Mon PREMIER plateau télé :) (103/365)

Je suis intervenu sur BFM Business pour parler de mon parcours. Qu’avez vous pensé de mon intervention ? Auriez vous formulé les choses autrement ?

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A 18 ans, j’ai décidé de quitter l’école pour créer ma première entreprise. Je n’avais qu’une envie : être libre. Après avoir surmonté de nombreux obstacles, j’ai réussi à mettre mon entreprise au service de ma vie, plutôt que d’avoir une vie au service de l’entreprise… Aujourd’hui, je voyage 6 mois par an et j’inspire des milliers d’entrepreneurs et de créateurs à être plus libres et plus heureux.

Que vous souhaitiez changer de vie, réussir sur Internet ou tout simplement devenir une meilleure personne, ma chaîne vous y aidera. Chaque jour, vous trouverez une nouvelle vidéo inspirante pour vous aider à vivre une vie plus riche.

https://www.youtube.com/watch?v=xOZ8IOzSTZQ

Transcription texte (littérale) de la vidéo « Mon PREMIER plateau télé 🙂 (103/365) » :

Je me suis retrouvé pour la première fois sur un plateau de télé pour parler de « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études ». C’était sur BFM business. Voici l’émission.

« Journaliste : C’est Olivier Roland à présent qui est avec nous, entrepreneur, youtubeur, blogueur et auteur.

« Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études », c’est le titre de votre ouvrage.

Olivier, bonsoir. Merci d’être là.

Olivier Roland : Bonsoir, merci de me recevoir.

Journaliste : On va parler donc entrepreneur, rêve d’entrepreneur aussi parce que vous réalisez un petit peu le rêve de beaucoup de ceux qui peuvent nous écouter ce soir. C’est-à-dire que vous passez une bonne partie de votre temps très, très loin de Paris et de la France.

Olivier Roland : Tout à fait puisqu’effectivement, j’ai une entreprise que je peux gérer entièrement avec mon ordinateur portable avec une connexion internet et que j’en profite pour voyager 6 mois par an.

Journaliste : C’est quoi votre business hormis de donner des conseils et d’écrire des bouquins ?

Olivier Roland : En fait, j’ai créé ma première entreprise à 19 ans. J’ai fait partie d’un jury d’une structure de financement d’entreprise pendant 8 ans, j’ai vu passer beaucoup de dossiers. Et aujourd’hui, l’essentiel de mon contenu, c’est pour aider des entrepreneurs et des aspirants entrepreneurs à utiliser les outils du web pour se développer et aussi pour avoir une entreprise qui est un peu plus au service de leurs vies puisqu’avec tout les outils qu’on a aujourd’hui, on peut avoir une boite qu’on peut gérer plus à distance et se permettre de prendre du bon temps.

Journaliste : Vous donnez des conseils à ceux qui veulent faire comme vous, se lancer dans l’entreprenariat. Effectivement, vous êtes lancé dans le grand bain très, très vite, 19 ans. Vous en avez 35, je crois, aujourd’hui.

Olivier Roland : Exactement.

Journaliste : Vous étiez dans plusieurs secteurs qui n’ont rien à voir ?

Olivier Roland : Ma première entreprise est dans les services informatiques. Après, on a fait du réseau et du développement logiciel. On travaillait pour des entreprises comme Peugeot par exemple. C’était une aventure géniale, j’ai adoré de faire ça.

Au bout de quelques années, j’en ai eu assez d’avoir un déséquilibre trop important entre ma vie pro et ma vie perso puisque comme beaucoup d’entrepreneurs, je travaillais 60 à 70 heures par semaine.

Journaliste : Et pour vous, un patron ou un entrepreneur n’a pas à travailler 60-70 heures par semaine ? En tout cas, ce n’était pas la vision que vous aviez de l’entreprenariat ?

Olivier Roland : On peut faire ce choix à partir du moment où on aime ça et où on est dans une mission peut-être qui demande certains sacrifices qu’on est prêt à faire.

J’ai travaillé 60-70 heures par semaine quand j’ai créé ma boite.

C’était génial pour moi puisque je vivais une aventure extraordinaire de créer ma boite si jeune et j’étais prêt à faire beaucoup de sacrifices pour ça. Mais au bout d’un moment, ce n’était pas comme ça que je voulais vivre.

Journaliste : Vous vous êtes dit : pendant 40 ans, si je suis mon propre boss et en bossant autant, ça ne sert à rien en fait.

Olivier Roland : Je pense qu’il y a beaucoup de personnes aujourd’hui qui se disent qu’elles travaillent peut-être un peu trop, qu’elles sont peut-être pris dans une sorte d’engrenage dont elles ne voient pas la fin.

Elles sont un peu comme un hamster qui court dans sa roue et qu’elles ont besoin de prendre du recul et justement d’avoir un meilleur équilibre entre vie pro et vie perso.

Donc, ça passe par à la fois une philosophie, une manière de voir les choses et aussi l’utilisation des nouveaux outils qui permettent d’automatiser en partie certains processus dans l’entreprise, y compris dans les toutes petites entreprises puisque quand vous vendez dans le web par exemple, il y a énormément de choses qui normalement requièrent une présence humaine qui peuvent être confiées à des machines.

Si vous vendez un produit sur le web, la personne arrive sur la page, sur le site e-commerce par exemple, choisit d’acheter le produit, la met dans son panier, paie avec sa carte bleu et se fait livrer le produit. Tout ça peut être automatisé grandement, voire complètement, sans que vous ayez besoin d’intervenir.

Journaliste : Votre bouquin qui sort, c’est 3, 400 pages,

Olivier Roland : C’est 520 pages.

Journaliste : C’est un pavé. Est-ce que ça peut s’appliquait à des salariés ?

Parce qu’on y trouve quand même en France. Ça reste des salariés même s’il y a un entreprenariat qui explose, de plus en plus de startupeurs, de startupeuses. Ça peut s’appliquer à des gens qui ont un patron.

Olivier Roland : Il y a trois grosses parties dans ce livre.

La première, c’est une critique du système éducatif, juste de dire qu’il faut arrêter de le voir comme une vache sacrée intouchable qu’on ne peut pas critiquer, qu’il y a des failles comme pour tout système humain et de dire qu’il est vain d’attendre que le système éducatif se reforme. Ça va trop lentement et la société va de plus en plus vite.

La deuxième partie, c’est comment hacker son apprentissage y compris pour ceux qui ne sont plus à l’école tout au long de sa vie en apprenant à apprendre. On peut passer 20 ans sur les bancs de l’école sans jamais apprendre à apprendre. C’est aberrant. Comment vous expliquez ça ?

Je partage des choses qui viennent des sciences et c’est appuyé par plus de 400 références scientifiques. Je ne fais pas que tirer des choses de mon chapeau et de mon expérience.

Donc, comment apprendre à apprendre, comment hacker sa volonté, comment développer son intelligence ? C’est prouvé scientifiquement.

Et la troisième partie, c’est comment créer son entreprise avec le minimum de risque et le maximum de chance de succès, notamment en mettant en place des expériences, en suivant la méthodologie Lean startup à côté de son job ou de ses études.

Ça s’adresse aussi aux salariés. Je m’adresse en fait aux gens qui extérieurement peuvent avoir tous les signes de succès.

On peut être cadre, avoir un beau diplôme Bac+5, un beau job, etc., mais au fond de soi, on ressent un appel à réussir autrement.

On se rend compte que ce n’est pas en faisant ce job toute sa vie qu’on va s’épanouir, qu’il y a autre chose que le métro-boulot-dodo.

Journaliste : Donc, aujourd’hui, vous êtes SBF.

Olivier Roland : Sans bureau fixe.

Journaliste : Vous écrivez, vous répondez au bout du monde

Olivier Roland : Je crée des vidéos sur ma chaine Youtube, exactement. J’ai une communauté de plusieurs centaines de milliers de personnes qui me suivent.

Journaliste : Et vous avez aussi, on peut le dire un peu comme ça, comme ceux qui vous ont inspiré notamment des auteurs américains, hacké votre retraite.

Vous avez hacké votre retraite puisque vous faites ce que font beaucoup de retraités.

Vous êtes souvent sous les palmiers, sous les cocotiers, pas forcément d’ailleurs pour bronzer, pour dormir, mais dans un cadre très sympa et qui fait envier pas mal de gens.

Olivier Roland : Il y a un vrai problème avec cette vision de la retraite. C’est de se dire qu’on va profiter.

On commence à profiter de la vie au moment où les meilleures années sont derrière nous. On n’a plus vraiment l’énergie et l’enthousiaste de la jeunesse.

J’étais très inspiré par une conférence Ted d’un designer Newyorkais qui expliquait justement comment il avait hacké sa retraite.

Il était parti du même constat. Il s’est dit : c’est quand même dommage de prendre sa retraite à 65 ans. Apparemment à New York, c’est à cet âge-là qu’ils prennent leurs retraites.

Il s’est dit : plutôt que de la prendre à 65, je vais la prendre à 70 et je vais répartir une année de retraite en cinq ans de retraite dans ma vie active : une année tous les 7 ans.

Journaliste : Une année sabbatique à ne rien faire.

Olivier Roland : Une année sabbatique sans rien faire. Il ne travaille pas, il voyage, il fait ce qu’il veut, mais il fait ça alors qu’il a encore l’énergie et l’enthousiaste de la jeunesse.

Et quand j’ai vu cette conférence, ça m’a vraiment inspiré et j’ai trouvé ça génial. Je me suis dit qu’on peut être malin, on peut avoir une carrière intéressant tout en hackant le système, sans être prisonnier d’une sorte de roue infernale où on a l’impression que notre vie s’échappe et qu’on doit faire trop de sacrifices.

Journaliste : Comment vous regardez Olivier, il y a 15 ans où c’était beaucoup moins le cas de lancer sa boite alors qu’on sortait de l’école, des études ? Comment vous regardez ce phénomène qui est relativement récent et qui est en train vraiment d’exploser notamment en France.

Olivier Roland : Le phénomène d’utiliser le web pour…

Journaliste : Non, de lancer sa propre boite et de ne plus rêver, de bosser à la défense.

Olivier Roland : Quand on voyage beaucoup, on se rend compte rapidement qu’en France, il y a quand même un certain manque d’état d’esprit entrepreneurial, mais c’est en train de changer. Et justement, je veux être une de ces personnes qui contribue à faire changer les choses à mon échelle. C’est aussi le but de mon livre.

Journaliste : Il n’y a pas assez d’entrepreneurs en France.

Olivier Roland : Il n’y a pas assez d’entrepreneurs. On manque d’état d’esprit entrepreneurial.

Il y a un mois, j’étais au Brésil, j’ai donné une conférence. C’est incroyable de voir l’énergie que les gens ont là-bas, c’est impressionnant. Les Américains ont l’air de fonctionnaires à côté des Brésiliens alors qu’ils sont en pleine crise politique et économique. On voit qu’ils veulent réussir, que presque j’ai envie de dire la femme de ménage veut créer son business et se demande comment elle peut se lancer aussi.

Journaliste : Qu’est-ce qui nous manque alors ?

Olivier Roland : je pense qu’il y a un certain poids historique, un poids des cultures, un poids des traditions. On a tendance trop à regarder aussi le monde de la francophonie et pas assez le monde anglo-saxons, et même les pays émergeants qui sont souvent plus dynamiques.

Après, je ne suis pas en train de dire que tout est acheté en France et que c’est horrible. Je dis juste que c’est en train de changer peut-être un peu trop lentement et qu’il est temps de prendre conscience de ça et d’accélérer les choses.

Journaliste : Olivier Roland avec nous ce soir, entrepreneur et youtubeur. Donc, vous signez depuis. Il est sorti il y a quelques semaines.

Olivier Roland : C’est ça,

Journaliste : Auteur de « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » aux Editions Leduc. Première boite à 19 ans, vous en avez 35 aujourd’hui. Merci beaucoup Olivier.

Olivier Roland sur BFM Business.

Je ne sais pas comment vous avez trouvé ma prestation dans cette émission. Je dois vous dire que quand je me suis rendu à BFM, j’étais assez confiant parce que j’ai quand même fait pas mal d’interviews, des dizaines et des dizaines. Mais j’étais plus nerveux que ce que je pensais une fois sur le plateau parce que j’étais dans un environnement différent et que je n’avais pas autant de temps pour m’exprimer dans une interview classique par un blogueur ou par un youtubeur.

Ça se voit surtout si vous me connaissez parce que je souris un petit peu moins que d’habitude. Normalement, je suis un peu plus souriant que ça. Mais je pense que pour une première fois, c’est plutôt pas mal comme prestation.

Le journaliste n’avait pas lu le livre, mais c’est normal, il ne peut pas lire tous les livres qu’il reçoive. Il s’est basé sur la conférence que j’ai faite pour ING sur « Comment je décide de voyager 6 mois par an » pour me poser des questions.

Je pense que j’ai réussi à rebondir, réussi à parler du livre parce que c’est ça l’objectif.

En tout cas, je suis très heureux parce qu’il y a de plus en plus de médias qui s’intéressent à « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études ».

Au-delà des articles initiaux qui paraissent dans Management, dans le Figaro étudiant, dans divers magazines, des journaux, je suis passé à la télé pour la première fois. Je suis passé sur des radios.

J’ai d’autres médias qui s’intéressent et qui m’envoient des questions. Donc, attendez-vous à me voir à nouveau ailleurs dans d’autres journaux, dans d’autres magazines, et peut-être même encore à la télé.

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