Comment Paul Pyronnet a créé son entreprise à 23 ans SANS Internet (32/365)

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

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Transcription texte (littérale) de la vidéo « Comment Paul Pyronnet a créé son entreprise à 23 ans SANS Internet (32/365) » :

Olivier Roland : Bonjour, je suis avec Paul Pyronnet. Salut Paul.

Paul Pyronnet : Salut Olivier. Ravi de partager cette magnifique semaine et en même temps de te rencontrer puisque je pense que c’est la première fois qu’on se rencontre vraiment.

Olivier Roland : On s’est vu dans des évènements, mais c’est vrai qu’on n’a pas eu trop le temps.

Paul, aujourd’hui, tu es à la tête d’une entreprise qui s’appelle Paul Pyronnet Institut qui est un centre de formation en PNL.

Paul Pyronnet : Exactement. C’est un centre de formation en PNL d’un côté, pour tout ce qui est développement personnel. Et de l’autre côté, on a tout ce qui est formation en métier : coaching individuel, coaching d’équipe, les métiers de la formation, conférence.

Et s’ouvre depuis maintenant deux ans un axe au milieu en collaboration avec l’AZ, qu’on appelle AZ TPI. Et là, je propose un accompagnement plus spécifique pour les gens qui sont rentrés dans l’AZ.

Olivier Roland : L’Académie Zéro limite de Martin Latulippe.

Paul Pyronnet : Chaque mois, on rajoute des choses qui permettent de faire comme ça. D’abord, c’est une passion que j’ai d’ailleurs découvert avec toi il y a des années et que j’ai commencé à mettre en pratique il y a deux ans.

Olivier Roland : De te mettre sur le web.

Paul Pyronnet : Oui, de me mettre sur le web, et puis, de me rendre compte à quel point pour un entrepreneur aujourd’hui, même après des années, c’est un tel marché.

Si vous vous êtes aujourd’hui en train de vous interroger sur comment évoluer, que ce soit à travers le blogging que tu fais magnifiquement bien, pensez à Internet, c’est vraiment un marché.

Olivier Roland : Ce qui est intéressant, c’est qu’à la base, tu as créé ton entreprise en 1987. C’est cela ?

Paul Pyronnet : A l’époque, j’étais un libéral. C’est un peu plus compliqué que s’installer aujourd’hui en profession libérale. Très vite, j’ai évolué en SARL.

La raison pour laquelle je l’ai fait, c’est qu’à l’époque, d’une activité que j’avais à 100 % au sein les grosses entreprises dont j’étais formé au départ, mes premières années, je les ai faites 100 % dans l’entreprise.

Et puis, il y a un outil qui est dans l’ensemble des outils que j’ai acquis pour lequel je me suis formé qui m’a passionné plus que les autres, c’est la PNL. Par exemple, j’ai fait venir un grand mentor à un moment.

Olivier Roland : Qu’est-ce que tu faisais avant d’être entrepreneur ?

Paul Pyronnet : J’étais d’abord très jeune indépendant. A 16 ans, j’ai dû prendre ma vie en main complètement.

Olivier Roland : Tu as la chance de rater tes études alors ?

Paul Pyronnet : Exactement. Je suis allé jusqu’en 3e pour tout dire. Après, je me suis orienté, je voulais aller en Afrique. On m’avait dit qu’il fallait faire un métier manuel.

J’aurais pu aller en seconde, j’ai tout ce qu’il fallait. Mais du coup, j’ai fait un BEP en menuiserie.

Puis, ce qui me passionnait, c’est le sauvetage : exister pour aider les autres. A l’époque, il y avait une thématique derrière psychologique qui me motivait à faire ça, mais qui du coup m’a fait réussir dans ce domaine.

Je suis devenu un maitre-nageur, je suis spécialisé en sauvetage très dangereux.

Pendant des années, 5 ans, j’ai formé et animé des équipes notamment sur toute la côte Atlantique, et confronté à des situations de stress vraiment importantes parfois parce qu’on peut souffler dans un mannequin et réanimer une personne dont la famille est autour. Ça m’est arrivé.

Et donc, je me suis rendu compte à quel point le stress pouvait, même quand on a quelqu’un qui est bien formé, complètement chambouler une personne.

Du coup, je me suis plus particulièrement intéressé au potentiel humain qui va permettre de mieux manager déjà les équipes, puis de fonctionner. On est dans des milieux où même si les gens sont là par vocation, on est confronté à des problématiques humaines qui sont juste incroyables.

La dimension émotionnelle, ça a un impact énorme dans l’application des stratégies, tout ce qu’on apprend pour gérer les secours.

Olivier Roland : Cinq ans en maitre-nageur, c’est intéressant.

Paul Pyronnet : Spécialisé en très dangereux.

On est confronté effectivement à des responsabilités fortes. Et surtout pour les premiers, moi, j’avais fait un peu de Samu à l’époque. J’avais été sensibilisé à la problématique de secours en milieu difficile parce que ce qui est plus compliqué, ce n’est même pas le blessé lui-même, c’est la gestion émotionnelle du conjoint, de l’enfant, des parents et de tout ce qui est autour.

Olivier Roland : Donc, tu réalises tout ça et tu te dis : je veux enseigner aux autres à mieux maitriser leur stress.

Paul Pyronnet : Au départ, j’ai fait pour faire mieux ce métier sans compter que j’avais d’autres ambitions à côté parce que j’ai préparé les concours de marin pompier, pareil, le pompier de Paris. J’étais dans cette dynamique de plus en plus loin dans le secours, j’enseigne le secourisme.

Mon truc, c’était vraiment de performer dedans.

Quand j’ai découvert le levier du développement humain, là, je me suis dit : il faut vraiment prendre sa vie en main, il faut comprendre pourquoi on est dans cette vie.

Moi, j’ai surtout compris que j’étais surtout animé par un besoin de reconnaissance qu’il faut, et je croyais dans mon autre système qu’un secours avait de la valeur parce j’avais sorti quelqu’un d’une situation extrême.

Quand j’ai arrêté mon système, je prenais des cours.

Je m’étais spécialisé dans le secours routier, dans le secours aquatique, un peu aussi dans le monde du sport. Mais mon truc, c’était d’aller toujours plus loin dans le danger.

Il y avait vraiment une dynamique psychologique derrière qui était forte. Donc, je suis parti faire des stages de développement personnel au départ dans cette ambition. En plus, j’ai dû le payer assez cher.

Quand j’ai vu comment le mec prenait son pied, je me suis dit

Olivier Roland : Prenait son pied à faire quoi ?

Paul Pyronnet : A animer des séminaires. Moi, j’ai dû payer très cher. J’ai mesuré par le nombre. Je ne savais pas qu’il y a des charges à l’époque.

Olivier Roland : Donc, tu te dis : ça a l’air rentable.

Paul Pyronnet : A l’époque, j’étais dans ma soif de reconnaissance. J’avais une telle admiration et tout le monde avait une telle admiration pour les gens qui nous accompagnaient. C’est énorme.

Du coup, j’ai fait beaucoup de séminaires. Puis, ça a ouvert à un autre champ de développement pour moi. J’ai toujours adoré transmettre ce que j’ai appris.

Je fais des arts martiaux, je les enseignais, j’ai fait du secours et je l’enseignais. Je fais de la moto, je l’enseignais. J’ai fait du sauvetage, je l’enseignais.

Olivier Roland : Parce qu’à chaque fois, tu aimais partager. Puis, peut-être que tu as une manière d’apprendre aussi.

Paul Pyronnet : Ce n’était pas très conscient d’ailleurs.

Après, j’ai pris conscience de ce phénomène. Mais c’est vrai que j’ai appris un truc qui me branche et j’adore après le partager avec d’autres.

Je pense que c’est l’idée de partager avec les autres qui m’a…

Il y a deux ans, j’ai découvert Internet, tout son fonctionnement avec l’Académie Zéro Limite. Et comme par hasard, l’année dernière, j’ai mis un cycle de mastermind et je me retrouve en train d’enseigner finalement des choses que je ne connaissais pas non plus.

Olivier Roland : Ça, c’est intéressant les rebelles intelligents. Souvent dans les entrepreneurs à succès, il y a cette curiosité qui te fait explorer de nouveaux horizons, qui te fait entrer assez en profondeur. Et après, les entrepreneurs utilisent des hacks pour essayer d’apprendre rapidement.

C’est vrai qu’enseigner, c’est un des meilleurs hacks parce qu’à partir du moment où tu te mets en position d’enseigner à quelqu’un, tu ne peux pas faire semblant. Il faut vraiment que tu maitrises le sujet et ça te motive à être plus carré, à mieux structurer ton savoir. Et rien que le fait de le repasser aux autres, ça te le rend plus pédagogique pour toi-même.

Paul Pyronnet : Exactement. Puis, ça va empêcher vraiment puisque tu es confronté à des questions que tu ne t’étais pas forcément posées, que tu vas chercher.

Il y a ce plaisir à la fois de partager quelque chose qui m’anime. Quand un truc m’anime, en général, je commence à m’y investir beaucoup. Et le fait de sentir que c’est utile ensuite aux gens, ça passionne les gens pour lesquels évidemment le thème intéresse, il n’y a pas de plus grande service qu’à rendre à une personne que de l’aider à grandir dans un secteur qui l’intéresse.

Olivier Roland : 1987, tu avais quel âge ?

Paul Pyronnet : J’ai commencé à 23 ans, je m’installe en libéral. Et c’est à 25 ans que j’ai créé mon entreprise, ma SARL.

En plus, c’était compliqué parce que comme j’ai des gros problèmes d’argent, je m’étais chopé à un interdit bancaire. Pendant 2 ans, j’allais à La Poste pour payer toutes mes factures à la main. A l’époque, c’était

Olivier Roland : C’était la galère.

Paul Pyronnet : Ce n’est pas la galère, mais je pense qu’il y avait une telle aspiration à ressembler aux nombreux formateurs que j’avais connus que j’ai tout misé là-dessus. J’ai galéré, je n’ai pas mangé tous les jours. Mais j’étais tellement animé de l’intérieur par ce que j’ai envie de transmettre à d’autres.

Et puis, j’étais très jeune à l’époque. Je vis de la formation depuis l’âge de 23 ans, j’ai dû commencer à 22.

Quand j’ai voulu mettre en place des séminaires où les gens venaient de tous les horizons, ce qu’on appelle des internes, je n’étais plus en intra, mais en interne.

Intra, c’est des gens dans une organisation. En interne, c’est des gens qui viennent de partout. Et notamment parce que je voulais me spécialiser en PNL. J’ai fait un petit bout de PNL. Dans toutes les techniques, c’est une des approches qui m’aspire le plus. Je vais chercher celui qui pour moi, en France, était le numéro 1. J’ai décidé de monter un séminaire avec lui et, du coup, d’en profiter pour me former.

Olivier Roland : Et il a accepté ?

Paul Pyronnet : Bien sûr, je l’ai payé quand même.

Olivier Roland : C’est comme ça que tu as créé ta boîte.

Alors, tu as fait un premier évènement et tu l’as invité en tant que speaker en le payant.

Paul Pyronnet : Il est venu me voir. Je l’ai appelé un jour au téléphone. Pour moi, en plus, on m’aurait demandé d’appeler le président de la République. A l’époque, c’était à peu près pareil.

Le mec avait écrit un bouquin, j’avais lu.

Je l’ai d’abord rencontré à Paris, je l’ai fait venir à Grenoble, on a monté une conférence.

Je m’attendais à voir 400 personnes ou 200 personnes. J’ai même beaucoup balisé parce qu’ils sont arrivés au dernier moment. Et c’était le début de l’aventure.

Olivier Roland : C’était juste pour l’évènement ?

Paul Pyronnet : Non, j’ai commencé par payer. A l’époque, je le payais volontiers

Olivier Roland : Et comment tu avais l’argent pour faire ça alors que tu es interdit bancaire.

Paul Pyronnet : Au début, ce n’est pas que j’ai été interdit bancaire, c’est que je n’avais plus accès. J’avais un interdit bancaire à la banque, mais j’avais de l’argent sur mon compte quand même.

Donc, je suis allé à La Poste et j’ai sorti, on utilisait des trucs. Ça, c’était les deux premières années.

Olivier Roland : Tu as été rentable les deux premières années.

Paul Pyronnet : J’avais mis l’argent de côté.

Il faut savoir que dans les premières années, comme je travaillais beaucoup sur Paris, depuis 4 ans sur Paris, mais à l’époque, je travaillais dans des gros centres chez Renault notamment, pour la SNCF. Je faisais à peu près 15 000 heures d’intervention dans les grandes grosses structures.

J’avais des débuts de journée qui étaient très graves.

Et c’est grâce à ça d’ailleurs que j’ai pu parce que j’ai démarré avec un premier groupe. Mais après, c’était en 90, vraiment le développement de l’entreprise autour des séminaires PNL. Il a pris son essor à partir de 93-94.

Mais pendant 3 ans, on a renouvelé l’opération de formation de base, on a fait des niveaux plus avancés.

Je pense qu’il y a un lien très fort qui s’est créé, une vraie complicité qui s’est faite avec Alain Cayrol puisque c’est aussi un des facteurs dont j’ai besoin, de m’accrocher à quelqu’un qui est allé très loin, de créer un très haut degré de complicité.

Et puis, j’avançais avec lui. Je m’engage avec lui et je me mets dans le sillage. Après, j’ajoute ma différence.

Mais partir de zéro, si j’avais été monté moi-même mon premier séminaire, je n’aurais jamais décollé comme ça.

S’il y avait une clé de succès à retenir pour moi au départ, c’est d’écouter sa passion, d’aller chercher le modèle en termes d’inspiration le plus élevé auquel j’ai accès et monter quelque chose avec lui

Mais m’engager auprès de la communauté, les gens. Et avec Alain Cayrol, à l’époque, je me souviens, j’ai payé 7 000 francs par jour. C’est énorme.

Olivier Roland : C’est à peu près 1 000 euros. 7 000 francs de l’époque, c’est beaucoup plus. C’est peut-être 2 000 euros aujourd’hui.

Paul Pyronnet : 7 000 francs par jour. A l’époque, quand je facture une journée, c’est 7 000.

Olivier Roland : C’est un SMIC. C’était même plus qu’un SMIC à l’époque. Le SMIC devait être à 3 000 francs.

Paul Pyronnet : 7 000 francs par jour, c’était énorme. Mais c’était le tarif pour avoir l’envergure du bonhomme.

C’est vrai que la première année, j’ai tout appris du métier. Par exemple, une énorme erreur que j’ai fait, c’est que j’ai vendu le package complet hébergement et formation. En plus, je ne sais pas dire non.

Pour donner un exemple de ce que j’ai fait.

La première conférence, je termine la conférence, j’ai 200 personnes dans la salle. Evidemment, j’avais quelques personnes qui bossaient avec moi. J’emmène Alain Cayrol dans un restaurant qui a une certaine tenue.

On va dans le restaurant et des gens nous suivent. On se retrouve à 25 autour de la table.

J’arrivais à la caisse, c’est moi qui avais réservé et il me présente la note. Et à ce moment-là, j’ai payé pour les 25 personnes parce que je n’ai pas su dire au mec : non, je ne paie que 3 repas.

Pour te dire où j’en étais dans la difficulté de positionnement.

Ça m’a fortement marqué, j’ai payé pour les 25. Du coup, je pense que ça avait impressionné quelques personnes. C’est pour te dire que psychologiquement, j’avais vraiment du mal à cette notion de dire non. La peur du rejet était énorme.

Pour moi, c’est très important d’honorer énormément, de prendre des engagements. J’aurais tout donné pour le payer.

D’ailleurs, la première année, j’en ai eu un peu pour ma poche. Heureusement que j’avais de bon ticket de financement que je touchais dans les entreprises.

Olivier Roland : Ce qui te finançait, c’est que déjà, tu avais ton activité libérale. Tu allais dans les autres entreprises qui te payaient pour aller former leurs employés. Et ça, c’est déjà sur la PNL.

Paul Pyronnet : Non. À l’époque, je n’utilisais pas la PNL. J’utilisais d’autres outils auxquels je m’étais formé avant.

Olivier Roland : Et c’était sur ? Quel était l’objectif ?

Paul Pyronnet : La (0 :14 :38) d’une part qui est très ouverte aux émotions, et surtout l’analyse transactionnelle qui est très intéressante en termes de mécanique humaine : l’analyse des proportions qu’on a.

Olivier Roland : Donc, c’était pour aider les gens à mieux gérer leurs émotions, à ne pas paniquer.

Paul Pyronnet : Dans les entreprises, j’intervenais pour la communication principalement, le management, les contextes des managements, communications, parfois les services commerciaux qui venaient aussi pour des outils.

Dans le milieu bancaire, c’était du management. La thématique, c’était du management.

Olivier Roland : C’est intéressant que tu aies eu cette activité lucrative qui te rapportait, qui ne t’excitait pas plus que ça.

Paul Pyronnet : Cela m’excitait beaucoup, mais pas autant parce que l’entreprise se retrouve confronter à des gens qui n’ont pas forcément deux ans (0 :15 :17).

Olivier Roland : Oui, parce que c’est toi qui paies.

Paul Pyronnet : Parfois tu as des grosses résistances, mais les gens commencent à découvrir des outils qui les touchent, qui transforment leurs relations, pas seulement avec leurs équipes mais avec leurs conjoints. Quand tu découvres un nouveau logiciel, c’est magique de faire ça.

Il y a des outils qui permettent de ne pas seulement les enseigner.

J’étais énormément animé par ça. Mais un truc qui m’avait toujours marqué parce que j’avais touché un peu à la PNL, c’était cette idée de programmation, le fait de pouvoir transformer tous ces apprentissages qui sont plus ou moins acquis en fonction de notre système de référence éducatif, culturel… et qui fait qu’on est à 99 % dans les calculs.

Comment on peut changer ces mindset ?

Aujourd’hui, ça parait complètement divergent. Mais à l’époque, c’est plus facile.

La PNL m’a ouvert à un autre système puisque je sortais des courants de la psychologie humaniste, qu’on appelle les courants thérapeutiques.

Au début, on ne parlait que de thérapie, le coaching est arrivé en 96-97. À l’époque, on ne parlait pas de réparation.

Olivier Roland : Quelle différence tu fais entre thérapie et coaching ?

Paul Pyronnet : La thérapie, c’est un soin.

Olivier Roland : Pour un problème psychologique.

Paul Pyronnet : Aujourd’hui, c’est deux cercles qui se croisent parce que la difficulté du coaching, tu as des outils. A l’évidence, il y a des trucs quand c’est un peu trop émotionnel sans référence avec le passé et qu’on peut transformer aujourd’hui.

Mais la réparation, c’était de revenir dans le passé à l’origine des situations qui faisaient par exemple que moi, j’avais du mal à prendre ma place. Et ça, ça jouait. Ils m’entrainaient dans des peurs de rejet et des sentiments de dévalorisation, et ce n’était pas conscient.

Et même si c’était après devenu conscient, ça n’empêche qu’émotionnellement, c’est ça qui peut évoluer chaque jour. Les perceptions et les pensées découlent énormément de tes expériences.

A ce moment-là, quand on évalue une situation, on n’évalue pas avec toute la conscience des choses, on évalue avec des références qu’on a. Mais les références, on ne les connait pas.

C’est comme quand tu arrives, tu choisis une chambre d’hôtel par exemple, tu as estimé qu’elle est super ou pas super en fonction de ton expérience. Mais au moment où tu évalues la qualité d’une personne, chambre d’hôtel, ou n’importe quelle situation, tu n’as pas conscience des références.

Et d’ailleurs, tu as parlé d’ailleurs très bien dans tes vidéos de ta rencontre, de se mettre ouvert, se mettre dans un certain détachement, ta rencontre dans le désert par exemple. Le fait d’être une semaine et qu’on revient et qu’on découvre qu’on a deux choses, on a un changement de référence et on dit : waouh !

Olivier Roland : Donc, ça permet de voir toutes les choses avec un œil neuf et d’avoir davantage de reculs sur quelque chose. Sinon, tu te sentiras un peu dans le guidon. Tu prends les meilleures décisions en fait.

Paul Pyronnet : Exactement. Et quand on revenait comme cette semaine, moi avec vous, présentait pour moi quand même des mentors dans les domaines qui sont le tien et ceux qui nous accompagnent, c’est vrai qu’être au contact de vous dans une réunion comme on a eu hier par exemple

Olivier Roland : parce qu’hier, on a fait un après-midi mastermind avec le groupe.

Paul Pyronnet : Quand tu as des gars qui fonctionnent à plusieurs millions de chiffre d’affaires, là, tu te dis : waouh !

C’est un peu la même chose que de lire sur des bouquins ou de les voir sur les vidéos.

Olivier Roland : Tu dis ça, mais est-ce qu’on peut partager ton chiffre d’affaires ?

Paul Pyronnet : Actuellement, on est dans la couche des 750 000 euros.

Olivier Roland : Ce n’est quand même pas mal.

Paul Pyronnet : Ce n’est pas mal.

Olivier Roland : Sachant que c’est une entreprise traditionnelle. Tu n’as quasiment aucune stratégie web pour le moment.

Paul Pyronnet : Exactement. Et je sais qu’on peut aller bien au-delà et de savoir au-delà d’ailleurs du cadre de chiffre d’affaires.

Mais tu sais quand j’ai commencé la PNL, au début, je travaillais seul en entreprise avec quelques gros clients. J’ai très vite compris que j’avais intérêt à démultiplier les clients, la démultiplication. Et grâce au séminaire où là, j’avais des gens de tout horizon, en l’occurrence avec Alain Cayrol, l’école de PNL, c’est ce que nous avons créé à l’époque à Grenoble.

Après 3 ans, j’ai décidé de mettre vraiment le paquet parce que lors d’un séminaire, le 20/80, moi à l’époque, ça m’a donné à des thèmes qui étaient très forts. Notamment dans les stages gestion du temps, je m’étais dit : si tu gardes 20 % de ce qui t’anime le plus, c’est quoi ?

Et pour moi, c’était la PNL. Tous les moments où je vivais d’intensité folle avec les gens, même si ce n’était pas moi qui étais animateur. A force, j’étais de plus en plus en lien avec lui puisque lui, c’est Alain Cayrol qui a attiré beaucoup de monde. Puis, on a commencé à développer des partenaires.

En 95, au-delà de la région Rhône-Alpes, j’ai rayonné dans une dizaine de villes en France.

Et pour te dire, en 87-88, à l’époque, on était toujours en francs et je faisais 1,7 millions de chiffre d’affaires déjà à l’époque. Par contre, je faisais une marge ridicule.

Pourquoi ?

Parce que pendant des années, j’étais focalisé sur le chiffre d’affaires.

Ce n’est pas le chiffre d’affaires en fait, c’était le fait de toucher un maximum de gens.

Après, je suis allé chercher le chiffre d’affaires. Par contre, j’ai dû apprendre à garder l’argent que j’avais tendance à en donner énormément.

Du coup, mes partenaires me suivaient parce que j’étais dans ma thématique du besoin d’apprendre à prendre ma place, à mieux payer. Ça, ça a pris du temps. Je me trouve dans la peur qu’on m’abandonne.

Ça a des qualités tous ces défauts. Il y avait ces peurs, mais c’était bien.

Olivier Roland : Comme la plupart des entrepreneurs à succès, tu as su utiliser aussi tes faiblesses comme source de motivation.

Paul Pyronnet : Sans trop les connaitre, oui. Je crois que le moteur le plus fort, c’était l’ambition que j’avais à l’égard des gens, de ce qui se passait, de les voir évoluer. Et puis, c’est là que tu termines assez bien, c’est tellement gratifiant.

Tu rentres chez toi et tu dis : waouh. Tu vois des gens qui bougent comme ça dans leur vie, c’est…

Olivier Roland : Tu vois leur transformation, c’est la plus grande récompense. C’est clair.

Paul Pyronnet : Quand tu accompagnes des gens, ils se mettent un petit peu avec toi. Quand tu vois des transformations des mecs qui vivent avec leurs blogs aux quatre coins du monde, tu dis : ce que je leur ai donné, ils ont en fait quelque chose.

À ces métiers du service, il n’y a pas plus nourrissant qu’avoir le sentiment d’avoir été utile pour les gens.

Olivier Roland : On est d’accord. Si en plus, tu peux avoir une entreprise rentable.

Paul Pyronnet : C’est là où justement dans l’évolution après, ce n’est plus la quête du chiffre d’affaires, mais c’est la quête de la marge. Et surtout, la quête de l’élégance, de l’efficacité.

J’adore cette leçon qui est le 20/80 de revenir régulièrement sur… et ça m’a beaucoup servi dans mon histoire. Je le fais régulièrement.

J’ai eu l’école du PNL. Puis, au bout d’un moment, j’ai senti que ça n’a pas tourné. Je suis reparti sur un 20/80. Ça a été l’occasion après de me séparer d’Alain Cayrol, c’est un choix conjoint on va dire.

On avait co-développé ensemble l’ICI qui est devenu l’Institut de Coaching International qui était au début un département de mon entreprise, c’est devenu une société à part entière.

C’est à l’époque aussi où j’ai rencontré d’ailleurs David Lefrancois. Et puis, Alain Cayrol est parti de son côté et moi, du mien. J’ai créé Cohésion International. J’avais beaucoup cette notion de groupe et d’équipe que j’ai développée pendant 10 ans. Puis, des partenaires m’ont rejoint. Ils ont gardé l’entreprise. Et moi, j’ai fini après de nouveau à 20/80 en me remettant exactement à ce qui me passionne le plus.

C’est vraiment une notion que je trouve essentielle dans tous les domaines de ma vie cette question de : qu’est-ce qui porte le plus ? Et après, qu’est-ce que je peux lâcher qui, finalement, ne me rapporte pas, que ce soit en termes de temps, d’argent ?

Olivier Roland : C’est un avis super important à faire régulièrement. Idéalement, tous les 6 mois ou au moins une fois par an.

Paul Pyronnet : Ça devient un art de vivre après d’être attentif à ça.

Olivier Roland : C’est toujours la même entreprise que tu as créée il y a 30 ans.

Paul Pyronnet : Oui, la structure a évolué. J’ai même arrêté parfois la structure.

Olivier Roland : Ce n’est pas 30 ans et que tu continuais.

Paul Pyronnet : J’ai fait toujours le même métier. Je suis toujours revenu à ce qui m’animait le plus : la formation notamment autour de la PNL parce que c’est une vraie expertise, mais enrichie d’énormément de choses.

Et ce qui a fait que ça a évolué, c’est que j’ai eu des cas de croissance forte, et après, de remise à niveau en permanence. Une vie d’entreprise, ce n’est pas une continuité, c’est des cas.

Olivier Roland : Il y a eu des moments où tu as arrêté ton entreprise carrément ?

Paul Pyronnet : Oui. Par exemple, quand j’ai quitté Alain Cayrol, on a séparé, j’ai eu une mauvaise aventure.

Ma société finançait des formations en France. Donc, je prenais en charge ce qu’on appelle des conventions qui étaient payées à l’époque à la fin de la formation.

Comme on a développé beaucoup de coaching à distance, on était le premier à faire du coaching par téléphone. Donc, on a vendu des conventions de formation. Puis, tous ceux qui payaient directement, c’est-à-dire sans demande de prise en charge, ça allait directement sur compte d’Alain. Ça nous préparait à cette ambition qu’on avait en deux ans de séparer nos activités. Lui, prenant l’école de coaching et, moi, continuant sur ce qui m’inspirait.

A l’époque, ce qui s’était passé, c’est que la dernière année, les conventions que j’avais pris en charge ont été refusées. Pour tout te dire, mon entreprise qui faisait 50 000 francs de capital a perdu 150 000. J’ai perdu cette année.

Olivier Roland : Ça fait 150 000 de perte.

Paul Pyronnet : Exactement. Et tu sais que quand tu paies 2 fois, 3 fois ton capital, tu as le tribunal de commerce qui descend et ils vont fermer ton entreprise.

J’ai mis un an et demi à me récupérer là-dessus.

Olivier Roland : Et donc, ça va ? Tu n’as pas été interdit de créer une autre nouvelle entreprise ou tu avais fait un nouvel enregistrement ?

Paul Pyronnet : Non, j’ai fait un dépôt de bilan.

Olivier Roland : Tu as fait un dépôt de bilan classique ?

Paul Pyronnet : Oui. J’ai vraiment préservé mes partenaires pendant le courant qui était psychologie. A l’époque, je faisais des tiers de page.

Olivier Roland : Dans le magazine Psychologie ?

Paul Pyronnet : Oui.

Olivier Roland : Et ça, ils te payaient pour ça ?

Paul Pyronnet : J’ai payé.

Olivier Roland : C’est toi qui les payais ?

Paul Pyronnet : Je les payais pour faire le tiers de page, c’est de la pub.

Olivier Roland : C’est pour la pub, d’accord.

Paul Pyronnet : Cela me coûtait un budget dingue. Mais par contre, comme je m’étais étendu sur une dizaine de villes en France, c’était rentable. C’est comme ça que j’ai ramené le plus gros volume de mes clients.

Et à un moment donné, je ne pouvais plus les payer. Comme j’étais en dépôt de bilan, je montais les voir. J’ai négocié avec eux et je leur dis : « Vous savez, je vais redémarrer. Je ne sais pas comment, mais je vais redémarrer. Si je redémarre, je vous reprendrais et je vous récupérerais tout ce que je ne peux pas vous payer maintenant. Sauf qu’il faut que je passe le cap, que vous acceptez de me payer, de me tenir un peu au maximum. »

Olivier Roland : De republier quelques pubs un peu. Et ils ont dit Ok.

Paul Pyronnet : Ils m’ont dit Ok.

De toute façon, ou ils perdaient tout puisque j’avais 4 mois de… Je leur dis : 3 mois et plus, et je vous garantis.

Olivier Roland : C’est un bon exemple de négociation qui t’a permis de rebondir.

Paul Pyronnet : De rebondir et je les remercie encore.

L’année suivante, comme ils faisaient des remises de 50 % à l’époque, pendant un an, j’ai payé intégralement. Et à la fin d’année, ils m’en avaient offert généreusement une part de chose qui est énorme puisqu’à l’époque 3 500, c’était le budget.

Je les remercie beaucoup de m’avoir soutenu et de m’avoir fait confiance. C’est comme ça que j’ai passé le cap.

Olivier Roland : Remercier aussi d’avoir négocié avec eux pour…

Paul Pyronnet : Les négociations, j’ai dû apprendre dans mon métier.

Pour reprendre sur les quelques clés que j’évoquais, la première, c’est vraiment l’appel du cœur sur un truc qui me motive.

Je pense que d’ailleurs, c’est ce qui s’est passé au départ, je payais pour faire des conférences, des trucs comme ça. Je pense que les gens trouvent absolument leur appel de cœur.

Après, le deuxième, c’est vraiment d’aller chercher des mentors.

Je pense au blogging puisque toi, tu es là-dedans.

Olivier Roland : Il faut trouver des gens qui sont meilleurs que toi dans le domaine.

Paul Pyronnet : Qui sont ceux qui ont atteint le plus haut niveau parce que même si tu ne travailles pas directement avec eux, le fait de le dire, de regarder comment il fonctionne, c’est tellement une source de téléchargement d’information.

Olivier Roland : C’est les conseils que tu donnes aux entrepreneurs.

Paul Pyronnet : Et construire une équipe, soigner ses partenaires, honorer ses partenaires.

Olivier Roland : Aujourd’hui, tu as une équipe de combien de personnes ?

Paul Pyronnet : Je fais vivre 4 personnes à temps plein. Mais autour de ça, j’ai une dizaine de personnes que je sollicite régulièrement.

Olivier Roland : Des prestataires.

Paul Pyronnet : Ce genre de chose.

Et aujourd’hui, pour moi, ça a toujours été une clé, que ce soit les hôtels dans lesquels j’ai été, psychologie à l’époque, j’ai autant d’attention pour mes fournisseurs que pour mes clients.

Olivier Roland : Tu te focalises sur tes clients et pas sur tes fournisseurs.

Paul Pyronnet : Les fournisseurs, mes équipes, dans les partenaires.

Oui, l’entreprise a évolué parce qu’on répond aux besoins de l’environnement puisqu’on a des clients. Il n’y a pas que des clients, il y a des salariés, il y a des prestataires qui reçoivent les cours.

Et le fait d’être de qualité à l’égard de toutes ces personnes, c’est ça qui va faire ton entreprise décolle. Tout le monde se met à faire (0 :28 :42). Plus tu donnes et plus tu reçois.

Olivier Roland : Dernière question avant qu’on se quitte parce que ce qui est aussi intéressant dans ton cas, c’est que tu as une entreprise off line qui n’est pas vraiment à Internet. Et une des raisons de ta présence ici, c’est que tu veux apprendre les stratégies pour transformer cette entreprise classique en entreprise aussi qui est sur internet. Donc, une entreprise numérique.

Aujourd’hui, quel est le nouveau challenge que tu mets en place ?

Paul Pyronnet : Au début, il était technique.

Olivier Roland : Pour comprendre comment ça marche, tout ça.

Paul Pyronnet : Pour moi, ces trucs techniques, écologiques, je rêvais de tout ça, mais je me dis : par quel bout on commence ?

Pour moi, le premier challenge, c’est ça.

Après, le deuxième, ça, je l’ai appris en avançant dans le métier. C’est d’abord de vraiment reclarifier parce que pour moi, j’ai des gens qui viennent en formation, ils viennent pour de la PNL pour se former. Or, ce n’est pas publié. Je retravaille mon positionnement sur qu’est-ce que j’apporte, à qui j’apporte et comment je vais faire rayonner cette information ?

Et là par exemple, ne serait-ce que dans ce que je fais déjà et à qui j’apporte, c’est beaucoup plus spécifique non plus sur vendre un outil, on a compris, mais vendre au fond la satisfaction d’une prestation.

La résolution d’une prestation (0 :30 :11). Là d’apprendre à écouter vraiment les gens auxquels on veut s’adresser, quelles sont leurs problématiques, ce que j’appelle écouter vraiment la demande du client.

Après, je refais la même chose. Je trouve des leaders.

Olivier Roland : Ce qui a déjà bien fonctionné pour toi. Tu as trouvé les formules gagnantes déjà finalement. Tu (0 :30 :34) les stratégies dont tu sais qu’elles fonctionnent en général. Tu rédiges le même pour ce challenge-là. Donc, tu trouves des mentors.

Paul Pyronnet : Des mentors. Je lis les choses, je me nourris, j’apprends. Je suis curieux. Après, je crée une équipe en fonction des gens qui peuvent m’aider à diagnostiquer la situation présente, là où je veux aller, et puis des personnes qui vont m’aider à avancer sur les challenges.

J’ai une particularité. C’est que je suis encore très pris par ma boîte. Donc, je n’ai pas énormément du temps à consacrer à côté.

Cette année, non seulement j’ai mes formations, mais j’ai beaucoup par exemple de phénomènes en plus cette année de webinaire, des choses comme ça, puisque je commence à ouvrir l’accompagnement à distance. Du coup, je cumule.

Aujourd’hui, j’ai plutôt l’impression que ça me prend du temps en plus.

Olivier Roland : Parce que ça ne rapporte pas grand-chose.

Paul Pyronnet : Exactement, mais ça commence.

Olivier Roland : Il faut avancer un peu la machine.

Paul Pyronnet : Il faut avancer la machine pour investir du temps et d’énergie, mais absolument certain que dans… Là, ça commence déjà à se manifester cette ouverture à un champ très large de possibilité que sur l’internet, on veut optimiser la croissance et le rayonnement de mon entreprise dans le monde entier.

Olivier Roland : Vous voyez à quel point les rebelles intelligents, ça peut paraitre incroyable pour certains parmi vous qui baignent vraiment dans l’internet, et aujourd’hui encore, il y a des entreprises qui cartonnent dans le monde « normal » et qui absolument ne savent pas du tout comment utiliser internet. Et les entreprises comme la tienne, il y en a plein. C’est même la majorité en fait.

Paul Pyronnet : Le gros problème de l’entreprise, c’est d’en trouver des salariés et c’est incroyable.

Olivier Roland : Dans les entreprises qui ont de bons salariés qui sont très successfull, qui avaient beaucoup de succès comme la tienne parce que 3/4 de millions, c’est vraiment pas mal pour une entreprise de cette taille.

Ça n’empêche pas que tu sais comment ça marche, tu sais y faire avec les méthodes traditionnelles. Mais aujourd’hui, avoir le même succès en ligne, je pense que tu vas arriver à terme parce que tu as l’expérience, des bonnes stratégies, les bonnes personnes, tu as aussi les ressources.

Paul Pyronnet : D’ailleurs, je viens de souvenir parce que j’ai lu ton bouquin. Je n’ai pas tout lu, j’ai lu quelques chapitres, ton contenu, c’est énorme. C’est le livre à lire.

Si vous l’avez entre les mains ou pas encore, commandez-le parce que ce n’est pas parce que c’est toi, mais c’est aussi parce que c’est toi, mais c’est parce qu’il a vraiment (0 :33 :13).

Franchement, il y a cette stratégie d’apprentissage, de comprendre un peu comment ça marche. Et changer son mindset, on gagne tellement d’années avec ça.

Olivier Roland : Merci, je suis ravi. C’est le livre que j’aurais voulu avoir lu quand j’ai créé ma boîte à 19 ans. Ça m’aurait évité beaucoup d’erreurs.

Merci Paul.

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