💵 Devez-vous vous LANCER sur le marché anglophone ?

Infopreneur Libre 2018 | Devez-vous vous LANCER sur le marché ANGLOPHONE ?

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « 💵 Devez-vous vous LANCER sur le marché anglophone ? » :

Intervenant : Est-ce que je me lance en anglais et en français dès le début ?

Olivier Roland : Mon blog « Books that can change your life » qui est la traduction de « Des livres pour changer de vie » est un blog que j’ai rebooté.

Quand j’ai démarré « Des livres pour changer de vie » fin 2008, je me suis posé la même question que toi. Je me suis dit que le marché anglo-saxon a l’air bien. Pendant six mois, tous les articles que j’écrivais étaient ainsi traduits directement en anglais sur ce blog.

C’était un peu un pari pour moi parce que j’ai un anglais suffisant pour pouvoir lire des articles, mais après, pour pouvoir juger de la qualité d’un style, absolument pas.

Au bout de six mois, j’ai décidé d’abandonner l’expérience parce que j’avais trois fois plus de trafic sur le blog en français qu’en anglais.

Donc, tu peux aussi faire cette expérience et voir au bout de six mois ce que ça donne parce que ce qui est aussi intéressant, c’est que comme je le dis toujours, quand vous avez fait une expérience sur le web en créant un deuxième ou un troisième blog, ce n’est pas perdu. Ne supprimez pas ça, gardez-le bien au chaud et peut-être qu’un jour, vous allez y revenir.

Quasiment dix ans plus tard, je reprends ce blog, je l’utilise comme plateforme pour me lancer sur le marché anglo-saxon avec ma chaîne Youtube en anglais.

Par contre quand on regarde les infopreneurs francophones, il n’y en a que très peu aujourd’hui qui sont présents sur le marché anglais. En général, on se dit : « Oui, ce serait bien et tout ». On l’a notre to do list, mais ce n’est pas en haut.

Je veux dire, on a un très beau marché avec plein de choses à faire. Ce n’est pas le marché le plus grand du monde, mais ça va.

Un de mes amis qui s’appelle Attila Pongor et comme son nom l’indique, il est Hongrois, c’est le plus gros infopreneur en Hongrie.

Est-ce que quelqu’un sait combien il y a d’habitants en Hongrie ?

Intervenant : 10 millions.

Olivier Roland : Exactement.

Et combien de personnes qui parlent hongrois dans le monde ?

Intervenant : 10 millions.

Olivier Roland : Exactement. Voilà la taille de son marché.

Il peut faire ce qu’il veut, il ne pourra jamais dépasser ça tant qu’il ne change pas de langue. Donc, pour lui c’est peut-être une priorité plus importante à un moment s’il veut développer son business.

Quelqu’un connaît le nombre de francophones en Occident ?

On va dire qu’en France, il devait y avoir 705 millions de personnes. Les Belges, on m’a dit que vous êtes 4 millions de francophones. Les Suisses, il y a peut-être deux millions et les Luxembourgeois, ils sont 13, je crois.

On va dire qu’on est à 72 millions, les Québécois sont à peu près 7 millions, ça fait 80 millions. C’est le nombre de francophones natifs en Occident. Ce n’est pas le monde anglo-saxon qui sont 400 millions et des brouettes dans le monde occidental, mais c’est quand même un bon marché.

A chaque fois que vous dites : « le marché francophone n’est aussi top que le marché anglo-saxon. », pensez à ce pauvre Attila à Hongrie mais qui est très content aussi. Chacun a son marché.

Après, il y a l’Afrique qui potentiellement est un marché extrêmement intéressant.

Depuis l’année dernière, ce n’est plus Paris qui est la première ville francophone du monde. Depuis 2017, c’est Kinshasa la première ville francophone du monde.

Aujourd’hui, c’est fou, mais la plupart des francophones se trouvent en Afrique. Oui, il y a 120 ou 150 millions de francophones là-bas.

Après bien sûr, le problème, c’est qu’en général, le développement économique n’est pas extraordinaire. Ce n’est pas un réservoir de clients pour nous. En plus, il y a un décalage culturel parfois assez fort.

Mais c’est en tout cas un continent à explorer pour juste dire qu’il y a des choses à faire en français. Ce n’est pas obligatoire de se lancer en anglais.

Après, je connais un infopreneur français qui s’est lancé sur le marché américain avec beaucoup de succès qui s’appelle Alexandre Cormont.

Il est Love coach, il partage comment avoir un meilleur couple, comment séduire… Ça a cartonné en français et Alexandre voit loin, il est très ambitieux, il est parti à Miami en 2015 avec cet objectif de se développer sur le marché anglophone.

Je ne peux pas partager ses chiffres parce qu’il n’est pas là, je ne peux pas lui demander l’autorisation de le faire, mais je peux dire que ça fonctionne extrêmement bien. En 3 ans, il a réussi à atteindre un chiffre d’affaires similaire aux États-Unis à celui qu’il a en France, avec seulement un quart du trafic qu’il a en France.

C’est-à-dire que pour 25% du trafic qu’il a en France, il fait le même chiffre d’affaires en anglais.

Quand il m’a dit ça, je lui dis : « ça s’explique comment ? »

Il m’a dit : « Tu sais déjà, je suis le French Love Coach. »

J’ai dit : « C’est vrai que ça calme ». Tout de suite, ça pose les choses.

Et ça, c’est peut-être quelque chose que vous pouvez utiliser. Si un jour, vous voulez vous lancer en anglais, sachez que les Américains adorent la French Touch.

Après, ce n’est pas utilisable dans tous les domaines.

Si vous êtes dans la création de panneaux solaires, la sexy French Touch ne va pas vous aider beaucoup.

C’est vrai que là, la séduction, c’est parfait, ça rentre dans l’imaginaire collectif des anglo-saxons. Mais il y a quand même quelque chose à utiliser.

Quand vous allez aux États-Unis, vous pouvez voir que les Américains sont en amour.

Bien sûr, c’est comme pour tout, il y a des gens qui n’aiment pas là-bas la France et les Français. Mais dès que les anglo-saxons veulent donner une certaine idée d’élégance, de luxe, ils utilisent des mots français dans leur branding.

Il m’a dit : « Ce qui est très intéressant aussi, c’est que les américains et les anglo-saxons de manière générale ont l’habitude d’investir pour leur éducation. » C’est normal pour eux d’acheter une formation.

Le système éducatif américain est beaucoup plus cher que ce qui existe en Europe. Je ne sais pas au Canada comment ça fonctionne, a priori, c’est assez semblable à l’Europe. Mais les américains dépensent beaucoup d’argent pour s’éduquer.

C’est un réflexe pour eux. Donc acheter une formation à 300 dollars ou 500 dollars, c’est presque normal.

C’est aussi quelque chose à considérer si, un jour, vous voulez vous lancer sur ce marché anglophone.

En tout cas, ça ne mange pas de pain de rêver un peu et d’y penser. Mais sachez qu’il y a beaucoup de choses à faire sur le marché français.

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