Quel mindset pour réussir rapidement ?

🎙️ L’interview complète dont est tiré cet extrait « L’entrepreneur à succès qui ne fait RIEN comme tout le monde (Romain Collignon) »

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🧐 ► Qui suis-je ? Qui est Olivier Roland ?

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À 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

Que vous souhaitiez changer de vie, réussir sur Internet ou tout simplement devenir une meilleure personne, ma chaîne vous y aidera. Chaque jour, vous trouverez une nouvelle vidéo inspirante pour vous aider à vivre une vie plus riche.

Olivier Roland.

📺 ►Lien de la vidéo : Quel mindset pour réussir rapidement ?

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « Quel mindset pour réussir rapidement ? » :

Olivier Roland : Tu m’en as déjà parlé en saupoudrant un peu tout au long de l’interview, mais quelles sont tes croyances qui sont différentes de celles de la majorité ? Est-ce que tu les avais identifiées ?

Romain Collignon : C’est tellement intégré, mais à travers le reflet, il y a des choses… Tu m’aurais posé la question entre il y a 10 ans et aujourd’hui, je peux te dire qu’il y a des choses qui ont fondamentalement changé, peut-être des croyances autour de la perfection et de l’imperfection. Maintenant, je pars vraiment du principe qu’on construit l’avion en volant, tu vois. C’est genre on fait les choses, « fais, mieux que parfait »… parce que maintenant, j’ai compris que quand on crée quelque chose, soit on gagne, soit on apprend. Et pour moi, c’est clé et on l’enseigne. Et je pense que ça avant, il fallait que ce soit parfait. Donc, qui dit parfait dit procrastination, dit finalement on ne fait rien.

Olivier Roland : Absolument. Donc, tu es tombé dans le perfectionnisme à outrance parfois.

Romain Collignon : Oui.

Olivier Roland : Ça peut toucher beaucoup d’entrepreneurs.

Romain Collignon : Oui, c’est le syndrome du bon élève aussi, tu vois. Mais au final, maintenant, j’assume complètement de faire des erreurs, et voire même, on a cette culture dans l’entreprise du… Tu connais Ryan Holiday, The Obstacle is the way, donc L’obstacle est le chemin, en français.

Olivier Roland : Oui, l’obstacle est le chemin. Je ne sais pas comment ça a été traduit. J’adore cet auteur, mais je n’ai pas lu ce livre en particulier.

Romain Collignon : OK, c’est intéressant. Je ne veux pas refaire le pitch, mais nous, on l’a modélisé sur « The feedback is the way ». Une de nos valeurs, c’est justement d’envoyer, de faire les choses et de récupérer le maximum de feedback pour itérer. Donc, on a des processus d’itération complets. Je suis complètement OK de lancer des trucs qui sont complètement en dehors de la zone de confort, de prévenir les membres que c’est la première fois qu’on le fait, mais vous avez l’opportunité d’être ce bêta, toujours pareil, testeur. Et nous, on n’est pas commanditaire de feedback. Sur chaque chose qu’on va faire, on a un process à la fin de chaque projet qui s’appelle Feedback Loop, la boucle de feedback. On va se poser quatre questions. La première, c’est : qu’est-ce qui était OK ? Qui a bien marché ? Parce que des fois, c’est intéressant aussi de ne pas oublier ce qui a bien marché. Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? Si je devais recommencer ce projet, qu’est-ce que je ferai différemment ?

Olivier Roland : Intéressant.

Romain Collignon : Et ça, c’est hyper clé parce que du coup, déjà, ça nous met dans un état d’esprit de je vais reproduire le projet. Combien de fois l’entrepreneur va créer un truc, mais ne va jamais capitaliser sur ce qu’il a fait ? Blogueur Pro, tu vois, chaque année, tu le lances. Tu fais ce feedback. Et après, c’est se dire « OK, quelles sont les trois, quatre actions que je vais mettre en place pour la prochaine fois ? » L’idée, ce n’est pas d’implémenter tout, mais c’est d’avoir cette démarche progressive d’amélioration continue.

Je pense que ça, ce sont des choses que je ne faisais pas du tout avant. Maintenant, cela fait vraiment partie de la culture entreprise. On prend le feedback de l’équipe, on prend le feedback des membres. Donc, à chaque fois, qu’est-ce que je vais faire l’année prochaine ? Je n’en sais rien. Je prends le feedback et on va construire à partir du feedback. Tu parlais des croyances, c’est une des choses qu’on a vraiment mises en place.

Olivier Roland : Donc, fais plutôt que parfait et vraiment aller chercher le feedback.

D’ailleurs, tu me disais juste avant le début de l’interview, on parlait d’une cliente à toi qui t’envoie beaucoup de feedbacks et que tu prends ça gracieusement et que tu utilises vraiment.

Romain Collignon : Oui, parce que l’ego des fois te dit « ce n’est pas bien ce que j’ai fait ». Et franchement, je suis tellement bullet proof.

Olivier Roland : Là-dessus.

Romain Collignon : J’ai tellement pris de choses, des fois, des choses… ce sont toujours des choses qui m’ont servi en fait.

Olivier Roland : Comment tu as fait pour travailler sur ton ego pour ne pas qu’il t’empêche d’être à l’écoute du feedback ?

Romain Collignon : Je ne sais pas. C’est le développement personnel, c’est la maturité, je n’en sais rien. Puis, juste de comprendre que quand quelqu’un te fait un feedback, ce n’est pas qu’il te veut du mal. Au contraire, c’est qu’il te donne du temps, de l’énergie pour améliorer les choses. Et en fait, c’est dans leurs propres intérêts. Moi, j’ai un de mes membres, j’adore, il me donne toujours plein de feedbacks, mais il me dit « je te le dis, parce que je sais que l’année prochaine, tu vas mettre ça en place. »

Olivier Roland : Ils te font confiance là-dessus, oui.

Romain Collignon : Oui. Après, moi, ça fait partie vraiment de notre culture.

Olivier Roland : Tu ne peux pas tout mettre en place non plus.

Romain Collignon : Non. Après, derrière, cela nous donne, c’est ce qu’on appelle des backlog dans l’industrie tech, où tu as plein d’idées pour développer le produit. Après, c’est juste de les hiérarchiser en fonction de certaines priorités. On passe, nous, par un filtre : est-ce que c’est vital, nice to have, ou neither ? En gros, c’est : est-ce que c’est vital ? On peut l’avoir ou aucun des deux. Donc, si c’est « aucun des deux », soit ce sont de fausses bonnes idées. Mais à partir de ce qui est vital, on essaie de restructurer. On fait beaucoup de versions de programmes à minima chaque année, c’est-à-dire on a capitalisé sur toute cette année qu’est-ce qu’on a appris et comment va faire une nouvelle version à partir de ça. Et après aussi, dans les budgets alloués, parce que souvent, c’est facile de rajouter des choses. C’est aussi des fois très compliqué d’enlever des choses. Mais des fois, il vaut mieux enlever certaines choses pour plus d’efficacité.

Olivier Roland : Difficile de renoncer à quelque chose que tu as prévu.

Romain Collignon : Oui, mais quand c’est confronté et que ça n’a pas marché, je suis complètement OK pour l’enlever. C’est plus une démarche de test and learn. Voilà.

Olivier Roland : Tu vois d’autres croyances que tu as et que la majorité des gens n’ont pas ?

Romain Collignon : Déjà, ces deux-là, c’est vraiment pas mal.

Peut-être une troisième croyance et je la rabâche pas mal à nos membres, c’est qu’il n’y a pas d’objectifs trop ambitieux, il y a juste des deadlines trop ambitieuses.

Olivier Roland : Intéressant.

Romain Collignon : Donc, tu vois, c’est toujours la vision tu prends un Elon Musk ou je n’en sais rien moi. A Dubaï, les Émirats Arabes unis, ils ont des visions sur plusieurs générations. Ce sont des visions pharaoniques.

Olivier Roland : Tu sais que Dubaï a comme ambition de créer une ville sur Mars d’ici 2117.

Romain Collignon : OK. Ils vont y arriver.

Olivier Roland : Parce qu’en 2017, ils ont dit « Dans 100 ans, on va avoir une ville sur Mars. » Il n’y a pas cela dans les pays démocratiques, malheureusement. Ça manque un peu de vision à long terme.

Romain Collignon : Parce que, oui, c’est short termisme. Mais eux, ils ont le capital pour le faire. Ils voient ça sur plusieurs générations.

Olivier Roland : Puis, ils ont le savoir-faire de créer un truc dans le désert à partir de rien.

Romain Collignon : C’est ça. Ils ont aussi le passé, l’expérience qui permet de faire ça. Nous, je trouve moins cela en France. Je ne sais pas, peut-être qu’on a un historique aussi, un passé qui est relativement lourd, qui nous empêche aussi de voir le futur.

Olivier Roland : Absolument.

Romain Collignon : Et ça, ça joue. Et donc, je pense que quand on est entrepreneur, ce qui vient alimenter, c’est la vision dans un premier lieu. C’est de voir plus grand, fois 10, plus fort. Mais après, ne pas se dire « je fais ça dans 6 mois ou dans 1 an », parce que c’est juste, en fait, on est en train de tuer dans l’œuf une vision. Mais c’est juste de se laisser le temps de devenir beau, voire même excellent dans ce que l’on fait pour pouvoir mettre en place la vision.

Quand je te partage que j’ai ma vision la veille de mon décès, ou même dans 25 ans, je sais ce qu’on fera encore, j’imagine de faire ça dans 25 ans. Mais si ça se trouve, dans 10 ans, on l’aura déjà fait. Mais parce que c’est 25 ans, j’ai le temps. C’est 100 trimestres, tu vois ? 100 trimestres, tu as le temps d’en mettre des projets trimestriels.

Olivier Roland : Tu veux dire que tu veux être ambitieux, sans te mettre trop de pression non plus ?

Romain Collignon : Oui, je n’ai aucune pression. Si on ne fait pas ça ce trimestre-là, ce n’est pas grave, on fera le prochain. Mais souvent, c’est de se fixer des…

Olivier Roland : C’est le temps long alors.

Romain Collignon : Oui, c’est le temps long. Et je trouve que, du coup, la vie ralentit quand tu continues comme ça. Je ne sais pas, non, dans la deadline. Oui, on a des deadlines, c’est important d’en avoir pour faire avancer le truc, mais on a le temps.

Olivier Roland : C’est intéressant que de mixer ça avec le côté on construit l’avion en volant parce que dans l’avion en volant, on peut se dire justement s’il y a une sorte d’urgence, un sentiment d’urgence qui est intrinsèque.

Romain Collignon : Il faut, sinon on procrastine.

Olivier Roland : Alors, comment tu mixes le sentiment d’urgence avec la non pression sur les objectifs à long terme ?

Romain Collignon : Il faut savoir les décomposer les objectifs.

Olivier Roland : Parce que là, tu n’as pas la même énergie sur la vision à long terme que sur la vision à court terme.

Romain Collignon : Oui, c’est possible. En fait, quand tu as une vision à long terme, tu peux avoir l’énergie. Mais concrètement, si tu ne vois pas les choses se manifester au quotidien, tu peux vite perdre la vision. On les connaît ces séminaires flamboyants où tu vas faire la vision et tu es comme ça et tu es chaud, après, tu te retrouves chez toi tout seul le lendemain et tu fais…

Olivier Roland : Tu te mates Netflix ?

Romain Collignon : Et tu te mates Netflix, tu n’es pas dedans. Et moi, ce que j’ai remarqué, c’est que 90 jours ou le trimestre, c’est la période qui est suffisamment longue pour l’être humain de se fixer des objectifs qui sont ambitieux, en dehors de zone de confort, et un temps suffisamment long pour pouvoir mettre en place les choses. C’est d’ailleurs pour cela que nous, nos masterminds, nos groupes, on se voit tous les trimestres. C’est là où on va réinitier la vision « Est-ce qu’on reconnecte ? » et tout ça. Moi, j’ai des visions à 25 ans qui sont ramenées sur 3 ans. Et sur 3 ans, ce sont des choses assez concrètes qui peuvent entrer dans des projets trimestriels.

Et donc, on fait tout dans le trimestriel. Nos objectifs, c’est toujours trimestriel, parce qu’on va faire des choses. Là, on a lancé un podcast qui s’appelle « Structure », le dernier trimestre là, en Q4 2021. Lancer un podcast, OK. Dans notre vision à 25 ans, cela va nous servir, cela va être un vrai actif, mais c’est un projet trimestriel pour le lancer parce que si tu veux lancer en deux semaines, ce n’est pas assez. Si tu dis « je vais faire un an pour le faire », tu prends un temps trop long et tu risques d’oublier le projet. Je pense que, en tout cas pour moi, pour les membres de l’équipe et puis pour nos membres des programmes, tout décomposer en trimestriel, cela fonctionne très, très, très bien, pour être à la fois ambitieux et, en même temps, se laisser suffisamment de temps pour faire les choses.

Olivier Roland : Et ça, c’est quelque chose que vous faites en réunion, en équipe.

Romain Collignon : Oui, on a des meetings, du coup. On a des meetings.

Olivier Roland : Tu as des meetings. Est-ce que je peux encore te parler ?

Romain Collignon : Une structure. Oui, une structure.

Olivier Roland : OK.

Romain Collignon : Et ça, tu vois, quand on fixe, on appelle ça des rocks. Et cela vient de la méthodologie Traction dont je te parlais tout à l’heure, ces objectifs trimestriels.

Olivier Roland : Que les gens peuvent apprendre en lisant un bouquin.

Romain Collignon : Oui, puis c’est surtout en appliquant. C’est toujours la même chose, parce que ce genre de choses, ces structures, on a mis bien 2 ans à être bien rodé là-dessus. Il ne faut pas non plus se dire « j’ai lu le bouquin, je mets en place cela tout de suite », non. C’est pareil, on crée des habitudes.

Autant on crée des habitudes serviables pour l’être humain, autant le business, il faut aussi qu’ils se laissent le temps de créer des habitudes pour que cela devienne automatique.

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