💰 L’erreur à 100 MILLIONS de dollars qu’on fait les Sharks Tank (56/365)

Les entrepreneurs à succès de l’émission de télé-réalité Sharks Tank ont fait une énorme ERREUR, ils ont laissé passer un projet qui va devenir un énorme succès commercial !

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « 💰 L’erreur à 100 MILLIONS de dollars qu’on fait les Sharks Tank (56/365) » :

Je me trouve toujours à Macao en Chine et j’ai vu passer récemment un article très intéressant à propos de l’émission Shark Tank.

C’est une émission de télé-réalité américaine qui est très intéressante puisqu’elle réunit d’un côté des investisseurs qui sont tous des entrepreneurs à succès qui, en général, sont partis de zéro et qui ont bâti une entreprise qui fait plusieurs centaines de millions, voire plus d’un milliard de dollars de chiffre d’affaires. Et de l’autre, des entrepreneurs qui ont un business qui marche mais qui est en train de se développer, souvent qui est encore au début, au stade de la création de la croissance.

Ces entrepreneurs ont besoin d’investisseurs pour accélérer la croissance, ils ont aussi besoin de mentors et ils vont pitcher à ces entrepreneurs à succès leur business model, quelle est leur vision ? Pourquoi il pense que ça va se développer ? Pourquoi ils ont besoin de cet argent ? Et aussi parfois, pourquoi ils ont besoin de mentor pour les accompagner?

C’est une émission extrêmement intéressante que je vous recommande d’aller voir, les épisodes sont disponibles sur YouTube.

Ce qui est intéressant, c’est quand on s’intéresse au taux de succès de ces entrepreneurs à succès qui investissent dans des startups.

J’ai vu passer un article qui explique qu’il y a un entrepreneur qui s’appelle Jamie Siminoff qui est apparu en novembre 2013 dans l’émission Shark Tank pour proposer aux Sharks d’investir dans son entreprise.

Son entreprise s’appelle Ring. Et le concept, c’est de mettre une caméra sur votre porte qui détecte les mouvements et dès que quelqu’un s’approche de votre porte d’entrée, automatiquement, ça envoie un flux vidéo sur votre smartphone. Vous recevez une notification.

Donc, que vous soyez chez vous ou pas chez vous, vous savez les gens qui s’approchent de votre porte d’entrée. Après, vous pouvez décider à distance ou pas d’ouvrir la porte. C’est juste un mécanisme de vidéo surveillance de votre porte d’entrée.

À l’époque, cet entrepreneur demandait aux Sharks 700 000 dollars pour 10% de parts dans son entreprise, c’est-à-dire qu’il évaluait son entreprise à l’époque à 7 millions de dollars.

Il y a eu un méga news qui est sorti : les Sharks ont refusé le deal en évoquant différentes raisons. Et là, on a appris qu’il y a quelques jours, Amazon a racheté le Ring pour un milliard de dollars.

Ça veut dire que les 700 000 dollars qu’ils demandaient en 2013 pour 10% des parts se sont transformés aujourd’hui en 100 millions de dollars.

En plus, c’est ce qu’ils demandaient. Sans doute que si quelqu’un avait été intéressé parmi les Sharks, qu’il aurait pu augmenter et dire par exemple : « je te donne 700 000, mais je prends 15 % », ça aurait évalué aujourd’hui 150 millions de dollars.

Ces entrepreneurs expérimentés ont vraiment laissé passer un des deals du siècle. Parmi toutes les entreprises qui sont apparues dans l’émission Shark Tank, c’est celle qui a eu le plus de succès parce qu’il n’y a aucune qui a atteint ce niveau de valuation.

En 2013, ils n’avaient pas la même expérience qu’aujourd’hui, mais ça faisait plusieurs années que l’émission avait été lancée. Ils avaient l’habitude de voir des pitchs.

Vous pouvez être l’entrepreneur le plus chevronné à avoir déjà vu des centaines de pitchs de startup, vous ne pouvez jamais être sûr à 100% que vous faites une bonne analyse du succès d’une entreprise ou pas, même si vous avez déjà bâti une entreprise en partant de zéro jusqu’à plusieurs centaines de millions de dollars de chiffre d’affaires.

A notre échelle, il y a deux choses qu’on apprend : une chose qu’on va apprendre avec notre casquette d’entrepreneur et une autre à notre casquette d’investissement.

La première chose qu’on apprend avec notre casquette d’entrepreneur, c’est que ce qui vaut pour eux avec toutes leurs expériences vaut aussi pour nous avec notre expérience à nous qui est moins forte que la leur.

On ne peut jamais être sûr à 100% du succès ou de l’insuccès d’un business même quand c’est le nom. C’est pour ça que dans l’idéal, il faut essayer de réduire au maximum son incertitude avant d’engager trop de moyens, que ce soit financier, de temps et d’énergie.

La meilleure solution, c’est de faire une étude de marché en ligne rapidement, mais surtout d’adopter la méthode Lean Startup qui est extrêmement importante de se confronter le plus vite possible à la réalité du terrain en sortant dans votre marché ce qu’on appelle un produit minimum viable, le prototype le plus basique mais qui apporte la fonction essentielle à vos clients, qui les intéresse.

Ça rejoint à ce que disait le fondateur de LinkedIn : « Si vous n’avez pas honte de votre premier produit, c’est que vous ne l’avez pas sorti à temps. »

La deuxième chose que ça nous apprend avec notre casquette d’investisseur, c’est que c’est très difficile de choisir les bonnes entreprises dans lesquelles investir.

Ça rejoint à ce que je dis au début de « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » et ce que j’ai dit aussi dans une vidéo sur l’art d’investir : il vaut mieux pour l’essentiel de vos investissements investir en bon père de famille dans des trackers, c’est-à-dire des logiciels qui reproduisent des indices.

Au lieu d’aller investir dans les entreprises individuellement, par exemple acheter des actions chez APPLE ou chez TESLA, vous allez investir dans un indice qui va suivre. Par exemple, le CAC 40, le S&P 500 ou le Dow Jones.

Après, vous pouvez si vous souhaitez vous amuser à faire des investissements comme les Sharks le font dans des entreprises en particulier.

Moi-même, je suis business angel amateur dans le sens où j’ai déjà investi dans une dizaine de startups différentes, en passant par l’incubateur « The family », mais je n’investis dans ces startups que de l’argent que je peux perdre.

Ce n’est pas le gros de mes investissements.

Le gros de mes investissements, c’est dans les trackers et aussi dans l’immobilier. Mais tout cet argent que je mets dans les startups, c’est pour apprendre par moi-même, c’est pour m’amuser. Et si je perds tout du jour au lendemain, ça ne me pose absolument aucun problème, ce n’est pas ça qui va m’empêcher de vivre.

Au-delà de cette anecdote de cette entreprise rachetée par Amazon qui a été refusée par les Sharks, j’ai regardé aussi quelques statistiques.

Il y a un article très intéressant de Business Insider sur Mark Cuban, celui qui a investi le plus de deals dans Shark Tank, et qui donne ses statistiques.

Il disait : « En 2015, sur les 71 startups dans lesquelles j’ai investi à travers Shark Tank, 2 ont mis la clé sous la porte, 3 sont tellement stupides qu’ils n’ont pas encore compris que, de toute façon, ils allaient devoir mettre la clé sous la porte et probablement 50 plus ou moins sont en train de grandir.

11 sur 71 font seulement un bénéfice d’1/2 million de dollars. Certaines font entre 8 et 15 millions de dollars de chiffre d’affaires.

Seulement 30 % de mes entreprises ont remboursé mon investissement et m’ont donné un petit peu d’argent. »

Encore un exemple, il ne peut pas tout prévoir. C’est impossible.

« Pour moi, la chose la plus importante est la règle 80/20. C’est d’avoir les 20 % d’entreprises de mon porte folio qui grandissent suffisamment pour couvrir les 80 % qui ne vont pas le faire assez. »

Et là, on a vraiment la mentalité du business angel.

Un business angel compétent a conscience de son impossibilité à prédire le futur, il va jouer sur les nombres.

Il va quand même jouer, bien sûr, sur sa capacité de raisonnement pour choisir les deals. Mais il sait aussi qu’au final, il va beaucoup se tromper.

Et ce il faut, c’est qu’il y a une petite proportion des entreprises dans lesquelles il a investi qui réussissent suffisamment pour que ça compense les pertes de toutes les entreprises dans lesquelles il a investi qui ne fonctionne pas et qui, on l’espère en tout cas, apporter un peu de bénéfice.

C’est aussi ma stratégie avec les startups dans lesquelles j’investis à travers « The family ».

Je vous encourage à aller voir cette émission de Shark Tank parce qu’au-delà de ces choses qu’on apprend que je viens de partager avec vous, c’est très intéressant de voir comment ces entrepreneurs réagissent aux pitchs et comment les entrepreneurs qui viennent pitcher leur entreprise font pour essayer de convaincre ces grands entrepreneurs.

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