Comment réussir sa transition de salarié à entrepreneur – Yannick Alain

🎙️ L’interview complète dont est tiré cet extrait « Être un Bisounours et gagner des millions – mode d’emploi avec Yannick Alain »

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🧐 ► Qui suis-je ? Qui est Olivier Roland ?

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À 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

Que vous souhaitiez changer de vie, réussir sur Internet ou tout simplement devenir une meilleure personne, ma chaîne vous y aidera. Chaque jour, vous trouverez une nouvelle vidéo inspirante pour vous aider à vivre une vie plus riche.

Olivier Roland.

📺 ►Lien de la vidéo : Comment réussir sa transition de salarié à entrepreneur – Yannick Alain

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « Comment réussir sa transition de salarié à entrepreneur – Yannick Alain » :

Yannick Alain : Je travaillais pour Orange, Toshiba, Microsoft, toutes ces grosses boîtes qui me faisaient rêver et je leur montais des équipes de vente. C’était mon travail, c’est-à-dire que ces entreprises-là, souvent, elles n’ont pas d’équipe de vente en interne, elles externalisent leur force de vente. Et moi, mon job, c’était leur trouver des opérations où j’externalisais la force de vente et je leur mettais des animations en magasin aussi. C’est du trade marketing.

Du coup, je vendais ça. Je vendais ces solutions-là et je m’y plaisais vraiment. En tout cas, je m’éclatais là-dedans parce que c’était comme si je montais plein d’équipes commerciales plusieurs fois par année. Et j’avais des équipes hyper polyvalentes. Je dis « toi, tu vas travailler là ». Je l’ai formé aux techniques de vente, je l’ai formé aux techniques du client, je les aidais à vendre. J’étais hyper créatif dans ce que je fais, donc c’était vraiment assez génial comme taf pour ça. Cela faisait beaucoup appel à ma créativité et à pas mal de choses, c’était vraiment plaisant. Du coup, j’étais le papa de cela. C’est moi qui l’ai formé.

Olivier Roland : Tu étais une sorte d’intrapreneur finalement ?

Yannick Alain : Oui, j’ai toujours été intrapreneur. D’ailleurs, c’est très intéressant que tu poses cette question-là parce que beaucoup de gens se sont beaucoup moqués de moi parce que j’étais intrapreneur.

Olivier Roland : Ah bon, pourquoi ?

Yannick Alain : Parce qu’ils disaient « Tu travailles pour un patron, tu te donnes comme si c’était ta boîte, mais ce n’est pas ta boîte. » C’est nul de faire cela. En réalité, l’intrapreneur, il fait ses armes comme ça.

L’intrapreneur, il a la possibilité de jouer comme à blanc s’il était entrepreneur. Et si tu prenais la responsabilité de tout ce qui se passe dans ta boîte, là, peut-être que je suis responsable, mais en tout cas, la responsabilité, tu joues comme un entrepreneur mais ce n’est pas ton argent. Tu as la formation, d’avoir des mecs au-dessus de toi qui sont capables de te former et de te dire les choses et puis tu es payé pour cela. Je trouve que c’est une superbe formation en réalité.

Et plutôt que de le voir comme ça, on le voyait comme « oui, tu travailles je ne sais pas combien d’heures par semaine, alors qu’en fait, ce n’est même pas pour toi ». Moi, le capital formation, il était trop énorme. Donc, j’ai travaillé, j’ai été directeur commercial pendant 4 ans alors que personne n’avait gardé le poste plus d’un an et j’étais bon là-dedans. Du coup, cela m’a aidé à prendre la responsabilité de tout. Cela m’a aidé à devenir entrepreneur. Quand j’ai été entrepreneur, après, c’était facile pour moi parce que j’avais déjà appris ces codes-là.

Olivier Roland : Mais alors, cela ne te titillait pas l’entrepreneuriat à ce moment-là ?

Yannick Alain : Si, complètement. Et j’avais très peur.

Olivier Roland : Tu avais très peur. Intéressant.

Yannick Alain : J’avais très peur de plusieurs choses. Je ne sais pas combien il y en avait, mais en tout cas, il y en avait beaucoup. Déjà, un, estime de moi. Je pense que je ne suis pas capable. Je pense que je suis arrivé là et que c’est un peu de la chance. Tu sais, quand tu as le manque d’estime de toi, c’est terrible toutes les stratégies, les excuses que tu peux te trouver pour ne pas entreprendre.

Et j’étais : oui, non, mais je ne vais pas y arriver. Et si j’échoue ? Et si je retombais plus bas ? Et tu es directeur commercial, tu gagnes de l’argent quand même. Et si je retombais plus bas ? Et si je passe pour un con auprès de mes commerciaux, de tout ça ? Et si, et si, et si. Et si… Je croyais en une malédiction familiale, un truc complètement débile, comme quoi personne dans ma famille n’avait jamais réussi dans l’entrepreneuriat, donc j’étais comme condamné à ça. Un truc de fou. Syndrome de l’imposteur. Pourquoi moi plutôt que quelqu’un d’autre ? Il y a tellement de gens qui ne s’en sortent pas. Qu’est-ce qui fait que toi, tu vas réussir dans l’entrepreneuriat ?

Olivier Roland : Alors, qu’est-ce qui t’a fait le déclic ? Qu’est-ce qui t’a fait te lancer ?

Yannick Alain : Je sens que je suis de plus en plus à l’étroit dans le poste dans lequel je suis. Un jour, je pars faire mon laser Quest avec mon petit frère qui a 15 ans à l’époque et j’aime bien. Oui, j’ai 13 ans de différence avec lui, donc j’aime bien l’amener et le faire kiffer. Et je tombe dans une poursuite, je me casse la jambe. Et j’avais le syndrome de l’indispensabilité. Je ne pensais qu’au bureau, si je n’étais pas là, rien ne tournait.

Et là, je me casse la jambe, je suis obligé de m’arrêter pendant 4 mois. Et pendant 4 mois, j’ai tourné en rond. Et en fait, je dis « qu’est-ce que je vais faire ? » Et là, je commence à me poser trois grandes questions : Qu’est-ce que j’aime faire ? Qu’est-ce que je sais faire ? Qu’est-ce qui me rend unique ? En se posant ces trois grandes questions, je me dis, qu’est-ce que j’aime faire ? Le MCU, j’appelle ça parce que je suis fan de Marvel. Du coup, j’appelle ça : Qu’est-ce que j’aime faire ? Qu’est-ce que je sais faire ? Qu’est-ce qui me rend unique ? MCU.

Et du coup, je dis, qu’est-ce que j’aime faire ? J’aime être sur Internet, je suis un peu geek. J’aime bien bidouiller, tout ça. J’aime le développement personnel, c’est quelque chose qui me passionne parce que cela m’a aidé. J’ai lu quelques bouquins qui m’ont vraiment transformé, qui m’ont aidé à être un meilleur manager, être meilleur. Ça, j’aime cela. J’aime me produire sur scène. Je suis un clown un peu. J’aime faire de la conférence. J’aimais chanter à l’époque, c’est ça, puisque j’étais musicien, je chantais. C’était cela qui me plaisait. Je vais essayer de trouver un truc là-dedans, OK. Voilà.

Après, qu’est-ce que je sais faire ? Je savais que je savais faire du commerce à peu près. Je savais que je savais manager parce que j’avais quand même gagné en confiance là-dessus et donc je vois toutes les compétences que j’avais. Puis, de toute façon, cela peut se développer, donc je m’en foutais.

Et qu’est-ce qui me rendait unique ? Et là, les gens me disaient « moi, quand j’ai envie de me confier ». J’avais posé la question à mon entourage, qu’est-ce que tu me confierais à moi plutôt qu’à quelqu’un d’autre ?

Olivier Roland : Intéressant comme question.

Yannick Alain : Et je leur ai posé : est-ce que tu peux me donner 4-5 qualités ? Qu’est-ce que tu me confierais à moi plutôt qu’à quelqu’un d’autre ? Parce que c’est dur d’avoir un avis logique soi-même. Si tu regardes là dans la pièce, on est la seule personne qu’on ne peut pas voir au global. Moi, tu peux me voir au global. Moi, je ne peux pas me voir au global. Donc, c’est par moment intéressant même si on ne voit pas forcément. On dit, oui, il faut attendre, il faut regarder en soi. Non, à un moment donné, tu as besoin du miroir de l’autre pour savoir réellement ce que tu reflètes.

Et là, les gens, ce qu’ils m’avaient reflété en moi, ils m’avaient dit « tu es super adorable ». Ils m’avaient dit « tu es super adorable, tu es gentil ». Ils m’avaient dit « tu es vraiment hyper gentil, tu es un mec en qui on a confiance immédiatement. Tu es un mec qui, à chaque fois qu’il y avait un problème informatique, on venait me voir moi. »

Il y a plein de petites choses qui revenaient et en fait, beaucoup la confiance, beaucoup tu me fais rire, beaucoup tu es un super bon vendeur, tu as un bagou de ouf. On t’écoute des heures, tu as un certain charisme qui ressortait. Et je me suis dit « OK, qu’est-ce que je fous avec ça ? » Je ne savais pas.

Olivier Roland : Tu as même vraiment réfléchi à comment tout ça, ça se… Il y avait une synergie entre tout. C’est intéressant ton approche par rapport à l’Ikigai.

Yannick Alain : Oui, complètement. C’est ça. Je ne connaissais pas l’Ikigai à l’époque.

Olivier Roland : Il y a à la fois des points communs et des points de différence, notamment la dernière question, c’est…

Yannick Alain : Qu’est-ce qui me rend unique ?

Olivier Roland : Qu’est-ce qui te rend unique ? Il n’y a pas vraiment ça dans l’Ikigai. Il n’y a pas cette question comme ça. Donc, c’est intéressant.

Yannick Alain : En tout cas, moi, c’est un exercice que je fais faire à mes élèves maintenant quand ils rejoignent mes formations parce que cela amène beaucoup de clarté sur plein de choses. Et en fait, juste tu as ces trois grandes listes « Qu’est-ce que j’aime faire ? Qu’est-ce que je sais faire ? Qu’est-ce qui me rend unique ? » et après, tu relis les points et tu fais ce que tu as envie.

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