💰 Le Bitcoin et les Cryptomonnaies peuvent-elles révolutionner des pays comme le MAROC ? (99/365)

Dans les pays restrictifs comme le Maroc, il est difficile pour les gens d’obtenir une carte bancaire internationale et d’utiliser leur argent comme ils le souhaitent. Les CRYPTOMONNAIES comme le BITCOIN peuvent-elles révolutionner les choses ?

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A 18 ans, j’ai dĂ©cidĂ© de quitter l’Ă©cole pour crĂ©er ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : ĂŞtre libre. Après avoir surmontĂ© de nombreux obstacles, j’ai rĂ©ussi Ă  mettre mon entreprise au service de ma vie, plutĂ´t que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de crĂ©ateurs Ă  ĂŞtre plus libres et plus heureux.

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « 💰 Le Bitcoin et les Cryptomonnaies peuvent-elles révolutionner des pays comme le MAROC ? (99/365) » :

Je suis toujours à l’île Maurice et une mini-tempête est en train de se lever.

J’ai eu une discussion très intéressante avec un des membres du mastermind partenaire de Cédric Annicette, Gaston, d’origine franco-marocain : « Au Maroc, c’est vraiment compliqué parce qu’on n’est pas libre d’utiliser notre argent comme on veut. »

Ce qu’il voulait dire par là, c’est que c’est compliqué pour les marocains d’avoir une carte de paiement international. Tout le monde a une carte marocaine qui ne fonctionne qu’au Maroc.

En gros, tu n’as pas le droit d’envoyer des devises à l’étranger, excepté un quota annuel qui est déterminé pour chaque personne. Il me semble que c’est 10 000 dirham, cela fait 1 000 euros à peu près.

Et il dit : le problème, c’est que le Maroc, sa monnaie est en parité avec l’euro et que cela demande différents mécanismes de correction. C’est vraiment pénible pour les marocains.

Imagine un marocain qui veut devenir infopreneur, qui veut lancer un business en ligne de vendre des produits d’information.

Le problème, c’est qu’il est bloqué dès le début parce qu’il n’a pas de système de paiement pour prendre un hébergement en dehors du Maroc.

Après, il peut prendre un hébergement en Maroc, pourquoi pas, mais il ne peut pas prendre d’autorépondeur.

Les autorépondeurs pour ceux qui ne connaissent pas, c’est des logiciels qui permettent d’envoyer des emails. C’est la pierre angulaire d’un business d’infopreneur parce que c’est la meilleure manière encore aujourd’hui de contacter les gens. C’est les emails.

Ce n’est certainement pas Twitter, ce n’est pas Facebook, ce n’est pas Instagram, ce n’est pas tout ce que vous voulez. L’email reste le plus efficace.

Et éventuellement, un autorépondeur pour Facebook Messenger, comme Manychat.

Le problème, c’est que comme ils n’ont pas de carte de paiement internationale, ils ne peuvent même pas se constituer une liste. Ils sont bloqués.

Alors, oui, il y des autorépondeurs comme MailChimp qui permettent d’avoir 2 000 personnes gratuitement dans la liste, mais avec des restrictions.

C’est un vrai problème. Après, les gens les plus motivĂ©s, ils arrivent Ă  trouver les hacks, Ă  contourner les problèmes…

Il me dit : c’est vrai pour vous en Europe, c’est un peu un autre monde. Mais il n’y a pas que le Maroc. Apparemment, l’Algérie et la Tunisie, c’est pareil.

Ce sont des systèmes politiques de société qui sont extrêmement contrôlés où les gens ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent.

Et il me dit : « Tu sais, c’est pour cela que c’est vraiment une révolution, le bitcoin, pour les pays comme le Maroc et d’autres pays où les gens ne sont pas libres de faire ce qu’ils veulent avec leur argent. »

J’ai trouvé cela intéressant parce que, finalement, la question de la valeur intrinsèque du bitcoin et des cryptomonnaies est vraiment importante.

Est-ce que cela a vraiment une valeur intrinsèque ou c’est juste aujourd’hui le prix que ces cryptomonnaies ont atteint ? Le fruit d’une spéculation, comme le coup des tulipes aux Pays-Bas au XVIIIème siècle.

Vous avez des gens aujourd’hui extrêmement sérieux avec beaucoup d’expériences comme Warren Buffett qui ne croient absolument pas en l’avenir des cryptomonnaies parce qu’ils pensent qu’il n’y a aucune valeur intrinsèque.

Warren Buffett a dit : ce n’est pas parce qu’un chèque vous permet de faire passer de l’argent d’une personne à une autre que le chèque a une valeur intrinsèque.

Il pense vraiment qu’il n’y a pas de valeur.

Ça m’a interpellé. Quand il dit cela, je me suis dit : est-ce qu’il n’y a vraiment aucune valeur intrinsèque au bitcoin ?

Je me suis dit que c’est quand mĂŞme fou, c’est comme de dire que la monnaie n’a aucune valeur intrinsèque alors qu’on sait bien qu’il y a des gens qui font des fortunes en jouant sur la conversion de devises…

Warren Buffett, lui-même, a investi dans des monnaies. J’avais lu un article comme quoi il avait investi dans le Real Brésilien.

Ça me paraissait un peu contradictoire tout le fait de discuter avec Gaston et aussi que je suis en train de lire un livre exceptionnel qui s’appelle « The Internet of Money », donc, « l’Internet de l’argent » où l’auteur partage que dans les pays d’Afrique notamment et ailleurs, il y a plusieurs milliards de personnes, à peu près 4 milliards de personnes sur terre qui n’ont pas accès au système bancaire.

De toute façon, ils n’ont pas de compte en banque, ils n’ont pas de carte de crédit, ils n’ont rien du tout.

Déjà, ils sont relativement pauvres, ils vivent dans un système politique assez restrictif.

Et le bitcoin et les cryptomonnaies – on ne sait pas quel va être celle qui va émerger s’il y en a une qui va émerger plus que d’autres – ont ce potentiel de complètement exploser, de disrupter toutes les entités politiques qui verrouillent leurs populations et de donner une énorme liberté de gagner de l’argent, de le dépenser, d’investir, de se bouger les fesses au monde entier et surtout au pays qui aujourd’hui ne le permettent pas.

Comment un marocain peut acquérir des bitcoins ?

C’est vrai que ce n’est pas forcément facile maintenant. Mais, par exemple, il y a quelques années, n’importe qui au Maroc qui avait le matériel adéquat pouvait miner des bitcoins. Du coup, le gouvernement ne pouvait absolument pas contrôler.

Il suffisait d’acheter un ordinateur avec une bonne carte graphique dont on savait les performances étaient bonnes. Et les Marocains, il y en a sans doute pas mal qui l’ont fait à l’époque pouvaient miner des bitcoins et le gouvernement ne pouvait absolument pas savoir.

Ensuite, ces bitcoins peuvent être utilisés pour acheter littéralement des dizaines de milliers de services différents sur le web. Ils permettent de démarrer un business.

C’est aussi une solution naturellement pour accepter des paiements.

Après, ce n’est pas encore suffisamment répandu pour que ça soit vraiment une solution viable, universelle. Mais c’est aussi un problème pour les marocains qui n’ont pas accès à Stripe par exemple et d’autres processeurs de paiement.

Je pense qu’il y a un véritable avenir dans les cryptomonnaies dans le sens où, c’est comme internet, ça permet de rendre la censure de l’argent et le fait de bloquer l’utilisation de l’argent extrêmement compliqué.

Il va y avoir de nouvelles cryptomonnaies qui vont sortir pour aller miner. Les gens vont pouvoir créer de la valeur comme cela à partir de ces choses-là.

Demain, on peut imaginer les marocains qui proposent des services en échange des cryptomonnaies pour pouvoir en gagner même s’ils ne peuvent pas en acheter avec leur argent au Maroc.

Je n’ai pas de doute sur l’avenir de la technologie, j’ai juste l’impression qu’on est comme en 1900.

En 1900, il n’y avait pas besoin d’être Einstein pour se rendre compte que la voiture allait gagner, que d’ici quelques années, quelques décennies, il allait y avoir beaucoup moins de chevaux, beaucoup plus de voitures et que clairement, c’était l’avenir.

Mais ce n’est pas pour autant que le fait de constater cela faisait de vous quelqu’un de riche parce qu’il y avait le problème qu’à l’époque, il y avait littéralement des centaines d’artisans qui créaient des voitures.

Vous savez que la technologie, elle va rester, qu’elle va évoluer, qu’elle va remplacer tout. Mais quelles sont les entreprises qui vont gagner ? Quelles sont les entreprises qui vont passer la première phase assez enfantine, passer le cap de l’adolescence et rentrer dans la maturité ?

Et dans les faits, la plupart des entreprises de l’époque du début de l’ère automobile n’ont pas tenu. Mais il y en a quelques-unes comme Renault, Peugeot et d’autres qui ont tout cartonné et qui sont devenus des mastodontes gigantesques…

Mais le problème, c’est que vous êtes en 1900, c’est impossible de deviner quelle sera ces entreprises.

Je pense qu’on est un peu au même niveau dans les cryptomonnaies aujourd’hui. On sait que la technologie de la blockchain est extrêmement intéressante, notamment pour ses raisons d’utilisation dans des pays qui autrement bloqueraient les gens. Mais on ne sait pas si cela va être avec une cryptomonnaie majeure, si on aura 10, 100, 1000. On peut très bien imaginer 10 000, 15000.

Dans son livre « The Internet of Money », l’auteur dit : on peut très bien imaginer un monde où le gamin du quartier peut lancer sa cryptomonnaie. Pourquoi pas ?

Il y aura des petites communautés avec leurs propres cryptomonnaies.

Il n’y aura plus cette notion d’argent universelle mais tout sera interchangeable.

On ne sait pas comment ça va Ă©voluer. Mais je trouve un peu dĂ©licat l’idĂ©e d’investir dans des cryptomonnaies aujourd’hui parce que c’est probable que dans 30 ans, il y a des cryptomonnaies qui soient utilisĂ©es de manière universelle, la blockchain soit utilisĂ© Ă  fond, mais que par contre, la plupart des cryptomonnaies qu’on a aujourd’hui aient disparu ou n’aient pas la mĂŞme valeur…

Il y a quand même un facteur de risque important. Ce n’est pas parce qu’on sait que les technologies restent que les utilisations de ces technologies à l’instant T vont, elles, rester.

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