🗝 Les deux CLÉS pour CHANGER complètement de VIE : retour d’expérience

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

Que vous souhaitiez changer de vie, réussir sur Internet ou tout simplement devenir une meilleure personne, ma chaîne vous y aidera. Chaque jour, vous trouverez une nouvelle vidéo inspirante pour vous aider à vivre une vie plus riche.

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « 🗝 Les deux CLÉS pour CHANGER complètement de VIE : retour d’expérience » :

Je me trouve toujours à Dallas pour mon événement entrepreneurial sur le web et je vais partager avec vous aujourd’hui la nécessité de faire des sacrifices parfois pour atteindre ses objectifs y compris parfois quand il s’agit de perdre de l’argent.

Au début 2011, j’étais à un moment charnière dans ma vie d’entrepreneur.

Ma première entreprise, je l’ai créé à 19 ans, c’est une entreprise de services informatiques et de développement logiciels.

Comme je l’ai partagé souvent, ça a été une aventure extraordinaire. Et après des années, j’en ai eu assez de vivre le rythme de vie classique de l’entrepreneur surmené à travailler 70 heures par semaine, à prendre une ou deux semaines de vacances par an maximum.

Quand j’ai commencé à développer mon business sur le web, ça a commencé à vraiment fonctionner.

Du côté de ma première boîte, j’ai commencé en mettant en place la méthode 20/80, en analysant les 20% des clients qui m’apportaient 80 % de chiffre d’affaires, en virant les 20% de clients qui amenaient 80% de problèmes, en automatisant, en apprenant à déléguer plus efficacement.

Tout ça m’a permis de gagner du temps.

Quand mon business sur internet a commencé à marcher, cette première entreprise d’informatique a commencé à devenir un véritable poids. J’ai voulu m’en séparer.

J’ai aussi voulu tester mon idée de vouloir voyager énormément parce que je me suis dit que ma boîte commence à fonctionner et je commence à gagner de l’argent sur le web, je faisais à peu près 14 000 euros par mois de vente à l’époque. C’était vraiment un vrai chiffre d’affaires de TPE.

Je me suis dit qu’il faut que je fasse un test pour voir si vraiment c’est un mode de vie qui me convient ou si je ne suis pas en train de me faire des illusions et que, finalement, je ne vais pas regretter après avoir vendu mon entreprise informatique de l’avoir vendu.

Je me suis dit que je vais faire le test le plus simple possible.

Je pars un mois à l’autre bout du monde pour tester le fait de voyager en mode « extrême ». Donc, je pars 15 jours à Wallis-et-Futuna qui est une petite île, un petit territoire français perdu au milieu du pacifique et 15 jours à Fidji.

Ce sont deux territoires extrêmement loin. Je n’avais jamais quitté l’Europe avant et c’était vraiment un bon test pour moi qui me challenge, qui me faisait sortir de ma zone de confort, qui me faisait découvrir de nouvelles cultures, qui me faisait partir à l’autre bout du monde.

Ça m’a motivé à vendre la partie de mon entreprise qui était la plus consommatrice de temps puisque je l’ai vendu sous forme de trois portefeuilles clients.

Ça, c’est quelque chose que la plupart des gens ne se rendent pas compte. On n’est pas obligé de vendre l’entreprise comme structure, on peut la vendre comme portefeuille client et donc la casser en plein de petits morceaux sans aucun problème.

C’est ce que j’ai fait.

J’ai analysé le tiers de mon entreprise qui me prenait plus de temps. Typiquement, c’était tout ce qui était des prestations informatiques, gestion de réseaux…

Je l’ai vendu et j’ai laissé les clefs du reste à mes employés et je suis parti un mois.

Quand je suis rentré, j’ai trouvé ça absolument extraordinaire. Je me suis dit que c’est vraiment ce que je veux faire.

Il restait deux tiers de l’entreprise à vendre que j’ai vendus sous forme de deux portefeuilles clients. La première, c’était les développements de logiciels et la troisième, c’était un grand contrat avec le plus gros client que j’avais à l’époque, tout un réseau de concessions et automobiles dont je gérais complètement l’informatique.

J’ai réussi à vendre facilement la partie de développements logiciels parce qu’il y avait un confrère qui était sur le même créneau pour qui c’était évident de le faire. Mais je n’ai pas réussi à vendre la partie de ce contrat de service avec une grande entreprise.

Je n’ai pas très bien compris pourquoi parce que ça rapportait quelques dizaines de milliers d’euros par an. Je le vendais au même prix que ce que ça rapportait en un an.

Ça veut dire qu’au bout d’un an, si vous n’avez pas fait de bêtises, si vous n’étiez pas fait virer comme prestataire de cette entreprise, vous allez rentabiliser votre truc.

Quand j’ai vu que ça ne partait pas assez vite et que ça commençait à me peser parce que la structure existait toujours, j’avais toujours ce client et qu’en plus mes employés allaient partir et que cela veut dire que j’aurais dû aller chez ce client là ou trouver une autre solution du genre faire la sous-traitance… ce qui m’aurait vraiment pris la tête et ce qui m’aurait surtout distrait par rapport à mon objectif de développer mon entreprise sur le web et de profiter de la vie, de voyager beaucoup…

Je me suis dit au final : qu’est-ce que je veux ?

Est-ce que je veux gagner de l’argent en vendant ce contrat au bon prix ou est-ce que je veux à ce moment charnière de ma vie mettre toutes les chances de mon côté pour que mon nouveau business fonctionne bien et enfin réaliser mes rêves ?

J’ai choisi la deuxième option.

Je suis allé voir un confrère à moi avec qui j’avais déjà parlé de ce contrat, qui s’était montré intéressé mais finalement qui n’avait rien fait. Je lui dis que je venais pour lui faire une proposition irrésistible. Je lui expliquais tout.

Je lui dis : « Ce contrat m’embête aujourd’hui. Je ne veux plus m’occuper de cette entreprise, j’ai mon nouveau business qui marche bien, j’ai un voyage qui est prévu bientôt. Donc, je veux m’en débarrasser. Je te donne toutes les infos, tu pourrais en profiter pour essayer de négocier.

Voilà ce que je te propose : je te propose à 50% du prix, ça rapporte autant par an, tu ne me paies que la moitié de ça.

Cela veut dire qu’en six mois, tu vas rentabiliser ton investissement et tout le reste, ce sera du bonus. Qu’est-ce que tu en penses ? »

Et là, il m’a regardé et m’a dit : « Oui, c’est vraiment une offre irrésistible ».

Il a signé deux jours plus tard. Ça a été comme sur des roulettes.

Je l’ai présenté à cette entreprise. J’avais mis une garantie comme quoi s’il n’acceptait pas, je rembourserais évidemment.

Ça s’est très bien passé. Il a pris le relais, il a travaillé et il travaille encore pour eux d’ailleurs, cela fait 7 ans déjà.

La solution la plus facile dans ce cas-là, c’est de s’accrocher à cet argent qu’on va perdre, c’est de se dire : non ce n’est pas possible, il faut que je fasse un bon deal, …

Et quelque part, c’est aussi une bonne démarche d’entrepreneur. Mais il y a des moments où il faut savoir dépasser la simple notion de rentabilité dans l’immédiat et voir la vision plus globale.

C’est une des meilleures décisions que j’ai prises de toute ma vie parce que si je n’avais pas réussi à trouver d’acheteur rapidement, j’aurais dû soit aller directement chez ce client, soit trouver une solution. Ça m’aurait bouffé du temps et de l’énergie, ça m’aurait stressé et ça m’aurait distrait par rapport à mon business aujourd’hui.

Et sans doute que mon business aujourd’hui ne serait pas autant où il en est si je m’étais laissé distraire par ça.

J’ai accepté de m’asseoir sur une somme d’argent qui n’était pas négligeable du tout en me disant que je n’étais pas obligé de récupérer cette somme par la manière dont je l’avais perdu.

Quand on perd de l’argent, on peut essayer de le récupérer ailleurs – et il faut se méfier aussi avec cette philosophie parce que c’est comme ça que les gens s’endettent en disant qu’ils vont récupérer ailleurs et ils ne font rien – mais quand vous savez que vous avez des moyens de gagner de l’argent qui sont autres, qui sont concrets, que vous avez prouvés.

Vous avez compris que je ne me suis pas lancé dans l’inconnu comme ça. J’ai fait cela progressivement.

Mon business sur internet marchait déjà, j’avais déjà vendu les deux tiers de mon entreprise, j’avais vu que je voulais voyager. J’ai fait tout progressivement. Et c’est quand j’étais assuré, que j’avais réduit mon risque au minimum, que j’ai commencé à faire ça.

Quand vous combinez cette approche Lean startup, de tester progressivement les choses en étant connecté sur le terrain, et que vous avez une vision qui vous porte, vous pouvez vous permettre de faire ce genre de sacrifice de perdre de l’argent en vous disant : de toute façon, si je ne fais pas ça, je vais avoir un coût d’opportunité.

C’est-à-dire que si je vends ce contrat au prix que je veux, je vais peut-être attendre six mois de plus ou trois mois de plus. Mais par contre pendant ce temps-là, je ne vais pas bosser sur ma boîte et finalement ça va me faire perdre plus d’argent que si je le perdais immédiatement comme ça.

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