🌲30 jours sans coke, 2e enfant, trackers, 10x et sujets random. Le 1er Tire-Toi une Bûche en 3 ans !

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « 🌲30 jours sans coke, 2e enfant, trackers, 10x et sujets random. Le 1er Tire-Toi une Bûche en 3 ans ! » :

Olivier Roland : Salut les rebelles intelligents ! Je suis avec l’unique, le seul, l’incroyable Mickael Ferrari. Ça va Michaël ?

Michaël Ferrari : Oui, ça va, très bien et toi ?

Olivier Roland : Il se trouve que c’est incroyable, mais il y a quand même des gens qui m’ont demandé récemment : « Mais Olivier, quand est-ce que toi et Michaël, vous allez faire un nouveau Tire-Toi une Bûche ? ».

Michaël Ferrari : L’émission la plus aléatoire du monde.

Olivier Roland : La plus aléatoire du monde. C’est dingue, maintenant, mais je ne me rappelais plus qu’on avait fait cette émission, parce que Tire-Toi une Bûche, c’est une émission qu’on a lancée en 2012 très exactement. D’ailleurs, c’est très rigolo de voir la vidéo de l’époque.

Tire-Toi une Bûche vient d’une expression québécoise qui veut dire « prends-toi un siège » et c’était à la base le concept. Les sujets aléatoires, on parlait de ce qui nous passait par la tête.

Michaël Ferrari : Une émission complètement random, on partage les idées.

Olivier Roland : Random non seulement les sujets, mais aussi dans le timing. C’est parfait. On parlait de notre actu, de tous les sujets qui nous intéressaient.

Le dernier Tire-Toi une Bûche était le cinquième, c’était à Miami en 2015.

Michaël Ferrari : Oui, on a vérifié.

Olivier Roland : C’était en début 2015, ça fait 3 ans et demi, ça commence à faire pas mal alors qu’on pouvait faire 1 à 2 Tire-Toi une Bûche par an avant entre 2012 et 2015.

Donc, voilà le Tire-Toi une Bûche numéro 6.

Michaël Ferrari : On s’est dit qu’on n’allait pas faire un résumé de ce qui s’est passé entre-temps parce que…

Olivier Roland : Parce que 3 ans et demi, c’est un peu long. De toute façon, si vous nous suiviez, vous connaissez un peu notre actu.

Michaël Ferrari : Ce n’est pas l’idée. Mais après, l’idée, c’était de partager l’actualité du moment, ce qui passe un peu.

Olivier Roland : Oui, les projets et tout ça.

Michaël Ferrari : Les projets et les idées.

Moi, ce que je peux partager, c’est que je me suis lancé un petit challenge pour le mois d’octobre, c’est de faire ce qui s’appelle octobre sobre, donc pas de consommation d’alcool pendant le mois.

Olivier Roland : Pas de cocaïne en fait.

Michaël Ferrari : Pas de cocaïne.

Olivier Roland : Ce n’est pas trop dur ?

Michaël Ferrari : Non, c’est difficile d’en passer. L’idée, c’est vraiment…

Olivier Roland : Pas d’alcool du tout.

Michaël Ferrari : Pas d’alcool du tout, de se dire : je ne buvais pas, je ne bois pas énormément. Je pense que tous les alcooliques disent ça.

Olivier Roland : Juste deux bouteilles par jour.

Michaël Ferrari : L’idée, c’est de dire : plutôt de boire un petit peu par habitude, se dire qu’est-ce qui se passe si j’arrête consciemment de boire et qu’est-ce qui se passe si je décide de ne plus boire du tout et de voir comment je réagis. Pour faire la part des choses entre la part d’habitude et la part de plaisir qu’on peut prendre en buvant un peu de temps en temps.

Là, on est quasiment à la fin du challenge.

Olivier Roland : Et pour l’instant, ça va. Fais voir un peu ta main si ça tremble. Donc, tout se passe bien ?

Michaël Ferrari : Non, tout se passe super bien.

C’est comme toute habitude qu’on a. Quand on arrête une habitude, ça peut manquer. Je me rends compte qu’il y a des moments où on a partagé un repas tout à l’heure, c’est vrai qu’avec un bout de viande, on a envie de boire un verre.

Olivier Roland : On a pris un bon steak. Moi, je mange très peu de viande rouge, mais quand le je fais, j’aimais bien me faire plaisir, alors j’ai pris un petit pinot noir avec, c’est sympa.

Michaël Ferrari : Là, c’est tentant. Mais après, au quotidien, on ne boit pas plus que ça.

C’est intéressant de voir et même d’envisager de se dire : « mais est-ce que je pouvais ne plus boire l’alcool sans que ça me manque ? » Sans être dans un moment de privation, mais de dire pourquoi pas ?

On verra et je pense que ça va être intéressant de voir ce qui se passe à la fin du mois, sur quoi je repars.

Je ne sais pas encore aujourd’hui sur quoi je repartirais. Est-ce que je vais me remettre à consommer de l’alcool plus ou moins régulièrement ou est-ce que je me dis que je poursuis l’exercice ?

Olivier Roland : C’est la première fois que tu faisais un défi comme ça de ne pas boire de l’alcool pendant 30 jours ?

Michaël Ferrari : Oui.

Olivier Roland : D’accord, intéressant. J’ai fait ça l’année dernière. J’avais échoué le tout dernier jour juste pour un truc un peu bête de pression sociale puisque j’avais rencontré un mec qui est un peu héros pour moi qui est Aubrey de Grey. C’est un mec avec une barbe gigantesque qui avait fait une présentation Ted en 2005 et qui avait fait des millions de vues sur « Comment supprimer la vieillesse comme source de mortalité ? »

Lui, il adore ça et c’est fou parce qu’il est à fond dans l’extension radicale de longévité, mais il se fout complètement de comment il mange.

On s’est vu dans un pub britannique, il a pris une grosse bière, un gros Burger.

Et je me suis dit : j’ai envie de me connecter avec ce gars, donc je vais prendre une bière, ce qui était stupide en fait.

Et donc, le tout dernier jour de mon défi, j’ai pris une bière alors que j’aurais dû tenir un jour.

Michaël Ferrari : Ça, c’est intéressant dans notre consommation notamment d’alcool quelle est la part sociale là-dedans, elle est hyper forte. La facilité, c’est de faire comme tout le monde et là où ça devient un petit enjeu qui peut être amusant, c’est de choisir : qu’est-ce qui me fait plaisir, est-ce que j’ai besoin de boire pour me sentir connecté ou me sentir profité de l’évènement ? Ça, c’est l’exploration du moment.

Olivier Roland : Exactement.

Et là, je suis en plein milieu d’un défi 30 jours sans pain et tout ce qui est assimilé, pâte à pizza et tout ça. Donc là, il y avait des bons desserts, je n’ai pas pu en prendre parce que grosso modo, il y avait des biscuits, de tout ce qui est assimilé au pain.

C’est rigolo, c’est intéressant de se lancer un challenge comme ça sur la nourriture ou sur d’autres choses. J’essaie toujours de faire plusieurs défis 30 jours par an et toi, j’imagine que c’est pareil.

Michaël Ferrari : Non, je n’en fais pas tant que ça, mais là, c’était octobre sobre et puis cela résonne bien.

Olivier Roland : Tu t’es réveillé le 30 septembre et tu t’es dit : « Zut, il faut que je fasse un octobre sobre ».

Michaël Ferrari : C’est un peu ça.

Olivier Roland : C’est vrai que ta femme vient juste d’accoucher, elle a fait 9 mois sobre pour le coup.

Michaël Ferrari : Oui, mais elle ne consomme pas d’alcool.

Olivier Roland : Ce n’est pas un challenge pour elle.

Michaël Ferrari : Non, ce n’est pas un challenge pour elle et puis ce n’est pas elle qui va m’inciter vu qu’elle ne consomme pas d’alcool. Mais si on rebondit sur les news, big news pour moi, 2e enfant.

Olivier Roland : Félicitations, depuis 15 jours.

Michaël Ferrari : Merci. Depuis 15 jours, il est tout petit, grande nouvelle. Ça agrandit la famille, c’est un super évènement aussi, donc je profite au quotidien.

Olivier Roland : Tu as fait un gros lancement là. C’est surtout ta femme au fait.

Michaël Ferrari : C’est surtout ma femme, parce que dans ces cas-là, c’est vrai qu’en tant qu’homme, on aide comme on peut, mais on est un peu moins appliqué physiquement quand même.

C’est une grande nouvelle aussi. Je ne vais pas dire que ça explique les 3 ans d’absence de Tire-Toi une Bûche, mais…

Olivier Roland : Mais il y a un peu de ça.

Michaël Ferrari : Il y a un peu de ça, c’était le premier. Premier enfant peut-être.

Olivier Roland : Tu disais que tu viens de compléter ton empire immobilier. Tu en as combien d’appartements à peu près ?

Michaël Ferrari : J’en suis à 40.

Olivier Roland : 40 appartements aujourd’hui, cash-flow positif, c’est très sympa.

Michaël Ferrari : Oui, en cash-flow total, je suis aux alentours de 6 000 euros par mois.

Olivier Roland : Ça, c’est une fois les prêts remboursés, les impôts payés, les travaux payés. C’est vraiment le net.

Déjà imaginez alors que là, tu n’en as aucun qui est dans le prêt remboursé ?

Michaël Ferrari : Non, parce que l’essentiel, je les ai acquis en 4 ans. Le premier, il a 7 ans, c’est un appart. Après, j’ai démarré en 2014 et j’ai vraiment accéléré il y a deux ans, pour donner un peu la progression.

Olivier Roland : Donc, c’est surtout dans 20 ans que la plupart des prêts seront remboursés.

Michaël Ferrari : Oui, sachant que dans ma philosophie, je n’ai pas besoin de cet argent, ce n’est pas ma source de revenus, l’immobilier, je ne vis pas là-dessus.

Olivier Roland : C’est un hobby.

Michaël Ferrari : C’est un hobby, c’est une activité secondaire et l’idée pour moi, c’était de créer du patrimoine, créer de la sécurité, de lancer tout ça maintenant parce qu’il vaut mieux le faire maintenant parce que le temps est ton allier, plus je le fais tôt, plus ça sera remboursé tôt, plus ça sera disponible tôt.

C’est lancé et je suis vraiment content de ça, c’était un petit challenge, j’ai levé quasiment 2 millions d’euros de dette.

Olivier Roland : Du coup, tu as à peu près 2 millions d’euros de patrimoine en théorie parce que maintenant, ça appartient surtout à la banque.

Michaël Ferrari : Oui, c’est ça, en assez de temps au final. Ça, c’est milestone, l’étape à atteindre, 40 biens immobiliers.

40 biens, c’est vraiment 40 apparts parce qu’il y a des petites guéguerres dans l’immobilier. J’ai suivi l’histoire d’un gars qui disait qu’il avait 20 biens, et en fait, il avait déjà 3 apparts avec à chaque fois 4 colocataires. Donc, il comptait…

Olivier Roland : Oui, ce n’est pas la même chose. Il avait 20 locataires, ce n’est pas la même chose que 20 biens.

Michaël Ferrari : Bref, ce n’est pas pour dire, mais moi, c’est 40 appartements.

Olivier Roland : C’est des vrais appartements.

Michaël Ferrari : Des vrais appartements.

Olivier Roland : C’est déjà un beau patrimoine. Moi, j’en suis à 11 : 5 en France, 5 à Québec, 1 aux États-Unis et j’en suis très content dans le sens où je n’ai pas envie de m’emmerder plus avec ça parce que moi, contrairement à toi, je déteste l’immobilier.

Michaël Ferrari : Est-ce que tu vas continuer à développer ?

Olivier Roland : Là, je vais vraiment focaliser sur les trackers parce que quand je regarde l’historique depuis que j’ai commencé à investir, j’ai investi dans les trackers depuis 2008-2009 et dans l’immobilier avant 2010 parce que j’avais acheté ma résidence principale que j’ai revendue après.

Quand je compare entre les deux, celui qui amène le plus de résultats par rapport aux nombres d’emmerdes, clairement il n’y a pas de photos, il y a zéro emmerde avec les trackers. C’est incroyable. Jamais il n’y a quelqu’un qui va t’appeler pour te dire qu’il y a un problème de tuyauterie où tu vas devoir valider le devis d’artisans et tout ça.

C’est sûr que le gros problème des trackers, c’est que tu n’as pas l’effet de levier du prêt et des remboursements, des locataires qui te paient ton prêt finalement. Mais par contre, tu sais que sur la moyenne du temps, sur le long terme, tu vas faire de 8 % à peu près, ce qui est quand même énorme et tu as juste zéro emmerde. Ça, c’est incroyable.

Michaël Ferrari : Ça, c’est clair, c’est une évidence. C’est encore très méconnu l’histoire des trackers en France.

Moi, je développe pas mal aussi la partie SCPI.

Olivier Roland : J’ai commencé à investir là-dedans. Dans les REIT, c’est ça ?

Michaël Ferrari : Non, c’est autre chose ça.

Olivier Roland : Parce que le REIT, c’est le pire papier. C’est quand tu investis dans des trackers qui suivent des boîtes qui ne sont que dans l’immobilier, ça permet d’avoir l’immobilier mais sous forme papier sans les emmerdes.

Michaël Ferrari : Exactement. C’est de l’immobilier coté en bourse, on peut résumer ça comme ça. Les SCPI, c’est de l’immobilier non côté, il n’y a pas de place de marché.

Et l’avantage de cette forme d’immobilier, tu es toujours sur du 100 % passif, tu es toujours sur la boîte de gestion qui s’occupe de… et tu es souvent sur les meilleurs actifs en France, les meilleurs emplacements.

Par exemple, le centre commercial du Louvre ou les Quatre temps à la défense ou le centre commercial de la Part-Dieu ou le Palais des exports à Paris, tout ça, c’est les SCPI qui les possèdent, et même des super logements, des supers emplacements, des beaux immeubles.

En plus, tu as l’effet de levier du crédit.

J’ai fait une première tranche où j’ai emprunté 30 000 euros sans apport et j’ai acheté 30 000 euros de part de SCPI.

Olivier Roland : Tu as réussi à trouver quand même un financement pour ça ?

Michaël Ferrari : Oui, et je vais faire une seconde tranche là.

Olivier Roland : Et ça te rapporte suffisamment par an pour pouvoir rembourser ton prêt ?

Michaël Ferrari : Oui, c’était quasi auto financement.

Olivier Roland : C’est génial, je ne savais pas que tu peux auto financer la pierre papier. C’est incroyable. Mais ça, tu as eu un prêt parce que tu es un résident français et que tu as un bon dossier et tout ça, parce que là, tu vas partir en Lisbonne bientôt en janvier.

Michaël Ferrari : Ça fait partie des annonces.

Olivier Roland : Et tout de suite, tu ne vas pas avoir les mêmes conditions si tu veux faire des prêts en France.

Michaël Ferrari : Oui, je ne sais pas ça. Je verrai parce que comme moi, j’ai ma holding qui est France, il y a une certaine antériorité, je pense que je pouvais continuer à emprunter et à investir. Je vais voir. Ça va être une découverte, je ne peux pas anticiper là-dessus parce que finalement on a assez peu de recul là-dessus dans ce genre de situation. Je ne connais pas de gens qui font ça.

Soit les gens partent et ils n’investissent plus l’immobilier parce qu’ils n’ont plus rien en France et donc, ils sont un peu coincés, ce qui est le cas de pas mal d’entrepreneurs. Une fois qu’ils sont partis, plus d’immobilier en France.

Olivier Roland : Parce qu’en tout cas, en général, vous ne pouvez plus avoir des prêts sans apport. Il faut faire des apports parfois significatives de 30, 40, 50 %, parfois on m’a dit, ce qui tout de suite tue beaucoup l’attractivité de ce levier.

Michaël Ferrari : Je vais voir ça, j’ai bon espoir que ça reste quelque chose de très faisable. Je vais le découvrir et je vais le tester de toute façon.

Après, ma stratégie pour moi, le patrimoine immobilier est développé. Je vais refaire peut-être encore un peu, mais…

Olivier Roland : De toute façon, aujourd’hui, si tu arrêtes de bosser aujourd’hui, tu pourrais être tranquille jusqu’à la fin de tes jours. Peut-être que tu n’as plus besoin.

C’est un peu comme moi même si je ne suis pas tu tout dans la même situation cash-flow positif que toi par rapport à mes immeubles, puisque de toute façon, mes appartements vu que j’ai quasiment tout délégué, donc je n’ai pas autant de renta. Par contre, je me constitue un capital en opération blanche, même un peu plus que ça puisque j’ai quand même un appart à Miami que j’ai acheté cash qui rapporte tous les mois 800 dollars.

Je pourrais arrêter de travailler avec les autres trucs et tout ça, et au final, ce n’est pas que ça, parce que si tu passes deux mois à la plage sur ton île tropicale, au bout d’un moment, tu te tires une balle.

Michaël Ferrari : C’est cela qui est marrant, c’est que ça fait partie des fois des remarques que je vois sur mes vidéos ou ailleurs. Dire si tu as vraiment eu ce que tu as, pourquoi tu continues à faire ce que tu fais ?

Parce qu’on aime bien ce qu’on fait aussi.

Olivier Roland : Déjà, on déteste le vide. Il faut combler les vides et il faut trouver des trucs qui nous remplissent, qui nous permettent de nous réaliser et de contribuer aussi.

Michaël Ferrari : Oui, c’est une forme de contribution, il n’y a personne qui reste sans rien faire, ça n’existe pas.

Olivier Roland : Non, c’est clair. La plupart des milliardaires, Elon Musk aurait très bien pu profiter de ce qu’il avait quand il a vendu par PayPal parce que je crois qu’il a personnellement empoché quelque chose comme 350 millions de dollars. Il aurait pu passer le reste de sa vie à être un Jet-Setter et aller dans les meilleurs endroits du monde, mais à la place, il s’est dit : on va sauver l’humanité.

C’est plus fun, c’est plus satisfaisant pour l’esprit, ça permet de s’améliorer et d’accomplir un nouveau challenge.

Coloniser Mars et disrupter l’industrie automobile, ce sont des trucs challengeants pour n’importe qui et même les plus grands génies.

Michaël Ferrari : C’est clair. On a plein comme ça nous de questions. On se demande pourquoi les gens font ça et quand on n’est pas dans la situation, on a du mal à avoir de l’empathie et à se dire finalement : si j’étais à sa place, si j’ai une certaine réussite, ça me parait complètement logique de continuer à faire des choses ou la même chose ou autre chose. Mais on ne va pas rester sans rien faire, cela n’a aucun sens.

Et surtout même dans le mindset, le style de personne qui réussit, ce n’est pas le style de personne qui va rester sans rien faire. C’est ça que les gens ont du mal à comprendre. Tout ça est hyper logique quand on est de l’autre côté.

Olivier Roland : C’est vrai. Donc, niveau actu, là, oui. Niveau immobilier, pareil, tu ne penses pas continuer pour l’instant.

Michaël Ferrari : Non, parce que je vais pas mal organiser les choses côté perso, donc je vais lever le pied sur l’immobilier.

Olivier Roland : Oui, ta limite, peut-être que c’est 40 pour l’instant. Moi à 11, je suis déjà plus que…

Michaël Ferrari : Je voulais atteindre une masse critique pour pouvoir après déléguer la gestion quotidienne.

Olivier Roland : Ce qui est le cas aujourd’hui.

Michaël Ferrari : Oui, parce qu’avec 3, 4 appartements ou même avec 10 appartements, tu te rends compte qu’il n’y a pas de quoi occuper une personne.

Olivier Roland : A temps complet.

Michaël Ferrari : A temps complet, même à mi-temps.

Olivier Roland : Tandis que 40, tu peux prendre une personne à temps complet ?

Michaël Ferrari : Même à mi-temps, il n’y a pas besoin de temps que ça. Mais à mi-temps pour gérer le quotidien, oui, c’est bien. Ça, c’est le but.

Là, j’ai atteint cet objectif, ça tourne, j’ai délégué l’essentiel sachant qu’on continue – du coup, c’est ma femme qui s’en occupe –à gérer la partie publier une annonce et sélectionner un locataire.

Ça, c’est la seule partie qu’elle va conserver, tout le reste, on délègue, toute la partie opérationnelle.

Olivier Roland : Mais là, tu passes combien d’heures par semaine à peu près sur la gestion de tes apparts.

Michaël Ferrari : Je ne fais pas la gestion, c’est ma femme qui la fait.

Olivier Roland : Sur le travail, on va dire.

Michaël Ferrari : En ce moment, je passe une demi-journée à une journée par semaine parce que j’ai 5 chantiers en même temps.

Olivier Roland : C’est énorme, oui. Dur les 40, tous ne sont pas loués, il y en a qui sont en travaux.

Michaël Ferrari : Oui, j’ai une grande colocation qui est en travaux, j’ai un appartement qui est bientôt fini et j’ai deux appartements qui sont en création. J’ai dit 5, mais en fait, j’ai un appartement qui était livré il y a quelques jours, donc j’en ai 4 qui sont en cours.

C’est ça qui me prend du temps : faire des plans de cuisine, faire des plans de machin.

Je passe une demi-heure sur le chantier tous les jours pour voir si les artisans ont des questions et discuter avec eux.

Ça me prend plus de temps que d’habitude, mais c’est parce que j’ai envie aussi que le chantier soit bien mené comme j’ai envie et je profite que je suis à côté pour pouvoir faire ça.

Olivier Roland : Dans deux mois, tu pars à Lisbonne. Pourquoi ce choix ?

Michaël Ferrari : L’idée de vouloir être au bord de la mer dans un cadre différent, de vouloir aussi être entouré de gens qui ont une mentalité différente. Ça a été un arbitrage entre aussi qu’est-ce qui convient à une famille parce que j’avais pas mal regardé par exemple Malte, mais Malte personnellement, je trouve que ce n’est pas adapté à une famille, c’est bien quand tu es célibataire ou en couple.

Olivier Roland : Moi, j’y suis allé et ça m’a convaincu de ne pas y aller. C’est petit, il n’y a pas grand-chose à faire, c’est un peu excentré.

Michaël Ferrari : Chacun a tout son intérêt.

Non, mais ça a plein d’attrait je trouve, mais quand tu as une famille, je trouve que ça ne vaut pas la peine.

Rester en Europe parce que j’aime l’esprit européen, j’aime le style de vie à l’européenne et encore une fois pareille pour la vie de famille, je trouve que ça a beaucoup d’avantages.

C’est trouver le meilleur compromis possible en termes de distance par rapport à la France et la qualité de vie, le coût de la vie, le confort.

Ça m’a paru comme une évidence de faire de choix-là.

Olivier Roland : Moi, je vais me concentrer sur les trackers et tout, c’est super. Surtout le gros truc qui arrive, c’est de développer ma présence sur le marché anglophone parce que j’ai signé un contrat d’une grosse maison d’édition américaine qui s’appelle High house qui est une des plus grosses dans le domaine du développement personnel aux États-Unis.

C’est génial parce que le SIO m’a dit : quand ton livre sera publié, il sera publié aux États-Unis, au Canada, en Grande-Bretagne, en Australie, en Inde. Donc, truc de malade. Bien sûr, ce n’est pas parce que c’est publié que ça va se vendre, on le sait bien.

Michaël Ferrari : C’est ton livre que tu vas publier ?

Olivier Roland : Oui, « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études ».

Olivier Roland : Oui, en sachant qu’il faut que je l’adapte de deux manières parce que le livre fait 220 000 mots et High house, ils n’ont jamais publié de livre de plus de 100 000 mots. Pour eux, c’est déjà un gap énorme.

J’ai été à voir leur bureau londonien, on a négocié et à la fin, ils m’ont dit : nous, on peut accepter 150 000 mots, mais pas plus.

Il y a deux choses qui m’aident. C’est que là, je vais travailler sur la deuxième édition du livre en français, c’est aussi une nouvelle annonce exclusive mondiale, et c’est un de mes objectifs de réduire la taille parce que ce qui est bien, c’est qu’il y a une version audio du livre qui a été faite par Audible et ça me permet d’écouter quand je prends ma douche, j’écoute mon propre livre et je redécouvre mon livre, ce qui est rigolo.

Il y a des tas de moments où je me dis, mais zut, tu viens juste de le dire justement et pourquoi tu répètes la même chose ? Je vois des tas de répétitions que je n’avais pas vues quand je l’ai écrit la première fois. Cela, c’est déjà un truc que je vais réduire.

Puis, c’est une erreur classique d’auteur de premier bouquin d’en mettre trop parce que tu as peur de ne pas donner assez de valeur, tu as peur que ce ne soit pas assez, tu t’en mets trop et c’est ce que j’ai fait avec « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études ».

J’ai vraiment tout donné pour essayer de créer mon chef-d’Å“uvre et je pense que je suis arrivé à faire un beau truc, mais il est loin d’être parfait, donc je vais l’améliorer par une deuxième version.

Déjà, la deuxième édition française va être plus courte. Ensuite, la deuxième chose qui m’aide, c’est que l’anglais est naturellement concis.

Michaël Ferrari : Quand tu passes en anglais, tu réduis naturellement

Olivier Roland : Typiquement, tu vas réduire de 15 % le nombre de mots sans rien faire, en passant du français à l’anglais. Parfois de 20 %, ça dépend de comment ça a été écrit et comment c’est traduit.

Ces deux facteurs combinés font que l’objectif d’atteindre 150 000 mots me parait raisonnable, ça me parait faisable.

Je pense que je vais essayer d’atteindre 200 000 mots pour la version française. Après, si tu enlèves 10 %, ça fait 180, si tu enlèves 20, ça fait 160. Donc, il y a un moyen de…

Michaël Ferrari : Et tu vas adapter le contenu lui-même aussi ?

Olivier Roland : Oui, parce que j’ai écrit de la manière la plus universelle possible, mais il y a quand même des parties qui sont vraiment focalisées sur la francophonie, la France en particulier, mais de la francophonie de manière générale, je vais changer les exemples. Il y a aussi tout un passage sur l’apprentissage des langues, j’insiste sur l’anglais évidemment.

Je ne vais pas le faire pour la version anglaise, mais j’ai quand même insisté sur l’importance d’apprendre des langues, en focalisant peut-être un peu plus sur l’espagnol parce que c’est la langue que les Américains apprennent quand ils ont la presse, ce qui n’est pas souvent le cas et de leur donner des hacks et tout ça.

Il y aura aussi une partie d’adaptation. J’estime qu’il y a peut-être 10 à 15 % du livre que je devrais remanier pour l’adapter à un marché avant tout américain, mais de toute façon, anglophone de manière générale.

Michaël Ferrari : Tu en as combien en vente en France ?

Olivier Roland : On est à plus de 50 000 exemplaires toutes éditions confondues, c’est-à-dire papier, numérique et audio. C’est super.

En 18 mois, on était déjà à 50 000 exemplaires, c’est un très bon score. En France, on considère qu’un livre est best-seller à partir de 10 000 exemplaires, donc 50 000 surtout en 18 mois c’est vraiment beau. Et on sait que c’est un long salaire, c’est-à-dire que c’est le type de livre qui continue à se vendre sur le long terme.

Hier, je suis allé voir ma maison d’édition les Éditions Leduc.s, ils ont un tableau qu’ils impriment toutes les semaines des meilleures ventes de bouquin. Mon livre était en 10e position sur un catalogue de 750 livres qu’ils ont des ventes de la semaine alors que ça fait deux ans qu’il était publié. Aujourd’hui, je suis dans le top 10 des ventes de ma maison d’édition sur un catalogue de 750.

On sait que sur le long terme, il va continuer à bien se vendre. De toute façon, clairement à terme, on va atteindre les 100 000 exemplaires. Après, quand ? Ça reste à voir.

Là, au rythme actuel, je crois qu’on l’atteindrait dans 4 ans parce que forcément vous avez un énorme pic de vente au début, puis après, ça se tasse un peu quand même.

Mais je pense que le fait d’écrire une deuxième édition, l’objectif, c’est de publier ça en septembre 2019. Ça va permettre d’atteindre ces objectifs plus rapidement, d’avoir un nouveau pic. Puis, je vais essayer de l’améliorer. Je vais en profiter, je vais envoyer un sondage, je dois avoir une liste de peut-être 6 000 de mes lecteurs, des gens qui sont inscrits via les liens de mon livre, ça, c’est super, et je vais leur demander : qu’est-ce que je dois améliorer pour la prochaine édition ?

C’est un atout énorme par rapport à l’auteur lambda qui ne se crée pas une communauté de ses lecteurs.

Michaël Ferrari : Qui ne peut pas discuter avec ces lecteurs.

Olivier Roland : Oui, il n’a pas de feedback et tout. Je vais pouvoir leur dire qu’est-ce que je vais enlever déjà, qu’est-ce que je devrais ajouter, qu’est-ce que je devrais modifier.

Rien que ça, ça va me donner des feedbacks énormes, il faut que je m’occupe du sondage rapidement.

Michaël Ferrari : Donc, septembre 2019 alors.

Olivier Roland : Pour la deuxième édition française, et l’objectif, c’est aussi de publier la version anglaise deuxième semestre 2019. Ça va dépendre de quand je rends le manuscrit, ce sera peut-être en 2020, on verra. D’ici là, il faut que j’aie une plateforme en anglais qui ne soit pas trop nulle, parce que c’est important que je puisse promouvoir le bouquin quand il sort en langue anglaise.

Donc, j’ai lancé une chaîne Youtube en anglais il y a quelque mois, j’ai relancé la traduction de mon blog « Des livres pour changer de vie » dont « Books that can change your life ». Et pour l’instant, il n’y a pas beaucoup de trafics sur les deux, je ne me suis pas du tout occupé, j’ai tout délégué à mon équipe.

C’est ridicule, j’ai 600 visites par mois sur mon blog en anglais alors qu’aujourd’hui, j’ai 90 000 sur la version française, ça n’a rien à voir. Et la chaîne Youtube, il faut que je regarde, mais ça fait quelque millier de vues par mois.

Je suis retourné en 2007. En 2008, quand j’ai démarré, c’est marrant, je vais me prendre au moins une bonne semaine pour mettre en place des stratégies, prendre des prestataires parce qu’aujourd’hui, j’ai des ressources et une expérience que je n’avais pas à l’époque pour accélérer tout ça.

Michaël Ferrari : Oui, l’idée, c’est de pouvoir faire ça. Au lieu de ce que tu as mis quelques années à faire en français, c’est de dire tu peux compresser ce temps-là et ton expérience, les ressources et accélérer énormément le développement de ta chaîne et ta présence anglaise.

Michaël Ferrari : C’est un gros projet tout ça.

Olivier Roland : C’est intéressant, c’est sympa. Et à côté de ça, j’ai plein de projets. Je n’ai peut-être pas dit mais je suis devenu directeur de collection chez Leduc.s.

Mon éditeur, les éditions Leduc.s, il y a Barbara, la personne à qui j’ai le plus de contact dans cette maison, qui est venue me voir et qui a dit : « j’ai une idée, qu’est-ce que tu dirais de faire la collection Olivier Roland ? ». Je me suis dit : « Ce n’est pas bête de faire ça, c’est un challenge intéressant ».

Ça commençait à infuser dans mon esprit quand elle m’a dit ça et je me suis dit que ça serait génial parce que déjà, moi, j’ai comme projet de faire une formation sur comment écrire un best-seller, parce que le succès de « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études », ce n’est clairement pas dû au hasard. J’ai vraiment mis toutes les chances de mon côté et il y a des tas de stratégies qu’on n’a jamais vu en France que j’ai utilisées et qui sont repérables dans tous les secteurs.

J’ai ce projet-là et je pourrais lier ça en disant : je ne peux pas vous promettre qu’on va publier votre livre, mais en tout cas, si vous suivez la formation et que vous arrivez jusqu’au bout, vous pouvez m’envoyer votre projet et je vais l’examiner. Ça, c’est sûr que je peux le faire. Et si ça correspond avec la ligne éditoriale de la collection, potentiellement on peut le publier.

Au-delà de ça, j’ai tous mes élèves de ma formation d’infoprenariat, Blogueur Pro, qui sont souvent les leaders de leur secteur, qui ont atteint une position impressionnante dans leur secteur et pour qui en fait publier un livre papier, au bout d’un moment, c’est juste logique.

Quand tu es déjà un infopreneur à succès et que tu as une grosse audience, que tu as fait des gros lancements, que tu as fait des évènements et tout, au bout d’un moment, c’est logique d’avoir un livre papier dans ton arsenal, dans tes outils. Et donc là, je pourrais faire le pont.

Je me suis dit : c’est parfait comme rôle, ça va me permettre de rajouter de la valeur ajoutée à mes élèves et aussi potentiellement à une future formation.

Du coup, j’ai dit Ok, j’ai négocié des meilleures conditions pour les gens qui vont passer par moi que s’ils passaient en direct, et là, le tout premier livre qu’on va publier, ça va être celui de Sébastien le Marketeur français qui pour la première fois ne va pas auto éditer un livre, mais le faire publier par un vrai éditeur.

Michaël Ferrari : D’accord. C’est big news cela.

Olivier Roland: Oui, c’est intéressant. Il y a quelques jours, il est venu ici à Paris pour tourner des vidéos avec Barbara. Il a montré la signature du contrat et tout.

Un des trucs que je recommande, c’est vraiment d’impliquer ses communautés le plus vite possible. Dès que vous avez le projet et que vous avez signé le truc, vous le montrez en vidéo et vous impliquez votre communauté le plus vite possible.

Ça va être aussi un challenge intéressant. Honnêtement, ça va me faire gagner beaucoup d’argent, je vais chercher un peu de droits d’auteur là-dessus, mais pas grand-chose. Mais je trouve ça fun, ça ne va pas me demander beaucoup de travail et ça permet d’apporter davantage de valeurs ajoutées à mes élèves et au monde, donc, pourquoi pas ? Ça va être fun.

Michaël Ferrari : Ok. Donc, tu continues à développer la partie édition.

Olivier Roland : Oui, j’aime bien cela. C’est un peu comme toi, l’immobilier, c’est un peu hobby. C’est un peu la même chose pour moi et en plus, ça me fait gagner de l’argent et ça apporte de la valeur. Franchement, ça ne mange pas de pain.

Michaël Ferrari : Cool. Et il y a quoi d’autres dans tes projets, actualités ?

Olivier Roland : A part ça, je suis un peu en mode couteau entre les dents en ce moment parce que j’ai vu que j’ai des collègues qui ont commencé à faire des chiffres peut-être deux fois plus gros que moi. Je me suis dit que c’est marrant. Ça titille.

Ce qui est bien, c’est qu’on est dans un milieu avec une très bonne compétition amicale.

On parlait avec quelqu’un qui était à l’extérieur de ce milieu tout à l’heure, mais cette personne disait que c’est quand même rare de voir des industries où vous avez des concurrents qui sont potes et qui s’échangent tout, parce que nous, on se voit comme des confrères avant d’être des concurrents. On s’aide les uns, les autres. Et ça, c’est une des grandes forces du monde de l’infoprenariat, c’est impressionnant.

Et comme on connaissait les uns, les autres, ça crée une sorte d’émulation et de compétition.

Moi, ça fait plusieurs moi que je suis en mode extrêmement tranquille, relax à me balader partout dans le monde et tout. Je me dis : tiens, peut-être que je vais me mettre dans un cycle, peut-être que ça va être de quelques mois, peut-être d’un an, peut-être moins, peut-être plus où je vais me remettre à vraiment bosser genre comme si je crée une nouvelle boîte, avec comme objectif de… les Américains aiment bien parler de Ten-X, multiplié par 10.

10, ça parait énorme, mais peut-être multiplié par 5 mon chiffre d’affaires et divisé par 2 mon temps de travail en mettant en place les bons process.

Récemment dans mon entreprise, il y a eu une grosse transformation parce que j’ai pris une personne clé qui me manquait jusqu’à présent, une executive assistant.

Je l’appelle mon assistante Iron Man comme dans le film parce qu’elle sait gérer à la fois le perso et le pro.

Dans Iron man, si vous avez vu le film, vous savez de qui je parle. L’assistant d’Iron man sait où sont ses chaussettes et elle sait gérer son empire.

Grosso modo, elle sait vraiment tout faire. C’est le bras droit qui connait tout de ta vie.

Michaël Ferrari : Donc, il n’y a plus de frontière, c’est l’assistant business et machin. Elle fait tout.

Olivier Roland : Après, tu ne vas pas lui confier des trucs trop triviaux parce que ce serait une mauvaise utilisation de ses talents, mais il y a cette notion que tu connais extrêmement bien, c’est ton bras droit.

Elle a pris en charge beaucoup de choses dans ma boîte que je gérais encore.

Là, par exemple, quand je veux un nouveau profil dans mon équipe, c’est génial parce qu’avant, je m’embêtais à faire de la description, à poster le truc sur Upwork, à parler aux candidats… Aujourd’hui, je dis juste à Élisabeth : « j’aimerais avoir ce profil, est-ce que tu peux recruter pour moi sur Upwork ? »

Elle s’en occupe et ça, c’est un gain de temps phénoménal.

Michaël Ferrari : Je suis d’accord, c’est génial.

Olivier Roland : Même si quand même des fois, elle te…

Par exemple, je lui ai demandé de trouver quelqu’un pour optimiser le SIO de mes sites, on a quand même dû faire une session ensemble, j’ai dû l’expliquer qu’est-ce que j’attendais, j’ai dû lui faire lire des articles et tout ça et après, j’ai dû quand même intervenir.

Elle a trouvé la personne. Après, j’ai dû intervenir dans le management parce qu’elle avait du mal à juger la qualité du travail.

Ce n’est pas non plus une baguette magique, mais ça fait gagner beaucoup de temps et c’est clair que rien que ça, ça m’aide énormément. Je vais utiliser Élisabeth pour prendre d’autres personnes dans mon équipe et déléguer des tâches et tout.

Michaël Ferrari : Parce que jusqu’à récemment, tu n’avais pas de bras droit, de personne un peu centrale ?

Olivier Roland : Non. Après, toute mon entreprise est asynchrone, il n’y a pas de réunion et d’appel téléphonique quoi que ce soit, tout se fait surtout par Asana, ce logiciel principal d’échange.

Le principal frein, c’est que ça m’embêtait de recruter des nouvelles personnes parce que je savais que c’est moi qui devais m’en occuper et tout ça.

Tout ce qui est administratif, support technique et tout ça, ça fait longtemps que j’ai délégué toutes ces tâches-là. J’ai pris quelqu’un qui avait une compétence managériale et de recrutement et même de gestion financière même si je n’ai pas encore utilisé ces talents-là à Élisabeth.

Michaël Ferrari : Ok, structuration.

Olivier Roland : Oui. En plus, elle est aussi très, très bonne pour organiser les évènements. Elle a organisé les concerts, les pièces de théâtre de stars françaises, parce qu’elle vit à Londres, qui viennent à Londres parce que j’ai appris qu’il y a beaucoup de stars françaises de la chanson, du théâtre et autres qui terminent leurs tournées françaises par Londres parce que c’est juste à côté, parce qu’il y a quand même 350 000 Français, cela fait une vraie ville française et c’est assez facile de remplir une salle de français ou de francophone avec une star française qui vient à Londres sans problème.

Elle s’occupait de ce genre de truc. Elle a vraiment l’habitude. Là, j’ai fait pour la toute première fois un évènement ouvert au public.

Michaël Ferrari : Tu viens de faire un évènement public.

Olivier Roland : C’est dingue parce que jusque-là, je ne faisais tous les ans qu’une rencontre avec mes élèves parce que pour moi, je ne pensais pas que c’était cohérent avec mon style de vie 20/80, que je pensais que cela allait prendre trop de temps et d’énergie.

Là, je me suis dit que pour la première fois, on va tester de faire un jour en plus de ma rencontre avec mes élèves où là, les gens peuvent payer et venir, et je n’ai quasiment rien eu à faire, c’est mon équipe qui s’occupait du tout.

Pareil, je pense qu’un gros projet aussi pour 2019, c’est de faire un véritable évènement de deux jours et viser au moins 1000 personnes.

Il faut savoir que j’ai prévenu les gens 3 semaines à l’avance, c’est n’importe quoi. Clairement, dans l’industrie, les gens sont prévenus 6 mois à l’avance, voire même un an.

Donc 3 semaines, c’est ultra court, j’ai quand même eu 240 personnes qui sont venues, donc c’est très encourageant.

Michaël Ferrari : En plus, c’était à Bruxelles.

Olivier Roland : C’était à Bruxelles, oui. Ce n’était pas l’endroit le plus accessible et du coup, je me suis dit : si je mets les moyens et que je préviens les gens avant, c’est un moyen que j’ai 1000 personnes pour l’année prochaine.

Michaël Ferrari : C’est un beau challenge.

J’étais surpris, j’organise un séminaire immobilier à Angers, j’ai décidé d’en faire un avant de partir histoire de dire que ça boucle la boucle.

Olivier Roland : Parce que c’est là que tu vis.

Michaël Ferrari : Parce que c’est là que je vis aujourd’hui. En une semaine, il était complet.

Olivier Roland : Il y avait combien de personnes ?

Michaël Ferrari : La salle n’est pas grande parce que je voulais faire cela dans un beau cadre et il y a un 4 étoiles dans le centre qui était disponible à cette date et la salle, elle fait 90 places.

Olivier Roland : Oui, c’est petit effectivement.

Michaël Ferrari : Et en une semaine, c’était fini. Je n’ai même pas eu le temps d’augmenter le prix de vente.

Olivier Roland : La prochaine fois, tu mets le prix plus haut direct. C’était combien la place ?

Michaël Ferrari : C’était 247 euros la place.

Olivier Roland : Ce n’était pas donné quand même.

Michaël Ferrari : Non, ce n’était pas donné.

Olivier Roland : C’est déjà un bel investissement. C’est pour une journée.

Michaël Ferrari : C’est une journée. Ça va être une belle journée qui va être dans son contenu, il y a mon avocat qui va venir faire une présentation sur les holdings, j’ai un spécialiste de la SCI qui va venir. Il va y avoir du contenu dense qu’on ne trouve pas ailleurs, mais j’étais surpris quand même qu’en une semaine, l’évènement était complet.

Ça me renvoie sur le truc que j’ai le sentiment qu’à Paris, il y a une telle offre abondante.

C’est un peu comme pour les salles de théâtre. Tu prends le nombre de pièces de théâtre qui est un soir donné à Paris genre 200 ou 300 euros.

Et pour les évènements et les séminaires, j’ai l’impression qu’on commence à aller sur un truc comme ça. Il y a tellement d’évènements à Paris que dès que tu organises un truc qui n’est pas à Paris, ça s’emplit très vite.

Donc, réflexion du jour.

Je ne vais pas du tout me mettre à faire une tournée en France un jour, je vous rassure. Je n’ai pas envie d’être itinérant et faire toutes les villes de France, mais c’est intéressant de voir qu’il y a une réelle attente aussi de contenu et de qualité ailleurs qu’à Paris.

Olivier Roland : Oui, c’est clair.

Le plus gros évènement que tu as organisé toi-même, il y avait combien de personnes ?

Michaël Ferrari : 300 personnes.

Olivier Roland : Mais tu avais prévenu à l’avance ?

Michaël Ferrari : Non. Alors moi, je ne suis pas très bon encore là-dessus. Quand je parle à l’avance, le plus tôt que j’ai prévenu, ça doit être 3 mois avant.

Olivier Roland : Tu es comme moi, je n’aime pas prévoir les trucs en avance, je suis comme toi.

Michaël Ferrari : Après 2019, pareil, je me suis mis un challenge de faire quelque chose de plus gros, mais il faudra prévenir plus à l’avance et organiser un peu mieux les choses. Le séminaire à Angers, j’ai dû faire un mail ou deux et j’ai dû en parler sur une vidéo Youtube et c’était fini. Je n’ai pas déployé une énergie folle pour le remplir.

Je pense aussi qu’il y a un potentiel beaucoup plus important en termes de nombre de participants.

Je ne suis pas encore là-dessus.

Ça n’a pas été ma priorité de faire des évènements live et je n’ai commencé que cette année à faire un séminaire immobilier ou fin de l’année dernière, de mémoire. Donc, c’est très récent les séminaires immobiliers pour moi, ce n’est pas une priorité non plus de rajouter ça.

Je pense que là-dessus, on se ressemble pas mal, je suis toujours sur le travail que ça demande et est-ce que ça me permet de garder un cycle de vie bien, parce que moi, je ne suis pas dans développer le plus gros business possible, je regarde toujours à quel coût, quel est le coût de faire ça en termes de l’énergie et de ce que je ne peux pas faire à la place aussi.

Je suis beaucoup là-dedans, c’est pour ça non plus que je ne suis pas sur me dire : je vais faire le plus gros possible. Ce n’est pas un truc qui m’excite de dire je vais faire le plus gros possible.

On joue avec ça aussi. Mais l’année prochaine, moi en tout cas, recentrer et faire mieux. D’une manière générale, je trouve que c’est un objectif simple de dire : faire mieux que ce que j’ai fait avant. C’est la meilleure manière de progresser, je trouve.

Olivier Roland : Est-ce que tu aimerais terminer par quelque chose ? Le mot de la fin.

Michaël Ferrari : Le mot de la fin, c’est à bientôt, mais on ne sait pas quand ?

Olivier Roland : Exactement. Alors là, complètement aléatoire. Vous avez compris, Tire-toi une bûche, on parle de tout et de rien. On est dans des endroits aléatoires aussi, on est dans un superbe hôtel à Paris, on peut-être même partager le nom.

Michaël Ferrari : C’est le « Mandarin Oriental ».

Olivier Roland : C’est vraiment beau, très beau cadre. Ce n’est pas donné, on ne va pas se mentir, mais vous pouvez venir ici prendre un petit café et travailler, c’est vraiment un super endroit reposant. Là, on a le chant des oiseaux.

Il y a des gens un peu bruyants à côté de nous, pas de bol, mais de manière générale, c’est beaucoup plus serein et calme.

Michaël Ferrari : Oui, c’est calme. Ça permet de se détendre, changer d’atmosphère, d’endroit, c’est super.

Et en fait, on peut trouver ce genre d’endroit partout dans le monde.

Olivier Roland : Le serveur nous a expliqué qu’il y a des « Mandarin Oriental » ouverts dans plein de villes.

Michaël Ferrari : Oui, il dit qu’il y en avait une trentaine, ils en ouvraient 2-3 par an.

Olivier Roland : Peut-être bientôt à côté de chez vous.

Michaël Ferrari : Merci en tout cas, à une prochaine et puis, on ne sait pas quand.

Olivier Roland : A peut-être dans 10 ans, à peut-être dans 3 ans, à peut-être jamais, à peut-être dans une réalité parallèle, on verra bien.

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