différents.

Intervenant 2 : C’est presque instinctif aujourd’hui. Pour moi, c’est logique de faire travailler les gens à distance, d’organiser des projets à distance.

Par contre, réussir à mettre des mots dessus, le terme asynchrone, c’est quelque chose que je ne connaissais pas.

Ça permet de mettre des mots sur les concepts qu’on applique. Et c’est plutôt intéressant.

Ça permet d’avoir un modèle théorique qu’on peut derrière pousser un peu plus ou faire évoluer ou du moins une bonne base pour pouvoir appliquer à des différents préceptes.

Intervenant 1 : Je vais solder quelques éléments avec mes clients. Je vais lire « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » ou peut-être parallèlement. Puis, il y a de grande chance que j’aille passer un peu plus de temps dans un endroit que j’aime.

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